La Turquie et l'Union européenne

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Citation :
Provient du message de Quemour
Je suis contre l'adhésion de la TRUQUIE dans l'Union Européenne !

Par contre, la TURQUIE, bon, c'est un autre débat..

(désolé, il fallait bien que quelqu'un lui fasse remarquer son erreur dans le titre ).
Tu es dur avec moi... j'étais fatigué et il etatit tard ... bon dsl pour la TURQUIE

by
Ce que je pense de l'adhésion de la Turquie ...
D'abord, quelques chiffres pour voir un peu le pays et le contexte économique actuel. Capitale Ankara, 66.3 millions d'habitants ( ils sont plus nombreux en Allemagne ou même au Royaume-Uni, juste une précision pour celui qui a dit " Oui mais si la Turquie elle rentre elle aura plus de sièges .... ", bon bref ).
Le PIB/Hab pour 2001 est de 2400 euros. Pour comparaison, le PIB/Hab de la Pologne ( pays admis dans l'Union Européenne en mai 2004 ) pour 2001 est de 5100 euros.
La croissance économique en 2001 est de - 7.4%, enfin le taux de chômage est de 7.3% pour 2001. La Pologne a elle eu une croissance de 2% en 2001 et a un taux de chômage pour 2001 de 17%.
La Turquie a en 2002 un déficit budgétaire qui atteint 15% du PIB, le poids de la dette publique s'envolant à 145 milliards d'euros. La Turquie devra dépenser environ 77 milliards d'euros en 2003 pour le service de la dette.

A la vue de ces chiffres, et en comparant les premiers avec ceux de la Pologne, qui n'est pas le pays admis en mai 2004 le plus riche, on voit que sur un plan macroéconomique, la Turquie a encore du chemin à faire. Ce peut être l'affaire de 5 ans, comme l'affaire de 15 ans .... Elle n'est actuellement pas dans les critères économiques d'admission dans l'UE. D'où, en partie, le rejet de l'ouverture des négociations d'entrée dans l'UE essuyé il y a maintenant plusieurs mois.


Au pouvoir, nous avons un parti, l'AKP, qui se réclame islamiste modéré, avec comme premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Ce parti, et en premier lieu son leader au gouvernement, s'est fixé comme objectif d'atteindre les critères posés par l'UE pour faire s'ouvrir les fameuses négociations.
Sur un plan de politique intérieure, notamment en ce qui concerne les libertés publiques et fondamentales, il n'y a pas eu de dégradation particulière, mais pas de réelle amélioration non plus. Certains journalistes et intellectuels sont toujours emprisonnés pour des motifs fallacieux. La minorité kurde est toujours mal vue / mal traitée. La condition des femmes en dehors des grands centres urbains est de pire en pire, sous l'impulsion notamment du fondamentalisme religieux, très présent chez les paysans turcs. Le problème est que les paysans turcs préférant aller travailler dans les villes, ce fondamentalisme est en train de s'étendre aux milieux urbains, sauf dans les couches aisées, éduquées, ou de tradition occidental. C'est pourquoi beaucoup de stanbouliotes perçoivent très mal l'arrivée des ces "paysans ignorants et fanatiques".

La Turquie a un très long passé d'Etat laïc, grâce essentiellement à Kemal, qui donna naissance au mouvement kémaliste. L'oeuvre de Kémal, un Etat laïc, centralisé, avec une administration efficace, l'imposition d'une même langue pour tous, et le rejet de la religion dans la sphère privée, n'a pas survécu entièrement jusqu'à nos jours. Il faut savoir qu'à l'époque de Kémal, les minarets ne déversaient pas les sermons via des hauts-parleurs dans toute la ville à l'heure de la prière. Alors qu'en France nos cloches continuent de sonner .......
Kémal a aussi laissé une armée forte, tradition turque qui persiste jusqu'à nos jours. Loin de transformer la Turquie en état bananier, l'armée s'assure au contraire qu'aucun parti ne modifiera la Constitution turque à son avantage et au détriment de la nation et du peuple. L'armée est un peu le gouvernail du bateau turc.
La corruption existe, mais elle est moins une gangrène que dans beaucoup d'autres pays, à commencer par certains admis en mai 2004, comme la Pologne notamment.

Quant aux limites géographiques. Si il est vrai que la Turquie n'est pas culturellement en Europe, elle n'est pas non plus culturellement complètement en Asie. Elle est un pont entre nos deux cultures, une passerelle qui va vite devenir indispensable.
Nous devons ouvrir le plus vite les négociations avec la Turquie, avant que le fondamentalisme religieux ne gangrènent complètement ce pays, au passé plus qu'européen, ayant régné sur les trois-quarts de l'Europe pendant plus de 50 ans, sous l'Empire ottoman.
Voici un article de l’institut Hérodote dont l’auteur est André Larané.
Je me suis permis de le raccourcir sans en changer le fond http://www.herodote.net/index.htm

Décembre 2002 Un Conseil européen traite à Copenhague, à la mi-décembre, de la candidature de la Turquie à l'Union européenne.À quelques semaines de cette échéance, Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention sur l'avenir de l'Europe, a lancé un pavé dans la mare en déclarant que l'adhésion de la Turquie signerait «la fin de l'Union». Son opinion est partagée par des personnalités éminentes de tous les camps, y compris Hubert Védrine, ex-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Lionel Jospin. Pourtant, elle a soulevé dans toute l'Europe et bien sûr en Turquie un déluge de critiques de la part des gouvernants et des chroniqueurs politiques. C'est que la candidature de la Turquie remonte à près de quarante ans et n'a jamais été repoussée officiellement. L'avertissement de Valéry Giscard d'Estaing met en lumière un gâchis auquel l'ancien président de la République a d'ailleurs sa part de responsabilité en n'ayant pas clarifié les relations de l'Europe avec la Turquie quand il était au pouvoir. Le débat survient juste après des élections législatives qui ont consacré en Turquie le triomphe d'un parti islamiste et populiste, l'AKP de Recep Erdogan.Les partisans de l'entrée de la Turquie dans l'Europe développent trois types d'arguments en sa faveur: - en refusant la Turquie en son sein, l'Europe se présente comme un «club chrétien» fermé au reste du monde. - l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne est une excellente manière de consolider son ancrage démocratique et de la détourner des aventures militaires, - la Turquie est depuis longtemps déjà partie prenante des institutions européennes ou occidentales (OTAN, Conseil de l'Europe, OCDE), Club chrétien ou club laïque? Il est clair que l'Europe tire du christianisme l'essentiel de son identité, de sa culture et de son rayonnement. Aujourd'hui, tous les pays de l'Union européenne sont attachés à la laïcité et à la séparation des affaires religieuses et politiques (Grèce exceptée?).

La laïcité est un concept occidental qui remonte à près d'un millénaire et s'est imposée en Europe au XIXe siècle. Elle permet en particulier aux musulmans d'Europe occidentale et des États-Unis de jouir d'une tranquillité sans égale dans le monde islamique.
L'Union a-t-elle donc besoin d'accueillir la Turquie en son sein pour prouver sa neutralité religieuse?Faut-il qu'elle s'élargisse aussi à l'Extrême-Orient et à l'Afrique noire pour démontrer qu'elle n'est pas un «club blanc»?
Faut-il qu'à la différence de toutes les nations de la Terre, elle fasse abstraction de son identité et de son Histoire? Faut-il qu'elle devienne une ONU en réduction?...La Turquie entre laïcité et islamisme À la différence des États de la rive ouest du Bosphore qui n'ont qu'un port d'attache: l'Europe, la Turquie moderne s'offre le luxe de trois destins possibles: l'islam, le monde turcophone, l'Europe.
D'empire cosmopolite, la Turquie s'est transformée au début du XXe siècle en un pays presqu'exclusivement musulman suite au massacre des Arméniens et à l'expulsion des Grecs.
De jeunes officiers ont tenté un bref moment de réunir dans un seul État tous les peuples turcophones d'Asie centrale (Azéris, Turkmènes, Kazakhs, Ouzbeks,...).Mais après la Première Guerre mondiale, un homme d'exception, Mustapha Kémal, a imposé un autre choix. Général victorieux, fort du soutien indéfectible de l'armée, il a ancré la Turquie à l'Occident. Mustapha Kémal a déposé le sultan, aboli le califat, fonction religieuse suprême de l'islam, et institué une République résolument laïque, façon occidentale. Il a interdit la polygamie, introduit l'alphabet latin et même interdit le port du fez (coiffure traditionnelle des Turcs). Venant d'un héros, cette occidentalisation à la hussarde a été acceptée par le peuple et bien sûr par la bourgeoisie éclairée d'Istamboul, la ville la plus européenne du pays. Elle s'est poursuivie sous le contrôle vigilant de l'armée après la mort de Mustapha Kémal, ou Kémal «Atatürk» (le Père des Turcs). Elle a même inspiré des leaders progressistes comme Habib Bourguiba, fondateur de la Tunisie moderne, Gamal Abdel Nasser, héros égyptien, ainsi que le shah d'Iran, avant qu'il ne soit renversé par les militants de l'imam Khomeiny.
Le «kémalisme» et la laïcité n'ont jamais été remis en cause aussi longtemps que le modèle occidental, sous ses formes libérale ou communiste, a paru la seule voie acceptable aux populations déshéritées du tiers monde. Mais depuis la fin des années 1970, le vent tourne et le modèle occidental ne fait plus recette, y compris en Turquie où l'armée est plusieurs fois intervenue pour remettre en selle les disciples de Mustapha Kémal. Le renouveau religieux dont témoignent le retour du voile et bien sûr le vote islamiste permet de douter de la pérennité du «kémalisme» et des principes laïcs. Ne nous y trompons pas. Le parti islamiste qui a remporté les dernières élections législatives en Turquie affiche une conduite «modérée» pour la bonne raison que l'armée n'en autorise pas d'autre pour l'instant. Si les paysans d'Anatolie, au cœur du pays, ont massivement voté pour l'AKP, ce n'est pas en raison de sa «modération» mais parce que c'était le moins laïc des grands partis qui se présentaient à eux.
Certes, la promesse d'une adhésion prochaine dans l'Union européenne peut contribuer à renforcer en Turquie le camp des modérés et des «islamo-démocrates».
Mais en contrepartie, le risque est grand que l'Europe n'hérite des conflits dans lesquels est embourbée la Turquie: revendications territoriales en Syrie, disputes avec l'Irak et la Syrie sur le partage des eaux du Tigre et de l'Euphrate, conflit entre Arménie et Azerbaidjan,... sans oublier la tentation d'une guerre préventive contre le Kurdistan autonome d'Irak.Pour les diplomates et les militaires européens, il n'est pire cauchemar que de repousser les frontières de l'Union jusqu'au milieu du Kurdistan. Accueillir la Turquie dans l'Union européenne reviendrait à installer celle-ci au cœur de l'une des zones les plus conflictuelles du monde, aux frontières de la Syrie, de l'Irak, de l'Iran et du Caucase.Est-il enfin dans la vocation de l'Union européenne de consommer ses atouts pour stabiliser un régime politique?
Intégrer la Turquie à l'Europe pour simplement l'arrimer à la démocratie et lutter contre l'islamisme serait un singulier aveu de faiblesse. Il donnerait à penser qu'un pays musulman ne peut se rallier aux valeurs modernes (droits de l'Homme, démocratie, égalité entre les sexes,...) qu'à la condition d'une intégration complète dans l'Union européenne!
Contrairement aux apparences, la laïcité en Turquie reste cantonnée dans des limites étroites. Comme dans les autres pays à dominante musulmane, la loi punit les citoyens qui se hasardent à quitter l'islam pour une autre religion. Ainsi, dans l'hebdomadaire La Vie (N° 2995 du 23 janvier 2003, page 13), on apprend qu'un prêtre capucin, Roberto Ferrari, 70 ans, a été arrêté par la police turque pour avoir baptisé un musulman de 26 ans. Imagine-t-on dans un pays européen des sanctions à l'encontre d'un imam qui aurait converti un chrétien ?
Européenne, la Turquie? Peuple nomade venu d'Asie centrale, les Turcs se sont immiscés dans l'Histoire européenne dès le XIVe siècle en traversant le détroit du Bosphore et conquérant la péninsule des Balkans, les Carpathes et une grande partie du bassin du Danube.Jusqu'au XIXe siècle, les sultans ont colonisé ces régions de façon généralement brutale, les empêchant de s'associer au développement social, technique et culturel du reste de l'Europe. Les sultans, conscients de leur faiblesse, échouèrent à acclimater chez eux les institutions qui faisaient la force de l'Occident (à la même époque, le vice-roi d'Égypte et les empereurs chinois n'eurent pas plus de succès et seul l'empereur du Japon sut relever le défi occidental). Après la Première Guerre mondiale, la Turquie perdit la plupart de ses colonies, ne conservant sur la rive européenne du Bosphore qu'Istamboul et la Thrace orientale (moins d'un dixième de sa population totale).Mustapha Kémal transféra la capitale d'Istamboul à Ankara, en Anatolie, au cœur de l'Asie mineure, pour renforcer l'identité turque du nouvel État.Aujourd'hui, le sens commun situe la Turquie en Asie. Asiatiques sont de toute évidence les régions d'Anatolie, de Cappadoce, du Kurdistan, de Cilicie,... Les organisations internationales comme l'ONU ne s'y trompent pas qui classent dans leurs statistiques et leurs rapports la Turquie en Asie Occidentale, avec l'Arabie, l'Irak, la Syrie ou encore Chypre...Embrouilles orientales. La confusion sur la place de la Turquie (Orient? Occident?) remonte à un demi-siècle, avec son entrée dans l'OTAN en 1952.Les Occidentaux l'ont entraînée dans leur alliance militaire afin de mieux surveiller la frontière méridionale de l'URSS et son accès maritime à la Méditerranée. Ensuite, au nom du même impératif stratégique (consolider le front occidental anti-soviétique), la Turquie a pris place au Conseil de l'Europe, un organisme sans consistance.En 1963, enfin, elle a fait acte de candidature à la Communauté Économique Européenne, l'ancêtre de l'Union, sans que personne y trouve à redire.En 1999, quand le Conseil européen a déclaré que «ce pays candidat a vocation à rejoindre l'Union européenne», la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine, s'est publiquement inquiétée que la bureaucratie engage l'Europe sans passer par un débat démocratique.L'enjeu justifie un tel débat. Avec 70 millions d'habitants aujourd'hui et près d'une centaine au milieu du XXIe siècle, la Turquie pourrait devenir l'État le plus important de l'Union et donc le mieux représenté et le plus écouté.Le débat est aujourd'hui sur la place publique.

A la demande de la Turquie s'ajoute un allié de poids: le gouvernement des États-Unis. Washington encourage avec constance les lobbies européens favorables à la Turquie pour trois motifs :
1) éviter qu'émerge une Union européenne fortement intégrée qui porterait ombrage aux Etats-Unis.
2) impliquer les Européens dans les affaires du Moyen-Orient et alléger d'autant le fardeau américain.
3) détourner les Turcs des aventures terroristes.
Les Européens s'apprêtent donc à repousser une nouvelle fois aux calendes... turques (fin 2004) les négociations sur la candidature d'Ankara, avec l'espoir sous-jacent qu'il sera impossible de réunir une majorité qualifiée sur son admission du fait des nouveaux-venus (Pologne, Slovaquie, Lithuanie,...).Le refus persistant de clarifier le débat indispose autant les citoyens turcs que les citoyens européens; les premiers en les empêchant de se représenter leur avenir (à l'intérieur de l'Europe, à ses côtés... ou contre elle); les seconds en les maintenant dans le flou quant à la définition de l'identité et du projet européens.
L'absence de clarification laisse le champ libre aux groupes de pression qui, des deux côtés de l'Atlantique, veulent saborder l'intégration européenne.
Je pense que la Turquie ne fait pas partie de l'Europe, ni par son territoire, ni par sa civilisation, ni par sa culture et bien sûr pas par sa population.

Je ne veux pas de ce pays dans l'union européenne, entre autres milles choses parce que je ne vois pas l'union ayant une frontière commune avec l'Irak et la Sirie.
Citation :
Provient du message de Tiger Wood TC

Je ne veux pas de ce pays dans l'union européenne, entre autres milles choses parce que je ne vois pas l'union ayant une frontière commune avec l'Irak et la Sirie.

Désolée mais.. "ça", c'est de l'argument...
J'y répondrais aussi simplement en disant que la Syrie est un pays magnifique, duquel (au contraire) je serais fière de partager les frontières.

Je ne rajoute rien, c'est à mon avis un débat stérile entre des gens qui diabolisent totalement les pays d'orient, sans en connaître d'avantage que ce qu'ils en entendent dans les reportages chocs de tf1, opposés à des personnes un peu plus larges d'esprit mais qui parlent dans le vent.

Merci Ulgrim, pour tes posts, toujours aussi "ouverts" et bien argumentés (et quelques autres aussi ).
Citation :
Provient du message de Iminra Aredhel

J'y répondrais aussi simplement en disant que la Syrie est un pays magnifique, duquel (au contraire) je serais fière de partager les frontières.
Pour ma part, et au risque de me prendre des pierres, je serais également favorable à l'entrée de la Syrie dans l'UE, ne pas l'avoir qu'à la frontière.
De toutes façons, ça se fera, par la force des choses, comme le reste des autres adhésions. L'UE, pour l'instant, c'est d'abord et surtout une institution économique. Et d'ici 20-30 ans (peut-être 50), une fois que ces pays auront évolué, et que les notres stagneront, tout le monde trouvera (peut-être) le plus naturel du monde d'étendre l'Union vers le pourtour est et sud de la Méditerranée.
Quant aux préjugés des populations concernées (il vaut mieux lire les remarques de certains sur ce fil qu'être aveugle), si les impératifs économiques poussent en ce sens, ils seront balayés de la même façon qu'ils ont été balayés lorsque les impératifs militaires ont poussé à l'intégration de la Turquie à l'OTAN (ce qu'elle est désormais).
De plus, géographiquement en Europe ou pas, je me sens plus proche des populations des pays autour de la Méditerranée (Europe du sud, Afrique du nord, et Proche-orient) que des anglais ou des scandinaves.

Mais surtout, à mon avis, il serait peut-être temps d'avancer et de dépasser le stade économique avec le noyau dur des pays les plus impliqués (Allemagne, France, Bénélux, Italie). Parce que le marché unique et la monnaie unique, c'est bien, mais continuer l'intégration sur les autres aspects (politique internationale, armée, justice et police) pour éventuellement (ce serait mon souhait aussi) parvenir à un état fédéral qui coexisterait avec l'UE économique actuele à 25 (voire plus).
Parce que si on se contente d'une extension vers l'est comme on le fait (qui me semble particulièrement prématurée pour les pays récemment admis pour 2004) et en restant sur l'organisation actuelle, ça risque de devenir un gros machin qui va se pourrir de l'intérieur.
Citation :
Provient du message de Xam
Pourquoi la Turquie n'est elle pas prête a entrer dans l'UE ?
-Un état qui n'est pas séparé de la religion
Tu m'expliqueras alors pour l'Angleterre fait partie de l'Union Européene, car si mes souvenirs sont bons, c'est un pays où religion et état ne sont pas différenciés, comme les Etats-Unis (cf les premières lignes de la constitution américaine).
Citation :
Provient du message de The BlooD Wolf FRA
.... comme les Etats-Unis (cf les premières lignes de la constitution américaine).
[I]Constitution du 17 septembre 1787
Nous, le peuple des Etats-Unis, afin de former une union plus parfaite, d'établir la justice, d'assurer la tranquillité intérieure, de pouvoir a la défense commune, de développer le bien-être général et d'assurer nous-mêmes et notre postérité les bienfaits de la liberté, ordonnons et établissons la présente Constitution pour les Etats-Unis d'Amérique.[I]

ceci sont les premieres lignes de la constitutions américaines ... les Etats unis sont un démocritie laïque même si elle fait souvent réfenrence a dieu par l'intermédiaire de son président (alalala tj aussi con ce W)

Ceci n'est pas vraiment le sujet .. mais bon je n'aime pas laisser des choses comme ca



God bless america
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Et de l'autre côté, l'Anatolie, c'est une bonne partie de la Grêce antique.
Aie, ça fait mal ça

Citation :
Provient du message de Æye...Doll
Geographiquement parlant elle ne fait pas parti de l'europe, point.
Géographiquement parlant, on place souvent la limite est de l'Europe à l'Oural. Je vous invite à prendre une carte.
Ah oui, ajoutez un gros "point" en gras à la fin de votre phrase ne rend en rien votre argument plus valide

Citation :
Provient du message de The BlooD Wolf FRA
Tu m'expliqueras alors pour l'Angleterre fait partie de l'Union Européene, car si mes souvenirs sont bons, c'est un pays où religion et état ne sont pas différenciés
Deux chose.
Premièrement, la séparation du pouvoir temporel et religieux a été effectuée il y a quelques années en Angleterre.
Deuxièmement, il faut voir la véritable différence entre un gouvernement religieux et la reine d'Angleterre en tant que "chef" de l'Eglise anglicane.
Je considère que l'Union Européenne doit garder les frontières que l'histoire lui a donné depuis la nuit des temps (Cf guerre de Troie).

Pour que l'Europe ne soit pas un jour aussi l'Australie, le Maroc, le Bresil ou Israël, l'Europe pour moi, ça s'arrête conformément aux livres d'histoire :

> A l'Ouest à l Islande si ce pays désire un jour y rentrer
> Au Nord aux pays de Norvege, Suede et Finlande
> Au Sud au détroit de Gibraltare, Malte et Chipre
> A l'Est au détroit des Dardanelle, la mer noire et l'Ukraine si ce pays désire un jour nous rejoindre.

Enfin et donc, considérant que l'Europe ne doit pas reconstituer un Empire Romain bis, je suis contre l'entrer de ce pays ami qu'est la Turquie dans l'Union, et le temps venu je voterai contre cette adhésion.
Citation :
Géographiquement parlant, on place souvent la limite est de l'Europe à l'Oural. Je vous invite à prendre une carte.
Donc le Yemen, l'egypte, le maroc ? larabie saoudite font aussi partis de l'europe ? il sont avant l'oural.
Pour etre aussi sur de toi j'imagine sans aucun doute que tu es academicien, auquel cas je t'invite a faire valoir ta position au dictionnaire "Le Robert" qui, pas plus que les autres, n'est d'accord avec toi.[Edite : je parle bien sur du rapprochement que tu fais entre le fait que la limite de l'europe a l'est est loural et le fait que la turquie soit dans l'europe]
Tout ça pour dire qu'ici on ne parle pas de limite a l'est, mais de limite au Sud en ce qui concerne la turquie.

Citation :
La question est de savoir si l'Europe doit s'étendre en fonction de la géogrphie ou de l'éconimie...
Et pourquoi n'y aurait -il pas de "et"? l'europe doit s'etendre en fonction de la culture, du niveau economique, politique, et de la geographie des pays voulant adherer a l'UE
La question est de savoir si l'Europe doit s'étendre en fonction de la géogrphie ou de l'éconimie...

Géogrphiquement nous devons intergrer la Turquie et La Russie (Oural) mais apres il faut integrer d'autres facteurs je pense: comme la culture ou l'économie

La culture turc est fondamentalement defirente de la notre... nous sommes un pays démocratique et nous avons aquis nos droits par le sang .. alors que la turquie elle est une semi dictature sous le couver d'une democratie. Il est donc selon moi abérent de meme juste pensé qu'elle puisse un jour renter en europe ... car alors cela serait de plsu un tres grand danger pour nous (frontiere commune avec l'orient .. qui comme nous le savons tous nous porte dans son coeur...)

En ce qui concerne l'econimie ... bah c'est une meme aberation (comme les pays qui entrent dans l'euope des 25 ... deja que nous sommes en récession ... nous nous acrochons de beaux boulets aux pieds... mais bon si on peux aider la misere a devenir richesse je suis tout de meme pour ..)

Donc pour moi la turquie ne doit jamais et sous aucune condition renter dans notre union qui deja vien d'etre fragilisé par l'entre de tous ces pays (cf Pologne qui signe une letre aux americains .. et qui d'apres notre président a perdu une bonne occasion de se taire...)
Citation :
Provient du message de Æye...Doll
Donc le Yemen, l'egypte, le maroc ? larabie saoudite font aussi partis de l'europe ? il sont avant l'oural.
Hummm .. je te conseil de prendre un livre de geogrphie et de te pencher sur les limites définies par les cartogrphe.. et tu verra que geographiqument la Turquie ET la Russsie SEULEMEnt sont en europe

a bon entendeur salut...
Re: La truquie et l'union européene
Citation :
Provient du message de Tarcid
Voila vous savez surment tous que la turquie est candidate depuis tres longtemps a l'union europeene, jusqu'ici nous avons toujours trouver une escuse pour dire non.. mais les turcs repondent de plus en plus vite aux exigences des europeens (droits de l(homme, econimie...). Ils seraient donc sur le point d'etre intergé dans l'UE.

Suelement voila je viens de voir lundi investigation sur canal ... sujet traitant de la facon dont les turcs (l'armée) traite les kurdes .. et c'est affreux : massacre arrestation executions .... sans laisser d'images ni de traces

Alors je me demendait si vous pensiez que la Turquie devait ou non entrer dans l'union europeene

Selon moi il ne devrait deja pas y rentrer mais en plus subire des senctions internationnal... mais comme toujours nous ne faisons rien et restons tranquillemen dans notre pays, par ce que c'est vrai que les retraites ou les pions en moins c'est plus importants que des massacres en turquie ou en tchetchenie...

qu'en pensez vous?

ps: evité les posts racistes histoire de ne pas fermer le post tout de suite

Non non non et non

Jamais un etat islamique ne rentrera dans l'UE, jamais un pays usant de la peine de mort n'entrera dans l'UE, jamais un pays agissant envers un autre peuple comme la turquie le fait contre les Kurde ne rentrera dans l'UE, jamais jamais jamais et jamais, nous ne sommes pas des sauvages, nous ne sommes pas des barbares

Si la Turquie rentre dans l'UE, moi je rentre dans le terrorisme
Re: Re: La truquie et l'union européene
Citation :
Provient du message de Shay Le Saligo
Si la Turquie rentre dans l'UE, moi je rentre dans le terrorisme
tu étais terroriste aphraélien non ?

Je suis contre le fait que la Turquie entre dans l'UE au fait ^^
Citation :
Hummm .. je te conseil de prendre un livre de geogrphie et de te pencher sur les limites définies par les cartogrphe.. et tu verra que geographiqument la Turquie ET la Russsie SEULEMEnt sont en europe
J'y vois qu'un 36 eme de la turquie est dans l'europe, et 35/36 en asie, j'en tire mes conclusions qui vont dans le meme sens que les dictionnaires, et personnes objectives.
Re: Re: Re: Re: La truquie et l'union européene
Citation :
Provient du message de Shay Le Saligo
Mouarf


hihi comme quoi sa me depayseras pas trop
mdr
Ouais c'est sur tu peux faire carrière

Citation :
J'y vois qu'un 36 eme de la turquie est dans l'europe, et 35/36 en asie, j'en tire mes conclusions qui vont dans le meme sens que les dictionnaires, et autres personnes objectives indiquent.
ah non je suis désolé !
1 /18 ème y a la moitié de chypre ...
Citation :
Provient du message de Æye...Doll
Non, chypre fait a peine 1/3 du territoire turc qui est dans l'europe.
donc ça ferait 1/30 p-e.

Cela dit c'est peut etre une blague ce que tu viens de dire ?
A ton avis ?

Non mais la Turquie n'est pas européenne, elle a plus d'histoire avec l'empire ottoman non ... ? l'empire ottoman c'est plus afrique du nord, moyen orient et proche orient
mais loool arrete de parler de pourcentage ... le pays est en europe meme si il a 1/10000000000000000000 de son territoire dans la frontiere.

Cependant je suis contre l'entrer de la turquie dans notre belle mais fragile europe

[edit: ton avatare me rend epileptik Eye ]
Bah non il est pas en Europe, l'Europe ce n'est pas seulement une géographie ...
C'est une histoire, une culture.
Quand on a meme pas 1% de son territoire en Europe qu'on peut qualifier de géographique, on est pas européen !
Citation :
Provient du message de Depi Marmotte !!MIB
Non mais la Turquie n'est pas européenne, elle a plus d'histoire avec l'empire ottoman non ... ? l'empire ottoman c'est plus afrique du nord, moyen orient et proche orient
Et Constantinople? Et l'Empire Romain d'Orient ?

Parmi les points à éclaircir ici parmi les préjugés, limite xénophobes, qu'on peut lire sur ce fil:
- La Turquie n'a pas aboli la peine de mort mais la dernière exécution remonte à 1984 (source Amnesty International) donc on est loin du pays d'étrangleurs que décrivent certains.
C'est un pays abolitionniste en fait mais pas encore en loi.
- La Turquie est un état laïc, donc inutile d'affirmer que c'est un état dirigé par des extrémistes musulmans, ce serait une aberration. La pression pour conserver une institution laïc en Turquie est très importante (et même l'APK n'envisage pas vraiment une suppression de la laïcité).

Et puis arrêter de mater Midnight Express en boucle, c'est un très bon film mais complètement décalé par rapport à la réalité de ce qu'est la Turquie en 2003.
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