assurances, pourquoi tant de haine?

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Citation :
Provient du message de Wiseman
Donc, quand le client se voit refuser toute indemnité parce que la tornade qui à envoyé sa caisse dans le lac soufflait 3Km/h trop fort que la limite précisée sur le contrat, il aime pas être pris pour un con, donc il s'énerve. Légalement, il a tord, mais y'a vraiment pas de quoi s'étonner qu'il s'énerve.
ce n'est pas sur 3 Km/h de trop ou trop peu que l'on ce se base, mais sur l'IRM (Institut Royal de Metéorologie) que l'on se base, c'est lui qui détermine, si il s'agit ou non d'une tornade, pas nous.

Citation :
Un état de détresse etou d'énervement peuvent parfaitement expliquer les insultes. Si les assureurs étaient à la base tout à fait honnêtes en nous disant quels sont les cas de sinistres les plus répandus non indemnisés en rapport avec le contrat qu'on va signer il y aurait moins de problèmes.
C'est cas se trouvent clairement énoncés dans la section "exclusion" des conditions générales de ton contrat.

Citation :
Soyons sérieux, déjà peu de gens lisent les contrats d'assurances et les assureurs sont loin de toujours le recommander.
Ce n'est pas notre problème si vous ne les lisez pas. Tu signes toujours tes contrats sans les lire toi? moi pas.

Citation :
L'assureur ne te dit jamais pour quoi tu ne seras pas indemnisé, mais pour quoi vaguement tu seras indemnisé.
FAUX, les compagnies appliquent le "tout sauf", c'est à dire que tout ce qui n'est exclu textuellement par le contrat est couvert.
En ce qui me concerne, je ne porte pas spécialement les assurances dans mon coeur...

Ils sont mes principaux interlocuteurs (les seuls mêmes si l'on excepte le FGA et FGVAT) dans mes dossiers en liquidation de gros préjudices corporels et si je ne veux pas faire de généralité car certaines sortent du lot, je dois dire que je vois 90 % des transactions qu'elles proposent aux victimes relèvent quasiment de l'escroquerie...

Ce serait de bonne guerre si les victimes n'étaient pas ... des victimes... qui ne sont pas toujours bien assistées et qui voient donc les indemnités qu'on leur propose très en deçà de ce qu'elle pourrait prétendre par une décision judiciaire...

Je ne parle pas des Cies qui font faire des constats d'huissier chez elle pour vérifier le nombre de tierce personne que la victime emploie (alors que la jurisprudence est constante pour dire que l'on indemnise quelque soit l'aide de la famille...)

... ni de certains médecin conseil de Compagnie qui ignorent parfaitement certains postes de préjudices ou les diminuent de façon drastique...

.... ni des refontes -par les Cies- du barème d'incapacité de droit commun (dans un sens que l'on imagine aisément...)

Mais je dois dire que je n'insulte pas les rédacteurs au téléphone que je connais des compagnies mieux que d'autres et des médecin conseil de Compagnie qui n'ont pas oublié leur indépendance d'esprit dans leur conclusions médicales et ne sont pas inféodé à leur mandant.

L'expérience m'a démontrée que je devais simplement rester extrêmement méfiante à leur égard...
Moi je voulais assurer le son que j'ai mis dans ma vieille p'tite 205, mais on m'a dit que ça vaudrait pas le coup... vu que je suis assuré qu'au tiers et pas contre le vol.
Que je payerais pour rien avoir si je me faisais voler le matos que j'ai mis dedans, car l'assurance ne me rendra rien ou a peine, par rapport à ce que j'ai payé, du coup ce sont des voleurs.

Mais bon, moi j'y connais pas grand chose, c'est surtout ce que j'entends autour de moi qui fait que j'dis que les assurances sont des "voleurs".

M'enfin, pas une raison d'insulter les assureurs, ils ne font que leur boulot je pense.
C'est l'histoire d'un mec qui ouvre un post et qui dit "tapez-moi"


Les assurances ont réussi à détourner une institution du code civil : le contrat aléatoire


Dans ce type de contrat , on ne s'engage pas pour une chose certaine . Si j'achète un tableau 1.000.000€ dont on est pas sûr de l'authenticité , je prend un risque , j'accepte l'aléa . Je peux gagner ou je peux perdre .


Quand je m'assure , je peux avoir un sinistre le lendemain , auquel cas je gagne .

Mais les assurances ne perdent jamais .

L'art de prendre des risques en toute sécurité .




Et au passage merci aux lois comme celles de 1985 sur les accidents de la circulation avec le système des assurances obligatoires .

( et puisque tu vis en Belgique , je précise que nos lois ne sont pas très différentes , mais tu le sais )
Citation :
Provient du message de Tigonnea
Ils sont mes principaux interlocuteurs (les seuls mêmes si l'on excepte le FGA et FGVAT) dans mes dossiers en liquidation de gros préjudices corporels et si je ne veux pas faire de généralité car certaines sortent du lot, je dois dire que je vois 90 % des transactions qu'elles proposent aux victimes relèvent quasiment de l'escroquerie...
C'est quoi les "liquidations"? Peux m'expliquer en quoi consiste se travail, que je ne connais pas.

Citation :
Ce serait de bonne guerre si les victimes n'étaient pas ... des victimes... qui ne sont pas toujours bien assistées et qui voient donc les indemnités qu'on leur propose très en deçà de ce qu'elle pourrait prétendre par une décision judiciaire...
Ca, c'est le problème des assureurs protections juridiques et des courtiers.

Je connais beaucoup de courtier qui s'étonnent que les dossiers trainent parce qu'ils ne répondent pas aux questions.

Le plus courant, c'est qu'ils demandent le passage d'un expert (automobile) sans donné de devis chiffré ou, à tout le moins, les coordonnées du réparateur. Ils font 3-4-5-6 rappels avant de s'en rendre compte, avec tout ça, 3 ou 4 mois sont déjà passés.

Beaucoup de courtiers sont mal formés et ne comprennent pas le fonctionnement du droit commun. Dans les cas que je traite, aucune convention, comme le RDR, n'est applicable, tout se traite en droit commun, ce qui fait que c'est ç eux à prouver le dommage de leur assuré, et ça, ils ne le comprennent pas. Comme par exemple, ils ont du mal à comprendre qu'une version unilatérale ne suffit pas à prouver la faute du 1/3.

Il y a aussi des avocats qui sont connus pour les incompétences.

Citation :
... ni de certains médecin conseil de Compagnie qui ignorent parfaitement certains postes de préjudices ou les diminuent de façon drastique...
Le médecin est indépendant, je ne juge pas son travail. Si le 1/3 conteste, il peut toujours aller en contre expertise.

De mon expérience, ceci ne m'est jamais arrivé.

J'applique le droit commun et les normes établies par la jurisprudence.
Citation :
En ce qui me concerne, je ne porte pas spécialement les assurances dans mon coeur...
Tu n'es pas le seul, je pense

Citation :
Ils sont mes principaux interlocuteurs (les seuls mêmes si l'on excepte le FGA et FGVAT) dans mes dossiers en liquidation de gros préjudices corporels et si je ne veux pas faire de généralité car certaines sortent du lot, je dois dire que je vois 90 % des transactions qu'elles proposent aux victimes relèvent quasiment de l'escroquerie...
Houla, escroquerie par rapport à quoi d'abord?
Tu as comme interlocuteur le FGA et ce ne sont pas forcément des tendres, je dirai même pire que les assureurs
D'autre part, est ce la faute des assureurs, si les indemnisations varient d'une Cour d'Appel à l'autre? Est ce la faute des assureurs si certaines indemnisations varient selon l'âge et le sexe et encore plus grave selon la nationalité? Ce n'est pas les assureurs qui font la jurisprudence, ce sont les tribunaux . Certes oui une transaction sera souvent inférieure a ce qu'aurait alloué une décision judiciaire, mais si tu es avocat tu dois connaitre ce que prend un avocat comme L....S sur la place de Paris, pour pondre des conclusions toute faite que s'empressera d'avaliser la presidente de la 17éme chambre, ce même avocat qui a ou avait ses entrées au CH de Garches et ses accointances aves le milieu médical pour avoir des clients, qui est la sangsue la?

Qu'il y ait eu des abus je ne le nie pas, mais au moins dans le domaine automobile ce type d'abus tend a disparaitre depuis la loi du 5/7/85 qui prévoit des pénalités pour indemnisation insuffisante

Citation :
Je ne parle pas des Cies qui font faire des constats d'huissier chez elle pour vérifier le nombre de tierce personne que la victime emploie (alors que la jurisprudence est constante pour dire que l'on indemnise quelque soit l'aide de la famille...)
cela ne sert strictement à rien compte tenu de la jurisprudence, mais estime tu d'un autre côté normal de payer 3 tierces personnes alors que dans les faits la victime ne l'utilise que 4 heures par jour?

Si les assurances sont cheres c'est aussi à cause de telles derives, dites vous bien que les assureurs sont des sociétés qui cherchent a avoir du benefice comme toute société, donc plus les couts d'indemnisations augmentent, plus les primes augmentent

Citation :
ni de certains médecin conseil de Compagnie qui ignorent parfaitement certains postes de préjudices ou les diminuent de façon drastique...
Le code de déontologie interdit de telles pratiques, saisir le Conseil de l'Ordre dans ce cas

Citation :
.... ni des refontes -par les Cies- du barème d'incapacité de droit commun (dans un sens que l'on imagine aisément...)
Il n'y a pas un bareme mais plusieurs, je supose que tu fais references à celui de l'Aredoc, est ce la faute des compagnies si les tribunaux l'estiment plus proche de la réalité que le Bareme de la Société de Medecine Légale?
Et c'est normal que les baremes evoluent en fonction des progres de la medecine

Maintenant j'attend toujours qu'un avocat me demande mon accord pour faire construire un appartement thérapeuthique dans un foyer de vie plutot que de me reclamer des tierces personnes 24h/24 , je l'ai fait faire pour une victime qui préférait cette solution plutot que de rester dans son milieu familial, le juge des tutelles n'avaient jamais vu ca et cette solution a été faites sans avocat
Citation :
FAUX, les compagnies appliquent le "tout sauf", c'est à dire que tout ce qui n'est exclu textuellement par le contrat est couvert.
J'ai pas mes contrats sous mes yeux donc je vais éviter de répondre précisément pour ne pas dire de bêtises.
Mais pour être méchant je peux te dire qu'effectivement les assurances pratiquent le Tout (à la signature du contrat) Sauf (lorsque que ta un sinistre).


Citation :
Ce n'est pas notre problème si vous ne les lisez pas. Tu signes toujours tes contrats sans les lire toi? moi pas
Avoue que vous êtes pas très insistant pour les faire lire ces contrats inintelligibles pour 50 % des gens.
Un contrat d'assurances est parfaitement lisible. Dans les conditions générales que tu reçois à chaque contrat, tu y trouvera un paragraphe "exclusions". Ne pas lire son contrat revient à aller acheter une voiture ou un ordinateur sans même savoir ce qu'il y a dedans.

Avant de critiquer les assurances et donc les "assureurs", il faut d'abord regarder devant sa porte. La grande majorité des assurés recherchent avant tout "un prix" et non pas des garanties. Très peu des personnes qui viennent me voir me demande autre chose qu'un tarif, avant de savoir quelles garanties sont incluses.
Pour reprendre l'exemple de l'ordinateur, c'est comme acheter un PC chez Auchan à 700€ plutôt qu'un autre chez un monteur à 1000€. Si il y a un marqué multimedia dans les 2, ce ne sera certainement pas les mêmes composants. Pourtant, là, vous allez regarder plus en détails. Que dire alors à l'acheteur des chez Auchan quand il apprendra que sa machine est un "veau".

Il y a certainement des mauvaises compagnies d'assurances, mais il y a aussi beaucoup de mauvais assurés.
Et puis il y a des assurés à qui il est arrivé 3 problèmes en un an et qui se font jeter comme des malpropres alors qu'ils sont chez la même assurance depuis 10 ans ...
C'est ce genre de comportements qui fait qu'on se défie de son assureur en général.
Citation :
Provient du message de Chandler
ce n'est pas sur 3 Km/h de trop ou trop peu que l'on ce se base, mais sur l'IRM (Institut Royal de Metéorologie) que l'on se base, c'est lui qui détermine, si il s'agit ou non d'une tornade, pas nous.
C'est peut-être aussi une impression de mauvaise fois des assureurs.

Pour reprendre l'exemple d'une pub:
Un arbre tombe sur la maison d'un quidam à cause d'un vent estimer à 97km/h selon l'IRM.
Un vent soufflant à 100km/h ou plus est considéré comme une tempête, donc, l'IRM vous dis que ce n'était pas une tempête. D'où le non remboursement du sinistré, car il était assuré qu'en cas de tempête...
Légualement, l'assurance à tout à fait raison, c'était préciser dans le contrat.
Par contre, à la place de l'assureur, j'arriverai pas à dormir la nuit.
Et à la place du sinistré je serai profondément dégouté, ayant "tout perdu", je me gênerai pas pour insulter ce pauvre assureur qui n'a fais que son boulot et suivre les rêglements et lois à la lettre.



M'enfin...Je dis tout ça...J'ai que 16 ans moi (le 8 Août ouaiiiiiis, c'est bientôt mon anniv' !) , mais il suffit de lire le post pour comprendre l'état d'esprits des deux partis.
__________________
Homo homini lupus, ad vitam aeternam.
Citation :
Provient du message de Chandler
C'est quoi les "liquidations"? Peux m'expliquer en quoi consiste se travail, que je ne connais pas.
Je sollicite l’indemnisation de victime de gros préjudices corporels, de façon raccourcie je m’occupe donc de la liquidation de leur dommage.

Citation :
Provient du message de Chandler
Citation :
Ce serait de bonne guerre si les victimes n'étaient pas ... des victimes... qui ne sont pas toujours bien assistées et qui voient donc les indemnités qu'on leur propose très en deçà de ce qu'elle pourrait prétendre par une décision judiciaire...


Ca, c'est le problème des assureurs protections juridiques et des courtiers.
Non pas exactement, la loi du 5 juillet 1985 obligent les assureurs à organiser un examen médical par leur médecin conseil puis faire une proposition d’indemnisation mais non à conseiller aux victimes de faire appel à quelqu’un de compétent pour s’assurer que l’assureur leur fait une offre correcte… Cette procédure repose donc sur une relative bonne foi des assureurs et des médecins-conseils de Compagnies...

Citation :
Provient du message de Chandler
Il y a aussi des avocats qui sont connus pour les incompétences.
Pour ce qui concerne la matière de la réparation du préjudice corporel c’est effectivement très spécifique, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle une nouvelle spécialisation chez les avocats va être effective très prochainement afin que les victimes puissent faire appel à des avocats réellement spécialisés dans ce domaine.

Citation :
Provient du message de Chandler
Le médecin est indépendant, je ne juge pas son travail. Si le 1/3 conteste, il peut toujours aller en contre expertise.
Certains médecins n’exerce plus leur art qu’en qualité de médecin conseil de Compagnie d’assurance, dont ils dépendent donc économiquement… Je peux t’assurer qu’en expertise cela se sent immédiatement… il ne sont plus là en qualité de médecin stricto sensu mais de « défenseur » des intérêts de leur mandant…

Par ailleurs, dans ce cas il ne s’agit pas d’une contre expertise (les rapports des médecins conseil ne valant pas expertise judiciaire)

Le souci c’est qu’une victime a tendance naturellement (et on ne peut l’en blâmer) à croire ce que lui dit un médecin –présenté souvent comme un expert, ce qu’il n’est pas…- et il ne lui viendra pas forcément à l’idée que le médecin qui l’examine est un « fieffé coquin » qui sert les intérêts de sa compagnie…

Est-il normal que les rapports d’expertises judiciaires majorent de façon souvent importantes, en tout cas pour les "gros" préjudices corporels, les conclusions des médecins-conseils ??

Cela ne démontre-t’il pas qu’il y a quelque chose de « pourri » dans le royaume de l’examen médical édicté par la loi du 5 juillet 1985 « pour favoriser l’indemnisation des victimes » ?

Encore une fois la grande majorité des transactions acceptées par les victimes se font sur la base de ces rapports médicaux dont on peut très sérieusement douter de l’objectivité…

Citation :
Provient du message de Chandler
J'applique le droit commun et les normes établies par la jurisprudence
Je viens encore de recevoir la réponse d’un inspecteur à qui j’ai envoyé 10 décisions de jurisprudence constante sur un point assez technique (le choix du prix de franc de rente pour la capitalisation) et qui me cite une décision antérieure à celles-ci pour dire que la jurisprudence en question ne s’applique pas…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Houla, escroquerie par rapport à quoi d'abord?
Escroquerie par rapport à ce qu’il serait en droit d’espérer par une stricte application de la jurisprudence… J’ai déjà vu des manœuvres dignes des plus beaux montages juridiques pour dire que la victime ne pouvait prétendre à l’indemnisation de sa tierce personne car ce poste était d’ores et déjà inclus dans celui du logement adapté… (et d’opposer à la victime des transactions non dénoncées sur la base de rapport d’experts complaisants –architecturaux- en l’occurrence…)

Cela se voit de moins en moins, mais se rencontre encore parfois malheureusement, de voir débarquer des inspecteurs au chevet de victime grabataire et très mal informée pour les impressionner en leur accordant royalement un ou deux millions de francs … quant elle pourrait prétendre au double…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Citation :
Ils sont mes principaux interlocuteurs (les seuls mêmes si l'on excepte le FGA et FGVAT) dans mes dossiers en liquidation de gros préjudices corporels et si je ne veux pas faire de généralité car certaines sortent du lot, je dois dire que je vois 90 % des transactions qu'elles proposent aux victimes relèvent quasiment de l'escroquerie...
Tu as comme interlocuteur le FGA et ce ne sont pas forcément des tendres, je dirai même pire que les assureurs
D'autre part, est ce la faute des assureurs, si les indemnisations varient d'une Cour d'Appel à l'autre?
Quand je sollicite l’indemnisation d’une victime, je chiffre en fonction de la jurisprudence de la Cour d’appel dont dépend l’affaire. Effectivement je trouve déplorable que d’une Cour à l’autre les disparités soient si importantes mais cependant ce n’est pas nécessairement inéluctable :

Je détermine toujours la compétence territoriale la plus intéressante pour la victime (par exemple si un défendeur habite Paris ou si la Compagnie a son siège à Paris) je me base sur la jurisprudence de la Cour d’Appel de Paris qui est plus généreuse que celle d’Amiens par exemple…

Par ailleurs les jurisprudences des Cours d’appel ne sont pas immuables… Quand je plaide dans le ressort d’une Cour « plus radine » qu’une autre, je leur mets la jurisprudence d’autres Cours afin qu’elle puisse statuer en connaissance de cause… Comme nombre d’avocats spécialisés font la même chose, les résultats se font sentir et ils ont tendance à se montrer moins radins qu’on ne l’aurait cru à l’origine…


Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Est ce la faute des assureurs si certaines indemnisations varient selon l'âge et le sexe et encore plus grave selon la nationalité?
Non c’est inacceptable… Et en tout cas sur Paris cela se voit de moins en moins sauf à la CIVI où je soupçonne une présidente de faire une indemnisation au faciès…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
mais si tu es avocat tu dois connaitre ce que prend un avocat comme L....S sur la place de Paris, pour pondre des conclusions toute faite que s'empressera d'avaliser la presidente de la 17éme chambre, ce même avocat qui a ou avait ses entrées au CH de Garches et ses accointances aves le milieu médical pour avoir des clients, qui est la sangsue la?
Hum Ce n’est pas tout à fait ça
L…S a ses dossiers par le biais, principalement, d’une association de victime très connue
L…S ne plaide que très rarement devant la 17ème de la Cour car il transige la plupart de ses dossiers (et accepte des transactions que d’autres spécialistes refuseraient)

Le magistrat dont tu parles n’est pas Présidente mais Conseillère et Juge de la mise en état et n’avalise pas systématiquement les conclusions de L…S qui n’est pas le plus innovant dans cette matière d’ailleurs et certainement pas le meilleur…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Qu'il y ait eu des abus je ne le nie pas, mais au moins dans le domaine automobile ce type d'abus tend a disparaitre depuis la loi du 5/7/85 qui prévoit des pénalités pour indemnisation insuffisante
Ces pénalités ne sont jamais prononcées et les victimes ne le demande d’ailleurs pas car elle le sont au profit d’un fonds qui alimente le FGA… (au contraire des intérêts de retard pour offre tardive qui tombe dans l’escarcelle de la victime et que je sollicite systématiquement )

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
cela ne sert strictement à rien compte tenu de la jurisprudence, mais estime tu d'un autre côté normal de payer 3 tierces personnes alors que dans les faits la victime ne l'utilise que 4 heures par jour?
Si une victime a besoin de 3 tierces personnes par jour, elle a donc besoin d’une tierce personne 24 heures sur 24…

Le fait que ce soit sa famille qui s’occupe de ces tâches ne changent rien à ses besoins et elle doit donc être indemnisé de la même façon (Je rajoute d’ailleurs que cela permet très souvent aux victime de rémunérer les proches qui les aident).

Par ailleurs, la famille n'est pas forcément éternelle... les situations changent parfois très vite et il serait invivable pour les victimes de devoir rendre des comptes à la compagnie ou saisir la justice à chaque fois que telles ou telles tâches n'est plus effectuée par ses proches et nécessitent donc une aide extérieure non envisagée lors de la liquidation.

C’est le principe même de la liquidation… si on accorde 45.000 euros à une victime au titre de son pretium doloris, on ne va pas exiger d’elle des justificatifs pour conditionner le versement de cette somme selon l’usage qu’elle en fera…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Si les assurances sont cheres c'est aussi à cause de telles derives, dites vous bien que les assureurs sont des sociétés qui cherchent a avoir du benefice comme toute société, donc plus les couts d'indemnisations augmentent, plus les primes augmentent
Lol je ne vais pas pleurer plus de 90 % des dommages corporels sont liquidés par des transactions et effectivement les Compagnie qui cherchent à faire du bénéfice ne s’embarrassent guère de « carotter » 2 ou 3 millions, quand ce n’est pas plus… à des victimes très gravement atteintes.

Ce n’est pas pour les quelques % qui restent qui sont d’ailleurs plus ou moins bien défendus en fonction des avocats qui les assistent qui vont les mettre en faillite… Par ailleurs si l’ampleur de ce phénomène devrait avoir un retentissement sur mes primes (ce dont je doute eu égard à la goutte d’eau que représentent actuellement ces victimes) je ne pourrais que m’en réjouir… d’abord parce que cela signifierait qu’une indemnisation équitable tendrait à se généraliser et ensuite parce je préfère payer une partie de mes primes à les indemniser plutôt que de payer les investissements hasardeux que font parfois les Compagnies …

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Le code de déontologie interdit de telles pratiques, saisir le Conseil de l'Ordre dans ce cas
D’abord le Code de déontologie ne s’intéresse que de très loin à la pratique de l’expertise médico-légale… il s’agit souvent moins de question proprement médicale que d’évaluation et donc d’une question juridique étrangère au Code de déontologie.

D’autre part, il suffit d’avoir saisi une fois dans sa vie un Conseil de l’Ordre des Médecins dans sa vie pour savoir que cela ne mène nulle part d’aller leur en faire part.

Enfin, les experts ne sont pas complètement crétins et ne vont pas écrire dans leur rapport « Monsieur ou Madame X qui est tétraplégique peut continuer à pratiquer la course à pied comme il ou elle en avait l’habitude antérieurement » C’est beaucoup plus insidieux que cela et seul un spécialiste des gros préjudices et de leur liquidation pourra voir que tel ou tel poste est passé sous silence (du genre : pas de tierce personne la nuit alors que la personne a des fuites urinaires et sphinctérienne nocturne). C’est parfois délibéré (certains médecin conseil sont coutumiers du fait et n’oublions pas qu’ils ne sont pas experts judiciaires…) parfois c’est une méconnaissance de l’évolution de l’évaluation des préjudices.

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Il n'y a pas un bareme mais plusieurs, je supose que tu fais references à celui de l'Aredoc, est ce la faute des compagnies si les tribunaux l'estiment plus proche de la réalité que le Bareme de la Société de Medecine Légale?


Et c'est normal que les baremes evoluent en fonction des progres de la medecine
Si le barème de l’AREDOC était resté celui de l’AREDOC, il n’y aurait pas de soucis… Quand en revanche ils le font publier par le Concours Médical comme étant le « nouveau » barème de droit commun pour battre de vitesse celui qui a été contradictoirement établi entre experts judiciaires, médecins conseils de Compagnie et médecins conseils de victime cela est un brin choquant…

Mais tout va bien, dans le milieu tout le monde est désormais au courant de la manipulation et même les magistrats ne sont plus dupes (Pour information je salue au passage un médecin conseil de Compagnie d’Amiens qui tellement outré par la manœuvre en a averti lui-même l’expert … preuve que tous les médecins conseils ne sont pas « vendu » à leur compagnie… )


Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Maintenant j'attend toujours qu'un avocat me demande mon accord pour faire construire un appartement thérapeuthique dans un foyer de vie plutot que de me reclamer des tierces personnes 24h/24 , je l'ai fait faire pour une victime qui préférait cette solution plutot que de rester dans son milieu familial, le juge des tutelles n'avaient jamais vu ca et cette solution a été faites sans avocat
Si c’est le choix de la victime et qu’elle est réellement informée des conséquences de son choix, je ne vois pas le souci…

Quand en revanche, on impose une solution à la victime (comme je le vois plus souvent) pour des raisons économiques dictées par la Compagnie d’assurance cela me choque…

Les plus bel exemple sont effectivement dans le poste de logement adapté… et notamment les préconisation de M J..Y du Laboratoire gnagnagna … je viens encore de le voir conclure qu’il est parfaitement normal que la mère de la victime dorme dans le salon toute les nuits pour laisser sa chambre à son fils tétraplégique, que quelques aménagements par ci par là suffiront et qu’il n’y a donc pas lieu de prévoir un autre logement…

Ils sont portugais et ne parlent quasiment pas français… Qui parlait plus haut des indemnisations qui varient selon la nationalité ?
Citation :
Provient du message de Shell Lamardente
C'est peut-être aussi une impression de mauvaise fois des assureurs.

Pour reprendre l'exemple d'une pub:
Un arbre tombe sur la maison d'un quidam à cause d'un vent estimer à 97km/h selon l'IRM.
Un vent soufflant à 100km/h ou plus est considéré comme une tempête, donc, l'IRM vous dis que ce n'était pas une tempête. D'où le non remboursement du sinistré, car il était assuré qu'en cas de tempête...
Légualement, l'assurance à tout à fait raison, c'était préciser dans le contrat.
Par contre, à la place de l'assureur, j'arriverai pas à dormir la nuit.
Et à la place du sinistré je serai profondément dégouté, ayant "tout perdu", je me gênerai pas pour insulter ce pauvre assureur qui n'a fais que son boulot et suivre les rêglements et lois à la lettre.



M'enfin...Je dis tout ça...J'ai que 16 ans moi (le 8 Août ouaiiiiiis, c'est bientôt mon anniv' !) , mais il suffit de lire le post pour comprendre l'état d'esprits des deux partis.

Hum, tu te rends compte que tu es en train de citer une pub pour une compagnie d'assurance, et non une réalité vérifiée ?
peut etre parce que les assureurs ne sont pas là pour assurer mais pour faire du fric seulement.
C'est pas des associations à but non lucratifs, s'ils peuvent te prendre max primes d'assurances et indemniser un minimum, ben c'est tout bénef pour eux.

Et ca se retranscrit dans leur comportement, d'ou la tres mauvaise image qu'ils ont.
J'aime pas les assurances qui virent les vieux parce que il représente un risque trop élevé, qui refuse ou demande des primes exorbitant aux jeunes parce ils représentent un risque trop élevé, déclare des torts partagés parce que les assurés sont tous les deux dans la même compagnie, te disent que c'est pas la peine d'aller en justice parce la partie adverse fait partie du barreau de Liege, j'aime pas les assurances qui mettent plus de 3 semaines (ce qui tombe après la date de clôture du dossier) pour retrouver le fax qui dit qu'on a retrouvé ta voiture en Allemagne, j'aime pas les assurances qui te disent après coup qu'il fallait assurer ton attache de remorque aussi , enfin bref j aime pas les assurances , désolé

PS : J'aime pas les assurances parce que 9 fois sur 10 il te prenne pour un con au téléphone (je dis pas ça pour toi hein Chandy )

PS 2 : les cas cité plus haut sont soit personnels, soit arrivés à ma famille (papa, maman, pas petit cousin du frère du neveu de moi hein )
Citation :
Provient du message de Tigonnea
Non pas exactement, la loi du 5 juillet 1985 obligent les assureurs à organiser un examen médical par leur médecin conseil puis faire une proposition d’indemnisation mais non à conseiller aux victimes de faire appel à quelqu’un de compétent pour s’assurer que l’assureur leur fait une offre correcte… Cette procédure repose donc sur une relative bonne foi des assureurs et des médecins-conseils de Compagnies...
nationalité ?
Je connais pas cette loi. Je suppose que tu fais références à la législation française, qui n'est pas opposable. J'applique la loi belge.

Si la victime n'est pas d'accord avec les conclusions de l'expert, elle a la possibilité de prendre son propre expert

Citation :
Par ailleurs, dans ce cas il ne s’agit pas d’une contre expertise (les rapports des médecins conseil ne valant pas expertise judiciaire)
Il en va de même pour le rapport du médecin conseil de l'assureur. De plus, dans le cadre d'une contre-expertise, il doit y avoir encore en les deux experts. En cas de désaccord, il y a arbitrage. L'arbitre mettant tout le monde d'accord.

Citation :
viens encore de recevoir la réponse d’un inspecteur à qui j’ai envoyé 10 décisions de jurisprudence constante sur un point assez technique (le choix du prix de franc de rente pour la capitalisation) et qui me cite une décision antérieure à celles-ci pour dire que la jurisprudence en question ne s’applique pas…
J'ai déjà eu le cas d' un "spécialiste" pour les procédures corporelles qui me brandissait tout fière de la jurisprudence. Il a moins fait le fière quand je lui montrai la jurisprudence de la Cour d'Appel et de la Cour de Cassation réformant sa jurisprudence .
Citation :
Provient du message de Chandler
J'ai déjà eu le cas d' un "spécialiste" pour les procédures corporelles qui me brandissait tout fière de la jurisprudence. Il a moins fait le fière quand je lui montrai la jurisprudence de la Cour d'Appel et de la Cour de Cassation réformant sa jurisprudence .
Il faisait son travail de la même manière que beaucoup d'assurances(eurs) : à l'influence
Citation :
Non pas exactement, la loi du 5 juillet 1985 obligent les assureurs à organiser un examen médical par leur médecin conseil puis faire une proposition d’indemnisation mais non à conseiller aux victimes de faire appel à quelqu’un de compétent pour s’assurer que l’assureur leur fait une offre correcte
Chandler est belge, et s'occupe semble t'il des accidents survenus à des étrangers sur le territoie belge si j'ai bien compris. Quand à la loi du 5/7/85, si elle impose certaines choses aux assureurs, il me parait logique qu'elle ne puisse imposer aux victimes d'avoir recours à un avocat ou tout autre conseil

Citation :
Pour ce qui concerne la matière de la réparation du préjudice corporel c’est effectivement très spécifique, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle une nouvelle spécialisation chez les avocats va être effective très prochainement afin que les victimes puissent faire appel à des avocats réellement spécialisés dans ce domaine.
Cela sera en effet une excellente chose, c'est mon avis personnel, pas forcèment celui de l'ensemble des assureurs

Citation :
Certains médecins n’exerce plus leur art qu’en qualité de médecin conseil de Compagnie d’assurance, dont ils dépendent donc économiquement… Je peux t’assurer qu’en expertise cela se sent immédiatement… il ne sont plus là en qualité de médecin stricto sensu mais de « défenseur » des intérêts de leur mandant…
Sur l'ensemble des médecins diplomés en réparation du préjudice corporel, très peu sont des médecins dit de compagnie, j'entends par la salariés d'une compagnie, ceux qui fonctionnent à la prestation expertale sont censés être indépendants, en tout cas cela fonctionne ainsi pour ma société, il ne me viendrait pas à l'idée de dire à un médecin lorsque je le saisi de minorer le préjudice de la victime

Citation :
–présenté souvent comme un expert, ce qu’il n’est pas…-
C'est un jugement de valeur quelque peu hasardeux, je trouve, je ne pense pas que tu apprécierais qu'un médecin fasse la même remarque, pour ma société nous n'utilisons des médecins que s'ils ont au minimum un diplôme de spécialisation en évaluation du dommage corporel

Citation :
Est-il normal que les rapports d’expertises judiciaires majorent de façon souvent importantes, en tout cas pour les "gros" préjudices corporels, les conclusions des médecins-conseils ??
La tu généralises, je peux te sortir des dossiers ou l'expert judiciaire conclu à un taux moindre que notre médecin conseil, par ailleurs, les médecins experts judiciaires n'ont aucune obligation de se mettre à jour au plan médical, et quand je vois certaines décisions judiciaires nommer comme expert un médecin légiste, je bondis dans mon fauteuil

Dire que l'expert judiciaire est la panacée est un peu hypocrite, je te cite les conclusions d'un expert qui m'avait bienfait rire au début de ma carrière : Suite à son accident, la victime conserve une IPP (incapacité permanente partielle) de 2%, IPP qui disparaitra lorsque elle aura été indemnisée ce sont la des conclusions faites dans le but unique de justifier son intervention et d'allouer à la victime une indemnisation qui n'aurait pas eu lieu d'être

Citation :
Encore une fois la grande majorité des transactions acceptées par les victimes se font sur la base de ces rapports médicaux dont on peut très sérieusement douter de l’objectivité…
C'est un jugement de valeur auquel je ne peux souscrire, au moins dans les dossiers que je suis, es tu toi même objectif en disant cela?

Citation :
Je viens encore de recevoir la réponse d’un inspecteur à qui j’ai envoyé 10 décisions de jurisprudence constante sur un point assez technique (le choix du prix de franc de rente pour la capitalisation) et qui me cite une décision antérieure à celles-ci pour dire que la jurisprudence en question ne s’applique pas…
C'est en effet le gros problème dans les indemnisations actuellement, et je dois reconnaitre que la profession dans son ensemble manque de discernement, les barêmes de rentes figurant dans le decret de 86 relatif à la loi du 5/7/85 sont totalement obsolètes, tant par le taux d'intérêt, que par l'espérance de vie de la population, tout comme sont obsolètes d'ailleurs les barêmes de rente AS et AT de la Sécurité Sociale, mais nous ne pouvons légiferer à la place du Gouvernement

Citation :
Cela se voit de moins en moins, mais se rencontre encore parfois malheureusement, de voir débarquer des inspecteurs au chevet de victime grabataire et très mal informée pour les impressionner en leur accordant royalement un ou deux millions de francs … quant elle pourrait prétendre au double…
Hélas oui, et c'est ce qui donne la mauvaise image de marque de la profession, mais je peux te dire que l'on voit aussi des cabinets de recours et avocats donner leur carte aux services de police pour qu'il la donne aux victimes

Citation :
Quand je plaide dans le ressort d’une Cour « plus radine » qu’une autre, je leur mets la jurisprudence d’autres Cours afin qu’elle puisse statuer en connaissance de cause… Comme nombre d’avocats spécialisés font la même chose, les résultats se font sentir et ils ont tendance à se montrer moins radins qu’on ne l’aurait cru à l’origine…
Et les assureurs font le contraire, fort logiquement, et je trouve ce petit jeu malsain

Citation :
Non c’est inacceptable… Et en tout cas sur Paris cela se voit de moins en moins sauf à la CIVI où je soupçonne une présidente de faire une indemnisation au faciès…
Je ne m'occupes pas des dossiers de CIVI, mais cela n'est guère etonnant

Citation :
L…S a ses dossiers par le biais, principalement, d’une association de victime très connue
L…S ne plaide que très rarement devant la 17ème de la Cour car il transige la plupart de ses dossiers (et accepte des transactions que d’autres spécialistes refuseraient)
Je peux te certifier qu'il a eu (je ne sais pas si c'est encore le cas) des accointances avec le milieu médical de Garches et du CRF de Kerpape.
A titre personnel d'ailleurs, je doute de son honnéteté, pour l'avoir vu de mes yeux s'être fait payer par un tableau de Maître son intervention, je me refuse à transiger avec lui d'ailleurs

Citation :
Le magistrat dont tu parles n’est pas Présidente mais Conseillère et Juge de la mise en état et n’avalise pas systématiquement les conclusions de L…S qui n’est pas le plus innovant dans cette matière d’ailleurs et certainement pas le meilleur
Exact, mais j'avais simplifié pour le lecteur, quand à notre avocat, il n'est en effet pas le plus innovant, mais il fut quasiment le premier sur ce creneau

Citation :
Ces pénalités ne sont jamais prononcées et les victimes ne le demande d’ailleurs pas car elle le sont au profit d’un fonds qui alimente le FGA… (au contraire des intérêts de retard pour offre tardive qui tombe dans l’escarcelle de la victime et que je sollicite systématiquement )
La aussi j'avais simplifié pour le lecteur, quand aux intérêts c'est vrai qu'ils sont souvent dus, mais pas forcèment de la faute des assureurs (au moins pour les gros dossiers), mais essentiellement par le fait que nous devons attendre les créances des organismes sociaux (j'en sait quelque chose, étant chargé des relations à l'echelon direction avec eux pour ma Société)

Citation :
Si une victime a besoin de 3 tierces personnes par jour, elle a donc besoin d’une tierce personne 24 heures sur 24…
Je ne nie pas qu'il existe de tels cas, que ce soit pour des comas, des sequelles neuro psy, des tétraplégies, mais quand je vois ca pour un paraplégique, c'est un peu scandaleux

Citation :
Le fait que ce soit sa famille qui s’occupe de ces tâches ne changent rien à ses besoins et elle doit donc être indemnisé de la même façon (Je rajoute d’ailleurs que cela permet très souvent aux victime de rémunérer les proches qui les aident).
Absolument d'accord la dessus, mais je mets un bémol, je n'indemnise les charges patronales que sur justificatifs

Citation :
Par ailleurs, la famille n'est pas forcément éternelle... les situations changent parfois très vite et il serait invivable pour les victimes de devoir rendre des comptes à la compagnie ou saisir la justice à chaque fois que telles ou telles tâches n'est plus effectuée par ses proches et nécessitent donc une aide extérieure non envisagée lors de la liquidation.
Exact aussi, mais la aussi je mets un bémol, à savoir indemnisation de la tierce personne sous formes de rentes, la victime n'étant pas eternelle non plus, ou pas forcément à même de gerer un capital important, j'ai vu souvent des victimes dans le dénuement quelques années après, soit par le fait de sa famille, soit par impécuniosité, l'indemnisation n'est pas tout, pour moi je ne conçoit pas que l'on puisse se dire j'indemnise et basta je classe mon dossier, la victime se débrouillera, j'éssaie de raisonner en personne responsable

Citation :
les Compagnie qui cherchent à faire du bénéfice ne s’embarrassent guère de « carotter » 2 ou 3 millions, quand ce n’est pas plus… à des victimes très gravement atteintes.
Je ne pense pas que ce soit sur les gros dossiers que les compagnies lésinent, enfin la c'est subjectif de par mon expérience personnelle

Citation :
Si le barème de l’AREDOC était resté celui de l’AREDOC, il n’y aurait pas de soucis… Quand en revanche ils le font publier par le Concours Médical comme étant le « nouveau » barème de droit commun pour battre de vitesse celui qui a été contradictoirement établi entre experts judiciaires, médecins conseils de Compagnie et médecins conseils de victime cela est un brin choquant…
La je ne peux me prononcer, pour des raisons de déontologie personnelle, je dirais simplement que je devais faire une intervention dans un séminaire médical à la demande de médecins, et que des pressions ont fait qu'on ne m'y a pas autorisé

Citation :
Quand en revanche, on impose une solution à la victime (comme je le vois plus souvent) pour des raisons économiques dictées par la Compagnie d’assurance cela me choque…
Ma politique est d'indemniser la victime le mieux possible, au meilleur coût pour ma société, c'est pour cela que je vais à chaque salon du Handicap pour me tenir informé des progrès techniques en matière d'aide, que je n'hesite pas à payer à la victime et à un accompagnateur le voyage à Parthenay au centre Edima pour qu'il essaye divers matériels

Citation :
Les plus bel exemple sont effectivement dans le poste de logement adapté… et notamment les préconisation de M J..Y du Laboratoire gnagnagna … je viens encore de le voir conclure qu’il est parfaitement normal que la mère de la victime dorme dans le salon toute les nuits pour laisser sa chambre à son fils tétraplégique, que quelques aménagements par ci par là suffiront et qu’il n’y a donc pas lieu de prévoir un autre logement…
Le problème est double la, d'une part J..Y est pratiquement le seul architecte vraiment spécialisé dans le domaine en France et il faudrait vraiment qu'il y en ait d'autres (j'utilise de plus en plus la S.....C), cette situation n'étant pas bonne, d'autre part il y a une certaine surenchère au niveau du logement, nous devons réparer un préjudice, c'est à dire remettre la victime dans des conditions le plus proche de l'identique à sa pleine capacité et non apporter un "enrichissement"
Sur ce sujet j'ai connu de tout, de la personne qui voulait juste une barre dans ses WC alors qu'elle nécessitait plus, à celle qui voulait une maison totalement neuve avec une chambre par tierce personne (alors qu'elles se relayaient) piscine intérieure avec Spa , Jaccuzi, sauna ...


Je rajouterai deux, trois choses pour nos lecteurs intéressés

- Quand vous souscrivez un contrat, avant de chercher le meilleur tarif, demandez vous ce sur quoi vous voulez vous assurer, et après allez voir diverses compagnies en leur disant ,je veux ça, et ça, et comparez

- Gardez vos factures d'achats, et même des photocopies dans un autre lieu (si incendie), faites des photos des objets et meubles précieux

- En cas d'accident, remplissez avec soin le constat, seul le recto compte pour determiner les responsabilités, si votre adversair met quelque chose dans la rubrique observation et que vous n'êtes pas d'accord mentionnez le,si un plan est dessiné appliquez vous, mettez le plus de renseignement possible

- Si par malheur vous renversez un piéton, si celui ci sera indemnisé, ce n'est pas forcé que vous soyez responsable et que vous ayez un malus, faites attention à cela

- Si vous etes victimes, les assureurs ont un certain délai pour vous verser une provision, vous faire examiner, vous indemniser

- Sachez que pour les petits incapacités, vous serez indemnisé par votre compagnie, pour ce type de séquelles, il existe un barême inter compagnies, Mais il ne vous est pas opposable , vous n'ètes pas obligé d'accepter
Citation :
Provient du message de Muabdib Serra

Sur l'ensemble des médecins diplomés en réparation du préjudice corporel, très peu sont des médecins dit de compagnie, j'entends par la salariés d'une compagnie, ceux qui fonctionnent à la prestation expertale sont censés être indépendants, en tout cas cela fonctionne ainsi pour ma société, il ne me viendrait pas à l'idée de dire à un médecin lorsque je le saisi de minorer le préjudice de la victime
Sur Paris, je peux te citer une dizaine de nom de médecin qui n’exerce plus qu’en qualité de médecins-conseils de Compagnie. Ils n’exercent plus leur art stricto sensu. Effectivement ils ne sont pas salariés (ce que leur statut de médecin le leur interdirait de toute façon), et ils ne travaillent pas pour une seule compagnie mais pour toutes les Cies…Cependant, le résultat est perceptible…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
C'est un jugement de valeur quelque peu hasardeux, je trouve, je ne pense pas que tu apprécierais qu'un médecin fasse la même remarque, pour ma société nous n'utilisons des médecins que s'ils ont au minimum un diplôme de spécialisation en évaluation du dommage corporel
Il ne s’agit pas d’un jugement de valeur mais d’une réalité juridique… Ils ne sont pas experts car les experts judiciaires (ce sont les seuls qui ont le droit de porter ce titre) sont ceux inscrits sur les listes de la Cour d’Appel ou la liste nationale des experts de la Cour de Cassation.

Les rapports des médecins-conseils de Compagnie et notamment dans le cadre de la loi de 1985 n’ont pas valeur d’expertise non plus… Une victime peut parfaitement solliciter en référé la désignation d’un expert judiciaire sans même avoir besoin de critiquer le rapport du médecin-conseil…


Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
La tu généralises, je peux te sortir des dossiers ou l'expert judiciaire conclu à un taux moindre que notre médecin conseil,
J’ai précisé que je ne parlais que des dossiers de gros préjudices corporels (tétraplégie, paraplégie, séquelles trauma crâniens grave…) S’agissant de ces dossiers là, il ne s’agit pas d’une généralité mais d’une réalité judiciaire…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
par ailleurs, les médecins experts judiciaires n'ont aucune obligation de se mettre à jour au plan médical, et quand je vois certaines décisions judiciaires nommer comme expert un médecin légiste, je bondis dans mon fauteuil
Si les experts, par le biais de la Chambre régionale des experts ont l’obligation de mettre à jour leur connaissance… Cela est, si l’on puit dire, inclus dans le serment qu’il prête…

Effectivement nombre de magistrats qui ne sont pas spécialisés (et ils le sont rarement en matière de référé) ne comprennent pas forcément les nuances entre un légiste et un neurochirurgien.

D’où l’intérêt d’être bien assisté et de prendre des conclusions sollicitant un expert spécialiste de telle ou telle spécialité et de l’argumenter en plaidant…

Si on prend ce soin, si on connaît la matière et le milieu expertal on a plus de chance de tomber sur un expert compétent (pour certains préjudices particuliers je cite même le nom des trois experts les plus compétents dans cette matière…)

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Dire que l'expert judiciaire est la panacée est un peu hypocrite, je te cite les conclusions d'un expert qui m'avait bienfait rire au début de ma carrière : Suite à son accident, la victime conserve une IPP (incapacité permanente partielle) de 2%, IPP qui disparaitra lorsque elle aura été indemnisée ce sont la des conclusions faites dans le but unique de justifier son intervention et d'allouer à la victime une indemnisation qui n'aurait pas eu lieu d'être
Certains experts sont d’une rare médiocrité, je n’en disconviendrais pas. Mais ce n’est pas une raison pour se satisfaire de certaines conclusions de médecins-conseil…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
C'est en effet le gros problème dans les indemnisations actuellement, et je dois reconnaitre que la profession dans son ensemble manque de discernement, les barêmes de rentes figurant dans le decret de 86 relatif à la loi du 5/7/85 sont totalement obsolètes, tant par le taux d'intérêt, que par l'espérance de vie de la population, tout comme sont obsolètes d'ailleurs les barêmes de rente AS et AT de la Sécurité Sociale, mais nous ne pouvons légiferer à la place du Gouvernement
Ahh !! Ca fait plaisir à entendre

Cela dit, s’il serait effectivement judicieux que le gouvernement se penche sur ce problème dans l’intérêt de tous (en fixant un prix de franc de rente identique pour tout le monde, y compris les organismes sociaux) actuellement la jurisprudence de la Cour de Cassation indique que le choix du barème relève de l’appréciation souveraine des Juges du fond … Je suis donc parfaitement fondée à solliciter l’application d’un barème plus juste que celui du décret du 8 août 1986…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Et les assureurs font le contraire, fort logiquement, et je trouve ce petit jeu malsain
Non, ils tendent aussi à ce que la jurisprudence soit la plus unifiée possible entre les différentes Cour d’Appel mais eux ils tirent vers le bas

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Je peux te certifier qu'il a eu (je ne sais pas si c'est encore le cas) des accointances avec le milieu médical de Garches et du CRF de Kerpape.
A titre personnel d'ailleurs, je doute de son honnéteté, pour l'avoir vu de mes yeux s'être fait payer par un tableau de Maître son intervention, je me refuse à transiger avec lui d'ailleurs

Exact, mais j'avais simplifié pour le lecteur, quand à notre avocat, il n'est en effet pas le plus innovant, mais il fut quasiment le premier sur ce creneau
Oui… je peux te certifier qu’il a d’ailleurs mauvaise réputation partout… tant chez les assureurs que chez les spécialistes de réparation de préjudices corpo…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Absolument d'accord la dessus, mais je mets un bémol, je n'indemnise les charges patronales que sur justificatifs
Hum… la jurisprudence de la Cour de cassation dit exactement le contraire… On calcule toujours charges sociales incluses… C’est pas bien de faire ça !! Tu vois... on ne peut pas faire confiance aux assureurs pour appliquer les règles de droit qui s’appliquent vraiment à la matière…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Exact aussi, mais la aussi je mets un bémol, à savoir indemnisation de la tierce personne sous formes de rentes, la victime n'étant pas eternelle non plus, ou pas forcément à même de gerer un capital important, j'ai vu souvent des victimes dans le dénuement quelques années après, soit par le fait de sa famille, soit par impécuniosité, l'indemnisation n'est pas tout, pour moi je ne conçoit pas que l'on puisse se dire j'indemnise et basta je classe mon dossier, la victime se débrouillera, j'éssaie de raisonner en personne responsable
Je trouve également qu’il vaut mieux laisser ces postes de préjudices sous forme de rente dans l’intérêt de la victime et ce d’autant plus qu’elles sont jeunes… Cependant celles-ci désirent parfois un capital notamment pour leur permettre de faire l’acquisition d’un logement quand les sommes au titre de ce dernier chef ne sont pas suffisantes.

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Je ne pense pas que ce soit sur les gros dossiers que les compagnies lésinent, enfin la c'est subjectif de par mon expérience personnelle
Je dirais le contraire… c’est surtout sur les gros dossiers qu’elles ont le plus à gagner en « lésinant », nous sommes tous d’accord que sur les 1 à 10 % d’IPP la différence entre une transaction et un jugement est quasiment négligeable, économiquement parlant… faire une procédure qui va durer 2 ans pour gagner 1.000 euros de plus n’est pas forcément le bon choix, ni pour l’assureur, ni pour la victime…

Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Ma politique est d'indemniser la victime le mieux possible, au meilleur coût pour ma société, c'est pour cela que je vais à chaque salon du Handicap pour me tenir informé des progrès techniques en matière d'aide, que je n'hesite pas à payer à la victime et à un accompagnateur le voyage à Parthenay au centre Edima pour qu'il essaye divers matériels
Bravo je n’avais encore jamais vu ça… Moi j’ai plutôt l’expérience des arguments tendant à dire que la victime n’a pas besoin d’un lève malade puisqu’il a une tierce personne… et tant pis si la victime pèse 90 kilos et que la tierce personne risque de le faire tomber dans la baignoire tous les jours (sans parler les problèmes de pénibilité de travail que certaines Cies ignorent superbement…)


Citation :
Provient du message de Muabdib Serra
Le problème est double la, d'une part J..Y est pratiquement le seul architecte vraiment spécialisé dans le domaine en France et il faudrait vraiment qu'il y en ait d'autres (j'utilise de plus en plus la S.....C), cette situation n'étant pas bonne, d'autre part il y a une certaine surenchère au niveau du logement, nous devons réparer un préjudice, c'est à dire remettre la victime dans des conditions le plus proche de l'identique à sa pleine capacité et non apporter un "enrichissement"
Sans compter qu’il est expert judiciaire… Ce qui pose d’ailleurs un grave problème puisqu’il ne travaille quasiment que pour des Cies et qu’il devrait donc refuser sa mission quand il est désigné dans une procédure où il y a une compagnie d’assurance... ce qu’il ne fait jamais…

Il y a une violation évidente du Nouveau code de procédure civile et de la jurisprudence communautaire…

Le pire c’est quand les Cies, en défense sur une demande d’expertise architecturale, sollicitent souvent sa désignation en mettant même son nom dans les écritures !!!

Comme il est extrêmement simple de la faire récuser cela ne serait pas gênant sauf que tous ceux qui ne sont pas spécialistes ne le savent pas…
Après les généralités pathétiques sur les cheminots, les profs, les intermittents et la police, on a maintenant droit à la même chose pour les assurances. A croire qu'il faille des qualifications en escroquerie et fainéantise pour rentrer dans ces branches à en écouter certains

En opposition, leur branche d'activité n'est bien entendue remplie que de gens honnêtes, travailleurs et sans reproche...
Ce que j'aime les généralités foireuses
Citation :
Provient du message de cygnus
Hum, tu te rends compte que tu es en train de citer une pub pour une compagnie d'assurance, et non une réalité vérifiée ?
C'est une abstraction de fait, on vois couramment au JT lors d'inondation par exemple, des reportages sur des gens qui ne peuvent pas se faire indemniser (pas déclarer catastrophe naturel).
Donc, je considère mon exemple non pas comme une réalité vérifié mais plutôt comme une vérité général.
__________________
Homo homini lupus, ad vitam aeternam.
Citation :
Provient du message de Shell Lamardente
C'est une abstraction de fait, on vois couramment au JT lors d'inondation par exemple, des reportages sur des gens qui ne peuvent pas se faire indemniser (pas déclarer catastrophe naturel).
Donc, je considère mon exemple non pas comme une réalité vérifié mais plutôt comme une vérité général.
D'une, ce n'est pas les compagnies d'assurance qui décident si tel ou tel accident climatique ou environnemental est à ranger dans les catastrophes naturelles, c'est l'Etat.
Si l'Etat ne fait rien, au niveau des assurances, on appelle ça "Force de la Nature".

Si sur un contrat d'assurance on est couvert sur les catastrophes naturelles, mais pas sur les forces de la Nature, on ne sera indemnisé QUE sur les catastrophes naturelles. Si certains veulent se plaindre, qu'ils le fassent au niveau de l'Etat plutôt que de critiquer comme d'accoutumée les compagnies d'assurances et qu'ils lisent mieux leurs contrats
Oui, c'est ce qu'on dû recevoir comme réponse les différentes victimes de la "force de la nature" (ça fais très jdr comme appellation) et ce que dénoncé mon exemple.
La différence entre deux maisons inondé jusqu'au première étage ?
La première était dans une zone où a était déclaré la catastrophe naturelle => indemnité (enfin, je connais pas le terme technique ), l'autre était dans une zone non déclaré catastrophe naturelle => désolé monsieur vous n'êtes assuré que catastrophe naturelle.
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Homo homini lupus, ad vitam aeternam.
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