[avantages] Stabilité de l'emploi

Répondre
Partager Rechercher
Je ne sais pas vous mais ....

En ce moment je travail pour pas mal de societés(du privé) a la fois(a peut pret partout en france).

Petites, moyennes, grandes.

Dans 90% de ces societes la plupart des employés flippent a cause de plans sociaux, lourdages de masse, charettes, restructurations.

Pour tout dire c'est une situation que je constate depuis plusieurs années (5 ou 6) et qui va en grandissant.
Dans ma boite aussi du reste c'est la psychose.

J'ai vu des personnes obtenir le prix du meilleur employé de l'année se faire lourder 3 mois apres.

La plupart des gens n'osent pas prevoir a long terme car peu d'entre eux savent de quoi demain sera fait. Le dernier que j'ai vu qui croyais etre sur est en train de revendre sa maison.

A coté de ça j'ai travaillé pour plusieurs services publiques. Qui ne sont pas touchés par cette psychose.

Cela est il a votre avis un veritable avantage sociale ou bien donnes on a ce soit disant avantage toutes les raisons de s'insurger contre les fonctionnaires.

Au dela de cette consideration, j'aimerais aussi savoir comment les fonctionnaires qui sont parmis nous (ou amis de parmis nous) considerent cet avantage.
__________________
Cujus testiculos habes, Habeas cardia et cerebellum.
Quand on retient solidement l'attention des gens, les coeurs et les esprits suivent.
Re: [avantages] Stabilité de l'emploie
Citation :
Provient du message de Dwelfigor
Au dela de cette consideration, j'aimerais aussi savoir comment les fonctionnaires qui sont parmis nous (ou amis de parmis nous) considerent cet avantage.
Je réagis juste sur ce point, puisque le reste n'appelle pas d'autre commentaires que ceux déjà postés sur le thread sur la grève.

Je ne suis pas fonctionnaire, mais ma femme l'a été en début de carrière, pendant 4 ans. Elle bossait à la SNCF, comme animatrice d'un foyer de jeunes travailleurs. Ils ont fermé le foyer, elle a été virée. Donc je peux sans trop m'avancer dire à sa place qu'elle ne considère pas le public forcément privilégié sur ce plan, puisque comme un énorme pourcentage des salariés du public, elle n'était pas fonctionnaire titularisée et donc ne bénéficiait pas plus de la sécurité de l'emploi que dans le privé.

Sinon, j'ai été fonctionnaire municipal pendant 2 ans et demi (employé de bibliothèque) dans une ville de banlieue. Je gagnais le SMIC et je m'ennuyais. J'ai démissionné. Il faut donc croire que l'aspect "sécurité de l'emploi" ne me préoccupait pas plus que ça.
l'aspect securite de l'emploi du public ne m'attire pas du tout...

ça dépend de la mentalité des gens...

t'en a qui prefere vivre pepere, gagner leur vie & se la couler douce au soleil

et d'autres voient la vie autrement ( vais pas faire une description de tous les styles de vie aussi ! )
Par rapport à la fonction publique, tout ce que je peux dire c'est que sur le marché Genevois elle reste l'un des plus gros employeurs. Les banques virent par charrettes, ne parlons pas des assurances.

Bref dès que l'état de Genève lance un appel d'offre il est innondé par toutes les SSII locales qui cherchent à recaser leur personnel en inter-contrat.

Quand aux internes c'est clair qu'ils bénéficient d'une certaine immunité par rapport aux salariés des banques qui commencent à mouiller leurs chemises.
Fonctionnaire titularisé depuis plusieurs années déjà, je suis en outre totalement contre cette sécurité de l'emploi, j'ai trop souvent vu des jeunes très compétents, dynamiques et motivés se casser les dents sur des postes alors que des incompétents notoires restent en place et n'en glandent plus une...

* Vérifie la solidité de son siège éjectable * .
Je suis entourée de fonctionnaires de divers corps et divers ministères, et je crois que même si la sécurité de l'emploi a une part importante dans le choix de que nous avons fait elle n'est essentielle, en tout cas pas pour moi.

Tout les fonctionnaires ne se ressemblent pas, fonctionnaire ce n'est pas un métier c'est un statut
Et la psychose de perdre mon emploi ne m'a jamais atteint quand je travaillais dans le privé
Tout ca pour dire que selon moi ce qui va paraitre comme un avantage important pour une personne pourra être consideré comme minime par une autre
Citation :
Je suis entourée de fonctionnaires de divers corps et divers ministères
Haaaaaaaaaaaaaaaaaa c'est pour ça que tu jouais a T4C en plein apres midi.

Citation :
Et la psychose de perdre mon emploi ne m'a jamais atteint quand je travaillais dans le privé
Tu as bien de la chance.

merci pour les infos
__________________
Cujus testiculos habes, Habeas cardia et cerebellum.
Quand on retient solidement l'attention des gens, les coeurs et les esprits suivent.
Citation :
Provient du message de Dwelfigor
Tu as bien de la chance.
Tu es ingénieur informaticien, s'il faut en croire ton profil, et tu as peur de perdre ton job ? Tu rigoles, là ? Il faudra encore au moins 10 ans pour résorber la manque dramatique d'ingénieurs en France.
Citation :
Provient du message de FautVoir
Tu es ingénieur informaticien, s'il faut en croire ton profil, et tu as peur de perdre ton job ? Tu rigoles, là ? Il faudra encore au moins 10 ans pour résorber la manque dramatique d'ingénieurs en France.
Tu es sûr ?
Je bosse depuis 3 ans en société de services comme responsable commercial (je devrais dire je bossais), et j'ai donc vu la lente dégradation de la condition de nos consultants.

En 1999-2000, on pouvait avoir un diplôme non coté et ne pas savoir aligner deux mots, et on trouvait du boulot. Salaire de l'ingénieur jeune diplômé à l'embauche: 220 KF

La situation n'a cessé de se dégrader.

En 2003, le diplôme commence à devenir important. La personnalité est plus que jamais importante - plus que le diplôme. Le salaire du jeune diplômé à l'embauche: 180-190 KF

Et je peux te dire que quand j'étais encore en poste, je faisais passer 11 candidats par semaine, pour finalement en recruter un tous les mois, maximum (dans le cadre de mon centre de profits).

Au moment où je suis parti de ma ^boîte, il y a eu deux grandes charrettes chez les informaticiens. Et vas-y que je te jette à la porte ou que je ne renouvelle pas ta période d'essai si on n'a pas trouvé de mission pour toi.

Non, FautVoir, beaucoup d'ingénieurs informaticiens ont chaud aux fesses en ce moment
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Non, FautVoir, beaucoup d'ingénieurs informaticiens ont chaud aux fesses en ce moment
Oui, c'est bien ce que me disent aussi la plupart de mes amis qui sont dans le privé. Il semblerait actuellement il y ait pas mal de grabuge chez les informaticiens du privé...
Fonctionnaire .. je le suis,
titularisé qui plus est..

La sécurité de l'emploi a ces bon cotés, auprès des banques notamment.

Pas de souci du lendemain.

Mais certains avantage se paient.. au niveau salaire parfois..
Dans l'ensemble je n'ai pas a me plaindre, je fais un métier qui me plait, avec quelques inconvénient, mais il y a largement plus malheureux..
Mais ne mettez pas les fonctionnaires dans le meme panier..
Il y a ceux qui manifeste (comme d'habitude) et ceux que l'on entend pas..
Je vois que je ne suis pas la seule à m'être faite lourder du monde enchanté et enchanteur des SSII. Pour ma part j'étais responsable marketing. Ce que j'ai vu est assez édifiant et n'est sans doute pas propre à ce milieu. Les licenciements avec pressions psychologiques y sont monnaie courante et le simple respect que l'on peut attendre de tout à chacun a simplement disparu. En fait, c'est surtout cet aspect de manque de respect et de dédain absolu pour autrui qui m'a choqué.

Je ne pense pas que ce soit mieux dans la fonction publique en terme d'ambiance (j'ai l'impression qu'elle est plus liée aux temps), mais au moins l'épée de Damocles ne pointe pas au dessus de votre tête.

Il est vrai que ça donne envie de tenter des concours.
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Non, FautVoir, beaucoup d'ingénieurs informaticiens ont chaud aux fesses en ce moment
C'est le seul métier valorisé (en excluant donc la bâtiment, la restauration, les assistantes maternelles etc.) qui figure dans les domaines d'activités sinistrés en matière de main-d'oeuvre, tel que le confirment les chiffres de l'UNEDIC (que je suis décidément amené à beaucoup citer depuis une semaine). Plus prosaïquement, le seul examen des offres d'emploi dans ce domaine, et des cahiers spéciaux des quotidiens, montre que l'on est loin d'être sorti de l'ère de l'ingénieur informaticien roi.

Ce qui est possible, par contre, c'est que les ponts d'or qui leur étaient consentis se raréfient. Ou que ce soit "certaines" catégories d'ingénieurs informaticiens qui aient un peu plus de mal (en fonction de l'âge, du niveau du diplôme, de la spécialisation).

M'enfin globalement, prétendre en exerçant ce métier que l'on craint pour son avenir, c'est quand même un peu se foutre du monde, limite indécent.
heu ... j'ai quelques amis ingénieurs informaticiens et ils rament séver en ce moment. Je ne pense pas que ce soient les plus mal lotis de notre société mais ce n'est pas la joie, très loin de là surtout quand ils ont 50 ans!
J'ai pas mal d'amis qui sont actuellement dans leur 5° année de droit et qui naturellement tentent les concours de la fonction publique, et je pense que la sécurité de l'emploi est très importante pour eux. Rien que quand je vois les salaires dont ils me parlent, que je ne trouve pas faramineux, je prends conscience que la paie n'est pas tout, la sécurité de l'emploi est importante aussi. (sans compter les congés, l'assurance de ne pas coucher au boulot etc...)


Ceci dit sans avoir un grand esprit d'aventure, je vais sacrifier cette sécurité en visant un travail qui me permettra potentiellement de bien gagner ma vie. Mais je veux faire avocat, donc les professions libérales ont peu de chances d'etre véritablement au chomage. D'etre mauvais et sans client et incapables de payer les factures certainement, mais sans crainte d'etre licenciés.

Le mieux : etre un couple dont l'un est fonctionnaire et dont l'autre prend des risques pour avoir un meilleur salaire.
Citation :
Provient du message de cygnus

Ceci dit sans avoir un grand esprit d'aventure, je vais sacrifier cette sécurité en visant un travail qui me permettra potentiellement de bien gagner ma vie. Mais je veux faire avocat, donc les professions libérales ont peu de chances d'etre véritablement au chomage. D'etre mauvais et sans client et incapables de payer les factures certainement, mais sans crainte d'etre licenciés.
Le mieux : etre un couple dont l'un est fonctionnaire et dont l'autre prend des risques pour avoir un meilleur salaire.
A moins d'être la nouvelle lumière du droit dans ton domaine, ou un expert remarquable, tu peux être un juriste doué, avec un diplôme correct ou une expérience valorisable, je peux t'assurer que tu auras beau avoir mille qualités, les clients ne vont pas affluer dans ton nouveau cabinet.

Tu verras, comme 90% des avocats, tu commenceras au bas de l'échelle, et tu monteras plus ou moins vite les grades selon tes compétences / tes succès / tes qualités / pistons. Donc tu commenceras salarié, tu feras de la collabo, pis tu finiras associé, peut-être majoritaire avec BEAUCOUP de chance ( on peut rêver ).

Ou alors tu as de la volonté / du temps à perdre ( et beaucoup de fric ), et tu ouvres ton cabinet à la force du poignet. Mais là, le courage ne te suffira pas ... L'URSSAF te le rappellera tous les ans, et un bureau vide d'affaires aussi.
Au fait, la retraite pour les professions libérales c'est toujours 65 ans pour le taux plein, alors t'uses pas trop
Rectification sur ce que j'ai écrit plus haut, après vérification auprès de l'intéressée : ma femme n'a pas été salariée en CDI de la SNCF pendant 4 ans avant de se faire virer, mais pendant 9 ans. Merci d'avance, donc, de ne pas parler du public quand on veut parler en fait des fonctionnaires titularisés, donc. Il y en a que ça fâche.
En fait, le tout est de savoir :

Soit tu preferes un gain plus bas mais constant toute ta vie, soit tu preferes une esperance de gain plus elevée mais qui peut varier forteme.

Si tu preferes un gain certain mais plus faible, tu fais fonctionnaire, soit tu preferes une esperance plus elevée et tu es non fonctionnaire.

Ouais je sais, c'est idiot de tout ramener a un simple probleme d'argent.
Je devrais pas trainer avec des sales profs neoclassiques liberaux....
Le prive c'est un peu la gestion du personnel par la terreur merci les 5 a 10% de chomeurs qui permettent de tenir cette methode.

Du coup des abus cote salaires pas tjs interessants ( consultant junior dans un big five un post en or ? jusqu'a ce que tu te rende compte que vu le nombre d'heures bossees t'es meme pas paye au smic horaire)

Bref je comprends les gens qui veulent etre fct tit pour plus de tranquilite.

Un fct titularise a peut etre la secu de l'emploi mais il pert egalement toute possibilite de s'elever par ses competances. C'est l'ideal pour les gens qui veulent pas trop se casser.
La sécurité d'emploi est une des principales raisons qui m'ont fait choisir la fonction publique plutôt que le privé.

Je suis diplômé, et ai eu plusieurs ouvertures pécuniairement intéressantes dans le privé. J'ai fini par choisir le public et un salaire 40% plus bas que ce que m'offrait le privé, simplement car je ne voulais pas me retrouver le bec dans l'eau à 40 ans.

Au sujet de la fonction publique, il faut aussi considérer, en dehors des avantages, que les concours d'entrée sont difficiles, les places chères et les salaires bien inférieurs à ce qu'offre le privé pour un niveau d'études équivalent.
Citation :
Provient du message de Pitit Flo -TMP
Si tu preferes un gain certain mais plus faible, tu fais fonctionnaire
Facile a dire ça, a Strasbourg, la liste d'attente est plus longue que la plus grande rue de la ville
Citation :
Provient du message de panda

Du coup des abus cote salaires pas tjs interessants ( consultant junior dans un big five un post en or ? jusqu'a ce que tu te rende compte que vu le nombre d'heures bossees t'es meme pas paye au smic horaire)
.
N'exagérons rien.
Certes, en période de clôture de bilans, tu as des horaires contraignants, mais ça ne te ramène absolument pas au SMIC horaire. Tu commences généralement ta carrière dans un big five à 220 -270 KF selon le diplôme que tu peux mettre en avant. Même rapporté au fait que certains consultants juniors bossent 60 à 70h par semaine, on n'est pas encore au SMIC horaire. Et ça, c'est pendant les périodes fastes. Lors des périodes creuses, tu arrives au bureau à 10h, tu pars à 17h, et tu attends ta prochaine mission.

A noter également que l'augmentation d'une année sur l'autre est conséquente. Dès que tu passes confirmé (un an) voire senior (deux ans), tu t'éloignes encore plus du SMIC horaire dont tu parles.

Des abus salariaux, il y en a, mais je ne pense pas directement aux auditeurs lorsqu'on les mentionne...
Citation :
Provient du message de FautVoir
C'est le seul métier valorisé (en excluant donc la bâtiment, la restauration, les assistantes maternelles etc.) qui figure dans les domaines d'activités sinistrés en matière de main-d'oeuvre, tel que le confirment les chiffres de l'UNEDIC (que je suis décidément amené à beaucoup citer depuis une semaine). Plus prosaïquement, le seul examen des offres d'emploi dans ce domaine, et des cahiers spéciaux des quotidiens, montre que l'on est loin d'être sorti de l'ère de l'ingénieur informaticien roi.

Ce qui est possible, par contre, c'est que les ponts d'or qui leur étaient consentis se raréfient. Ou que ce soit "certaines" catégories d'ingénieurs informaticiens qui aient un peu plus de mal (en fonction de l'âge, du niveau du diplôme, de la spécialisation).

M'enfin globalement, prétendre en exerçant ce métier que l'on craint pour son avenir, c'est quand même un peu se foutre du monde, limite indécent.
Il y a eut 5 charettes en l'espace de 2 ans dans ma boite, qui ont lourdées plus de 600 personnes dont une bonne partie d'informaticiens. Seulement la moitié d'entre eux a retrouvé du taf en informatique.

Qui plus est dans nos cher SSII, comme le disait lilith, le respect des personnes s'apparente a l'esclavage.
Ceux qui ne veulent pas faire partie de la prochaine charette sont condamnés a Travailler 60 heures minimum par semaine et tres souvent loin de chez eux. Je suis celibataires, mais en ce moment la plupart de mes collegues marriés sont en train de se poser la question de savoir s'ils divorcent ou demissionnent.

Non mon petit, l'info c'est loin d'etre la panacée en ce moment.
Citation :
Un fct titularise a peut etre la secu de l'emploi mais il pert egalement toute possibilite de s'elever par ses competances. C'est l'ideal pour les gens qui veulent pas trop se casser.
Je ne suis vraiment pas d'accord, car c'est oublier les concours internes, et certaines administration distribuent des récompenses au mérite qui permettent de monter plus rapidement d'échelon
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés