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L'hallali de la philosophie
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Nijel c'est quoi BVT ?
>Mais c'est pas vrai et tu le sais. Mensonge pour nourrir ta thèse ? Oui, j'avoue Je voulais voir si j'étais capable de pondre un troll pour intellos. C'est qu'il faut en faire des masses pour vous réveiller, trouver certains philosophes abscons inutilement n'aurait pas suffit, car vous autres dieux suprêmes ne tombez plus dans le panneau aussi facilement: il me fallait être à la philo ce qui Nietzsche fut à Dieu. Au risque d'outrecuider Nijel. Bon, difficile de ne pas être d'accord avec l'essentiel de ce que tu as dit, hein, ça serait du pinaillage. Lonecat. Lo-ne-cat. Citation :
2001 : 61.61% de jeunes d'une génération ont obtenu le baccalauréat (481 440 candidats admis). Allons bon, j'ai dit majorité, peut etre qu'avec le bac pro c'est légèrement moins, et encore il y a peut être de la philo dans les bac pro. Pour ce qui est du mot "touché", effectivement on doit sans doute diverger (et diverge, c'est énorme) sur le sens de ce mot. Pour moi, "touché" est un nom commun désignant l'embout plastique joignant la turbine aux palettes métalliques des robots de cuisine marque "tornado" (autrefois vendus par Moulinex, qui a cedé l'usine à Calor mais c'est un détail)(quoique). Citation :
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15/07/2003, 20h37 |
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LoneCat
Invité
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Citation :
Bon, en tout cas puisque j'ai passé le bac et qui n'est pas pro, j'ai été obligatoirement touché par la grâce philosophique. Saperlipopette, je ne sais pas si je vais me remettre de cette stupéfiante révélation Ciao, LoneCat |
15/07/2003, 20h56 |
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LoneCat |
LoneCat |
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BVT : Bon Vieux Temps
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15/07/2003, 23h03 |
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Citation :
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17/07/2003, 01h44 |
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Re: Re: L'hallali de la philosophie ?
Citation :
Cela pourra-t-il répondre à Khronos qui s’inquiète de la fin possible de la philosophie (ou du moins de la perte de son utilité) ? Pour moi la philosophie est une discipline qui surplombe et transcende pratiquement tout ce qu’on peut imaginer comme évoluant dans le domaine des idées humaines. Que l’on parle religion, sciences humaines, mathématiques, biologie, physique, lettres et arts, la philosophie ne peut se concevoir que comme une interprétation globale, pas comme un point de vue local. Elle est confrontation d’horizons divers, synthèse de disciplines indépendantes. Je n’imagine qu’on puisse prendre pour philosophe un écrivain qui n’a jamais lu d’ouvrage scientifique ou qui ne s’est jamais renseigné sur les grandes théories scientifiques. Comment imaginer parler de philosophie de nos jours si on ne connaît pas par exemple les hypothèses scientifiques de l’apparition de l’être humain, de l’apparition de la vie, de la création de l’univers ou certaines thèses sur la psychologie humaine ? De la même façon, un mathématicien qui ne serait pas capable de voir la Beauté dans les raisonnements mathématiques ne pourrait pas être selon moi devenir philosophe. La difficulté, le temps qu’il faut pour appréhender et comprendre une telle quantité de connaissances n’ayant souvent aucun rapport les unes avec les autres fait qu’on ne devient philosophe que tardivement, ou tout du moins après la fin d’un apprentissage, après avoir digéré les points de vue des autres afin de mieux en faire abstraction. Ceci explique pourquoi certains grands scientifiques, nourris de leurs équations, ont pu (et quelquefois ont su, heureusement pour nous) prendre un peu de recul par rapport à leur domaine de prédilection et se livrer à des digressions philosophiques. Parlons de l’époque actuelle. L’importance de l’éthique ( donc de la philosophie) dans la science s’est particulièrement affirmée dans la 2ème moitié du XXè siècle. Une fois la physique confrontée à l’utilisation de l’atome à des fins destructrices, une fois la biologie confrontée à la manipulation génétique, les réflexions sur le rôle de la science dans le développement de l'Humanité se sont fait plus pressantes. Comme Ulgrim le dit, la philosophie est présente dans nos sociétés modernes par l’intermédiaire de l’éthique de la science. La formation de scientifiques à notre époque peut-elle se passer d'une formation sur l'éthique de la science ? Je ne crois pas. En ce sens je pense que la philosophie est toujours utile, du moins dans sa relation avec la science. L'intérêt de faire de la philosophie dans des études d'histoire m'apparaît moins flagrant, ce qui est paradoxal quand on regarde les programmes enseignés . Lisez Hubert Reeves, Théodore Monod, Albert Jacquard… les grands scientifiques - vulgarisateurs actuels n’ont pas écrit d’ouvrage grand public sans consacrer des chapitres entiers à l’éthique, à la Beauté, à la philosophie donc. Pourtant on ne les considère plus comme scientifiques que comme philosophes, n’est-ce pas ? Est-ce à dire qu’ils ne le sont pas ? Que seuls les littéraires le sont ? Absurde. Mais ils continuent à participer à leur science, et sont plus reconnus pour leurs publications scientifiques que philosophiques. Peut-être la lecture de Michel Serres (lui même passé de mathématicien à philosophe) pourra permettre de mieux comprendre ce lien science/philosophie. Le début de ce thread m’a donné envie de me renseigner sur M. Serres du coup j’ai ressorti le livre « Eclaircissements : Entretiens avec Bruno Latour». J’avais tenté de le lire à 16 ans, bien évidemment je n’y avais pas compris grand chose… Enfin bon je le relis maintenant. J'ai aussi trouvé un site que je suppose assez connu : http://www.philosophie-en-ligne.com, avec notamment la section "Ecrits", qui dispose d'un texte sur "l'inutilité du cours de philosophie". |
17/07/2003, 21h32 |
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