[Ys] [RP] Journal de Garn du 13 juin an 598 - l'épreuve du feu

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<<Le Maître assassin Griffes d’Acier remit lentement ses deux lames acérées dans leurs étuis, après les avoir essuyées sur la peau de l’animal mort. Elles luisaient dans l’obscurité avec des reflets sanglants et chatoyants. L’odeur de la sueur s’entremêlait avec celle du sang frais. Il me regarda d’un air moqueur et me fît un clin d’œil amusé.
- Allez jeune sicaire, à toi de me montrer ce que tu sais faire, prononça-t-il d’une voix gutturale. Ta dernière épreuve consistera à terrasser le Seigneur ellyl au château maudit de Peninne. Rapporte moi la preuve de sa mort et tu seras un membre à part entière de notre ordre. Utilise les connaissances que je t’ai enseignées depuis ces dernières années et tout devrait bien se passer.


Il fouilla dans sa besace et sortit deux longs poignards en arcanium lustrés, ainsi qu’un superbe fleuret. Ils seront tiens si tu réussis. En cas d’échec, seule la mort sera une issue.
Cette dernière phrase me fît frissonner.
- Garn, de génération en génération, les maîtres assassins du royaume d’Albion ont pour tradition de terrasser les seigneurs ellyls. C’est une quête extrêmement difficile. Fie toi à tes sens les plus aiguisés.


Le maître recula lentement en me fixant de ses yeux noirs. Son contour s’estompa petit à petit dans la pénombre pour disparaître finalement dans un bruissement de feuilles. Je savais qu’il était encore là, caché dans un recoin. Il me surveillait.


La lune dardait de sa douce lueur et les ombres sombres tournoyaient tout autour de moi. Je mis ma pèlerine, arnachais mon équipement de rôdeur et vérifiais l’état de mes lames. Jetant un dernier regard dans la pénombre, je saluais avec prestance, le vieux maître, d’un geste ample et majestueux.
La douceur de l’été m’apportait une sérénité parfaite, propice à la réalisation de ma quête.

J’arrivais furtivement au château ellyl au petit matin. De la fumée sortait des cheminées. Les gardes forgefeu étaient allongés devant le feu, assoupis par une longue nuit de patrouille. Nul ne semblait redouter une intrusion fortuite. L’art du camouflage, longuement acquis au cours de mes chasses avec mon maître, me permit de me glisser subreptiscement le long des maisons ellyls et de pénétrer dans la cour du château.


Les chiens n’avaient pas flairé ma présence, c’était un bon signe. Je jetais un regard sur le donjon du seigneur. Il était perché sur le flanc de la montagne et dominait presque toute la vallée.
Les ellylons semblaient un peuple assez pacifique, sous leurs aspects de mini-lurikeens, mais les apparences étaient trompeuses. Jadis ce peuple avait ravagé des villages entiers sur Albion. Les aggressions étaient encore légion dans la région. On disait même qu’ils étaient les pions de nos ennemis d’Hibernia. Vérité ou légende ?


Laissant de côté ces interrogations, je me mis à m’avancer vers l’escalier menant à la demeure d’Eddylin, seigneur ellylon de la vallée de Pennine.


L’effroi commença à s’insinuer en moi lorsqu’un cor retentit dans la cour. Etais-je découvert ? Je me retournais quand quatre gardes entourés d’un mage Chevauchéclair firent irruption derrière moi. J’eu juste le temps de me jeter sur le côté. Mon camouflage tenait bon et je restais dans une invisibilité totale. Des perles de sueur glissaient lentement sur mon front, ma nuque et mon dos. La situation était critique…
Soudain, je vis des images de ma soeurette Eleina et de mes parents, assassinnés par les elfes. Je devais coûte que coûte réussir ma mission pour honorer ma famille. Que ma sœur aurait été fière de savoir que son frère adoré Garn, fils d’une famille paysanne, était devenu un puissant rôdeur.


Tous mes sens étaient en éveil. Je surveillais les aller-retour des ellyls, attendant le moment propice pour exécuter ma besogne sanglante. De nouveau, un cor sonnait et je vis apparaître à quelques mètres de là, une escorte de trois villageois ellyls avec une personne deux fois plus grande, à l’allure svelte. Je ne pus discerner les traits de son visage recouvert d’une pèlerine noire, mais la silouhette était sans aucun doute féminine.


Je ne pus comprendre un seul mot des paroles prononcées dans une langue inconnue.


La petite troupe traversa rapidement la place et monta les escaliers. Je les suivis du mieux que je pus, freîné par ma furtivité. Les bruits de pas résonnaient du haut de la tour. Un peu essouflé, j’arrivais en haut. Un petit homme, habillé d’une armure flamboyante se tenait à l’embrasure de la massive porte en chêne. Les gardes repartirent lorsque le Seigneur ellylon fît un geste pour les éconduire. Seule une personne resta devant lui. Je la voyais de dos : elle s’inclina avec grâce devant le petit barbu. Ce dernier l’invita à rentrer dans la salle. Malheusement pour moi, la porte se referma avant que j’ai pu pénétrer dans la pièce.


Je me teins l’oreille collée à la porte pour écouter ce qu’il se passait. Des paroles fusaient de parts et d’autres sans que je ne puisse comprendre. Quelle frustration ! La douce voix de la jeune femme éveilla cependant en moi, de vieux souvenirs.
- Oui, marmonnais-je, est-ce que je rêve ou c’est le destin ? Hum, Arwenna ? ? ?


Arwenna était la douceur même, celle qui m’avait caressé le visage un soir d’été. Elle était elfe, mais la déesse incarnée. Mon cœur commença à battre de plus en plus fort. Etais-ce celle que j’ai aimé un court instant de ma vie ?


Un bruit de bataille éclata soudain dans la pièce et un râle lugubre et morbide retentit. La porte s’ouvrit d’un coup et la jeune femme sortit en trombe, me faisant tomber à la renverse. Elle retomba sur moi, son visage touchant presque le mien. Nos regards s’entremêlèrent. La surprise fît place à l’émerveillement… Son visage d’ange me figea sur place, me faisant oublier le pourquoi de ma présence ici.
- Arwenna ! ! !, m’écriais-je.
- Garn ! ! ! tonna-t-elle de sa voix mielleuse.



Dix secondes s’écoulèrent pendant lesquelles nous nous contemplâmes avec tendresse. Des bruits de pas en cadence résonnèrent depuis le bas du donjon dans les escaliers. Nous nous relevâmes rapidement. J’eus le temps d’apercevoir le cadavre du seigneur, baignant dans une marre de sang. Je pris rapidement le sceau du seigneur, et pris la main de l’elfe pour l’entraîner dans un recoin de la pièce..


Que devions nous faire ? Les gardes étaient en train de monter dans la chambre du Lord… >>


[HRP]

To be continued
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IN/TX-7319, "501st Legion *Vader's Fist*" French Garrison - Star Wars.
Re: [RP] Journal de Garn du 13 juin an 598 - l'épreuve du feu
C'est franchement très chouette mais ....


Citation :
Provient du message de Urielanor / Lion


- Arwenna ! ! !, m’écriais-je.
- Garn ! ! ! tonna-t-il de sa voix mielleuse.


Y'a comme un probleme ici
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Sans MMO-Fixe
idem que elda ! /rude lion !
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