Y a-t-il un capitaliste dans la salle ?

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Le çapitalisme offre aux plus doués et aux plus malins d'y arriver, et d'arriver loin, et aux plus cons et passifs d'échouer, c'est cruel, c'est comme la jungle, c'est la loi du plus fort, mais l'Homme n'a pas voçation à être juste, il veut dominer...

Le système capitaliste a des tas d'avantages et de failles, il faut savoir les exploiter, en avoir les "couilles", et pas se lamenter d'être baisé comme un abruti derrière son petit bureau...

Investir, créer une entreprise, ca demande du temps, de l'argent, mais surtout courage, les deux premiers se trouvent à la banque, le dernier ca ne vient pas tout seul...
Citation :
Provient du message de Phemios de Lys
Le çapitalisme offre aux plus doués et aux plus malins d'y arriver, et d'arriver loin, et aux plus cons et passifs d'échouer, c'est cruel, c'est comme la jungle, c'est la loi du plus fort, mais l'Homme n'a pas voçation à être juste, il veut dominer...

Le système capitaliste a des tas d'avantages et de failles, il faut savoir les exploiter, en avoir les "couilles", et pas se lamenter d'être baisé comme un abruti derrière son petit bureau...

Investir, créer une entreprise, ca demande du temps, de l'argent, mais surtout courage, les deux premiers se trouvent à la banque, le dernier ca ne vient pas tout seul...
moi je préfère "me faire baiser" que d'écraser les autres. Ce doit être mon penchant naturel (femme) pour la soumission et la passivité
Je vois un peu les choses comme toi finalement oui...

Mais mais mais ! :
"malin" est forcément celui "qui veut réussir" ?
Le problème, c'est qu'il n'y a pas UN capitalisme, mais des capitalismes. Les USA ne sont pas le Japon, pas plus que l'Italie ou la Finlande.

Avant de faire la critique d'un système, je pense qu'il vaut mieux définir précisément ce système.

edit :
Citation :
provient du message de Xeen
Ce doit être mon penchant naturel (femme) pour la soumission et la passivité
C'est nouveau ça... C'est un fil sérieux ici, faut pas dire de bêtise !
Citation :
Méfiez vous du TINA (there is no alternative) c'est la stratégie Reagan/Thatcher pour faire croire qu'on ne peut s'en passer, que c'est un fondement de notre système, alors qu'il n'en est qu'une métastase.
/agree a 100%



par contre, je me defie avec autant de force de la contestation purement contestataire : une bonne contestation doit etre force de proposition, sinon, ce n'est que du vent destiné a soulager les nerfs de celui qui les prononce.
Citation :
Provient du message de Phemios de Lys
Le çapitalisme offre aux plus doués et aux plus malins d'y arriver, et d'arriver loin, et aux plus cons et passifs d'échouer, c'est cruel, c'est comme la jungle, c'est la loi du plus fort, mais l'Homme n'a pas voçation à être juste, il veut dominer...

Le système capitaliste a des tas d'avantages et de failles, il faut savoir les exploiter, en avoir les "couilles", et pas se lamenter d'être baisé comme un abruti derrière son petit bureau...

Investir, créer une entreprise, ca demande du temps, de l'argent, mais surtout courage, les deux premiers se trouvent à la banque, le dernier ca ne vient pas tout seul...
C'est vrai qu'il est très connu que tout le monde part avec les mêmes chances au départ donc ça devient tout à fait applicable ...

Je n'aime pas me faire insulter et pourtant tu le fais vraiment très bien

Je ne regrette pas de ne pas être millionnaire : je peux me regarder dans la glace sachant que pour avoir le peu que j'ai je n'ai marché sur personne comme le dit Xeen, finalement moi aussi je dois avoir un côté soumis
J'avais pas trop fait gaffe à ça :

Citation :
Provient du message de Phemios de Lys
Le çapitalisme offre aux plus doués et aux plus malins d'y arriver, et d'arriver loin,

Encore une fois, explique moi comment un système reposant sur la rente de situation peut permettre au plus doué de réussir...

Citation :
et aux plus cons et passifs d'échouer, c'est cruel, c'est comme la jungle, c'est la loi du plus fort, mais l'Homme n'a pas voçation à être juste, il veut dominer...
Parle pour toi. En ce qui me concerne, je pense qu'on a mieux à faire que d'imiter la structure sociale des baboins : vois tu, notre potentiel est un peu plus élevé, et les problèmes que nous avons à gérer du fait de notre science dépasse de très loin les capacités du winner à mentalité de singe dominant. C'est tout le drame du monde moderne : on est dirigé par des imbéciles qui pensent être malin et fort en faisant "Honk-Honk" tout en agitant leur divers substitut phallique (flingue, carnet de chèque, téléphone portable...)

Citation :
Le système capitaliste a des tas d'avantages et de failles, il faut savoir les exploiter, en avoir les "couilles", et pas se lamenter d'être baisé comme un abruti derrière son petit bureau...
C'est un appel à violer la loi. Il est vrai que c'est encore aujourd'hui le moyen le plus souvent utilisé pour s'enrichir.

Citation :
Investir, créer une entreprise, ca demande du temps, de l'argent, mais surtout courage, les deux premiers se trouvent à la banque, le dernier ca ne vient pas tout seul...
Bla-Bla. Qu'on créé Jaffré, Messier, Tchuruk et Co ? Rien. Ils se sont contenté de détruire, en se servant au passage. D'autre comme Bettencourt se contente d'hériter.
Bulkathos, vous lisant, j'ai l'impression que soit vous faites de la vulgarisation très introductive, soit vous n'avez eu des cours d'économie qu'introductifs, précisément.

Sinon Alaman, avant d'éventuellement poursuivre, j'aimerais que vous me confirmiez que ce que vous entendez par capitalisme c'est bien le capital comme une fin en soi, à savoir qu'on peut vivre rien qu'en faisant fructifier des chiffres et qu'une fois qu'on a de la richesse, celle-ci nous crée automatiquement plus de richesse encore sans que nous ayons besoin de nous bouger pour ça.
L'égalité parfaite inclut l'égalité dans les capacités, physiques, intellectuelles, l'égalité est pour moi synonyme de ressemblance, donc de clône.
Car 4=4

On peut y opposer que chacun peut avoir des points forts et des points faibles, mais qu'au final
1+3=2+2
(établissions le moyen de compter comme une feuille de perso. sur JdR, avec ses différentes caractéristiques).

Evidemment, après on peut s'entrainer ou se spécialiser dans telle ou telle caractéristique, donc évoluer, donc devenir plus fort/meilleur (chaussette !).

Donc on est peut être égaux à la base, et encore, rien n'est prouvé, ni son contraire (car les 2 sont "admis").

Mais dès les premiers instants de vie, l'égalité est balayée par la société.
-classe sociale
-revenus des parents
-abscence/présence du père/ de la mère
-Etc...

Donc on peut être égaux sur un bout de papier, en réalité non (sauf si on me le prouve).
Plein de choses à répondre.
D'abord il y a encore beaucoup de confusions entre libéralisme et capitalisme, je vous demande à nouveau de lire le lien qui est donné dans mon premier post.

Le système qui fait qu'on laisse acheter et vendre ce qu'ils veulent, produire en fonction de la demande de la population, laissant ainsi le système se réguler, c'est le libéralisme.

Le fait d'autoriser les gens à gagner de l'argent sans travailler, par la seule vertu de leur argent, c'est le capitalisme.

Le capitalisme est donc le strict inverse de l'égalité des chances, puisque plus tu es riche, plus tu le deviens.

Le prêt à 0 % serait évidemment le fait des banques, à qui on confie notre épargne. Evidemment, il est le corollaire d'une épargne à 0 %. Et personnellement, quand je prête de l'argent à un ami dans la dèche, je ne lui demande pas d'intérêt.

Concernant les failles du libéralisme, il faut évidemment encourager la rationnalité des consommateurs et interdire la majeure partie de l'actuelle publicité : en effet, soit elle n'est pas efficace et n'est donc qu'une pollution visuelle/sonore, soit elle est efficace et relève donc de la manipulation mentale.

Si on sort le capitalisme du système, il est beaucoup plus facile de contrer les situations de monopole, puisque seul le travail étant récompensé, on a, de fait, beaucoup moins d'intérêt à l'expansion sauvage.

Et je le redis, l'inverse de capitalisme, ce n'est PAS le communisme, ce serait le travaillisme. Avant de répondre, prenez une minute pour lire le post cité au début et ne répondez pas à côté.
Citation :
Provient du message de Alamankarazieff
Plein de choses à répondre.
D'abord il y a encore beaucoup de confusions entre libéralisme et capitalisme, je vous demande à nouveau de lire le lien qui est donné dans mon premier post.

Le système qui fait qu'on laisse acheter et vendre ce qu'ils veulent, produire en fonction de la demande de la population, laissant ainsi le système se réguler, c'est le libéralisme.

Le fait d'autoriser les gens à gagner de l'argent sans travailler, par la seule vertu de leur argent, c'est le capitalisme.

Le capitalisme est donc le strict inverse de l'égalité des chances, puisque plus tu es riche, plus tu le deviens.

Le prêt à 0 % serait évidemment le fait des banques, à qui on confie notre épargne. Evidemment, il est le corollaire d'une épargne à 0 %. Et personnellement, quand je prête de l'argent à un ami dans la dèche, je ne lui demande pas d'intérêt.

Deux questions, qui n'en font qu'une :
1) avec des prêts à 0% comment les banques gagnent elles de l'argent.
2) Pourquoi prêter de l'argent à des inconnus si on a rien à y gagner.

Et question subsidiaire : comment piloter la masse monétaire si les taux d'intérêt sont bloqués à 0%
Re: Y a-t-il un capitaliste dans la salle ?
Citation :
Provient du message de Alamankarazieff
ou bien est-ce que tout le monde le subit en pensant que c'est une calamité contre laquelle on ne peut rien, comme la grêle, les tremblements de terre ou ce mandat présidentiel ?
Bah... la terre a déjà pas mal tournée, les hommes sont passés par divers systèmes, qui peuvent nous servir d'exemple aujourd'hui... Et aujourd'hui justement, on a notre système : soit on fait avec parce que ça nous satisfait ou parce qu'on s'en moque, soit on fait tout pour que ça change. Certains sont pour un changement plutôt radical, d'autres pour un changement plutôt progressif.

Le changement radical implique fatalement un risque de cassage de gueule complet du système, avec un risque de bonne gros période de trouble. Des années et des années à tout remettre en place... C'est une perspective qui ne me plait pas. Si le système actuel est voué à l'echec alors je ferai bon accueil au changement, mais un changement progressif, aussi dur soit-il, pas un changement radical. Si on peut s'épargner le reset, le "on efface tout et on tente de recommencer", tel que peuvent l'entraîner des révolutions, j'en serai pleinement satisfait.

Si l'inéluctable echec brutal d'un système qui tient debout aujourd'hui n'est programmé que pour... le siècle prochain par exemple, alors par pur égoïsme, je dirai que je préfère supporter ce que certains considèrent comme une calamité, ce que je considère peut-être moi-même aussi comme une calamité, mais qui à l'avantage de tenir debout le temps qu'il faut pour que moi, tout égoïste que je suis, en profite jusqu'à ma mort d'égoïste. Rien que pour éviter une éventuelle période de trouble euhh "post-revolutionnaire".

Je ne pense pas qu'on ne puisse rien n'y faire aujourd'hui, je pense plutôt qu'on sombre petit à petit dans un système qui nous empêchera effectivement de pouvoir résoudre les problèmes dans un futur que j'espère lointain : pas parce qu'on ne pourra rien n'y faire, mais parce que ce qu'on voudra changer prendra tellement de temps avant d'être effectivement changé, que le changement sera devenu inutile, dépassé, qu'il y aura déjà un autre changement à faire.
Citation :
Provient du message de Redsun1
soit on change et on sauve nos peau avec nimporte quoi d'autre mais pas cette merde..
J'aime bien le "n'importe quoi d'autre"...

Sinon, comme le dit Aloïsius, il y a plusieurs types de capitalisme, les grandes lignes sont souvent les mêmes mais finalement pas mal d'aspects diffèrent. Certains sont facilement critiquables, d'autres sont adaptés aux populations, aux époques, etc. Enfin c'est mon avis sur la question!
  • Je ne prête pas d'argent avec des intérêts (mais à taux 0% à mes proches oui).
  • Je ne loue pas un bien immobilier à quelqu'un.
  • Je n'ai pas d'action en bourse.
  • Je ne possède pas d'entreprise.

Bon d'accord, j'ai un peu d'argent sur mes comptes CODEVI et Epargne (qui doivent me rapporter juste un peu plus que l'inflation).

Bref, on ne peut pas me qualifier de capitaliste.

Par rapport à tes définitions, je suis plutôt un Keynesien.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Deux questions, qui n'en font qu'une :
1) avec des prêts à 0% comment les banques gagnent elles de l'argent.
2) Pourquoi prêter de l'argent à des inconnus si on a rien à y gagner.

Et question subsidiaire : comment piloter la masse monétaire si les taux d'intérêt sont bloqués à 0%
1) Avec les frais de dossiers et avec des frais de gestions. Ce qui est normalement la seule rémunération qu'ils devraient avoir. Tu les payes pour un service rendu : gestion de ton compte, opérations diverses...
2) Parce que dès que tu as de l'argent, tu épargnes : que ce soit pour te payer un bien, pour assurer tes arrières en cas de problème, pour préparer tes vieux jours...
Mais l'épargne est mauvaise économiquement puisqu'elle sort de la richesse du circuit économique et contracte l'ensemble du système. Il faut donc que les banques fassent circuler l'argent de l'épargne sous la forme de crédits.

En ce qui concerne la masse monétaire, sans capitalisme, l'économie devient un jeu à somme pratiquement nulle. De plus, l'informatisation croissante des moyens monétaires permet un bien meilleur ajustement de la richesse et de la monnaie.
L'éparne est à mon sens néfaste à notre société, c'est un peu le principe de la gangrène. Le volume de l'épargne ne cesse d'augmenter au détriment de l'économie active. Casser ce système qui gèle des capitaux pouvant servir à faire vivre l'économie pourrait déjà être un premier pas pour une économie plus "juste". Faire dormir de l'argent sur un compte, ça ne sert à rien ni à personne, sauf à la banque qui peut spéculer avec. Raison de plus pour abolir le système de banques et faire gérer cela au niveau des états qui auraient une meilleure tenue et une plus grande efficacité sur l'économie.

En supprimant l'épargne, l'argent serait injecté en permanence dans le système soit par la consommation, soit par l'investissement dans une entreprise.
Dans le premier cas, cela ferait vivre le commerce, dans l'autre cela favoriserait la modernisation et le développement interne des entreprises. Si il y avait optimisation d'une entreprise, celle-ci en toute logique si elle était convenablement dirigée améliorerait ses marges (gain de productivité ou abaissement du coût de production).

Les commerces ou les entreprises n'auraient plus recours à un système d'épargne de leur capitaux, donc ils seraient obligés d'utiliser leurs bénéfices. Trois voies d'utilisation s'ouvrent à ce moment là : embauche, augmentation des salaires ou dividendes aux actionnaires.

Les trois s'auto-alimenteraient : l'embauche générerait de nouveaux flux d'argent sur la consommation et l'investissement, l'amélioration des salaires doperait la consommation et l'investissement et les dividendes seraient réinjectés dans le système.

Avec la suppression de l'épargne, le système pourrait techniquement s'équilibrer et amener une revalorisation des classes basses et moyennes. La seule condition du fonctionnement d'un tel système serait que les entreprises soient convenablement gérées (on ne vit pas au-dessus de ses moyens et on dépense pour l'intérêt de l'entreprise) ce qui est loin d'être le cas de nos jours

Il faudra de toute façon qu'une modification internationale s'applique pour que celle-ci soit viable.
<Citation à la main de Alamankarazieff, je suis pas doué>
Avec les frais de dossiers et avec des frais de gestions. Ce qui est normalement la seule rémunération qu'ils devraient avoir. Tu les payes pour un service rendu : gestion de ton compte, opérations diverses...
</fin citation>



Je comprend pas trop la différence entre un prêt avec taux et des frais de gestion. Enfin si actuellement les frais sont fixes et le taux dépends de la somme emprunté/durée de l'emprunt/garanti. Je pense pas qu'une banque (ou autre organisme) accepte de prêter pour rien à n'importe qui, on est d'accord la dessus, mais en plus je ne crois pas non plus à des frais fixe sans rapport avec la base somme emprunté/durée de l'emprunt/garanti. On revient donc sur un système avec %
Par exemple prêté 50 KE à Dupond qui possèdent déjà moult entreprise et prêté 50 ME à Duchnok, sans garanti for the fun, ne peut pas être rémunéré pareille. Suivre un dossier à 50 KE très sûr et un autre à 50 ME précaire c'est pas du tout les même risque, et donc le même coût.
La ou je pense que vous faite erreur c'est que l'épargne ne serais pas forcement réinjecté dans le système si celle-ci ne rapportait rien.

A partir du moment ou un prête de l'argent en le mettant à la disposition d'autres, il y a un risque. Ce risque doit être remmener sinon il n'y a aucun intérêt à prêter.

Si j'ai un surplus de revenu qui me permet d'économiser et que mon capitale ne me rapporte rien à la banque, je ne vais pas artificiellement augmenter ma consommation pour tout dépenser. Ce que je risque de faire c'est plutôt d'accumuler quand même mais sans courir aucun risque (achat d'or/bas de laine/coffre de sureté à la banque).

Si j'ai a prêter à un ami je le ferais sûrement sans intérêt, mais le mot clef ici est ami. 99.99999% de l'humanité ne sont pas mes amis proches mais plutôt des inconnus.
j'ai pas envie de tout lire et je me suis arrêté pas loin du début.

je voudrais que l'auteur m'explique le rapport entre le fait qu'un organisme privé décide apparemment, pour des raisons qui lui sont propres, de faire qqchose qui ne convient pas à l'auteur , et un système économique (et sa critique dans la foulée).
Message supprimé par son auteur.
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