Chroniques d'une Prêtresse de Bogdar

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petite pause, la suite vendredi si tout va bien.

@Ori : nan pas buffbot, je me suis juste pris à rêver l'espace d'un instant ^^
@Oftorn : wait and see poto, si tu as tout lu, tu devrais savoir qu'on n'est jamais à l'abris d'une surprise dans cette histoire
@Toglog : va savoir, j'aime bien te voir prendre des gnons, vengeance !!!

sinon je suis content que ça plaise à ceux qui l'ont lu depuis le début, je ne m'attendais pas à l'engouement dont font preuve certains ici, merci à vous tous
pour le coup je vais lacher une info en avant première : il y aura une deuxième saison à cette série
Jordheim, alors que la nuit commence doucement à tomber. Devant l’entrée Nord de la capitale, avec le village de Mularn lui faisant face, deux Assassins se battent. A leurs pieds, quatre Assassins sont étendus, un mort pour trois hors d’état de nuire. Le silence du crépuscule n’est brisé que par le tintement des lames qui s’entrechoquent alors que les deux furtifs enchaînent les coups, feintant, esquivant, bloquant l’autre, le tout dans une frénésie de mouvements aussi gracieux que meurtriers et silencieux.
L’un des deux hommes aborde une expression de concentration intense, calculant chaque coup, anticipant le mouvement de l’autre, esquivant à la seconde près, mais en son fort intérieur, le doute le tenaille : Et si ce que lui avait dit son adversaire était vrai ? Ses actions sont-elles honorables ?
L’autre viking, bien que concentré lui aussi sur le combat, laisse surtout transparaître une grande tristesse, une fatalité qu’il semble seul à porter. Il ne veut pas de ce combat, n’est pas venu pour cela, et bien qu’il comprenne pleinement la position de son adversaire, il n’a aucune intention de le tuer, car ils se connaissent tous deux depuis de longues années.
Les deux adversaires sont amis.
Les quatre lames s’entrechoquèrent quand les deux Assassins neutralisèrent en même temps l’attaque de l’autre, si bien qu’il ne leur restait plus que l’épreuve de force et de volonté, à savoir de qui des deux allait céder en premier. Mais leurs yeux ne se quittèrent jamais, et chacun put lire sa propre réflexion dans le regard de l’autre, et à ce moment, Oftorn sut que Nosroth lui disait la vérité. Ce qu’il lut dans le regard de son vieil ami était ce qu’il y avait toujours lu : l’ex Loki n’avait pas changé, leur combat n’avait plus de sens.
Doucement, prudemment, les deux adversaires abaissèrent leurs armes et finirent par s’éloigner l’un de l’autre doucement. Finalement, ce fut Oftorn qui rompit le silence :
_Nos… Ma raison me dit que j’ai tord de te laisser vivre, malgré les ordres du Gothi Alen, mais mon instinct me dit que je peux te faire confiance, comme je l’ai fait jadis, quand nous avons combattu côte à côte pendant tellement d’années. Mais je voudrais comprendre pourquoi tu as tué ces gens en ville, un Gothi en plus ! Ces prêtres sont nos liens avec nos dieux Nos ! Pourquoi ? Je sais que tu ne fais jamais rien sans raison, alors explique moi, je t’en pris !
Nosroth soupira, à la fois soulagé que le combat soit fini mais aussi meurtri par l’idée d’impliquer encore un ami de plus dans cette histoire qui risquait de leur coûter la vie à tous :
_Très bien Oftorn, mon vieil ami, je vais même faire mieux que de t’expliquer, tu pourras voir par toi même. Mais souviens toi bien, ce que tu vas sûrement apprendre changera ta vie, et tu seras en danger, autant que moi, autant que tous ceux de l’Ordre de Loki, autant que ceux qui ont jadis cru en un idéal pour ce royaume… Oftorn, tu veux connaître la vérité ? Très bien…
La flèche rata Nosroth de très peu, et il eut juste le temps de plonger à terre alors qu’une dizaine de projectiles se fichaient dans la palissade de la porte Nord. Il eut le temps de voir Oftorn se jeter de côté aussi, et alors que la garde personnelle du Gothi Alen l’encerclait, il vit son ami disparaître aux yeux de tous, sain et sauf.
Le Jarl viking se pencha sur lui, l’air mauvais :
_Nosroth Delving, le Gothi Alen vous attendait.
Et tout ne fut plus que ténèbres quand le Jarl abattit son épée sur la nuque de l’Assassin.
Toglog et Zytha fuyaient pour leur vie. Derrière eux, les patrouilles de Caer Hurbury s’étaient lancées à leur recherche et l’elfe pouvait les entendre crier les ordres alors que la battue se mettait en place.
En temps normal, il ne leur aurait pas été difficile de semer leurs poursuivants, mais, diminué par les combats et les blessures, Toglog s’était mal réceptionné et souffrait d’une douleur lancinante à la jambe gauche, le ralentissant considérablement. Zytha, quant à elle, peinait à cause des privations et des sévices qu’elle avait enduré durant tous ces mois dans ce cachot infâme.
Quitter Snowdonia pour rejoindre les Monts de Pennine leur prit de longues heures de stress et de fatigue mais il parvinrent finalement à atteindre le Mur d’Hadrien, avec la quasi certitude d’avoir enfin semé leurs poursuivants. Ils décidèrent de se reposer une dernière fois à la maison romaine, près de l’aqueduc en ruine, avant de rejoindre leur fort respectif et ainsi retourner dans leur propre royaume.
Seulement Toglog n’était pas vraiment sûr de retourner chez lui maintenant fut une si bonne idée…
Il ressassait ces pensées depuis déjà plusieurs heures et profita de la pause pour faire le point sur sa position. Il en arriva à la conclusion qu’elle n’était vraiment pas brillante.
Il sursauta légèrement quand la viking lui tapa sur l’épaule d’un geste urgent, et comprit en tendant l’oreille que les patrouilles Albionaises approchaient. Ils n’avaient pas abandonné la poursuite et avaient bien évidemment extrapolé la course des deux fugitifs jusqu’au Mur d’Hadrien, où ils espéraient sûrement pouvoir leur barrer la route. Toglog comprenait tout à fait que lui et Zytha ne devaient en aucun cas quitter la zone frontalière Albionaise et se réjouit à l’avance des quelques têtes qui allaient tomber à Camelot quand les chevaliers rentreraient bredouilles.
Il se renfrogna tout de même un peu quand il se rendit compte que les chevaliers commençaient à encercler la maison, les prenant au piège. Manifestement, les forts d’entrée Midgardiens et Hiberniens étaient surveillés, chose à laquelle Toglog s’était attendu même s’il avait espéré pouvoir passer avant que le gros des troupes ne retrouvent leur trace.
Sur sa gauche, un archer sarrasin l’ayant repéré aux taches de sang qu’il laissait derrière lui banda son arc et Toglog lança une dague par réflexe dans sa direction, dague qui se planta dans son bras. L’archer laissa tomber son arme en criant alors que Toglog redevenait visible et, en quelques secondes, la maison romaine fut envahie de chevaliers qui encerclèrent l’elfe. Dans son dos, Toglog sentit Zytha, toujours invisible, sortir ses armes, prête à combattre, et il fit de même, apparemment seul contre tous.
Sur son visage se lisait une certaine ironie, comme s’il les défiait de venir tous ensemble contre lui. En fait, il avait envie de partir d’un rire cynique en pensant qu’il allait sûrement mourir à moins de trois cent mètres de sa porte de salut…
Les chevaliers se préparaient à passer à l’attaque. Toglog les regarda tous l’un après l’autre, tentant de réfléchir, jusqu’à la dernière minute, à un moyen de s’enfuir, mais n’en trouva pas. Ne lui restait plus que la bravade, si bien qu’il se mit à crier le maximum d’injures elfiques qui lui vinrent à l’esprit, défiant les Albionais ouvertement.
L’espace d’un instant, les chevaliers reculèrent, impressionnés, puis, d’un commun accord, tous baissèrent leurs armes et se mirent au garde à vous, signe de respect pour la bravoure de leur ennemi qui allait périr sous leurs lames.
Mais ce à quoi personne ne s’attendait fut que les cris de haine de Toglog reçurent une réponse !
Sur la colline, à cent mètres à peine de la maison romaine, se tenaient Daarkyel et son groupe de Cavaliers d’Emeraudes. Toglog les reconnu tous, Aragnis, Uhma, Faoir, Ikkyu, Liiawe Usuldearrakis et Tomyx, des guerriers qui faisaient la fierté d’Hibernia, et dont la renommée avait franchi les frontières. Il suffisait d’ailleurs de voir l’hésitation des chevaliers, pourtant quatre fois plus nombreux, et leur panique quand Daarkyel et son groupe foncèrent sur eux comme un seul homme.
Toglog savait ce qui allait se passer et pensa à Zytha qu’il entraîna alors le plus vite possible dans la direction du groupe avant qu’Uhma ne se déchaîne, ce qui se produisit d’ailleurs quand l’elfe empathe déchira l’air de ses incantations et que, tout d’un coup, la masse des chevaliers prirent leur tête entre leurs mains, torturés par une souffrance sans pareil.
Derrière lui, Zytha lâcha sa main, elle aussi touchée, bien que moins gravement, et réapparut sous le nez de Daarkyel qui mit quelques secondes à comprendre. Voyant la réaction de l’elfe, Toglog se hâta de s’expliquer :
_Daarkyel, retiens ton groupe ! Cette viking est avec moi !
Prenant sa décision en à peine une seconde, l’elfe entraîna son groupe au beau milieu des Albionais meurtris par la magie d’Uhma, et, regardant Aragnis qui souriait déjà, les deux Eldrichts se concentrèrent.
Le Commandant des Chevaliers vit les deux elfes magiciens se placer au milieu de ses troupes et comprit qu’il était trop tard. Alors que les deux êtres immortels commençaient à incanter leur sphère d’énergie, le Commandant songea tristement à sa fin toute proche, qui arriva sous la forme d’une formidable explosion d’énergie pure qui détruisit absolument tout sur son passage, projetant au loin les corps déchiquetés des Albionais, vaporisant ceux qui se trouvaient trop près de l’épicentre de la déflagration.
En moins de vingt secondes, il ne resta plus rien des patrouilles ayant poursuivi Toglog et la viking.
Aragnis tapota doucement l’épaule de Daarkyel :
_Ne restons pas là dessous…
Et il avait raison, car à peine son groupe sortit de la maison romaine que les murs et les colonnes commencèrent à se fissurer, pour finalement s’écrouler dans un fracas de marbre et de poussière.
Entre temps, Toglog avait fait comprendre à Zytha qu’elle devait partir, car il ne savait pas s’il pourrait expliquer à temps à ses congénères ce qui s’était passé. Comprenant que le moment de se séparer était arrivé, la fière viking le salua à la manière des hommes du Nord, la tête haute, la poing sur la poitrine, et il lui rendit tant bien que mal son salut.
Sur quoi elle disparut.
Quand Daarkyel approcha de nouveau, Toglog leur expliqua du mieux qu’il put ce qui lui était arrivé, tout en craignant qu’ils ne le prennent pour un fou. Vu sa chance du moment, cela ne lui paraissait pas tout à fait inconcevable…
Le texte qui suit est une retranscription d’une histoire qui allait être contée par un jeune Skald dans l’auberge principale de Jordheim quelque jours après les événements de la maison romaine, sur le Mur d’Hadrien :

Une silhouette sort de la brume, les quelques vikings perdus dans la plaine la regarde s' avancer péniblement , ils croient reconnaîtrent une valkyn à la démarche si primitive, sortie des entrailles de la terre.
Arrivée à mi distance ils réalisent que dans les veines de cette femme coule le même sang qu' eux , les adorateurs de Thor , ceux qui vénèrent Aégir et Odin , les grands peuples du nord tellement craints pour leur violence et les récits de terreur qu' ont fais régner leurs ancêtres. C’ est une Viking !!!
La femme est lasse, à bout de force , épuisée par une quête inconnue elle ne semble même pas nous remarquer , elle se traîne le long de la clairière du sang collé sur les bottes et les gants , son armure de cuir entaillée, lacérée , sa cape n est plus qu un haillon , les guerriers n' osent l'interpeller , En jeune skald et cherchant à ses coté une histoire à raconter lors des interminables trajets menant les troupes au combat je me lance à sa poursuite .A peine arrivé à 3 pas de la femme quelle se fond dans l’ ombre comme par enchantement . La brume gagne la clairière jusque l orée des bois , le pénombre s' installe sereinement sur la prairie. Inquiet je m’ apprête à retourner auprès de mes compagnons d' arme lorsque qu' une main me tire la tête en arrière découvrant ma gorge, avant de pouvoir bouger je sent une lame me glisser le long du coup , la femme est derrière moi , au moindre geste elle pourrait m’ arracher la vie , je suis terrorisé lorsqu' elle me murmure à l' oreille

« aides moi à regagner mon royaume jeune skald, ma route à été longue, midgard m' attend, nous n avons plus un instant à perdre ».

En jeune skald avide d’aventure et fraichement promu au sein de notre armée je m’ éxécute, j’entonne un chant destiné à oublier la fatigue du chemin qui nous reste à parcourir, la femme marche derrière moi , d' un pas pressé. Je me souviendrai longtemps de ce voyage tout comme de ces elfes en embuscade qui m’hypnotisèrent au moment même ou j’ allait fuir dans la vallée du Mur d'Hadrien ...
La femme s’était tapis dans l’ombre j’étais seul, abandonné à ses créatures abjectes aux oreilles pointues me fixant du regard.
2 elfes côtes à côtes se lancèrent dans des incantations machiavéliques , la bave aux lèvres à l idée de me voir en aussi mauvaise posture quand soudain jaillit devant eux la disciple de loki , le premier prit les deux haches au niveau du coup , se tordant de douleur il lui fut impossible de bouger.
Les yeux exorbités, à l agonie ,le sang jailli de sa gorge tandis que le poison en soubresauts régulier lui arrache les derniers soupçons de vie jusqu’ a le voir s’écrouler, la face contre le sol le bâton à la main.
Son compère surpris par l’apparition, dans un mouvement de recul et de panique abandonne son incantation , à peine tente t’ il de se retourner pour fuir qu' il reçoit lui aussi les haches mortelles de l’ assassin dans les côtes.
Le laissant ainsi agoniser elle sauta sur le guerrier à leur coté , armé d' une masse énorme le celte dans sa cuirasse goûta lui aussi aux haches et aux poisons de la femme de l’ ombre, elle enchaîne les esquives, ses haches tournoyaient en l' air dans une chorégraphie millimétrée , poussée par des forces invisibles , calme et sans précipitation elle enchaine les roulades, passe derrière sa cible , attentive et gracieuse elle devine chaque coup avant même qu' il ne fut porté , le celte excédé poussa un hurlement qui retenti dans toute la vallée, entra en transe les yeux injectés de sang , dans une force surhumaine excédé par la maîtrise avec laquelle l assassin en guenille se jouait de lui , il brandit sa masse au dessus de la tête prêt à l' écraser d' un seul coup quand celle ci dans un éclair lui plante une dague au travers de la gorge avec une vivacité inouïe. Il tituba un instant, recula de deux pas, et tomba à la renverse entraîné par le poids de sa masse.
Sans même me faire un signe, la femme, le regard vide pensa ses plaies. Méticuleusement elle appliqua de nouveaux poisons sur chaque Haches utilisées, l' hypnotisme de l elfe avait fini par s’estomper mais je restais pétrifié à la vue de tant de sang froid , je reconnu sur le pommeau de la dague une insigne qui me glaça jusqu au plus profond de mon être , l' oeil de loki ...
Était ce possible ?
J’en avais bien entendu quelques rumeurs que je croyais sans fondements, pourtant cette femme, sa grâce, tant de dextérité, elle me jeta un regard sombre qui semblait lire dans mes pensées et m’interdisait de poser toutes questions.
La tête encore abasourdie nous reprîmes la route vers les monts enneigés de la porte d’ odin.

Quelques jours plus tard, arrivés à proximité du géant des glaces dans les terres enneigées de la porte d' Odin, après avoir marché de longues journées la femme avait disparue comme au 1 er jour de notre rencontre, je découvris plus tard dans ma besace une pleine bourse d’or , je ne savait rien d' elle, pas même son nom.
J’ étais hanté par son visage , mon esprit ne pensait plus qu’ a elle , j’ avais déjà rencontré des chefs de guerres , des nains ivres craints de tous , des trolls à la force exceptionnelle , des vikings raleurs capable d’ enrôler 200 midgardiens à la conquête d’ une relique, des kobolds à la magie destructrice , des valkyns sortis tout droit des entrailles de la terre avec leur regards inquiétant et leur démarche primitive, mais aucun ne véhiculait avec eux tant de mystère. Passé les affres de la guerres ils étaient tous des hommes, charriants les jolie vikings , se saoulant à la taverne, leur foi et leur courage en avait fait des grand de ce royaume mais elle était différente, noire et envoûtante, seule face à ses démons , ceux qui chaque nuit la torturait , dans un sommeil agité , elle parlait de guerre des mondes , de chaire éventrée , de corps putrides piétinés, de membres arrachés, de face écrasée avec des expressions horribles tout en s’agitant, torturée dans les bras de Morphée…
Les fragments des lignes essentielles de son destin devaient être maudits par les dieux eux même pour laisser dans le cœur d’ une viking autant d’ horreur de répulsion à vivre dans ce monde , je maudis les dieux moi aussi , et repris ma route vers la capitale de notre royaume , Jordheim …

_________________
/HRP :
Je remercie de tout cœur mon amie Zytha, auteur du texte que vous venez de lire et qui a ainsi apporté sa pierre à l’édifice, merci à toi, ton souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire, amie de toujours.
Message hors-roleplay


J'ai lu toute la chronique là , c'est magnifique

Je ne cacherais pas aimer particulièrement un passage , qui d'ailleurs , n'est pas bon pour mes chevilles :P

Merci à toi pour ces beaux moments de lecture

Edit : pour les lecteurs , il n'y a qu'une cavalière d'emeraude ( uhma ) , pas la peine de vouloir rectifier , je pense que nosroth a mis ça pour la forme
Citation :
Provient du message de -Daarkyel-


Je ne cacherais pas aimer particulièrement un passage , qui d'ailleurs , n'est pas bon pour mes chevilles :P

et encore toi ta pas os un garde de fort a main a nue comme certain /flex /flex

bon... je me suis fait aussi clouer par proctor se qui equilibre un brin c vrai

(a noter que dans la serie regret je trouve ca dommage aussi que mon personnage soit pas rester un peu plus longtemp seul en tete a tete enfermé avec une joulie kingette ^^)
Donc on est dimanche 5h du mat j'attend la suite Nosroth

Allez t'as voulu commencer maintenant faut assumer la demande de tout tes fans qui crie : "ENCORE ENCORE ENCORE"


Alors a Quand le film ? les AniDaoc ? les posters ? et j'en passe ?
Je lisais déjà avec intérêt tout tes textes, j'avoue que je suis ravie que tu nous mêle à ton récit, surtout que je m'y bat aux côtés de l'elfe de mes rêves.
<petit clin d'oeil à Daarkyel >


J'attend la suite avec impatience
Le vent soufflait avec la rage d’un dieu blessé sur le reliquaire de Dun Dagda quand un éclair déchira le ciel d’un noir d’encre, révélant la masse lugubre de l’édifice séculaire. L’orage qui secouait le Mont Collory semblait ne pas vouloir s’adoucir, les arbres pliaient dangereusement contre les rafales d’air chaud et l’électricité semblait planer dans l’air lourd et gonflé de pluie.
Il connaissait bien cet endroit, se revit attendre pendant des heures interminables, attendant l’attaque de ses compatriotes, il se revit, plus tard, foncer au milieu de la masse Albionaise, puis dans la pièce où les reliques étaient entreposées, sachant que la moindre erreur lui serait fatale, à lui comme à son royaume. Il revit les reliques, immuables, alors que le tumulte en bas se faisait de plus en plus pressant, de plus en plus fort. Jamais il ne s’était senti aussi seul, ou du moins il n’avait pas souvenir d’avoir ressenti telle solitude. Il se souvint des mouvements discrets et précautionneux des furtifs Albionais alors qu’il hésitait à s’emparer de la Corne du Valhala. Il revit les visages des sicaires et éclaireurs, mais, soudain, la scène changea.
Leurs visages devinrent blanc tel du marbre, leurs yeux commencèrent à briller d’une lueur rougeâtre, et autour de lui, les angles de la pièces devinrent anormaux. Telles des gargouilles, les Albionais le regardaient de leurs yeux démoniaques alors que la pièce semblait se refermer sur lui, il avait de plus en plus de mal à respirer, la panique commençait à le gagner.
La scène changea encore.
Les remparts du reliquaires, sous une pluie battante. La tempête faisait rage. Devant lui, une silhouette se tenait, une arme à la main. Impossible de la voir avec plus de détails, la tempête rendait la scène complètement floue, mais il sut instinctivement qu’il haïssait celui qu’il avait en face de lui.
Trempé, il sortit ses armes, se mit en garde, et se rendit compte qu’il était épuisé comme jamais il ne l’avait été. Mais quelle était donc la signification de tout cela ?
Il déduisit que son adversaire lui souriait quand il aperçut l’éclat de ses dents blanches alors qu’un éclair fulgurant déchirait le ciel pour s’abattre tout près d’eux, embrasant l’abris en bois du rempart.
Alors l’inconnu dit quelque chose et c’est à ce moment là que Nosroth Delving se réveilla en sursaut, couvert de sueur, sa nuque le faisant atrocement souffrir, dans une pièce annexe du Temple des Jotuns à Jordheim.
Déjà son rêve devenait flou, vague, mais il se souvint de la voix de l’inconnu sur le rempart de Dagda qui lui disait :
« Le passé nous rattrape toujours, Nosroth… »

L’Assassin tenta de se calmer, son cœur battait beaucoup trop vite, sa respiration se faisait trop haletante. Recouvrant peu à peu ses esprits, il passa la main sur sa nuque, stupéfait d’être encore vivant, jusqu’à ce qu’il comprenne que le garde l’avait frappé avec le plat de la lame. La douleur qu’il ressentit au niveau du coup lui indiqua que le Jarl n’y était néanmoins pas allé de main morte…
Encore faible, il se leva avec difficulté, activant la circulation du sang dans ses muscles endoloris, alors que, petit à petit, ses sens et sa raison lui revenaient, chassant les réminiscences de son rêve. Il analysa rapidement sa situation qui lui apparut de suite mauvaise bien que prévisible :
Il était en vie, mais prisonnier du Gothi Alen.
Message hors-roleplay
C'est réellement génial Nosroth !!

Je viens d'avaler toute la chronique ... il fallait surtout pas me déranger

Bravo, merci et LA SUITTTTTTTTEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!

__________________
http://perso.wanadoo.fr/dies/vonap.jpg
Lews et Aleiwena atteignirent les Portes d’Odin sans encombre. Suivant la route qui les menait à Bledmeer Faste, les deux amis n’avaient pas placé un mot depuis déjà plusieurs heures, chacun accaparé par ses propres pensées. Arrivés à environ cent mètres du fort, ils retrouvèrent néanmoins le sourire en entendant les rires gras des officiers de la Garde Noire, ainsi que des autres membres. Tout ce beau monde devait encore être complètement saoul. Et en effet, quand ils franchirent les portes du fort, ils furent immédiatement assaillis par l’odeur de la bière brassée par le regretté Goldim ainsi que par les jurons tonitruants de Doywan. Même ivre mort, il trouvait encore le moyen de râler. Quand il rentra dans la pièce, Lews put voir une grande partie de la guilde, Khor, Alterac, Angus, le vieux Thane Mayhem, son fils Phades, un assassin prometteur, ainsi que tous ceux qui formaient l’esprit de la Garde Noire. Manquaient Nosroth et Filide, dont plus personne n’avait entendu parler depuis longtemps…
Puis Lews vit une grosse masse immobile au fond de la pièce, un invité de marque qu’il appréciait tout particulièrement. Avec un petit cri de joie, le kobold sauta prestement sur l’épaule du grand troll chaman :
_CopainBimde !
Le troll se réveilla en sursaut, vit qui venait de lui sauter dessus, et lui offrit ce qui se rapprochait le plus d’un sourire :
_Urk ! Lews, toi réveiller Bimde, par Ymir, urk ! Bienvenue Lews !
A l’autre bout de la pièce, Angus, skald respecté par les siens, chef de guerre reconnu par les combattants de Midgard, se roula par terre en observant la scène, tordu de rire… Evidemment, quand Doywan vit le skald dans cette posture, il éclata de rire lui aussi et manqua tomber de sa chaise, bientôt suivi du reste du groupe.
Aleiwena resta sur le seuil de la pièce, souriant doucement. Elle appréciait ses nouveaux amis, sa guilde, bien qu’elle ne se sente pas d’humeur à prendre par à leurs… moments de détente.
Soudain, un léger courant d’air la fit frissonner et elle ressentit un contact très léger dans le dos, si bien qu’elle se retourna, intriguée. Devant elle, le couloir du Faste était vide, mais elle crut discerner une ombre, un mouvement, quelques mètres plus loin. Le murmure des morts se fit plus intense dans son esprit alors qu’elle s’approchait lentement, il y avait quelqu’un, quelque chose, devant elle.
_CopineAleiwena ?
Derrière elle, Lews avait quitté Bimde, ne la voyant plus, et se tenait à l’entrée de la pièce. Tout d’un coup, il se figea, tous ses sens en alerte, quelque chose n’allait pas.
L’odeur du sang.
Aleiwena et Lews le sentirent en même temps. Sur le sol, de petites taches de sang allaient vers le bout du couloir. La valkyn montra les crocs et avança prudemment. Derrière elle, Lews avait disparu, mais elle savait qu’il n’était pas loin, prêt à frapper.
Tout se passa très vite.
Devant elle, Lews apparut quand il passa à l’attaque, un éclair de lumière jaillit quand son arme en rencontra une autre, et il poussa un cri de douleur quand un coup de pied le cueillit au ventre, le projetant contre le mur. Il se retrouva sonné, avec la lame d’une hache sous la gorge, et ses yeux s’agrandirent quand il reconnut le visage de l’adversaire qui l’avait si facilement battu.
_Lews, tu ne reconnais donc pas une vieille amie ?
Blessée, épuisée au delà des mots mais toujours aussi dangereuse, Zytha sourit faiblement au kobold stupéfait.

Nosroth sut qu’il allait passer des moments difficiles quand il vit le Gothi Alen arriver accompagné de deux autres vikings portant ce qui ne pouvait être que des instruments de torture.
Alen n’avait de viking que le visage, avec une mâchoire solide, des yeux clairs, une barbe fournie, des sourcils épais et de long cheveux blonds cachés par sa grande pèlerine. Le reste de son corps ne suivait pourtant pas l’archétype du viking bien bâti. Sa taille plus grande que la moyenne était accentuée par son extrême maigreur à peine occultée par sa grande robe de Gothi.
Alen regarda longuement Nosroth avec un petit sourire en coin avant de prendre la parole :
_Nosroth Delving, l’homme revenu d’entre les morts pour nous causer tant de soucis…
L’Assassin soutint son regard sans broncher et attendit la suite. Voyant qu’il n’allait pas engager facilement la conversation, le Gothi continua :
_Bien, manifestement, tu es au courant de notre petite affaire, bien que je reste persuadé que tu en ignores autant que ce que tu as pu apprendre. Sinon tu ne serais pas revenu te jeter dans la gueule du loup ici même. Seulement vois-tu, certains de mes amis sont devenus nerveux par ta faute, et je me vois donc dans l’obligation de leur assurer que tu n’en sais pas plus que prévu, et surtout que tu n’as pas communiquer l’information autour de toi.
Alen se tourna vers les deux vikings :
_Attachez le.
Les deux gardes saisirent Nosroth et le suspendirent à un crochet au plafond. L’Assassin ayant été dépouillé de son armure, Alen put se rendre compte du nombre de cicatrices recouvrant son torse, son dos, ses bras, et comprit que cet homme serait difficile à briser :
_Très bien, nous allons commencer, tu as le choix, tu peux souffrir ou parler. Que sais-tu exactement et à qui en as-tu parlé ?
Derrière le Gothi, les gardes avaient fini de préparer leur matériel et allèrent allumer une petite forge au fond de la pièce. Un fois celle-ci allumée, ils posèrent une lame au milieu des braises, et cela sous le regard de l’Assassin qui avait compris que oui, il allait vraiment passer un moment difficile…
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