[Kazya Silversten]

Une ombre fugace,
Soudainement s’efface.
Le vide qu’elle laisse apparaître dans le décor
Est dans mon cœur, bien plus grand encore.

Tant de choses à mes sens me la volent,
Que de noirs désirs en mon sein germent,
Me faisant trembler l’épiderme,
Puissants, à en briser une auréole.

Si une Puissance demeure,
Quelque part dans les cieux,
Ou dans les dimensions inférieures,
Qu’elle me donne à revoir ses yeux.

Et, si un jour mes bras,
Peuvent une seule fois l’enlacer,
Alors il n’y aura plus jamais,
D’hommes plus heureux que moi.

D’aucun disent que le cœur a des yeux,
Mais quand ils perdent de vue
Un être plus chéri qu’un Dieu,
Nulle envie ni désirs ne sont plus.

[Baccardi]

tres joli

[Soir]

Il y a quelque chose, de la sensibilité, bien exprimée...

[Lyséa]

Maudit, refuse mais accepte
Que l'Ombre est à lui seul un univers
D'ou s'émmane une essence que l'on dit morbide et abjecte
Ton monde est-il meilleur ou est-ce le véritable cimetière ?

Vide, illusion mais pourtant présence
Une non-existence qui parfois enchante
L'esprit des êtres les plus terre à terre
Cherche tu as voir ce que je suis ou ce que je laisse paraître?

Des mains, des bras mais pour seule étreinte,
J'accepte celle de la pénombre fugace
Refuge imaginaire, d'où s'élève une complainte
Les ténèbres ne sont-elles pas plus fidèles qu'un homme d'audace ?

Les yeux ne voient pas, et ne verront jamais
Ce qui s'offre à leur coeur, ce qui leur est destiné
Le coeur ne voit pas et ne verras jamais
La raison du malheur ou le bonheur mérité.

Je suis Ombre et je le resterais
Je ne demande pas que l'on comprenne mais que ce soit accepter

[proctor]

[Elwea]

jolie

[Minada]

Très joli

[Arakine | Ocynead]

[Douze]

<entend Muricia>
<s enfuit en courant>

bravo pour les petits textes tres sympas

[Kazya Silversten]

Accepter ce que tu es
N’est pas chose aisée.
Pourtant il faut que je le fasse,
Sans contrainte, mais de bonne grâce.

Même si je souffre en te voyant t’évanouir,
Un seul de tes murmures invisibles
M’arrache sans le vouloir un discret sourire
Bien plus parlant que l’indicible.

Vouloir l’Aiglon emprisonné
Au sein d’une cage aux barreaux dorés
Serait les ailes de la liberté briser.
Ainsi ce que tu es, je ne sais que l’accepter.

Il faut néanmoins que je te confesse,
Mais ta force est ma faiblesse.
Aigle, déploie tes ailes, envole-toi.
Mais saches que même sans te voir, je pense à toi.

Tu es Ombre et tu le resteras.
Ton Monde n’est pas là pour moi.
Le mien n’en est pas plus sombre,
Et le danger ne vient pas toujours des ombres.

Si, tournant le dos, je regarde le passé,
Je vois qu’une lumière trop vive
Peut brûler le pauvre insecte fasciné…
Peut-être que l’Ombre fera qu’il vive.

[barban]

sympa y'a un style

[Ahlmael]

Joli , je dirais même touchant (nerf tempest sont trop forts pour le farm )

[Joshuakiller]

Joli

[EdryR]