Des nouvelles d'Irak

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Les USA sont quand même pas un pays des plus démocratiques en pratique. Quand on sait que plus de 50 000 personnes a travers les USA ont été arretées pour port de T-shirt contre la guerre, que l'impression de T-shirt contenant l'amandement de la liberté d'expression a été interdite.
Quand on voit aussi touts les moyens de propagandes mis en oeuvre par le gouvernement, même si ça ne tue personne, y'a de quoi gerber.
Si ça continue, je crois que les USA imposeront une partition de l’Irak.
Au Nord, indépendance Kurde et prise de contrôle des puits de pétrole du nord de l’Irak (avec une forte présence militaire US).
Au sud annexion par le Koweït de la partie sud de l’Irak (celle qui est pétrolière).
Le reste, les USA peuvent le laisser aux Irakiens.
Ce serrait bien évidemment le pire scénario.
Citation :
Provient du message de Gen
Si ça continue, je crois que les USA imposeront une partition de l’Irak.Au Nord, indépendance Kurde et prise de contrôle des puits de pétrole du nord de l’Irak (avec une forte présence militaire US).

Ca n'arriveras jamais car c'est l'invasion turque assurée , pression américaine ou pas la Turquie ne laisseras jamais un état kurde indépendant s'installer a ses portes.
Bon essayons un peu d'analyser le topo de l'Irak :

-Nous n'allons pas revenir sur l'invasion américaine ses causes etc ,c'est un débat stérile qui te toute les façons ne meneras à rien ce qui est fait est fait , la guerre du golfe II est déjà de l'histoire .

Onse trouve donc avec un pays :
-qui est dans une des regions les plus explosives du monde
-qui dispose d'interet stratégique non négligeable (et qui n'est pas forcément le pétrole)
-diviser entre plusieurs groupes ethnique ou religieux bien distinct qui veulent se tailler la part du lion
-sans gouvernement et dont la population n'a aucune éducation politique vu qu'elle a passer 30 ans sous une dictature de fer .

La situation est don particulièrement inextricacle :

3 options se dégagent :

1)Les américains retirent leurs billes : Cette possibillités seraient catastrophique car c'est laisser des personnes armées sans aucune conscience politique à leur libre arbitre.C'est à coup sur la guerre civile avec une chance non négligeable de l'intervention d'une puissance étrangère (Turquie,Iran) ou d'un groupe d'influence (Al Quaida) .
Autant dire que dans l'état où est l'Irak elle ne s'en releverait pas

2)Intervention de l'ONU:Une possibillité mais il va falloir sérieusement redonner de la vigueur aux opérations de paix pour éviter de se retrouver dans une nouvelle bosnie où les casques bleus sont tellement pris de contrainte qu'ils sont complétement désarmés facent aux exactions .
Il faudrait aussi trouver les volontaires et l'argent pour créer la force de maintien de la paix ( et c'est minimum 50000 hommes qui faudras pour une durée minimum de 2 à 3 ans )

3)Les américains restent sur plaception qui prévaut a l'heure actuel ,elle a le mérite d'etre bien organisée mais le terrible défaut (hérité du vietnam) qu'on les américans de ne pas d tout comprendre la psycologie des habitants locaux ni de se rendre compte dans le bourbier où ils s'engagent.Il faut aussi tenir compte d'une opinion américaine très prompte a se retourner si ca ne tourne pas comme elle veut.

Dans tout les cas il ne faut pas laisser l'Irak livrer a elle meme , ce serait comme laisser un mouton sans défense face aux loups car il y a bien trop d'interet dans ce pays pour qu'on le laisse tranquille bien longtemps (déjà qu'il y a les américains...)

Maintenant je crois que c'est a l'Europe de s'engager dans l'initiative de proposer un partage de la sécurisation du pays aux américains .A tache a nos politicens de faire comprendre aux américains que leurs méthodes unilatérales sont progressivement en train de ce retourner contre eux avant qu'il ne soit trop tard...
Citation :
Provient du message de Aloïsius
trop tard ce serait après les prochaines élections US. Il est vital que Bush et ses sbires soient mis à la porte. Mais je suis sceptique : leur contrôle du pays s'accroît de jour en jour.
Vous ne vous etez jamais mit dans la peau des américains. (Je peux car je suis né la bas et mon pere l'est)

Voila ce que je vois : Les américains ont subit une agression d'une ampleur jamais précédée. Vous ne pouvez pas vous douter une seconde a quelle point cette agression les a traumatisé. Il fallait se venger, et le gouvernement de Bush (qui veut satisfaire l'opinion public) décide d'attaquer un pays qui représente un danger relatif (en l'amplifiant grâce aux medias).

Cette guerre contre l'irak les américains la voit comme une liberation d'une peuple oprimé par un ancien dictateur qui aurait pu (et qui a eu selon moi) des liens avec le terrorisme.

Tout ca pour dire que le gouvernement de Bush sera reellu et c'est normal . Car c'est evident que en temps de crise le peuple fait bloc derrière son president.

Vous le critiquez sans meme comprendre le pourquoi de ces acts. Et ceux qui parlent de pétrole, croyez vous que les américains sont en trains de vider les réserves de l'irak?? Ils sont justes en train de perdre des hommes pour instaurer un nouveau gouvernement qui ne serait pas fondamentaliste (ce qui serait pire que saddam) Bref je comprend Bush, je comprend le peuple americain, je ne comprend pas les français...
Citation :
Provient du message de Tarcid
Vous ne vous etez jamais mit dans la peau des américains. (Je peux car je suis né la bas et mon pere l'est)

Voila ce que je vois : Les américains ont subit une agression d'une ampleur jamais précédée. Vous ne pouvez pas vous douter une seconde a quelle point cette agression les a traumatisé. Il fallait se venger, et le gouvernement de Bush (qui veut satisfaire l'opinion public) décide d'attaquer un pays qui représente un danger relatif (en l'amplifiant grâce aux medias).

Cette guerre contre l'irak les américains la voit comme une liberation d'une peuple oprimé par un ancien dictateur qui aurait pu (et qui a eu selon moi) des liens avec le terrorisme.

Tout ca pour dire que le gouvernement de Bush sera reellu et c'est normal . Car c'est evident que en temps de crise le peuple fait bloc derrière son president.

Vous le critiquez sans meme comprendre le pourquoi de ces acts. Et ceux qui parlent de pétrole, croyez vous que les américains sont en trains de vider les réserves de l'irak?? Ils sont justes en train de perdre des hommes pour instaurer un nouveau gouvernement qui ne serait pas fondamentaliste (ce qui serait pire que saddam) Bref je comprend Bush, je comprend le peuple americain, je ne comprend pas les français...
Bon alors primo, les terroristes qui ont fait sauté les 2 tours du WTC étaient tous des saoudiens et il n ' y avait aucun irakien
contrairement à ce que confirme les médias américains.

Secondo, l ' Irak, pays qui représente un danger relatif, mouais,
aucune arme de destruction massive n ' a été encore trouvé,
j ' attends les preuves.

Terzio, aucun lien entre les dirigeants du parti Baass et des groupes terroristes n ' a été prouvé.

Quatro, si Bush est réélu Président, cela ne me gêne pas mais
cela prouverait une fois de plus que les américains vont retourner
à leur isolationnisme, fort regrettable.

Et cinquo, c ' est bien beau d ' essayer d ' instaurer une démocratie en Irak, mais regarde ce qui s ' est passé en Afghanistan suite au renversement des Talibans, j ' ai bien peur
que l ' Irak finisse comme ça.
Citation :
Provient du message de Tarcid
Vous ne vous etez jamais mit dans la peau des américains. (Je peux car je suis né la bas et mon pere l'est)

Voila ce que je vois : Les américains ont subit une agression d'une ampleur jamais précédée. Vous ne pouvez pas vous douter une seconde a quelle point cette agression les a traumatisé. Il fallait se venger, et le gouvernement de Bush (qui veut satisfaire l'opinion public) décide d'attaquer un pays qui représente un danger relatif (en l'amplifiant grâce aux medias).

Cette guerre contre l'irak les américains la voit comme une liberation d'une peuple oprimé par un ancien dictateur qui aurait pu (et qui a eu selon moi) des liens avec le terrorisme.

Tout ca pour dire que le gouvernement de Bush sera reellu et c'est normal . Car c'est evident que en temps de crise le peuple fait bloc derrière son president.

Vous le critiquez sans meme comprendre le pourquoi de ces acts. Et ceux qui parlent de pétrole, croyez vous que les américains sont en trains de vider les réserves de l'irak?? Ils sont justes en train de perdre des hommes pour instaurer un nouveau gouvernement qui ne serait pas fondamentaliste (ce qui serait pire que saddam) Bref je comprend Bush, je comprend le peuple americain, je ne comprend pas les français...
Les américains sont une chose, leur gouvernement en est une autre.
Voici quelque chose qui devrait t'aider à comprendre :
Citation :
Halliburton, principal bénéficiaire de la reconstruction de l'Irak
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 21 Juin 2003
Le groupe, présidé jusqu'en août 2000 par Dick Cheney, actuel vice-président américain, a obtenu plus de 600 millions de dollars de contrats liés à l'intervention militaire des Etats-Unis en Irak. Des parlementaires s'inquiètent de l'opacité des procédures


La production de pétrole irakien doit reprendre le dimanche 22 juin. La reconstruction de l'Irak constitue une véritable manne pour de nombreuses entreprises américaines, en particulier Halliburton et Bechtel. Halliburton est spécialisée dans l'ingénierie pétrolière mais une de ses filiales, KBR est chargée de la logistique apportée aux troupes américaines en mission à l'étranger. Au total, Halliburton a obtenu plus de 600 millions de dollars de contrats alors que la somme totale votée par le Congrès pour la reconstruction du pays et l'aide humanitaire se monte à 2,4 milliards de dollars . Cette reconstruction sous l'égide américaine a contraint les Nations unies à mettre fin au programme « pétrole contre nourriture » dont bénéficiaient de nombreuses sociétés, en particulier russes, françaises, et chinoises.



Le 8 mars, le corps du génie de l'armée de terre américaine a attribué à Kellogg Brown & Root (KBR), filiale d'Halliburton, un contrat de 71,3 millions de dollars (61 millions d'euros) pour la remise en état des installations pétrolières irakiennes. La décision a alors provoqué un tollé. Non seulement les clauses exactes du contrat n'étaient pas publiques, mais, en raison « de l'urgence et de la nécessité de respecter le secret militaire », la procédure suivie par le Pentagone était discrétionnaire, sans appel d'offres ni mise en concurrence.

L'administration Bush a alors été accusée, notamment par les parlementaires démocrates, de « favoritisme » envers une entreprise dont le PDG d'octobre 1995 à août 2000 était Dick Cheney, aujourd'hui vice-président des Etats-Unis.

Au fil du temps, les critiques se sont estompées. Pourtant, il semble que le contrat d'Halliburton est bien plus important qu'annoncé il y a trois mois : le groupe a aussi l'exclusivité de l'approvisionnement des 150 000 soldats américains aujourd'hui dans le Golfe.

Première surprise, le coût de la réparation des installations pétrolières a déjà presque triplé. Il représentait, de source parlementaire, 213,7 millions de dollars la semaine dernière et devrait encore gonfler.

Les champs de Kirkouk, dans le Nord, et ceux autour de Bassora, dans le Sud, considérés à une époque comme étant parmi les mieux équipés au monde, sont aujourd'hui en piteux état, selon les spécialistes. Le manque d'entretien depuis 1991, les vols et sabotages récents ont rendu la reprise de la production plus difficile que prévu, même si elle aura bien lieu dimanche 22 juin.

Autre découverte, la mission confiée à KBR va bien au-delà de l'extinction des puits en feu et des réparations d'urgence. Dans une lettre du 2 mai, le général Robert Flowers, commandant du corps de génie, indique que le contrat consiste aussi à assurer « la marche des installations et la distribution des produits ». Le général ajoutait alors, comme l'avait exigé le Congrès, que ce contrat arriverait à échéance fin août et que l'armée lancerait alors un véritable appel d'offres pour la poursuite de la remise en état des infrastructures pétrolières.

Il n'en est apparemment plus question. Gary Loew, responsable pour le génie du pétrole irakien, a déclaré que le temps était trop court pour suivre la procédure, attribuer un nouveau contrat et respecter les délais prévus de reprise de la production. Le corps précise qu'il ne s'agit pas d'un délai supplémentaire mais qu'il n'y aura sans doute pas du tout de nouvel appel d'offres, notamment si les Irakiens décident eux-mêmes de nouveaux arrangements. Des déclarations qui ont provoqué la fureur de parlementaires démocrates. « Il s'agit d'un affront direct à la volonté du Sénat des Etats-Unis », a déclaré le sénateur Barbara Boxer.

« Montants sans limites »

Mais Halliburton ne s'occupe pas seulement du pétrole irakien. Le groupe assure depuis quatorze mois l'approvisionnement des troupes américaines dans le Golfe. KBR, toujours la même filiale, a engrangé 425 millions de dollars en assurant la fourniture de nourriture, de vêtements et d'équipements à l'armée au Koweït, au Qatar, en Arabie saoudite et en Irak.

La filiale d'Halliburton a remporté un contrat auprès du Pentagone en décembre 2001 dans l'indifférence générale, trois mois après les attentats du 11 septembre, et ce au moment où l'armée américaine se préparait à mener plusieurs campagnes. Cet accord est valide dix ans. Il stipule que l'entreprise doit assurer « une présence en 72 heures sur un théâtre d'opérations après notification et la fourniture de service et support logistique à 25 000 hommes partout dans le monde dans les quinze jours », selon un document officiel fourni par Halliburton à l'autorité américaine des marchés, la Sec.

Plutôt que de lancer une nouvelle procédure pour subvenir aux besoins des troupes en Irak, le gouvernement a utilisé ce contrat. « Les montants qu'Halliburton peut recevoir à ce titre dans l'avenir sont virtuellement sans limites », s'insurge le représentant démocrate Henry Waxman. « Il apparaît en outre que la plupart des accords de sous-traitance ont été passés sans compétition », écrit-il dans une lettre adressée à Lee Bronwlee, le secrétaire aux armées. « Ce type d'arrangement présente de grands risques pour le contribuable », ajoute-t-il.

Enquêtes sur les dépenses

KBR était en compétition avec deux autres sociétés pour devenir le fournisseur exclusif pendant une décennie de l'armée américaine partout dans le monde. « Les contrats du gouvernement des Etats-Unis ne sont pas attribués par des politiques mais par des fonctionnaires en fonction de critères objectifs et précis, explique Wendy Hall, porte-parole d'Halliburton. Privatiser ce type de services logistiques permet aux militaires de se concentrer sur leurs missions. Toute allégation que ce contrat est fait pour faciliter des dépenses sans contrôle est fausse et sans fondement. Le vice-président n'a rien à voir avec l'obtention par Halliburton de ce marché. »

KBR avait obtenu un contrat similaire entre 1992 et 1999 pour assurer le support des troupes américaines dans les Balkans. Il lui a rapporté 1,2 milliard de dollars et a été étendu jusqu'en 2004. Il devrait, au total, représenter 1,8 milliard.

Les opérations en Irak sont d'une tout autre ampleur puisque, depuis, mars 2002, l'armée a passé 24 commandes à KBR pour un total de 425 millions de dollars et que le total des commandes à Halliburton dépasse donc les 600 millions de dollars, sur un total consacré à la reconstruction de l'Irak et à l'aide humanitaire de 2,4 milliards de dollars. En Afghanistan, KBR avait déjà obtenu un contrat de 103 millions de dollars. En janvier, une commande de 60 millions de dollars avait même été passée pour subvenir aux besoins éventuels des troupes en Turquie. Mais le contrat n'a pas été conclu.

Aujourd'hui, KBR et ses sous-traitants affrètent des convois de camions qui transportent du Koweït en Irak diverses fournitures et des centaines de tonnes de nourriture et d'eau en bouteille. Halliburton entretient une armée de 150 000 hommes. Le représentant Waxman a demandé à Lee Brownlee de détailler les procédures mises en place pour s'assurer que les sommes dépensées sont justifiées. Une enquête du service d'investigation du Congrès a montré que Kellogg Brown & Root a multiplié les surfacturations en Bosnie.
En vérité la bande de requins qui tiennent Washington est en train de d'utiliser la guerre en Irak pour s'en mettre plein les poches. Les irakiens en sont victimes, certes, mais ce sont d'abord les américains qui paient (en dollar) le prix de l'enrichissement faramineux des copains pétroliers et affairistes de Bush, la bande à Cheney (sans doute le politicien le plus corrompu des USA) recevant la part du lion.
Citation :
Deux mois après la fin de la guerre, les accrochages continuent


Pour combien de temps et à quel prix les Etats-Unis sont-ils engagés en Irak ? Cette question alimente une inquiétude croissante à Washington. Mercredi 25 juin, deux sénateurs, de retour du Proche-Orient et de la région du Golfe, ont exprimé la crainte que la situation irakienne ne soit beaucoup plus compliquée que prévu et que le gouvernement de George Bush ne s'en rende pas compte. "Personne, ici, ne comprend à quel point le travail à faire va être monumental", a déclaré Joseph Biden, un démocrate, ancien président de la commission des affaires étrangères du Sénat. Selon lui, "il y a un fossé gigantesque entre ce que les prévisions du gouvernement et la réalité".

Le sénateur du Delaware estime que le président George Bush doit dire aux Américains que leur pays va devoir assumer, en Irak, des responsabilités de longue durée.

M. Biden est un opposant, qui reprochait à M. Bush de ne pas dire la vérité aux Américains, à ce sujet, bien avant le déclenchement de la guerre. Cependant, sur un ton plus modéré, le républicain Joseph Lugar, qui a succédé à M. Biden à la tête de la commission des affaires étrangères, juge "inexact" de dire que les hostilités, en Irak, sont terminées. "Une guerre est toujours en cours", a déclaré le sénateur de l'Indiana. "Il est impératif de mobiliser les ressources nécessaires en personnels, en transports et en moyens techniques" pour faire sortir l'Irak de la situation actuelle, estime M. Lugar. Pour M. Biden, l'idée de ramener les forces américaines, actuellement de 146 000 au nombre de 30 000 à la fin de l'année, comme l'a annoncé le Pentagone, relève de la "pure imagination".

Paul Bremer, qui dirige l'administration d'occupation, refuse, lui, de parler de guerre. "Nous avons des poches de violence, a-t-il déclaré sur CNN, mais l'issue ne fait pas de doute." Même en comptant en milliers les éléments hostiles auxquels se heurtent les Américains et les Britanniques, le rapport des forces est, évidemment, en faveur de ces dernières. Selon le général Richard Myers, chef d'état-major interarmes, les agressions visant les troupes de la coalition se concentrent dans une zone située à l'ouest et au nord-ouest de Bagdad.

Le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, observe qu'il s'agit d'une partie du pays où "la guerre n'a pas été livrée", parce qu'elle s'est "effondrée". En conséquence, les forces saddamistes n'ont été ni détruites ni capturées en nombre, et une partie d'entre elles peut mener, maintenant, ce que M. Bremer a quand même appelé "des opérations militaires".

Désigné pour remplacer le général Tommy Franks, chef du Commandement central, le général John Abizaid, qui est encore son adjoint, a été entendu, mercredi, par la commission de la défense du Sénat. Selon lui, les Américains doivent s'attendre "à des jours difficiles, par périodes", car ils ont affaire à des groupes qui "croient qu'ils pourront finalement nous amener à partir". Le général Abizaid pense que ces groupes sont composés de membres du Baas, le parti de Saddam Hussein, aujourd'hui interdit, mais il estime qu'il y a aussi, parmi les éléments qui harcèlent les troupes d'occupation, des "islamistes radicaux" et des hors la loi.


(..)

Patrick Jarreau
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 27.06.03 DU MONDE (extraits)
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