Une Nouvelle Histoire Nordique

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sous une neige abondante, un guerrier avance péniblement, enveloppé dans une large peau d'ours, laissant des traces de plus en plus visibles...

Lourd de ses armes et armures, perdant énormément de sang, il avance en sachant que s'il s'arrête Jamais il n'arrivera au prochain fort.

Le sang qui s'écoule de sa plaie béante est de plus en plus épais et ses yeux se ferment tous seul. Il repense a cette embuscade à laquelle il a réchappé :

Il était de permanence a Uppland pour le weekend et attendait la relève quand deux highlanders l'avaient surpris. Le ménestrel l'avait envoûté avec ses chants de flûte qui avait ralenti ses réflexes en l'immobilisant petit à petit tandis que le maître d'arme avait lancé sont épée en tournoyant. Le guerrier avait esquivé l'épée de justesse, mais celle-ci avait tranché le lien invisible qui l'hypnotisait en heurtant légèrement sa tête et avait fini sa course dans la neige.

Profitant de l'occasion le guerrier thane incanta une magie et foudroya le ménestrel, puis il assena un coup d'épée dans le ventre du maître d'arme, et la violence de l'impact le fit chavirer et s'effondrer, tandis qu'il se redressait, le thane se retourna vivement en faisant tournoyer sa hache comme son maitre le lui avait enseigné, loin au-dessus de sa tête, et il assomma le highlander.

Le second coup décapita le maître d'arme qui s'effondra dans la neige molle ; lui même tomba a genoux dans le blanc tapis de neige ne devant sa vie qu'a un réflexe éclair et a la chance, il resta agenouillé 15 bonnes minutes dans la poudreuse et se leva d'un seul coup sachant qu'il lui fallait prévenir ses compatriotes.

Se servant de sa hache a deux mains comme d'une canne il avançait péniblement dans ce blanc manteau qui ralentissait ses pas. Plus il marchait et plus sa plaie s'ouvrait, laissant couler des flots de sang par saccade, bientôt son armure couverte de sang séché deviendrait trop lourde a porter ainsi que ses armes, aussi le guerrier s'allégea des poids inutiles pour continuer sa route, mais il s'effondra dans la neige blanche et rouge, etl se laissa partir dans un dernier soupir... enfin a se qu'il croyait.

il se réveilla 10 jours plus tard dans une jolie petite maison avec un ange penché sur lui, il se crut au Walhalla, mais ce n'était qu'une walkyrie qui lui annonçait que sa tâche sur terre n'était pas fini, le guerrier se demandait pourquoi on lui refusait l'entrée au walhalla, lui qui avait dédié sa vie aux armes et surtout était tombé au combat.

A ce moment là, l'apparition lui murmura à l'oreille que le royaume de Midgard manquait cruellement de forgerons et qu'il lui fallait attendre. Son heure n'était pas encore venue.

La belle maison était celle de deux soeurs : Laralen et Cartaennia.

Cartaennia avait quelques notions de médecine et elle avait apporté les premiers soins a la blessure la plus grave, tandis que Laralen allait chercher Olikof le maitre guérisseur et frère du guerrier.
Celui-ci, expert dans les arts secrets de la guérison avait prodigué ses soins à son frére. La blessure avait fini par complètement disparaître, et l'on voyait à peine la cicatrice.
Laralen connaissait bien le thane, il avait grandi dans le même village qu'elle et ils avaient commencé le métier des armes ensembles ; elle était une guerrière zerk comme en compte beaucoup lesterres froides et dures.

Le lien d'amitié qui existait entre les deux soeur et les deux frères était profond.

Si vous vous demandez ce que le guerrier est devenu, allez visiter son village, vous pourrez le croiser à la forge de Hagall, travaillant avec acharnement à sa forge comme lui le lui avait demandé l'apparition.

Il se nomme Olafs .

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Encore une fois, le sens de l'orientation de Laralen méritait sa réputation légendaire. Elle était perdue au milieu des collines enneigées sans aucun repère à cause de la neige tombante.

Son destin était visiblement de toujours se perdre. Pourtant, elle n'était pas partie loin, elle voulait juste chasser un peu dans les environs pour se changer les idées et fuir l'ennui du fort. Maudits soient les Dieux à toujours la perdre ! C'était forcément de leur faute, puisque c'est ce moment que la neige a choisi pour tomber drûe dans la région !

Laralen se dirigeait vers un fond de vallée au milieu des arbres quand elle vît des traces de pas mêlées à du sang au sol. Elles ne devaient pas dater de longtemps pour être encore visibles à travers la couche qui s'épaississait à vue d'oeil. Elle partît au pas de course en suivant les traces avant qu'elles ne disparaissent et trouva un corps effondré à quelques centaines de pas.

Qui était-il ? Etait-il vivant ? Peu importe, le temps pressait et elle souleva le corps inerte avec facilité malgré l'apparence frêle de la jeune berserker.

Le vent se mît de la partie en soufflant dans son dos. Elle se dît alors que l'homme devait savoir où aller et partît dans la même direction. Elle arriva peu de temps après au pied d'une colline abrupte et pût distinguer le fort perché au-dessus. Une chance, le pavillon de Midgard y flottait !

Bien plus tard...

"- Où suis-je ?"

"- A l'abri". Laralen avait déjà oublié le nom du fort et Cartaennia ne parlait qu'en cas de nécessité. "- Tu n'as plus rien à craindre, puisque même la mort ne veut pas de toi, ami Olafs".

"- Laralen ? C'est bien toi ? Ca fait si longtemps !"

Olafs était un des rares amis d'enfance de Laralen et Cartaennia. Plus jeune que Laralen, il avait toujours admiré sa combativité dans les bagarres notoires qu'elle déclenchait à l'époque. Mais ils ne s'étaient plus vus depuis des années. Ils discutèrent longtemps de leur passé, surtout du passé de Laralen, avant d'en venir au présent.

"- Bien, Cartaennia assurait que tu étais mort et tu t'es mis à respirer de nouveau. Olikof a dit que ta blessure t'avait vidé de ton sang, mais ses soins t'ont quand même guéri. Tu as déliré dans ton coma en parlant de valkyrie et de forge, je me demande bien pourquoi. En attendant, nous avons assez discuté et tu vas venir manger, car tu as l'air de revenir d'entre les morts... ce qui est le cas."

Le ton était péremptoire et Olafs ne pouvait que suivre. De toute façon, il mourrait de faim. Les souvenirs affluèrent et il se demanda s'il y avait une forge par ici...

Edité par Fröhnir pour l'orthographe et la grammaire.
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