[Broc] [Adieu RP] Quand l'ombre se dissipe

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HRP

Ayant fait une pause en septembre -octobre 2002, j'avais laissé un texte RP de départ en deux parties inachevée.

Ce soir voici la troisième et ultime partie de mon texte d'adieu de syriel (je remet les 2 première pour faire un "block" lisible) puisque le jeu s'est definitivement cette fois arreté hier soir

Bonne lecture et adieu

I- Les ombres s’épaississent

Au royaume d’Albion une journée bien triste : le pavé de camelot est battu par une pluie incessante et ses blanches murailles sont englouties par le dense brouillard qui enveloppe la capital.
Une forme gracile a la démarche féline entre dans la ville, emmitouflée dans une longue cape noire, si noire qu’elle semble absorber la lumière. Son armure de cuir pourpre, ses multiples lames accrochées çà et là, ses fioles s’entrechoquant a chacun de ses pas n’offre plus l’ombre d’un doute quand à la vocation de l’arrivante…
Une sicaire ...moi …

J’arrive au quartier général de la guilde des ombres . Maître Edric m’a convoqué pour une affaire de la plus haute importance….jusque la rien d’étrange si ce n’est qu’il a bien précisé que le grand conseil des ombres sera réunis ce soir …
Je n’avais jamais vu tout les maîtres d’Albion, qui dirigent secrètement notre confrérie, se réunir. C’est donc parée de ma superbe armure d’ombre tissée que j’arrive dans la cour de camelot .Immédiatement Maître viens m’accueillir et me fais signe de me dépêcher.

Les deux ombres se faufilent invisiblement jusqu’aux souterrains de la mystérieuse confrérie des ombres

En entrant dans la salle de réunion je restait bouche bée devant l’ampleur de la chose …il y avait là les dix plus grands maîtres du royaume (certains dont je n’avait entendu parlé que vaguement et donc j’en arrivait même a douter de l’existence) assis dans la pièce parlant les uns avec les autres a voix basse …
Au moment même ou je mettait un pied dans la salle les murmures se dissipèrent,, et les dix paires d’œil les plus perçantes du royaumes me transpercèrent de part en part.

« assied toi donc Syriel mon enfant » dit maître Edric mon mentor, celui qui m’avait tout enseigné et qui, bien qu’il se fit vieux restait le patriarche de notre ordre respecté et écouté par tous.
Je m’exécutais.

« Syriel tu a toujours été ma seule élève, parfois indiscipliné, parfois têtu dans tes choix… mais je t’ai toujours aimé comme ma fille et je te considère également comme l’un des plus compétents maître assassin d’Albion … et tes talents nous sont aujourd’hui nécessaires »
Je sentais un pincement dans sa voie .mais qu’était-ce donc ?

« Syriel, reprit maître Eadig, vous savez parfaitement que la confrérie doit beaucoup a sir Bors, qui est en quelque sorte notre bienfaiteur et celui d’Albion tout entier ….
Et bien sir Bors a aujourd’hui besoin de nous pour une affaire plus que délicate … à dire vrai nous venons de prendre la décision la plus importante qu’il nous ai été donné de prendre en tant que maîtres de cette confrérie …et j’espère que nous avons fait le bon choix »
Un frisson me parcouru l’échine en entendant la voie d’un Maître de l’ombre tressaillire, comme s’il avait…peur !

« Vous n’êtes pas sans savoir que le conseil royal traverse un marasme inquiétant, d’autant plus dommageable en cette période troublée ou l’action rapide, efficace, déterminée est primordiale pour nous permettre d’assurer la parfaite défense du royaume et de prendre un avantage décisif sur les royaumes ennemis. Malheureusement les méandres de la politique royale, et les différentes alliances qui se trament, empêchent toutes décision valables d’être prise et annihilent les efforts des véritables défenseur de ce royaume ». Le ton de sa voix ne me plaisait guère.
« Et c’est pour débloquer cette situation inextricable que la confrérie est mise a contribution. Nous agissons pour Albion, Syriel. Et nous ne pouvons tourner le dos a celui qui nous a toujours soutenu et sans lequel notre puissance et notre influence actuel serait bien différente. »
« Le capitaine Rodhri vous attend à la forteresse de Snowdonia. Il vous confiera les ordres de votre missions. Ecoutez moi bien Syriel ! Quel que soit ces ordres et quels que surprenants qu’ils puissent être le conseil ici réuni vous somme de les respecter et de les suivre…. Avons nous étés clairs ? » ils me transperçaient tous du regard, y compris mon maître .

« oui très clair comme a votre habitude» ma voie était ferme et résolue, je tentait au maximum de cacher la terrible appréhension qui m’habitait.

« Syriel, ma fille, mon élève, reprit Maître Edric, partez maintenant le temps presse… et que les ombres vous protègent … ». A cette phrase je restait statufié quelques secondes devant le spectacle qui s’offrait a moi : Ils baissèrent tous les yeux comme si soudainement j’étais reniée de la confrérie… de ma confrérie….
Que signifiait toute cette affaire ? ou voulaient ils en venir ? pourquoi une telle solennité pour une affaire , certes importante mais somme toutes classique en apparence ? Et surtout pourquoi ce terrible pressentiment m’habitait il …

Je tournait le dos et quittait les quartiers de la guildes des ombres. Toutes mes questions trouveraient leurs réponse à ma destination : la citadelle frontalière de Snowdonia...


II - Au cœur des ténèbres

Je fouettais ma monture jusqu’au sang

Mon esprit était encombré de questions, de pensées toutes les plus terrifiantes les unes que les autres. Obnubilé au point de ne plus faire attention aux rigueurs du climat de la région frontalière dans laquelle j’arrivais. Ni le vent glacial qui fouettait le visage de mon cheval ni la morsure du froid sur mon corps épuisé ne parvenait à détourner mon attention, et à me faire remarquer que la mince et échancrée tenue de cuir simple ne me protégeait nullement des intempéries locales.

Je fouettais à nouveau mon cheval.

Le plus je m’enfonçais dans la vallée enneigée me menant à Snowdonia, plus le pas de mon cheval ralentissait.
La forteresse entrait enfin dans mon champs de vision … cette si puissante forteresse séculaire, jamais tombée… impressionnante et toute entière dévouée à la splendeur et à la lumière de camelot… quelle ténébreuse vérité allais-je y trouver ?
A peine avais-je fini de me poser la question qu’un puissant hennissement se fini entendre résonnant en écho dans la vallée, je fut propulsée sur le coté dans les airs pendant que ma monture s’écroulait sous moi.
Me rétablissant in extremis sous peine de heurter les rochers acérés jouxtant la route je fini a genou mais vivante…. à terre a coté de moi le cheval laissait entendre ses derniers râles avant de mourir.
Je me relevais et filais droit sur la citadelle, le pas mécanique le regard vide, l’esprit ailleurs…

A une centaine de mettre de l’entrée je fut ramené aux réalités. Une troupe imposante de gardes empêchait l’accès à la citadelle.
« Etrange le fort se suffit à lui-même il n’y a jamais eu besoin de renfort ici … »
En faisant quelques pas j’apercevais un guerrier accompagné d’un soliste tous deux en grande discussion avec le lieutenant des gardes. Tous faisaient des grands gestes.
Peut être était-il préférable de ne pas me faire remarquer … un instant de concentration et mon corps tout entier se fondait avec le paysage. Capacité incroyable que nous possédions et dans laquelle nous nous entraînions durement auprès de la confrérie… la légende veut qu’un maître dans cette spécialité puisse rester des heures devant quelqu’un sans qu’il ne puisse même se douter de notre présence… ce n’était pas une légende.

J’avançais vers la forteresse. Le pas svelte et rapide pour ne pas laisser la moindre trace sur la neige qui pourrait trahir mon passage.
« bon sang ! ! laissez moi passer ! ! je suis envoyé par la rose noire pour m’assurer que caer hurburry n’est pas assiégé ! LAISSEZ MOI PASSER POUR ALBION ! »
« attendez ici personne ne passe ce portail pour le moment et c’est comme ça ! »
Le petit guerrier et son ami Sarrazin auront bien du mal a passer me semblait il. Arrivé à coté d’eux je distinguais nettement la livrée des troupes stationnées devant la porte : elle portait les couleurs du duc d’Albion : Bors…

Me déplaçant sur l’extrémité de l’épaisse muraille j’entreprenais de la gravir comme je l’avais si longtemps fait quand je chassais par ici . Profitant des moindres interstices et aspérités de la roche je m’accrochais telle une araignée sur cette parois verticale et montait jusqu'à pénétrer dans l’enceinte de la forteresse. L’intérieur était vide d’aventuriers, habituellement si présent. Des gardes toujours des gardes.
Je m’approchais de la porte menant à l’étage. Un garde était devant elle. Je saisis une pierre et visait la porte. Un bruit sourd se fait entendre, le garde sursaute, il ouvre la porte et commence à regarder ce qui a bien pu causer ce bruit. Je me faufile derrière lui.
« hum ? c’est quoi c’parfum ? » dit -il a haute voix
Je souriais en montant les escaliers.

A l’étage la situation était la même. Des guerriers des archers des magiciens de toutes sortes étaient réunis ici comme si un assaut imminent se préparait sur la forteresse.. ou comme si le Roy lui-même était la…

Une fois gravies les marches, et être passé devant moult gardes non sans sourire de leur vision biaisée j’arrivait devant la salle de commandement du fort. La porte était fermée mais des voix se faisait distinctement entendre Rodhri n’était pas seul… et visiblement les hurlements qui retentissaient à travers la porte lui étaient adressés.

« Comment cela le messager n’a pas trouvé Evielle ? ! ! Rodhri vous êtes un incapable ! ! cette mission est cruciale pour nous, pour vous , pour le royaume tout entier et vous me faite croire qu’il est impossible de mettre la main sur cette Paladine ! ! Trouvez la moi ! »
La voix baissait en intensité et devenait inaudible …
A ce moment précis un pas lourd se fit entendre derrière moi et un chevalier arrivait, visiblement essoufflé devant la porte. Le temps pour moi de me plaquer contre le mur et de retenir mon souffle.. nous étions à 10 centimètres l’un de l’autre…
Il frappa à la porte et entra ; j’en profitais pour m’infiltrer dans la pièce.

L’arrivant fit un signe de salut militaire « Mon seigneur, Colwid a délivré le message à lady Evielle »
« Bien ! » fit la voix qui aboyait à travers la porte, « vous pouvez vous retirer ! ». Le garde se retirait.

Le duc Bors en personne était la. Il était la assis au bureau de Rodrhi. Un homme grand qui dégageait une impression de puissance malgré un age avancé.
« bien bien bien notre plan se déroule comme prévu… L’extrémisme anti- Sarrazin d’Evielle va causer sa déchéance... Attendons maintenant l’agent envoyé par les ombres ».
Il sourit « nous ne sommes pas loin Rodhri. Nous sommes tellement près du renouveau d’Albion, de la renaissance de camelot. Sa puissance resplendira à nouveau aux quatre coins du monde connu Rodhri ! ! »

J’étais face à lui et plongeait mon regard dans le sien. Et une terrible appréhension m’envahie. Cet homme était-il fou ? sa raison avait-elle défailli ? De quoi diable parlait-il ?
Et soudain pour une raison que je ne m’expliquais pas je devint fébrile, je commençais à trembler à l’idée qu’il me découvrit. Une paranoïa m’envahie : il me voyait j’en étais sure ! je devais sortir d’ici ! j’en avais trop entendu ! Il me voyait !
Sans même réfléchir je me précipitais par la fenêtre ouverte du bureau et sautait mécaniquement. L’air frais me fouettait le visage et me permit de reprendre le contrôle de mon corps alors que je plongeait de plus en plus vite la tête la première.

La situation mortelle qui aurait tétanisé le plus brave de nos maîtres d’armes ne me m’arrachait qu’un sourire. Il est vrai qu’après mes longues heures d’entraînement au saut depuis les plus hauts toit de camelot, et de la tour de merlin en particulier, les chutes dans le vide n’étaient plus que des aléas quotidiens de ma « profession ».
A 1 mètre du sol je me rétabli lestement et atterrie au milieu de la cours, toujours invisible aux yeux du commun des mortels.

Il était temps que j’aille au devant de mon destin. Un lieutenant faisait les 100 pas au milieu de la cours. Je m’approchais de lui et redevint visible devant lui. Il ne put s’empêcher de pousser un hurlement et de mettre sa main sur sa garde. Il restait un moment médusé puis reprit ses esprits. « Sy…Syriel ? le Duc vous attend »
« Oui je sais » répondis-je sèchement.
« Suivez-moi » dit-il en m’ouvrant le pas, non sans me lancer un regard noir.

Il m’emmenait vers le bureau que je venais de quitter. En y entrant, de façon conventionnelle cette fois, les deux occupants levaient leurs yeux vers moi pour simple accueil.

« Bienvenue sicaire » lanca Bors. « Vous êtes enfin la ». Il se leva.
« Ecoutez moi, et écoutez moi bien car je détesterais avoir à répéter ! … Vous qui avez l’habitude de traverser les terres connues, de vous confronter aux hordes d’ennemis qui menacent notre royaume, vous mieux que quiconque vous avez put observer le laxisme de notre royaume. Combien de fois les sacro-saintes reliques ont échappé à la vigilance de gardes vieillissants ? combien de fois nos forts sont tombés nécessitant de pertes tragiques pour les récupérer ? »
A ses mots je voyais ses poings se serrer.

« Albion souffre d’une terrible affliction sicaire… Albion est rongé de l’intérieur par un pouvoir central contrôlé par des ventripotents que leur propre ombre effraierait, des hommes et femmes tellement éloignés de la réalité du terrain et de la guerre qu’il ne doivent même plus se rappelé du chemin du Château Sauvage ou de ce fort ci …
Il faut que cela cesse ! » dit-il en s’appuyant de tout son poids sur la table. Je croisais son regard et il me fit peur : ou voulait-il en venir ?

« Le conseil royal est composé de 9 membres qui totalise 13 voix. Il y a 4 membres « principaux » dont le vote compte double : le Maître de vérité, l’archevêque d’Albion, moi-même et notre Roy …voyez-vous sicaire le changement de politique de ce royaume passe par un changement de majorité. Et ce changement nous allons le provoquer. »
« Voyez-vous notre bien aimé Maître de vérité, le puissant thaumaturge Maître Athanias de Tintagel a, heureusement pour nous, un léger penchant pour la gente masculine… bien sur cela porterais un coup fatal à son image et a sa charge de sage parmi les sages s’il venait a être révélé qu’il pratique quelques pratiques scabreuses avec les jeunes laquais et autres pages de l’Académie…
Ainsi sa double voix nous est acquise au sein du conseil royal. »

« Le problème vient du fait que les autres membres « simples » du conseil feront tous bloc derrière le Roy… Nous sommes en train de régler le problème de La représentante de l’ordre des paladins au sein du conseil, Lady Evielle. A l’heure ou nous parlons, elle à reçu une lettre anonyme de l’un de ses espions lui indiquant la présence de comploteurs sarrasins au cœur même de camelot, dans une demeure cossue des quartiers nord. Mais bien entendu, elle n’y trouvera rien … rien d’autre que le corps de said eladhij un de ces rares paladins sarrasins « renégats », quelle abhorre, issu de l’école de campocorentin. Un paladin mort a camelot rien d’important en somme »
il fit une pause, sourit et repris « rien d’important si ce n’est que la dague enfoncée au plus profond de son cœur sera une vieille dague enchantée offert à Evielle à son accession au poste de représantante des paladins … «

« L’affaire sera étouffée soit mais elle perdra sa place au conseil , et un de mes fidèles parmi les fidèles Maître Saroc, celui la même qui nous a fourni la dague, est déjà prêt à la remplacer. Ce qui nous fera 5 voix au conseil … »
« Enfin 5 voix s’il est désigné au poste d’Evielle.. or le choix du représentant des paladins reviens, fort logiquement, au représentant de l’église d’Albion… Et c’est la que la confrérie des ombres et vous intervenez ! »

« L’archevêque l’Albion est un vrai sage un homme pieux et sans aucune faille, nous n’avons pas pu trouver de moyen de faire pression sur lui. En même temps son successeur dans la hiérarchie ecclésiastique est totalement acquis à notre cause et a promis de nous suivre si nous lui procurions le siège du conseil Royal… »
A ces paroles mon cœur cessa de battre mon corps était de haut en bas parcouru de frissons si intenses que je commençais à sentir mes mains trembler… j’avais peur de trop bien comprend ce qu’il me voulais ..

« Et oui Syriel ! nous allons faire d’une pierre deux coups ! vous allez assassiner l’archevêque d’Albion Anton Martianus »
« MAIS JE NE PEUX PAS ! » entendis-je, écarquillant les yeux en reconnaisans ma voie
Le hurlement s’échappa de ma bouche sans que je ne puisse aucunement le contrôler ! Comment pouvais-je Assassiner le représentant de la très sainte église d’Albion ? ! Comment retourner ma main contre la seule famille que j’ai pu avoir ! j’étais membre du Chapitre Occulte de l’église ! de leur Conventus Occultus ! ! Je ne pouvais pas tuer la personne qui m’y a accepté qui m’a sorti de ma vie de ténèbres et lui a donné un sens, une voie, une lumière : servir la très sainte église d’Albion !
Et la on me demandait de la trahir … Mon univers tout entier vacilla, je n’avait plus de repère plus de choix logique, froidement logique comme je me plaisait a le faire…

« Qu’avez vous dit sicaire ? » gronda le Duc en se retournant vers moi mais je n’était plus la.

Utilisant mes pouvoirs de dissimulation je me rendait invisible à leurs yeux et passait à nouveau par la fenêtre. En fuyant cette forteresse maudite et ce vieille homme fou je tentait désespérément de garder la maîtrise de mon crane dans lequel des questions par dizaine tournait des voix se faisaient entendre et des images me revenaient par milliers …
Je devais me reprendre… mais je devais fuir ….Trahir ma confrérie mes maîtres qui m’ont tout appris ? Trahir ma guilde mon chapitre, l’église qui m’a fait revivre…
Ma raison était prête à disjoncter …
Je devais me calmer..
Je décidais alors de me réfugier chez moi…
La ou personne ne viendrais me chercher…
Au plus profond des ombres…

_____________

HRP : pause septembre- octobre 2002
III- Et la lumière fut

Les rues de camelot étaient calmes ce soir la

La porte de la taverne du Conventus Occultus était grande ouverte, mais personne n’était présent dans la salle a cette heure si tardive.

Sur le bar un vélin déplié était planté sur une arme de légende, un Ongle du Roy des collines de Llyn Barfog.
Sur le parchemin était écrit :

Citation :

<adieu ma famille>


Le soleil se levait sur l’association de lethantis.

On pouvait entendre par moment des détonations ou des pétillements preuves d’une activité permanente des mages du royaume.

Mais les bas fond de l’association regorgeait aussi de vie. C’est là que les jeunes initiés de tout horizon venaient rencontrer Maître Qilith, l’entraîneur sicaire.
Celui-la même qui m’avait appris mes premières passes d’arme, l’application des poisons, la fonte dans l’ombre…

C’est ici que Syriel, moi, j’étais née. En une époque si lointaine, si malheureuse, mais que je regrette aujourd’hui…

En rodant dans les ombres, sous l’un des ponts d’accès a la citadelle des mages, maître Qilith buttait sur quelques chose. Quelque chose de si sombre que lui même avait du mal à distinguer, et pourtant…
En se baissant lentement pour observer ceci de plus prêt, une expression d’étonnement figea son visage : Une ombre d’igniux … le manteau des Maîtres assassins. Plus sombre que l’obscurité même le tissu semblais avaler la lumière pour se dissimuler aux yeux des néophytes.

Celle-ci était ficelée en bourse recelant certainement quelque trésor. Il entrepris de délier les liens. Puis ouvrit lentement la cape pour découvrir ce qu’elle contenait.
Un vélin finement enroulé était posé dans l’obscurité de la cape.
Son fermoir raviva l’étonnement du Maître. Le vélin était maintenu fermé par un anneau d’Ombre, symbole de la confrérie des ombres, et offert aux agents de haut rang.
Mais c’est en voyant les deux armes à lame noire, auréolées d’une chape d’obscurité, qu’il resta bouche bée. Des armes acquises de haute lutte sur le cadavre du roi des démons des abysses…
Et alors il remarque le sang contenu dans le fond de la cape… le sang et Cà…

Il compris immédiatement la gravité de l’affaire et la nécessité d’en référer de suite à ses supérieurs.
Refermant vivement le précieux « sac » il pris un cheval dans l’heure en direction de Camelot.

C’est à la nuit tombée que les murailles blanches de la capitale se dressèrent devant le Maître.

Discrètement, il se faufila jusqu’au sein de la confrérie, jusqu’au sanctuaire ou Maître Edric méditait en cette douce soirée.
A l’entrée de Qilith, celui-ci leva un œil vers lui, nullement surpris par l’arrivé du Maître de campocorentin, comme s’il savait déjà.

« Montre moi donc ce que tu m’apporte la » dit-il calmement.
Qilith s’exécuta.
Edric pris délicatement le vélin maculé, le déplia et commença à le lire.

L’écriture était élégante mais le parchemin était taché et mouillé.

Citation :
Quelques mois s’étaient écoulés depuis ma « rébellion » contre Bors.

J’étais restée cachée aux yeux de tous un certains temps, mais pas assez pour que l’affront soit oublié, et çà et là mes « oreilles » m’avaient averties que j’était plus ou moins recherchée par la garde de Bors.
S’était là la dernière de mes frayeurs. Ce qui m’inquiétait le plus était la réaction de ma confrérie. Comment les Maîtres allaient ils accueillir mon refus…
Et à dire vrai je ne le sais toujours pas aujourd’hui. J’ai consciencieusement évité de me représenté devant un maître depuis plus de huit mois maintenant.
Je ne doute pas un instant que si j’avais été activement recherchée par les ombres, celles-ci m’auraient déjà depuis bien longtemps trouvées.

Peut être la confrérie avait-elle décidée de fermer les yeux sur mon action en disant à Bors que je serais sanctionné dès qu’ils me retrouverais … je ne le saurais jamais.

En tout cas il semble que le plan de Bors n’ai pas aboutis, car aujourd’hui encore le conseil royal n’a toujours pas été modifié et est toujours présidé par le Roy.

Pour ma part je me suis remise à ma passion de jeunesse … la couture … ironie du sort qui me met à la main des aiguilles que je prenais a maîtriser quand on savais ma dextérité aux multiples armes piquantes de ce royaume.
De longues journées, de longues nuit j’étais restée cloîtrée au plus profond du désertique fort de swanton avant de m’isoler dans la tête de pont de nos défenses frontalière, ce fort si cher a mon cœur, caer Benowyc.

Après quelques semaines, quelques mois passés à rechercher la perfection de mon art, je l’atteignais enfin … il était temps de reprendre les armes, et j’espérais que la vigilance de Bors s’était éteinte depuis le temps passé.

Ma « vie » avait donc reprit, comme avant, comme toujours.

Les larmes, les cris, cette odeur enivrante, extatique, orgasmique du sang maculant mon corps à chacune de mes « sentence », le son des os qui se brisent, et cette vision, terrifiante mais ô combien attirante de la mort à mes cotés qui se repaît de chacun de ces cadavres …

Mais qui donc étais-je encore ?
Plus le temps avançait plus les gens me trouvaient gentil, agréable, sympathique…
N’étais-je plus l’ombre ? N’étais-je plus cette lame au cœur de pierre qui d’un simple mot pouvait faire taire les plus véhément de nos guerriers ?

Comment encore paraître la personnification de la mort si au fond de moi je savais que j’avais tant changé.
Toute cette souffrance, toute cette tristesse je la ressentais encore, plus forte que jamais, si profondément ancrée dans mon cœur que nulle parole, nul sortilège ne pourrais jamais l’en enlever.
Et pourtant, d’autres sentiments, inconnus, forcement effrayants, commençaient à lui tenir tête.
Je ne pouvais l’accepter, je ne voulais l’accepter…

Pourtant, cela devenait évident, je m’étais attaché. Je ressentais toutes ces émotions qui tourbillonnaient en moi. Mon chapitre, mes amis, mon cœur … tout ces gens qui ne devaient être que des instruments, que des pions sur mon échiquier de manipulation, de contrôle, étaient devenu plus, bien plus pour certains même …
Attachement,
Attirance,
Amitié,
Amour,

J’étais devenue faible et cela m’horrifiait.
A chacun de mes combats, ces images obsédante hantaient mon esprit, ces sourires, ces moment de tendresse, de complicité, mon bras était devenu faible, mon esprit embrumé comme le plus stupide des guerriers amouraché d’une jouvencelle inconsciente de la réalité de la guerre.

Je n’avais pas le droit de changer ainsi, j’avais une mission, je ne suis qu’une ombre. Je ne suis qu’une infime partie de ma confrérie qui n’a pas le droit aux rêves, pas le droit aux sentiments, pas le droit à faillir.
Et j’ai failli… j’ai fait primer mon Chapitre ecclésiastique. J’ai désobéis à la confrérie des ombres, j’ai violé mon plus profond principe, la loyauté…

< L’encre était diluée sur ce passage, sous l’effet de quelque matière liquide tombée sur le parchemin pendant sa rédaction>

Mais que vaut un principe, que vaut la raison fasse à ces sentiments ?
Je ne cesse de repenser à ces êtres si chers à mon cœur.
Les souvenirs abondent. Le froid glacial de snowdonia, l’air putride des catacombes, l’herbe maudite de lyonesse.

Je m’en veux tellement d’avoir railler ces êtres proches quand ils me faisaient part de leurs sentiments, de les avoir traités de faible.
Mais comment pouvais-je savoir ? Mon cœur avait toujours été sec !

<le passage est illisible, l’encre étalée sur la page>

L’amour est là, mais je ne lui dirais jamais,
L’amitié est là, mais je ne leur dirais jamais,
Je reste une pierre en apparence mais au fond de moi je le sais, je ne suis plus la même,
Je suis redevenue … humaine.

J’étais fière et forte, je ne le suis plus.
J’étais folle et aveugle, je ne le suis plus.
L’ombre se dissipe, je vois la lumière.
Je ne puis la supporter.

Heureux sont les fiers guerriers d’Albion qui n’ont jamais connu les ténèbres et on toujours eu au fond du cœur cette croyance inexpugnable en la lumière.

Car aujourd’hui je le sais, la lumière est la plus forte, la vie l’emporte sur la mort…

Trop tard,
Dommage.

<le bas du parchemin est maculé de sang empêchant de lire la suite>
Maître Edric ferma alors les yeux et repris sa méditation.
Et seul le vent put entendre ce murmure imperceptible : adieu… ma… protégée…ma…Syriel…

_______________

Syriel
Ombre d'un passé lointain

p.s: le jeu ne me manquera pas, la communauté si
Message roleplay
Adieu Syriel < verse une larme >

Une grand sicaire nous quitte

Tu as été un guide pour beaucoup d' entre eux, merci à toi, et désormais leur lames frappent avec ton savoir.

Adieu.

-hrp-

Bonne vie IRL, et qui sait... peut-être sur un autre jeu
Tu va manquer à beaucoup aussi
Adieu
__________________
http://loengrin.chez.tiscali.fr/Image/signatkee.jpg
/wave

j'aurai sans doute eu l'un des duels les plus fun du jeu avec toi syriel

/curtsey
__________________
DaoC - Broceliande:
Valedryianx, 11L ML10 Legendary Grapple Bot
WoW - Archimonde
Valed Troll Huntress
WaR - Athel Loren
Valedryian Prêtre-guerrier
Message hors-roleplay
Syriel je vais me repeter mais tu vas enormement nous, me manquer!

Bonne chance dans ta quete

Je t'embrasse avec le coeur noué :'(

Mo
__________________
Moreta ~ Clerc 50 Guild mistress Dies Irae - Menolly ~ Ménestrelle 50 - Alchimiste Légendaire - Dawn ~ Moniale 50 - Ysaure ~ Théurgiste 50 - Mirrim ~ Sorcière 50
Moreta ~ Pretresse Undead Unskilled
Ma choupette tu vas nous manquer à tous

Vivement que l'on se revoit autour d'un chocolat à 4h du mat'
Bonne route Syriel et merci beaucoup de ton guide du sicaire, il m'a beaucoup aidé dans mes choix.

__________________
Ne prenez pas la vie au sérieux de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant !
Le fait que la paresse soit un des 7 péchés capitaux nous laisse douter des 6 autres.
Message roleplay
<sait toujours pas lire>
<s'adresse à un tas d'ombres>

Bon bande de fénéasses! Où est encore cette idiote de Syriel? Elle devait me trucider 2 brochettes de trolls pour le petit déjeuner!

hrp : tu connais le chemin de la maison. Tu auras toujours la clé!

A pluche et comme toujours, bonne chance!
__________________
Oedipe, Inquisiteur 53 / Ravitailleur 60
<Les Voix de l'Amour>
Storms
Message roleplay
Le vent souffle dans les vallons de Dewy.

Attablé à la forge, le clerc fixe un clou sur un gant de cuir.

Les arbres frémissent.

Beylad est pris d'un noeud au ventre. Il se lève, regarde l'agitation ambiante.

Les arbres semblent pâlir.

Son regard ne se détache pas de ces colosses de bois, bientôt il fait abstraction du temps qui passe.

Portées par le vent, quelques feuilles s'envolent.

Il vient de comprendre.
Les gens autour de lui le regardent, homme immobile au milieu de la foule.

Il contemple les arbres, des choses ancestrales auxquelles on ne fait plus attention. Puis se retourne, pour faire face à la direction de Camelot. Sans un bruit, il s'agenouille et prie.

Le vent souffle sur les Vallons de Dewy, mais les arbres ne bougent pas.
Alors que ton départ nous fait nous laisse à la dérive, fétus de paille de nos existences.
Tu l'as dit toi meme Sysy,la communauté est le principal atrait de ce jeu.

Et elle vient de perdre une personne que j'aimais beaucoup ( c'est vrai qu'on s'est connu par une certaine personne qui nous est chere a tous les deux ) et avec qui j'aimais aussi bien rigoler et discuter meme si ca ne se passait pas tres souvent

Bref une personne pleine de bonne humeur et de talent

Ciao Sysy Bonne continuation Irl et à bientot
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