Le radeau de la peine

Répondre
Partager Rechercher
Une larme coule sur ma joue. Perle crystalline fuyant la souffrance, de mes yeux noyés dans un océan d'amertume. Sur cet océan aujourd'hui je navigue, fuyant ma peine, pour partir à la recherche d'un arc-en-ciel harmonieux. Depuis bien des années maintenant j'erre dans cette pénombre, avec pour seul compagnon un démon du passé, fantôme de mes erreurs et spectre de mon inconscience. Il ne veut me quitter, ne pouvant trouver meilleure jouissance, que de veiller à ce que reste ouverte la plaie de mon cœur, la brisure de mon âme, l’œuvre de ma feignantise. La lumière qui me guide au loin, jamais ne se rapproche, et ne cesseront donc jamais de me suivre, les ténèbres du remord.

Parfois pourtant, la brise vient me souffler quelques mots, s'essayant au réconfort, dans un élan de compassion. Ces voix d'outre-tombe n'ont pour seul but, que de guider la voile de mon âme vers le port du pardon, afin que soit jetée l'ancre de la miséricorde et qu'enfin, les pieds à terre, m'aventurer sur le chemin du renouveau.
Mais rien n'y fait. Aux appels réconfortant mon esprit fait sourde oreille, refusant ainsi toute aide, tout réconfort. Pourquoi me direz vous? Pourquoi refuser ainsi la main qui se tend généreuse?
Mais l'esprit ne cherche pas à voir en demain, il reste fixé vers le passé, se refusant au pardon, ayant pour seul désirs de poursuivre sa pénitence. Aime t'il souffrir à ce point?
Qu'appel t'on souffrance, et qu'appel ton amour ? Pourquoi je navigue aujourd'hui sans but? L’âme en peine? ...

Nous étions deux fleurs. Il à suffit d'un sourire, et d'une éphémère caresses de nos pétales, pour que l'aveugle que j'étais ouvre enfin les yeux... Un câlin, une mélodie... et le sourire apparaissait sur mon visage, un sourire qui avait fuit depuis bien longtemps, qui n'avait peu-être même jamais réellement existé, qui sait?
L'illusion, sensation omniprésente, qui m'enivre et me ronge. Amie ou ennemie? Qui peu savoir, qui peu être certain? Dans le monde actuel, à quoi? A qui peut-on faire confiance? Que peu-on croire?

Eblouit par cette lumière j'ai alors découvert l'égoïsme. Sensation qui veut que ce bonheur qui te touche t'appartient et que tu en sois le maître. Sans même penser à cette étincelle qui en était la source...
Et cette stupide envie de bien être fut plus forte que le sentiment qui naissait en moi, sans m'en rendre compte j'ai méprisé cette fleur, je l'ai piétiné, je l'ai souillé, blessé...
Et l'étincelle à exploser. Des larmes de dégoûts se sont projetés sur moi, tel des poignards qui m'ont déchiré. Et c'est alors que le gouffre m'a avalé...
Je suis tombé, dans un puits sombre et humide, pour arriver sur ce radeau miséreux...

Et quand bien même voudrait bien me pardonner la jolie fleur, au fond de moi, je m'y refuse. C'est pourquoi mon esprit hésite sans cesse entre deux destinations : celle du port ou siège la lumière, et l'antre de l'ultime remord ou m'attend patiemment le bourreau solitaire.


L'on dit qu'il faut laisser le rêve dévorer notre vie, afin que la vie ne dévore pas nos rêves, c'est un peu vrai, la vie est une prostituée, belle mais non sans risque, il faut savoir la savourer avec dignité...
J'aurais aimé le comprendre avant, trop tard aujourd'hui, je me condamne à ramer



Je me risque dans un essai qui sort de mes textes habituels
J'attend avec plaisirs de la critique réfléchie sur le font et la forme
Pardon pour le titre oui, je n'ai jamais réussi à en trouver un de bien, si quelqu'un à des conseils je prend...
Bon, je vais encore passer pour le chieur de service ...

Je trouve les métaphores tellement tordues, que pour finir j'ai l'impression que tu t'en sers plus comme fond que comme forme ...

En lisant ce texte, je ressens plus ta volonté de faire des belles tournures des phrases, que d'exprimer un sentiment vraiment très fort qui pourtant n'est pas compliqué à comprendre, car la culpabilité et les remords, nous les connaissons quasiment tous ...

Toutes ces métaphores donnent plus un côté morbide que mélancolique et on finit par dédramatiser le sujet par impression de "il en fait trop pour pas grand chose" (enfin je ressens ça)

Ce n'est pas tant le sujet qui n'est pas important, car de toute évidence, pour toi il l'est vraiment, mais j'ai beau essayer de m'immerger dans le texte, je ne ressens pas la peine que tu tente d'expliquer ...

Voilà, bon, mon avis, je ne le dis jamais assez est à 200% subjectif, je ne suis pas critique littéraire, et je ne prétends pas écrire mieux que toi, juste que c'est plus facile de voir les défauts chez les autres

Si tu me trouves injuste n'hésite pas à me corriger sur les points qui te déplairaient, je peux me tromper après tout (même si perso je pense que ça n'arrive jamais ! ... que je me trompe )
Wow !!!!!!! A couper le souffle !!!!
Nayste , tu es revenue ??? erf je suis contente








Lady-Van...
En effet, je suis de retours... Mais bon, il faut dire que je viens, part, reviens, repart, ainsi de suite... Mais peut-etre que cette fois ci, je resterais plus fréquemment sur les furum de JOL!
Citation :
Je trouve les métaphores tellement tordues, que pour finir j'ai l'impression que tu t'en sers plus comme fond que comme forme ...
c'est en effet ce que je cherchais a faire


Merci pour la critique
Et desolé pour le temps de reponse ^^
Citation :
Provient du message de KINDER

Toutes ces métaphores donnent plus un côté morbide que mélancolique et on finit par dédramatiser le sujet par impression de "il en fait trop pour pas grand chose" (enfin je ressens ça)

C'est peut être le but recherché, dédramatiser ?

Moi je ne suis pas arrivé à lire : 4h47 + italiques...
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés