Et qu'est qui te permet de dénigrer cet ouvrage de référence?
Attention, je ne dénigre pas. L'ouvrage de Viollet-le-Duc est une belle oeuvre. Néanmoins, les historiens de ma compagnies m'ont dit qu'il vaut mieux vérifier les infos venant de cette source car l'architecte avait commis qq erreurs par manques de moyens de recherches et par les diverses interprétations imposées par son époque.
Je ne suis pas en accord avec toi , car la municipalité engage sa responsabilité pénale pour les manifestations publiques. Les assurances ne règle pas tous.
Oui, peut être, mais ds les faits, je me rend bien compte que lorsqu'une convention a lieu, au cours de laquelle aura lieu la reconstitution d'une bataille quelconque regroupant qq centaines de participants provenant de nombreuses compagnies européennes, on se retrouve avec tout et n'importe quoi sur le terrain.
Du gars sérieux, intéressé par l'histoire et respectueux d'autrui au gars qui agite des barres de fers au fond de son jardin avec qq potes qui est venu pour se défouler et qui n'hésitera pas à boire qq bières avant de monter en bataille ...
A vrai dire, le seul tri est effectué par l'organisateur du spectacle qui se contente de vérifier l'équipement (vêtements, armements, logements, ...) afin qu'il colle bien à la période représentée.
Par contre je m'interroge sur la partie historique des tes simulations, tu dit [...]
Bâton :
Aau M-A, toute personnez voyageant qq peu, utilisait un bâton. Ceci pour plusieurs raisons : faciliter la marche, y fixer qq ustensiles (gourde, colifichet, bougette, ...), se défendre, ...
Bien évidemment, c'est là plus un instrument de routiers, paysans, ... que de gens d'armes. Or, au cours de reconstitution, il arrive que nous devions reproduire révoltes, jacqueries, ... et ds ce cas il faut des gens entrainés au bâton.
Certe pas des experts en arts martiaux, mais il faut qu'il connaissent une solide base afin de se sentir bien avec leur arme et de ne pas causer d'accident.
A part l'un ou l'autre expert (les maître d'armes), la majorité de la compagnie connaissent simplement cette base.
Armes d'hast :
Certe, mais nous ne pouvons simuler la vie complète d'un routier de l'époque qui suivait son capitaine dans tous les coins de France, Italie, Espagne, Pays-Bas, ... afin d'y livrer bataille.
Or, qq'un qui a survécu à cette vie pendant qq années ne peut être qu'aguerri et discipliné (pour ce qui est du comportement en bataille, je ne parle pas du comportement d'apres bataille).
Comme pour le bâton, il est donc nécessaire d'apprendre une base correct aux gens devant simuler de telles personnes.
De plus, vers la fin du XIVe et au XVe, les armées de métiers font leur apparition avec les ordonnances de Philippe le Bel et par exemple les armées bourguignonnes qui étaient de véritable machines de guerre.
Dans cette catégorie, rentre également certaines armes de noblesse, telle le couteau de brêche ou encore la hache de pas qui servait en lice et souvent également en guerre. Elles sont parfois nommées semi-hast car leur mache est plus court.
Epée :
Voilà certe l'arme qui représente près de 90% des entrainements que nous suivons.