Le SIDA a 20 ans aujourd'hui

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Comme dit dans l'article ci-dessous, on lui a donné un nom il y a 20 ans, mais il sévirait en réalité depuis 1910-1930. Le SIDA a fait plus de 25 millions de morts en 20 ans, et un pays comme la Côte d'Ivoire a 12% de sa population séropositive...


Citation :
PARIS (AFP) - Les chercheurs de l'Institut Pasteur de l'équipe du Pr Luc Montagnier ont été les premiers à annoncer, il y a vingt ans, le 20 mai 1983, avoir isolé le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH).

Une maladie ne remplace pas la précédente et la pneumonie atypique (SRAS), repérée il y a juste deux mois, ne prendra pas la place du sida, vieux, lui, de vingt ans et en parfaite santé. "La maladie est en plein développement et nous ne sommes mêmes pas sûrs qu'elle soit un jour éradicable, ni même sûrs d'aboutir à un vaccin", a estimé le Pr Philippe Kourilsky, directeur de l'Institut Pasteur de Paris.

Cet immunologiste retraçait la course contre la montre remportée par les chercheurs français de l'équipe du Pr Luc Montagnier ont été les premiers à annoncer, dans la revue Science, l'isolation du virus de l'immuno-déficience humaine (VIH). Ce travail a été effectué en un temps-record: les premiers cas de sida - on parlait alors plutôt de cancer "gay" ou de "gay syndrom" - ont en effet été signalés en 1981 aux Etats-Unis, chez des homosexuels.

Par la suite, même si elles ont parfois semblé piétiner et si les gouvernements de la plupart des pays ont sous-estimé la menace du sida, au prix d'analyses parfois totalement farfelues, les recherches ont continué à peu près au même rythme: tests de diagnostic de plus en plus performants, identification d'un second virus et, surtout, mise au point, en 1996, des tri-thérapies.

Très efficaces, ces traitements ont largement contribué à faire oublier le sida dans les pays du nord, "à affaiblir les consciences occidentales", pour reprendre l'expression du Pr Kourilsky.

Pourtant, malgré leur coût au départ exhorbitant, et grâce à la pression constante exercée sur les laboratoires pharmaceutiques par des mouvements de défense des malades comme Act Up, ces traitements, dits "de luxe", commencent à être distribués dans les pays du sud, les plus touchés. Parfois même à prix coûtant.

A l'Institut Pasteur de Paris, pas moins de quinze équipes continuent de plancher sur le virus, sous tous ses aspects: "réponse immunitaire contre le VIH", "traitements et candidats-vaccins", bien sûr, mais aussi, "origine et évolution du virus" ou "transmission de la mère à l'enfant".

"Nous sommes face à une pathologie extrêmement complexe et il y a une impérieuse nécessité à améliorer nos connaissances dans tous les domaines, à connaître beaucoup plus finement les moindres mécanismes de l'infection pour y trouver des parades", relève le directeur de l'Institut Pasteur.

Ces recherches couvrent la plupart des facettes de l'infection: une équipe s'efforce de cerner la date de naissance réelle du virus, estimée aujourd'hui entre 1910 et 1930 en Afrique. Une autre, dirigée par la co-découvreuse du virus Françoise Barré-Sinoussi, étudie les virus de singes pour comprendre comment le virus du sida de ces animaux a pu se transformer, puis passer à l'homme.

Dans un autre laboratoire, des souches virales du monde entier sont analysées pour comprendre pourquoi et comment le VIH varie. L'une des difficultés majeure à la mise au point d'un vaccin est en effet l'extrême variabilité des éléments composant les différentes souches du virus.

Les mécanismes d'entrée et de multiplication du virus dans les cellules humaines, son intégration au patrimoine génétique de la cellule, la façon dont il détourne à son profit la machinerie cellulaire pour "se faire produire" par la cellule qu'il infecte, font aussi l'objet de recherches.

Les chercheurs de l'Institut Pasteur suivent également de très près les cas de couples "séro-discordants", dont l'un est infecté par le virus du sida, et l'autre indemne, malgré des rapports sexuels non protégés pendant plusieurs années, ou encore ceux d'autres sujets fréquemment exposés au virus, comme certaines prostituées du Kenya, qui malgré des milliers de rapports, résistent aux agressions du virus.

De l'avis des biologistes, toutes ces recherches sont cruciales pour la mise au point de vaccins ou de nouveaux traitements.
PS: tiens, "séropositive" est désigné comme mot inconnu!
Beaucoup de gens oublient que le SIDA reste une maladie qui ne se guérit pas,certes on la soigne bien mieux qu'il y a 10 ans , on peut prolonger l'espérance de vie de très nombreuse années mais les conséquences pour la santé reste très méfaste en occident.

Pour le reste du monde là c'est la catastrophe , j'ai lu que certains pays risquentdans quelques de ce trouver avec 30-40% de sidéens du au manque de moyen d'information et de prévention.
Ne vous en faites pas pour la Chine, d'après les autorités sanitaires chinoises, l'épidémie dans leur pays est maitrisée et parfaitement contrôlée ........

Quelques liens en vrac :

Quelques chiffres

En chine, d'après les chinois, tout va bien

Le site de l'UNAIDS, en anglais, pour un point sérieux et un minimum objectif sur le SIDA dans le monde
Aujourd'hui, alors qu'on parle de moins en moins du sida, je suis sidéré de voir à quel point la protection contre ce virus mortel recul tout autant que l'information à son sujet. J'en parlais récemment à deux amis de 25 et 27 ans, respectivement une fille et un mec.

Pour mon amie elle sort depuis peu avec un mec et elle me parlait de leur première fois, lui ne voulait pas mettre de capote alors ils l'ont fait sans, c'est seulement 1 semaine après que rongée par le remord elle lui a demandé d'en mettre. Aujourd'hui ils le font sans, elle a cédée...

Quand à mon pote encore un brillant exemple de tendances suicidaires et de mise en danger de la vie d'autrui. Ce mec est plutôt un gros dragueur, récemment il a couché avec 4 nanas en une semaine. La 4ème est devenue sa copine atitrée :P Je lui parlais un peu de son couple et il m'a dit qu'ils le faisaient sans capotes, "je ne crains rien elle fait des prises de sang tous les mois" (elle est malade). Et la il m'avoue qu'il n'avait pas mis de capotte avec la fille précédente avec qui il avait couché la veille. Sidérant...

Ce qui est le plus hallucinant c'est quand tu leur tiens un discours un peu moralisateur ils sont tous d'accord, "c'est vrai j'ai merdé, faut absolument que je fasse le test". Mais le lendemain ils remettent ça. Bref je pense que cet anniversaire n'est que le 20ème d'une trop longue série qui n'est pas prête de se terminer.

De mon côté j'ai fait mes conneries comme, je pense, un peu tout le monde, quand j'avais 20 ans. Depuis j'ai fait mon méa culpa et je ne le fait qu'avec capotte. Une envie pressante ne vaut pas la peine de risquer sa vie.

Si ça peut motiver certaines personnes j'ai fait le test il y a 3 semaines. Les labo d'analyse sont en général ouverts jusqu'à tard le soir et le samedi matin donc pas de problèmes pour y aller après le boulot. Ca prend 5 minutes, allez peut-être 10 s'il y a un peu d'attente. Ca coute 23€ environ (remboursés par la sécu si on se présente avec une ordonnance) et les résultats sont disponibles 3 jours après.

C'est rapide, c'est anonyme, ça ne coute rien et surtout ça sauve des vies alors faites le !!!

PS : c'était ma modeste contribution pour endiguer ce fléau mortel ...
Bon anniversaire ça le fait pas bien entendu mais c'est quand même important de rappeler que ça existe toujours et que c'est presque aussi dangereux et mortel.


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Nepher
Citation :
Provient du message de Bio


Si ça peut motiver certaines personnes j'ai fait le test il y a 3 semaines. Les labo d'analyse sont en général ouverts jusqu'à tard le soir et le samedi matin donc pas de problèmes pour y aller après le boulot. Ca prend 5 minutes, allez peut-être 10 s'il y a un peu d'attente. Ca coute 23€ environ (remboursés par la sécu si on se présente avec une ordonnance) et les résultats sont disponibles 3 jours après.

C'est rapide, c'est anonyme, ça ne coute rien et surtout ça sauve des vies alors faites le !!!

/agree

J'ai fait le test suite à une transfusion le mois dernier .. Ca m'a pris 5 minutes au total.


Quand au manque d'information, ca dépend des endroits.
Je sais qu'au collége ou je suis, il y a énormement d'informations
J'ai une amie qui travaille pour une ONG en Zwaazealand (Pays du Sud de l'Afrique dont je ne suis pas sur de l'orthographe).

D'après ses dires, près de 50% de la population serait séropositive.

Certaines personnes voudraient que les séropositifs portent un signe distinctif (sa me sait penser à une certaine étoile jaune).

Ca me fait froid dans le dos.
Citation :
Provient du message de Maver|ck
On le fait où le test ? :/
A l'hôpital, sans ordonnance, mais c'est plus long, environ 2 semaines pour avoir la réponse et c'est gratuit.

Dans n'importe quel laboratoire d'analyse, avec ordonnance pour être remboursé, sinon c'est 23€.


Pour trouver la liste des labos près de chez toi clique ici
A savoir, quand tu vis en couple et que tu demandes un dépistage pour être sur a 100% de pouvoir le faire sans capote avec ton/ta partenaire il te faut attendre 3 mois (après la dernière relation hors couple) avant de faire le test (et une semaine pour obtenir les résultats).
Ce que je dit a peut être changé depuis.
Citation :
Provient du message de De'Lomnad
A savoir que quand tu vis en couple et que tu demandes un dépistage pour être sur a 100% de pouvoir le faire sans capote avec ton/ta partenaire il te faut attendre 3 mois (après la dernière relation hors couple) avant de faire le test (et une semaine pour obtenir les résultats).
Ce que je dit a peut être changé depuis.
Il me semble que c'est toujours une attente d'environ 3 mois entre la dernière relation non protégée et le test pour avoir quelque chose de valable.
Je ne suis ni toubib, ni infirmier, mais il me semble qu'en fait, en-dessous de cette période de trois mois, les test HIV ne sont pas assez performants pour détecter une augmentation anormale des lymphocytes responsables de la lutte contre le virus. Ou alors ils sont en quantité trop négligeable pour diagnostiquer de façon sûre la présence du virus HIV dans le système sanguin.
Donc pour être sûr qu'on a rien de rien, je crois que c'est toujours trois mois, aux dernières nouvelles ( j'ai fait le test il y a 2 ans, et c'était toujours trois mois ).
triste anniversaire

pour la réponse sur les 3 mois, en fait c'est 3 mois pour etre sure que la détection des anticorps puisse etre effectuée à 100%...néanmoins lors du prise de risque, on demande d'effectuer un test au bout de 4 semaines sachant qu'il y a 98/99% de "chances"pour que son résultat soit définitif.
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