Adieu

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C'était un roc, un chêne, imperturbable. C'était le capitaine de sa vie, qu'il avait conduit d'une main ferme pendant 96 années. Sa maison était immuable, figé dans le temps heureux de mon enfance. Il avait depuis longtemps pourvu à tout, et à tous, sage, prévoyant. J'aimais ses glaces à la framboise, ses colères devant le journal, sa gentillesse.
Lentement, l'âge avait construit un mur autour de lui, lentement, il nous quittait me semblait il. En fait c'était son monde, ses amis, ses frères et soeurs qui le quittaient.
Il a repris sa liberté que la vie lui avait volé.
Ce soir, je le rejoindrais, en rêve, pour une nuit, faire du vélo sur les routes de Dordogne.
Citation :
Provient du message de Patum Ursus

- après cette nuit, rejoins-nous s'il te plaît.
c'est très égoïste comme réaction, mais j'assume.

je n'ai jamais su dire les mots de circonstance en ces cas là, je te prie de m'en excuser.

enfin voila..



Patum.
Je ne compte pas m'éloigner longtemps, Patum, juste ce qu'il faut. Mais on a beau s'y préparer et s'y attendre, on en a pas moins un goût de larmes dans la gorge.
Et tes mots sont très bien.
Le temps semble s'arrêter un instant... Dans le silence, le papillon émerge doucement de son cocon... Il a eu un dur labeur à filer toute cette soie de souvenirs heureux. L'écho des rires résonne encore à ses oreilles, l'amour gonfle son coeur, l'air lui semble si doux. Il déplie lentement ses ailes qui semblent d'abord frêles mais qui s'ouvrent finalement comme un éventail translucide et brillant. Un, deux, trois battements d'ailes et l'âme-papillon a rejoint le ciel.

Bon voyage, nouveau prince des nuées... Que les alizés te porte là où ton coeur te dit d'aller...


Voilà, c'était ma manière de t'exprimer ma sympathie... On est avec toi Aloïsius.
__________________
Cyriane

Je m’inonde du soleil déployé
sur la robe de l’aube écarlate
et je me dis que c’est peut-être toi qui te lèves
c’est peut-être toi qui t'envoles...
R.J.
Lorsque la vie a quitté ton corps, tu quittas la Vallée de l’Ombre de la Mort.
Des gens cotisent pour ta pierre tombale, pendant que je secrète des perles lacrymales.
La vie est une loterie, même si tu gagnes au final tu perds la vie
Un ou une de perdu, dix de retrouvés, mais quand c’est un être cher, longtemps on peut chercher.
On dit que rien ne se perd, tout ce récupère, mais tu es déjà retourné poussière.
Des larmes humectent le costume, que je porte pour toi à titre posthume.
Il y a du monde autour de toi, des amis, tes amis qui tous prient pour toi.
Je me sens seul tu dois l’être aussi, dans cette vie située après la vie.
Le (12 juillet 2003) un homme est mort, dieu ait son âme ses vers sont pour son corps.

- Mc Solaar

J'ai toujours trouvé ces mots de circonstances... toutes mes condélances...
Unhappy
Que dire si ce n'est comme tout le monde, toutes mes condoléances.
En tous cas, ton texte est très beau et touchant et rend un bel hommage à la personne à qui il est destiné.

Reviens nous vite, j'adore à chaque fois lire tes poste avec des nouvelles toujours plus bizarre les unes que les autres.

Courage.

Fred, lgd Wis/Thunder

lgd : le gars derrière
Citation :
Provient du message de Wis / Thunder
Reviens nous vite, j'adore à chaque fois lire tes poste avec des nouvelles toujours plus bizarre les unes que les autres.
Je suis là...
Je ne me souviens pas si j'ai pu revoir mon grand père en rêve cette nuit, hélas...
Merci à tous.
Re: Adieu
Citation :
Provient du message de Aloïsius
C'était un roc, un chêne, imperturbable. C'était le capitaine de sa vie, qu'il avait conduit d'une main ferme pendant 96 années. Sa maison était immuable, figé dans le temps heureux de mon enfance. Il avait depuis longtemps pourvu à tout, et à tous, sage, prévoyant. J'aimais ses glaces à la framboise, ses colères devant le journal, sa gentillesse.
Lentement, l'âge avait construit un mur autour de lui, lentement, il nous quittait me semblait il. En fait c'était son monde, ses amis, ses frères et soeurs qui le quittaient.
Il a repris sa liberté que la vie lui avait volé.
Ce soir, je le rejoindrais, en rêve, pour une nuit, faire du vélo sur les routes de Dordogne.
Mes condoléances ...
[Message dénué de toute réflexion un tant soit peu intelligente ainsi que de respect envers l'auteur de ce sujet ; Jarax, tu serais gentil d'éviter de troller ainsi, merci - NDB]
Qu'il est doux le souvenir des bons moments, qu'ils sont lourds les regrets des choses pas faites ou non-dites, qu'elles sont agaçantes ces larmes qui rappellent le manque.

De tout coeur avec toi
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