poesie

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bon vue que je voie que sur le bar on aime la poesie et que hier on etait en plein sur le sujet je me permet de poster une petite bafouille (si on peux dire cela d un poete comme rimbaud) ecrite
par rimbaud à defaut de poeme chiant sur les ténèbres la mort et blablabla...


L'IDOLE
SONNET DU TROU DU CUL

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré sous le vent cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

rimbaud
De Q ?






Lady-Van...
allez zou je met les deux derniers comme cela on a une soirée special rimbaud


Les anciens animaux saillissaient, même en course,
Avec des glands bardés de sang et d'excrément.
Nos pères étalaient leur membre fièrement
Par le pli de la gaine et le grain de la bourse.

Au moyen âge pour la femelle, ange ou pource,
Il fallait un gaillard de solide grément ;
Même un Kléber, d'après sa culotte qui ment
Peut-être un peu, n'a pas dû manquer de ressources.

D'ailleurs l'homme au plus fier mammifère est égal ;
L'énormité de leur membre à tort nous étonne ;
Mais une heure stérile a sonné : le cheval

Et le boeuf ont bridé leurs ardeurs, et personne
N'osera plus dresser son orgueil génital
Dans les bosquets où grouille une enfance bouffonne.

***

Nos fesses ne sont pas les leurs. Souvent j'ai vu
Des gens déboutonnés derrière quelque haie,
Et, dans ces bains sans gêne où l'enfance s'égaie,
J'observais le plan et l'effet de notre cul.

Plus ferme, blême en bien des cas, il est pourvu
De méplats évidents que tapisse la claie
Des poils ; pour elles, c'est seulement dans la raie
Charmante que fleurit le long satin touffu.

Une ingéniosité touchante et merveilleuse
Comme l'on ne voit qu'aux anges des saints tableaux
Imite la joue où le sourire se creuse.

Oh ! de même être nus, chercher joie et repos,
Le front tourné vers sa portion glorieuse,
Et libres tous les deux murmurer des sanglots ?

***



les deux de rimbaud
Y'a aussi celui la, j'arrive pas a me rappeler quel est l'auteur, avis aux connaisseurs


Fourre ma viscère imputride étron,
en moi persévère en ma tranche,
d'anatomie pourrie d'un vert ton,

Toute cette suppure en moi épanche,
et à tes craquelures raccrochent,
les enfants que mon ventre écorche,
pour achever ton ignoble mission,

tombe sans vergogne de cet orifice rond,
en finissant d'une chute ronchonne,
au plus profond du plus beau des trônes...



Il me semble meme que c'est l'oeuvre de quelqu'un de JOL..Mais pas sur du tout ca ...
T'as aussi Venus Anadyomene si tu veux faire dans le gore

Un super de Rimbaud, c'est le bal des pendus.
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