Et pourtant ..

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La même écriture, la même encre, le même point. Le même regard, triste, perdu ... En quête d'amour .. de bonheur .. de sourire, de compréhension..

Peut être, un jour


Et pourtant, on était si bien ensemble ..

Et pourtant jamais je n'aurais pu l'imaginer ..

Et pourtant aujourd'hui tu es encore dans mon coeur, pourtant je t'aime encore.

Et pourtant je n'aurais jamais pu imaginer souffrir autant, je n'aurais jamais cru pouvoir autant souffrir en pensant à toi ..

Et pourtant, on me dit que ca arrive, qu'il ne faut pas se fixer, que tout ça, ben ça va finir par passer, mais je ne peux pas penser que cette douleur finira par passer .. Je ne sais pas, c'est profond, c'est écrit, et pourtant ..

Et pourtant, on me dit qu'il faut oublier sans oublier pour ne pas recommencer, on me dit des choses .. mais arrive t'ils seulement à imaginer ma douleur ? Ils disent que oui, mais je doute.

Je doute d'eux, je doute de tout. Je doute de moi, de ma vie, de ce que tout ca deviendra. Et pourtant .. ils ne savent même pas qui je suis, ils ne me connaissent même pas, je leur cache trop de choses qu'ils ne savent qu'ignorer, ou même ne pas imaginer ..

Comment ? Ils me disent de me taire, de souffrir, certes si j'en ai envie, mais en silence .. Mais, qu'ils se taisent eux ! Je ne veux plus les entendre, ils sont pires que toutes les armes du monde. Ils détruisent sans faire mourir, ne laissant que les douleurs. Peut être qu'ils se croient fier ? Ils ont tord. Ha... Non, c'est vrai.. Comme toujours c'est eux qui ont raison.

Pourquoi ? Car je ne peux pas comprendre, je suis trop triste pour vivre peut être ? Pleurer empêcherais de comprendre ? Mais pourquoi .. pourquoi .. ? Et pourtant .. Dehors, je souris, encore et toujours, inlassablement, les gens qui me croisent pour la première et la dernière fois me sourient, je leur sourit aussi .. Que répondre d'autre à un sourire ? Si ils savaient que j'ai envie de tout quitter, ils ne me souriraient plus, ils m'ignoreraient sûrement. Je ne veux plus les comprendre.

Et pourtant.. et pourtant, encore et toujours, en l'espace d'un instant, j'attends .. j'attends de le rejoindre, que l'on m'emmène, et non pas que j'y aille .. et pourtant .. J'attends que tous ces gens arrivent à me comprendre .. J'attent, patiemment, pleurant, un soir de plus, un soir de moins.

Et pourtant ..


.
Les autres qui te disent tous ça ne sont pas tes véritables amis. Il ne tiens qu'a toi de voir qui le sont pour qu'ils puissent t'écouter au moins car ça fait du bien et juste qu'ils soit la pour toi et si tu le veux bien accepter leur mains qui te tendent.
... et pourtant ...

Et pourtant, les larmes continent de couler sur sa peau de satin, elles jaillissent, étoiles éclatantes de fontaines divines nées de coeurs purs. Mais qui donc peut entendre leur tintement lorsque ces joyaux quittent la soie de son visage pour rejoindre la terre mère. Qui ?

Tous peuvent entendre ce son délicat, mais qui donc peut entendre la triste mélodie, chargée de mélancolie, que ces perles chantent lorsqu'elles viennent mourir sur un sol où poussaient herbes fraiches et fleurs écarlates.

Les larmes naissent et meurent, mais la peine reste... partagée avec soi-même, partagée avec un souvenir si présent dans une mémoire qui ne veut rien effacer de ces moments passés. A quoi bon effacer ce qui est indélébile, se fatiguer et perdre son esprit a vouloir oublier ce qui ne peut l'être. Vouloir oublier, n'est-ce pas aussi vouloir renier cette tranche de vie si épanouie où des coeurs murmuraient a l'unisson, où des âmes voltigeaient de concert dans des frondaisons parcourues de fées et de korrigans, où des yeux brillaient harmonieusement sous la voûte céleste, où des regards étaient suffisant pour tout comprendre, où... enfin... bref...

Lorsque le doute s'installe, le lointain chuchotement du coeur est toujours là pour guider une âme égarée, en quoi avoir confiance, sinon son propre coeur. N'est-ce pas le coeur qui devrait guider les hommes plutôt que leurs mains qui tiennent haches et épées, sabres et poignards, boutons rouges et goupilles... Ah... si seulement les coeurs de tous les hommes pouvaient s'entendre et parler d'une voix, plutôt que hurler plus forts les uns que les autres, dans une terrifiante cacophonie... si seulement... mais les hommes ne sont pas encore murs pour entendre les coeurs de leurs voisins... la folie et le désespoir les guetteraient bien rapidement...

Courage et patience, ne jamais perdre la Foi... jamais. Les lumières sont nombreuses qui éclairent le chemin de la vie, et bien souvent inattendues, mais O combien saisissantes et splendides. Ferme les yeux et l'une d'elle, qui sait peut-être la plus brillante, filera à coté discrètement sans que personne ne la remarque, puis disparaitra dans l'infini de l'existence qui s'étire, grise et morne... Crie, pleure, hurle, effondre toi, maudis le monde, maudis les autres, maudis toi, griffe le sol de désespoir, déverse l'eau de ta vie sur la terre nourricière, mais essaie de ne pas fermer les yeux, les yeux de ton coeur, car sans eux, immanquablement tu passeras a coté un jour ou l'autre de cette parcelle de bonheur à laquelle tu rêves et que tu mérites, comme quiconque voit le jour sur ce monde de douleur. Tous méritent de connaitre ces moments de bonheur... petits comme grands, jeunes comme agés, chevelus comme chauves, batraciens comme félins... ouch...Heyyy... toi là... oui toi... rends moi mon morceau de moquette...

Hmmm... où en etais-je... ouch... hmmm... bon désolé... mieux vaut peut-être que je range ma poche dans ma langue... eurk... ma langue dans ma poche... pfff... fichues journées de 36 heures de boulot ... et pourtant ... et pourtant qui sommes-nous sinon quelques gouttes d'eau dans un océan ... et pourtant ...
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La mort est plus légère qu'une plume, le devoir plus lourd qu'une montagne.
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