L'adieu à la meute

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Ceci se passe quelques heures avant le premier récit, à voir ici
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L’excitation de la chasse était retombée maintenant. La meute s’était rassemblée près du Vieux Gris. Sa patte broyée ne lui faisait plus si mal, ce n’était plus qu’une douleur sourde, qui, bien que toujours présente, lui permettait de suivre ce qui se passait alentour. Il n’y eu pas une seule parole échangée. Tous savaient qu’il allait les quitter. Il aurait pu cacher cela à n’importe quel loup mais pas à eux, ils n’avaient qu’à le regarder. Les frissons qui parcouraient son pelage, la position de ses oreilles ou encore les quelques grognements qui lui avaient échappé juste après sa blessure n’avait pas pu leur échapper, pas plus que leur signification. Après tout il y a quelques minutes encore ils étaient tous de la même meute…

Il profitait de ces derniers instants auprès d’eux pour graver leurs traits dans sa mémoire. N’a-qu’un-œil par exemple. Il se souvenait comme si c’était hier de l’incident qui lui avait coûté son œil.

…Cela faisait maintenant deux heures que les deux louveteaux batifolaient autour du repère de la meute. Sevrés depuis peu ils commençaient à prendre les attitudes de chasseurs vétérans, il leur manquait juste l’expérience qui fait toute la différence entre le loup et le louveteau. Et puis ils tombèrent tout à coup sur une piste fraîche et visiblement appartenant à un animal de petite taille. Un chasseur vétéran se serait méfié mais nos deux joyeux lurons étaient bien loin de cet état. Ils s’élancèrent sur les traces de l’animal. Il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour rejoindre la bête. Le vieux gris n’était alors ni vieux, ni gris pourtant la prudence qui serait une de ses qualités lorsqu’il aurait ce surnom fit qu’il n’attaqua pas de front cette bête lorsqu’il la vit se replier sur elle-même. Son camarade n’eu pas ce réflexe et se jeta sur l’animal et lorsque le porc-épic fît saillir ses piquants le pauvre n’eut pas le temps de les éviter. Ses jappements retentirent alors dans la forêt. Tout le côté droit de sa gueule était hérissé de piquants…

Néanmoins il se remis plutôt bien. Sa force de caractère et sa condition physique en faisant le meilleur chasseur de la meute. Mais leurs chemins allaient devoir se séparer. S’arrachant à sa contemplation il fît alors demi-tour et pris la direction de la vallée de sa naissance…
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Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
J'ai lu et relu...et j'ai vraiment aimer.





Lady-Van...
Mouais, bon, je vais encore passer pour le chieur de service mais ...

Je pense que allouer des sentiments si poussés à des animaux, et faire passer les humains pour des barbares c'est un peu facile ...

Déjà, dans la pyramide alimentaire des prédateurs/gibiers, certains animaux sont aussi barbares que certains hommes ... Ca n'a rien d'effrayant, on appelle ça la nature ...

Puis faut pas oublier qu'un loup, un chien un homme ont les mêmes passions : B B & B ...

Bouffer, boire et bai...

PS : Je fais ici référence aux 2 textes, pas uniquement à celui-ci ...
Merci pour les encouragements.

Pour KINDER je dirais juste que je n'ai pas l'impression de faire passer les humains pour des barbares. Je me suis justement abstenu de trop les incarner afin justement d'éviter cela. Pour les animaux ayant trop de sentiments je ne trouve pas. Ce sont des sentiments primaires qui sont exprimés en général. Le seul truc qui n'est pas forcement trop réaliste c'est la capacité de mémoire, mais c'est justement l'entorse qui permet de structurer le récit comme je le veux donc je m'en fous.

Pour ce qui est du chieur de service, il en faut toujours un.
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Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
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