Je confirme ce que dis Patum, il ne faut apparemment jamais faire fermer artificiellement les pièges (même si l'esthétisme de la photo vaut bien cela, à mon avis). Cependant, j'avoue que les raisons avancées assez floues (certains me disent que la mâchoire va tomber, d'autres qu'elle va se brûler avec ses propres enzymes ), mais tout le monde semble d'accord pour dire que c'est une mauvaise chose. Le site donné plus bas par Patum explique admirablement pourquoi: les mécanismes de fermeture et d'ouverture sont déclenchés par une croissances extrêmement rapide du piège, or, au bout de trois cycles de captures, ses cellules distendues n'ont plus qu'un très faible potentiel, et la feuille qui le supporte meurt donc pour être remplacé. Or l'énergie nécessaire pour produire ces mouvements et ces pièges est sensée être compensée par les nutriments des victimes, et refermer un piège dans le vide, ou pire, le tuer, l'oblige donc à gaspiller son énergie.
AdrienCoeurFeu, après observations, la plante referme son piège, puis soude hermétiquement celui ci, plaçant ses dents parallèlement et se resserrant afin de limiter au maximum son volume interne, avant de suinter à l'intérieur de celui ci des enzymes décomposant les parties molles de l'insecte, laissant ensuite une carapace polie et vide. La digestion a lieu en quelques semaines.
Les apports en insectes agissent comme de l'engrais et ne sont en rien indispensables à la survie. Cependant, ils le deviennent si l'on désire avoir une plante forte et fleurissante: elle est incapable d'assimiler les engrais classiques, et doit donc chercher dans la prédation les substances azotées nécessaires. De même, si on la surcharge en insecte, elle semble faire des provisions, ne digérant pas certaines proies avant un certains temps. Mais je peux me tromper, je ne suis qu'un néophyte qui vient ici chercher meilleurs témoignages .
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