Provient du message de Lady-Van CFD
Que feriez vous si vous apprenez qu'il ne vous reste qu'une semaine a vivre ?
L'accepter. C'est la première chose à faire. L'on ne comprend pas au début, l'on ne comprend pas pourquoi nous avons de nouveaux choix à faire. Jusqu'à ce que cette fin soit acceptée, et attendue.
La vivre. Ce choix peut paraitre bizarre, mais ce fut le mien je dirai. J'ai vécu avec cette mort à mes cotés, j'ai appris à l'apprécier, presque à l'aimer. En suis je pour autant cinglé ? Peut-être oui... je ne saurai répondre.
Pleurer. Lorsque l'on réalise que ce n'est nous qui allons souffrir le plus, ce sont les larmes qui coulent. Tous nos amis, notre famille... ceux qui nous aiment. Une mort c'est eux qui la vivent. La douleur n'est pas pour nous, mais les premières larmes sont ce qui nous rapproche d'eux.
Sourire. Pourquoi pleurer, puisqu'elle est acceptée ? Il ne faut apparaitre triste devant ceux qui nous entourent, pourquoi ajouter des larmes à ce qui déjà sera dur ?
En parler. Ce n'est pas chose à garder pour soi, car sinon ceux qui sont là dans l'angoisse ne vous comprendront pas. Ce choix je ne l'ai pas fait, je le regrette. Il est dur de parler de ceux qui nous rend muet, mais si nous ne le faisons pas nous, nul ne le fera.
Continuer. Pourquoi faire des choses extraordinaires ? Tout le monde a un rêve, mais désire t on réellement le réaliser ? Il ne serait plus un rêve... Continuer à faire ce que nous faisions la veille, en essayant peut-être plus que d'habitude, en y mettant plus de coeur, mais pas en faisant ce que jamais je n'aurai osé faire avant cela.
S'éloigner. Sans doute est ce la chose la plus difficile de toutes. S'éloigner de ses amis. Une semaine sans doute est ce trop peu, mais commencer à être oublié séchera déjà bien des larmes. S'éloigner de tous, et montrer un visage heureux lorsque par hasard l'on croise les gens aimés. Ce n'est pas pour soi, mais pour eux.
Mais en fait je ne me suis jamais posé la question de ce que je ferai si l'on m'annonçait ma mort dans la semaine. Je l'ai vécu... sauf qu'il ne s'agissait pas d'une semaine.
Une chose à dire à ceux qui connaissent une personne destinée à mourir : oubliez la pitié, c'est ce qui détruit le peu de joie que l'on puit avoir. C'est cette pitié qui brise les derniers courages. Oubliez la...
Maintenant la question à laquelle je cherche encore réponse c'est que faire une fois que l'on nous apprend que l'on va vivre.