Au secours des elfes d'Amtar

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Einhur prît l'épée que lui tendait Ludark. Même si elle ne valait pas la sienne, l'épée était néanmoins sa seule arme. Le drow récupéra l'arme de la seconde sentinelle. Tandis qu'Einhur libérait les captifs, Ludark scrutait le camp d'un oeil alerte. Tous les orcs semblaient dormir...
Trois des prisonniers se munirent d'épieus tandis que le quatrième, une femme préféra s'en passer.


-Une magicienne à n'en pas douter! songea le barbare

Les six compagnons d'infortune levèrent un plan en hâte pour attaquer le camp.

-Ludark lancera une sphère de ténèbres pour mettre les orcs dans la confusion la plus totale. chuchota Einhur Moi et trois autres resteront à couvert et tueront tous les orcs émergeant de la sphère. Quand à vous cher dame. Quel talent avez vous?

-Je peux foudroyer quelques orcs et incendier le camp pour ajouter à la débâcle! lâcha l'inconnue avec détermination

-Très bien, mettez vous en position et soyez prudent.
Il y a bien une cinquante orcs qui sommeillent.
L'assaut fut bref et sanglant, prit dans la panique, les orcs se mirent a s'entretuer, profitant du chaos totale qui régnait, ludark d'un pas léger, repris ses armes ainsi que celle des autres prisonniers. Quand les orcs se rendirent compte de ce qui était arrivé, les évadés étaient trop loin.
-C'est par ici! s'exclama Einhur, réjoui

Cinq jours après leur fuite, les compagnons avaient retrouvés la route principale de Halarahh. La magicienne et ses comagnons décidèrent de partir de leur coté.

-Je vous remercie. dit elle avec un regard de gratitude envers Ludark et Einhur Sans vous nous aurions été sûrement éxécutés. Ou comptez vous allez?

-Nous souhaitons nous rendre à la forêt d'Amtar.

-Cette forêt? Mais vous courez à votre perte! s'écria elle
Les elfes n'acceptent aucun humain dans leur royaume.
Ils vous abattront à vue!

-Nous savons ce que nous courons. Mais nous n'avons pas le choix. la voix d'Einhur était celle d'un homme résigné

-Bien! J'espère que nous allons nous revoir. la tristesse se lut dans son regard Encore une fois, seigneurs, mes compagnons et moi vous sommes éternellement reconaissant.

La jeune femme et ses compagnons tournèrent les talons et s'enfoncèrent dans la brume matinale.
Einhur soupira.


-Nous voilà seuls et sans monture. dit il, maussade
Il nous faudra un mois pour rallier la forêt à pied.
Tachons de rester discret.
Les longues marche épuisaient ludark, surtout sous un soleil tapant alors que son état était plus proche du coma.
-Ne pourrions-nous pas profitez de la nuit?
Il avança que sa race ne lui permettait pas de courir sous le soleil et qu'il retrouverai ses forces avec l'ombre.
-Ca ne pose pas de problème. dit Einhur, compatissant

La nuit ne gênait pas le barbare et Ludark serait plus efficace dans l'obscurité. Pendant près de deux semaines, le colosse et le drow voyagaient de nuit et se reposaient la journée. L'état de santé de Ludark s'améliorait rapidement. Au bout de trois semaines de voyages, les compagnons furent en vue de la montagne qui séparait Halruaa de la forêt des elfes.

-C'est le seul moyen de rejoindre la forêt.

La voix du barbare indiquait que la traversée n'allait pas être facile.
A la tombé de la nuit, le drow et le barbare se mirent en route, la traversé était longue est difficile et l'obscurité ne perméttait pas de se repérer facilement.
Pour Einhur, la fraîcheur de la montagne était un baume à son coeur. Des souvenirs de sa jeunesse dans les grandes étendues glacées de la toundra lui revinrent en mémoire.
Il soupira.
Ludark ne se plaignait pas du froid et des longues distances.
Il préférait faire route dans les cols enneigés et battus par les vents que de cheminer en plein soleil.
La nuit passa tranquillement sans mauvaises surprises.


-Je monte le camp. lacha Einhur Peux tu essayer de trouver de quoi manger?
-J'y vais,répondit l'elfe noir.
Il scruta le sol a la recherche d'une piste.
-Ha je crois que je tient notre nourriture!
Le barbare vit disparaitre son compagnon qui revenue quelques minutes plus tard chargé de trois renards
-Ca ira?
-Quand on n'a rien d'autres à manger, oui! maugréa Einhur

Le barbare et l'elfe noir dépecèrent les bêtes et en firent un ragoût. Leur faim apaisée, les compagnons s'enfoncèrent dans le sommeil.
Dans une grotte à proximité du camp des aventuriers, une créature regardait ses proies avec avidité. Elle se glissa sans faire de bruit près du campement.
Einhur et Ludark sommeillaient comme des loires.
Plus confiante, la créature avanca un peu plus vite tout en prenant garde de ne pas alerter son gibier.
Encore un pas et s'en serait finit d'Einhur!
Mais la créature eût la malchance de piétiner un des pièges que Ludark avait posé tout autour du camp.
Le pied en charpie, la créature beugla si fort que son cri résonna dans la vallée avec forces d'echos.
Les compagnons bondirent et dégaînèrent leurs armes prêts à en découdre.
La créature qu'ils avaient sous les yeux mesurait trois mètres de haut et avait un pelage blanc.
Un yéti!
Le monstre avanca sur l'elfe noir, les yeux pleins de rage et de haine...
L'elfe noir au d'abord l'impression d'etre resté au pays des songes mais le coup violent que lui assena la créature fut bien réel. Ludark décolla et partit s'écrasé contre un rocher, il était un peu sonné mais heuresement il n'avait rien. Ludark prit son épée et fonça sur le monstre qui était deja occupé avec le barbare.
Einhur bondit, épée au clair, sur la créature qui prétendait le dévorer. Son estoc blessa la créature à l'avant bras mais ne la ralentit pas pour autant.
Du coin de l'oeil, le barbare vit arriver l'elfe noir en courant.
Cette petite liberté lui valut de goûter à une "caresse" du yeti.
Einhur s'écroula à demi assomé contre un sapin.
Le conifère trembla sous l'impact.
La créature bondit de plus belle sur sa proie...
Ludark arriva devant la créature qui le dominait de plusieurs têtes. Il vit le barbare en danger, alors dans un élan suicidaire il sauta sur l'énorme bête et lui enfonça son épée entière a travers le torse du monstre. Dans un ultime éffort le yéti rejetta Ludark qui partit s'écroulé plus loin, le vacarme de la lutte laissa la place a un silence de mort
Einhur se releva tant bien que mal.
Deux côtes cassées et quelques bleus pour Einhur et une sacrée migraine pour Ludark.
Le barbare remercia l'elfe noir de lui avoir sauvé la vie.
Un peu plus et Einhur mangeait les pissenlis par la racine.
Les compagnons dégagèrent la carcasse de la créature pour ne pas attirer d'autres prédateurs et retournèrent ensuite au camp.
Ils terminèrent la nuit en veillant à tours de rôle.
Au matin, les compagnons repartirent d'un bond train espérant mettre le plus de chemin possible entre la montagne et eux...
1 semaines de voyage plus tard.
L'elfe noir et le barbare quittèrent la montagne et furent en vue de l'orée de la forêt...
Quittez le froid de la montagne avait donner un peu plus de vigueur au groupe, l'apparition de la forêt n'avait fait que renforcer leur volonté, jusqu'à ce que la voix de l'elfe noir brisa le calme de la nature:
-Je devrais me masquer le visage, la haine légendaire et ancestrale existant entre mon peuple et ceux de mes cousins de la surface pourrait faire échouer notre mission.
-Te masquer? répéta le barbare Tôt ou tard, il faudra nous montrer à visage découvert!

Einhur scruta le paysage qu'il avait sous les yeux.
Une silhouette presque indiscernable se faufilla entre deux arbres avant de se volatiliser.


-Prépare toi. chuchota le barbare Nous sommes repérés.
Ne dégaîne tes armes qu'en dernier recours!
A peine les deux compagnons purent regarder autour d'eux qu'un régiment d'archers elfes les encercla, un de c'est oreilles pointues s'approcha, il portait une cotte de maille elfique:
-Depuis quand les stupides humain et la pourriture de la surfaçe se promêne sur nos terres?
Ludark lanca un regard noir a l'individu.
Einhur posa une main réconfortante sur l'épaule de Ludark.

-Du calme, mon ami! dit doucement le barbare Nous sommes venus ici dans de bonnes intentions, rappelez vous!

Le barbare prit son épée et la jeta au pied de l'elfe le plus proche.
Il mit un genou à terre et posa ses mains en croix sur sa poitrine.
Ludark,maugreant, fit de même.


-Nous venons vous aider! fit Einhur Aussi surprenant que cela puisse paraître.
L'homme des bois fut etonner de cette réponse mais resta méfiant:
-En temp normal vous seriez deja mort, mais nous vivons de drôles de jours, une ombre menace notre peuple.
Il fit ordre a ses archers de baisser leur arcs:
-Toutefois il faut que je questione mes superieurs au sujet de vous, car nous combattons depuis un temp infini nos voisins des profondeurs et je ne sais si nous pouvons accepter l'aide d'un Drow.
-Très bien, fit le barbare nous attendrons.

L'elfe disparut à nouveau dans la forêt. Il revint quelques heures après, la mine sombre.

-Ca sent le roussi! chuchota Einhur à l'elfe noir
L'elfe s'approcha avec une garde augmenté:
-Je suis désolé mais nous ne pouvons accepter l'aide d'un Drow et de ceux qui l'accompagne quel que soit leur natures.
Les archers elfes bandèrent leur arcs.
-Considérez vous comme ennemi de notre peuple.
Ludark ramassa son épée d'un geste rapide les barbare fit de même.
-Vous êtes stupide de refuser notre aide, vous vous êtes fait un nouvel ennemi,dit l'elfe noir, une armée arrive qui détruira votre forêt, vos demeures seront pillé!
Le capitaine elfe fut choqué par cet réaction et ordonna a ses archers de baisser leurs arcs:
-Ecoutez,fit il , partez maintenant et revenez demain au coucher du soleil ici.
Il leurs indiqua un endroit sur la carte
-Je risque ma vie pour cela maintenant, Partez!!!
-Soit, nous y allons! fit Einhur, glacial

Les compagnons s'éloignèrent du groupe d'elfes. Ils campèrent non loin de l'endroit du rendez vous. Peut être que cet elfe les écouterait?
Après tout, les compagnons avaient parcourus plus de quarante lieues pour les prévenir...

Le lendemain, Einhur et Ludark se rendirent au lieu indiqué.
Seul l'elfe de la veille se trouvait là!


-Alors!? dit il Aviez vous quelquechose à me dire?
Le jeune capitaine parla d'un ton rapide:
-Ecoutez, vous le savez comme moi nous avons terriblement besoin d'alliés mais notre gouverneur ne peux accepter votre aide par simple orgueil. Je vous propose un marché, vous allez venir avec ma patrouille et nous aiderez a la défense de la forêt, mes hommes sont au courant et ne diront rien, vous pourrez vous installés a notre campement, qu'en pensez vous?
-Cela nous va! décréta Einhur Nous vous suivons.

Les compagnons emboîtèrent le pas de leur guide à travers la forêt. L'agilité et la discrétion avec laquelle le capitaine elfe se mouvait était remarquable.
Ils arrivèrent au camp après deux heures de marche.
Les autres elfes du campement ne leur accordèrent aucune attention.


-C'est déjà ça! songea Einhur Il aurait pu nous tuer à vue.

Le capitaine elfe mena ses invités sous sa tente.
Il les fit s'asseoir et leur proposa de boire un verre.


-Volontier! fit le barbare, souriant Comment vous nommez vous et quelles sont vos forces pour protéger cette forêt?
J'ai crû comprendre que l'armée qui s'apprête à attaquer serait grande.
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