[Histoire] D'autres Merveilles de l'Humanité...

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Le Daibutsu de Kamakura

Kamakura est une Ville du Japon (Kanagawa), dans l'île de Honshu, sur la baie de Sagami, près de Yokohama. Fondée au VIIIème siècle, elle fut, de 1185 à 1333, la capitale du shogunat établi par Yoritomo, période dite de Kamakura.

Kamakura conserve notamment les temples Engaku-ji, partiellement détruit en 1923 et Kencho-ji, de même que le Daibutsu, grand Bouddha en bronze, haut de 14 mètres et pesant 124 tonnes. Son nom officiel est Kondo-Amida-Nyorai-Zo. Essentiellement de style Unkie avec un peu de style de Song de Chine, il est typiquement un art de la région de Kamakura à cette période.

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/histoire/daibutsu.jpg

Un moine Bouddhiste, Shamon-Joko, après avoir collecté des fonds dans tout le Japon, commença la construction d'une statue en bois. Le début de la réalisation de l'actuelle statue en bronze date de la 4ème année de l'ère Kencho, soit 1252. La statue fut tout d'abord installée dans une demeure, mais après les inondations lors de la 2ème année de l'ère Oan, en 1369, et celui de la 4ème année de l'ère Meio, en 1495, il fut transporté à son emplacement actuel.

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Merci pour Venise et Grenade , d'ailleurs parler de Venise me donne une autre idée...
http://www.droitshumains.org/Racisme/Bouddha/Images/bamian.jpg

Tu peux rajouter également ce chef d'oeuvre que l'ont ne reverra jamais hélas a cause d'une bande de fanatatiques religieux a la c.. qui ont fait sauter ce patrimoine de l'humanité
Citation :
Provient du message de kalidor
Tu peux rajouter également ce chef d'oeuvre que l'ont ne reverra jamais hélas a cause d'une bande de fanatatiques religieux a la c.. qui ont fait sauter ce patrimoine de l'humanité
Il s'agit du Bouddha de Bamiyan, voici le lien de kalidor pour un rapide historique.

* A la flemme d'en écrire plus à cette heure * .
Une deuxième petite contribution. Je me suis rappelé la beauté et l'époustouflant intérieur de la Mosquée-Cathédrale de Cordoue . Un édifice assez spécial.

La Mosquée Cathédrale à Cordoue, en Espagne.


http://www.espana-online.net/images/reportages/cordoue/mosquee_pt.JPG

La Sainte Cathédrale de Cordoue est certainement son monument le plus célèbre et le plus extraordinaire dans l'architecture islamique.

Son histoire est des plus complexes, et le plan du monument montre bien son évolution à travers les époques.

Initialement, le monument était une mosquée érigée par Abd-el-Rahman I sur l'emplacement d'une basilique chrétienne (sa construction débuta en 786). La Grande Mosquée connut des agrandissements successifs, d'abord sous Abd-el-Rahman II, puis sous El Hakam II, et finalement sous Al Mansour. Suite à la reconquête chrétienne de Cordoue en 1236, une cathédrale fut bâtie à l'intérieur de la mosquée au XVIe Siècle (début des travaux en 1523), dont le transept a été construit sur une partie des extensions d'Abd-el-Rahman II et d'Al Mansour. Cette cathédrale abrite toujours des offices de nos jours.

De ces évolutions architecturales résulte un monument unique et fascinant, à l'architecture variée mélangeant les styles hispano-musulmans, gothiques, renaissance et baroques. Quand on pénètre dans le monument, on se pose donc sans cesse la question : est-ce une mosquée ou une cathédrale ?

Prenons par exemple la tour de la cathédrale, qui surplombe la cour des orangers. Le minaret de l'ancienne mosquée est toujours conservé à l'intérieur !

L'intérieur de la cathédrale est également impressionnant. On ne dénombre pas le nombre de colonnes et d'arcades de l'édifice principal, ainsi que la diversité des matériaux utilisés (pierre blanche, brique rouge, marbre).

La décoration de l'édifice montre à la fois des décors végétaux et géométriques typiques de l'art hispano-maghrébin (les musulmans n'ont en effet pas le droit de représenter de figures humaines) et des statues qui appartiennent à l'époque chrétienne.

http://www.espana-online.net/images/reportages/cordoue/C_M_int1.jpg

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Comme pour le temple d'Abou Simbel je n'ai pas trouvé de photos mettant réellement en valeur la beauté de ce monument, aussi je vous conseille de fouiller un peu le web si vous cherchez de plus amples infos
Thumbs up
To the top!
Je relance un peu le sujet pour placer la grandiose ville italique de Preneste/Palestrina...

Les reconstitutions:
http://instructional1.calstatela.edu/bevans/Art411/WebPage-ImageF.00017.jpeg
http://intranet.arc.miami.edu/rjohn/images/EarlyRome/Santuary_of_Fortuna_Primigenia_Reconstruction_small.jpg
(en provenance de ce site: http://intranet.arc.miami.edu/rjohn/...yRome_2002.htm )

Citation :
Sur le versant sud du Mont Ginestro à 450 m d’altitude, située à 38 km de la Capitale, surgit l’antique Préneste. La cité avait une grande importance déjà durant la période étrusque, comme en témoignent les riches équipements funéraires des tombes des Barberini et des Bernardini, équipements conservés aujourd’hui au Musée de la Villa Giulia à Rome. Palestrina est connue surtout pour son Sanctuaire de la Fortuna Primigenia, d’époque Romaine. Le sanctuaire aurait été agrandi et aurait pris ses dimensions colossales à l'époque de Sylla, qui aurait voulu y établir un culte impérial. Ce qui reste aujourd’hui du temple est malheureusement une partie assez limitée de sa structure originale qui, par sa grandeur et son faste, comptait parmi les plus grandes œuvres de l’Antiquité. L’abandon du culte de la Fortuna a mené à la montée du christianisme, et la décadence de Rome en a réduit progressivement le prestige et la fonction. Les restes du temple, encore visibles, se concentrent sur 3 zones : la périphérie, la centrale et celle au sommet. Dans la zone périphérique sont visibles les grands terrassements insérés de nos jours dans les jardins Barberini. Dans la zone centrale on peut voir une série de monuments ayant permis d’identifier dans cette zone le Forum de la ville, c’est à dire le centre de la vie politique, économique et religieuse de l’antique Préneste. On peut y admirer sur l’actuelle Piazza Regina Margherita les restes du Trésor Public et surtout les grandioses ruines de l’antique basilique civile, englobée dans le Séminaire épiscopal. Dans la zone du sommet, on admire enfin les restes du temple lui-même, qui s’étend sur 5 paliers où se situe, sur le palier supérieur, le Palazzo Colonna Barberini, siège du Musée National Archéologique.Le Musée abrite d’importantes pièces en provenance des fouilles du Sanctuaire et du territoire entier de l’antique Préneste, comme la célèbre « Mosaïque du Nil », représentant une inondation par le fleuve. Cette mosaïque est d’un grand intérêt sur le plan artistique et documentaire. Les restes des grands murs polygonaux et le pavement de l’antique Via Prenestina, encore en parfait état de conservation de nos jours, complètent la visite de la Préneste Romaine mais ne concluent pas pour autant la curiosité du visiteur, qui peut également visiter la basilique de Sant’Agapito, l’église Santa Rosalia et la maison du célèbre musicien Giovanni Pierluigi dit le « Prenestina », inventeur de la polyphonie. Cette maison présente un grand nombre de similitudes avec les maisons construites durant l’Antiquité, comme on peut encore les voir dans les rues de Pompéi.
On peut voir que l'implantation de la ville contemporaine se base sur les fondations antiques et en a donc préservé le plan:

http://intranet.arc.miami.edu/rjohn/images/EarlyRome/Santuary_of_Fortuna_Primigenia_early_1cent_BC_small.jpg

Par contre, je n'ai pas pu trouver de représentations de la mosaïque du Nil (qui est pourtant à tomber par terre ^^)

Voila pour moi, je m'en retourne à mon Caravage et à mes révisions
Re: To the top!
Citation :
Provient du message de Iminra Aredhel
Par contre, je n'ai pas pu trouver de représentations de la mosaïque du Nil (qui est pourtant à tomber par terre ^^)
* Fait un passage éclair entre deux séances de travail ... intensif * .

Nous pouvons en apercevoir un détail ici :

http://classics.furman.edu/~rprior/imgs/RCU4/4-125.jpg

Pas eu le Temps d'en trouver une représentation complète pour le moment.
Merci beaucoup pour la mosaïque, je n'ai pas trouvé mieux jusqu'ici!

Rodo, mise à part quelques exceptions, la majeur partie des commentaires de ce post, est tirée de sources Internet diverses. Je ne me permettrais donc pas d'en recevoir les lauriers

Louis, comme cela a déjà été précisé sur un post des semaines passées, on dénombre 7 merveilles du monde antique, répertoriées et reconnues par les auteurs anciens. Si tu veux parler de "merveilles" concernant d'autres monuments de l'antiquité, ce ne sera ensuite qu'un jugement personnel (même s'il est justifié)!

[Edite pour mosaïque]
De loin mais intégrale:

http://ic.ucsc.edu/~langdale/arth134/palestrina6.jpg

Site qui présente des photos de la ville:

http://ic.ucsc.edu/~langdale/arth134/palestrina.htm
J'ai enfin trouvé le courage de vous proposer une synthèse de mes visites sur quelques sites et livres relatant les mystères de l'Ile de Paques.

L'Ile de Paques et ses mystères

Cette île, située en plein Pacifique, est probablement l'un des lieux les plus isolés du Monde, en effet, la Terre la plus proche, Pitcairn, est à environ 2 000 Kms. L'Ile de Paques appartient depuis 1888 au Chili lorsque Don Policarpo Toro en pris possession. Elle en est tout de même éloignée de quelques 3 700 Kms à l'ouest. Cette Terre, très aride, est balayée par de violents vents secs qui font que la faune et la flore est relativement peu développée. La plupart des animaux domestiques et semi-domestiques ont été amenés par les colons occidentaux à partir de 1722, date à laquelle elle fut découverte par les Hollandais. De son véritable nom dans la langue locale Rapa Nui, elle doit son surnom au jour où Jacob Roggeven y posa les pieds pour la première fois, le jour de Paques 1722.

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/histoire/moais.jpg

L'histoire de cette île est parsemée de batailles sanglantes entre les diverses populations l'habitant. L'une des plus anciennes érigea, entre autres, les célèbres Moais, statues de pierre de plusieurs tonnes, à l'effigie de têtes humaines. Leur nombre se situe aux alentours de 300, bien qu'il soit amplement discuté dans la communauté des spécialistes de cette île. En effet, suite à toutes les guerres tribales ayant jalonnées cette île, de nombreux Moais ont été brisés, enfouis, détruits totalement, voire même certains n'ont jamais pu être terminés. Les Moais sculptés essentiellement dans la roche basaltique de cette île volcanique n'en possèdent pas moins des yeux ciselés dans de l'os. L'un des mystères concernant les Moais réside dans leur transport. La plupart d'entre eux sont en effet disposés sur les falaises et près de l'Ocean, regardant vers l'intérieur des Terres. Seuls 7 Moais sur l'île sont orientés vers l'extérieur. Tournant leur visage vers les Cieux, les Moais sont également appelés "Ceux qui regardent les étoiles". Ces statues de plusieurs tonnes, voire plusieurs dizaines de tonnes pour les plus imposantes, ont été déplacées et levées avec des techniques rudimentaires qui échappent encore aux experts. Leur origine reste également imprécise, allant du Xème siècle au XIVème siècle. Quoiqu'il en soit, lorsque les occidentaux débarquèrent sur l'île, leur mode de construction était déjà oublié. Cette rupture brutale est probablement en rapport avec une guerre meurtrière ayant décimée les 2/3 de la population entre les deux ethnies principales.

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/histoire/moais2.jpg

De nombreux autres mystères parsèment l'histoire de cette île : la légende de l'Homme-oiseau, l'écriture Rongo-Rongo possédant quelques similitudes avec les hiéroglyphes Egyptiens, L'Oeuf, pierre vénérée par les Pascuans comme étant le centre du Monde. Cette île recèle donc encore de nombreuses zones d'ombre qui sont bien souvent exploitées par les adeptes de science-fiction.

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En espérant ne pas vous avoir trop ennuyé, et lire de nouveau quelques autres récits captivants sur les Merveilles que l'Humanité nous prodigue depuis quelques millénaires.

Louis, il y a le lien au début de ce fil concernant les Merveilles considérées comme les 7 Merveilles du Monde .
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- Etre immortel exige de fréquentes injections d’anesthésie morale - Franck Herbert.
- Avant de critiquer quelqu'un, marche un kilomètre dans ses chaussures - Esmé Ciredutemps.
- L'âme meurt quand elle tombe sur la Terre - Manlius Hippomanes.
- Mieux vaut danser lourdement que de marcher en boitant - Friedrich Nietzsche.
Je m'y remets, avec...
La villa de l'empereur Hadrien

Résidence de l'empereur Hadrien, construite entre 118 et 134, près de l'ancienne Tibur (Tivoli).
La Villa Adriana est un ensemble de bâtiments répartis sur la face sud d'une colline et occupant une espace de 120 hectares. C'est la plus grande villa romaine. Elle comporte une villa principale et de nombreux bâtiments annexes: Hadrien y fit reproduire des monuments orientaux, comme le Lycée et l'Académie d'Athènes, les cariatides qui ornent l'Érechthéion de l'Acropole , et le temple de Sérapis et le canal de Canope (en Égypte) A cela se rajoute la nécessité de disposer de nombreux locaux pour les personnels de service puisque aucune ville significative n'est proche (Tivoli est à plusieurs kilomètres).


La photo montre le Canope, un bassin long de 230 mètres qui était entouré de colonnes et de statues.

villaadriana1.jpg


On suppose au vue des grands espaces résidentiels de la Villa qu'elle devait accueillir pas loin de 3000 personnes, c'est à dire une cour, des domestiques et des vigiles prétoriens très nombreux pour une simple villa de campagne. Les plus privilégiés de cette population logeaient dans le palais même en compagnie de l'empereur, les courtisans de second rang, les soldats de garde et les serviteurs devaient se contenter de logements modestes comme l'Hospitalia. La même ségrégation existait quand il s'agissait de baigner: les petits thermes pour la première classe, les grands pour les autres. Les archéologues pour déterminer le profil des occupants de chaque construction ont toujours fait attention au type de mosaïques, les plus fines ( opus vermiculatum ) pour l'élite, les plus grossières ( opus tessellatum ) pour les manants.

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/histoire/hadrien1.jpg

Hadrien, quand à lui, fréquentait souvent le Théâtre maritime.
C’est un édifice circulaire où il aimait s’isoler complètement. A l’intérieur se trouvaient un atrium, une bibliothèque, une salle thermale, une salle à manger (triclinium) et au centre une cour. Ce petit îlot était entouré d’un canal circulaire et d’un portique. Des ponts mobiles et une enceinte en faisaient une sorte de demeure privée pour l’empereur.

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/histoire/hadrien2.jpg

Les archéologues trouvèrent près de 300 statues sur tout le site (qui avait déjà subi des pillages).

Nombreuses d'entre elles sont dédiées à Antinoüs, ce beau et jeune homme originaire de Bithynie (Nord-Ouest de la Turquie actuelle) qui fut le favori de l'empereur Hadrien et qui se mourut dans des conditions étranges dans les eaux du Nil en 130 ap. J.-C. Il fut placé au rang des dieux par son impérial amant. Hadrien rebaptisa le lieu et créa en son honneur, un cénotaphe dont on n'a retrouvé aucune trace pour le moment .
Aujourd'hui , Antinoé , appelée aussi Antinoopolis , est appelée Cheikh Ibada ou Cheikh Abadèh . Elle se trouve en Egypte sur les bords du Nil entre Alexandrie et Louxor.


http://ladyhedgehog.hedgie.com/graphics/antinous/osiris-antinous.gif

lien en anglais sur Hadrien et Antinoüs: http://ladyhedgehog.hedgie.com/antinous.html

J'ai malheureusement du faire des choix, mais si vous voulez voir d'autres vestiges de cette villa:

http://sights.seindal.dk/sight/901_Hadrians_Villa.html
Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, à lire absolument:
"Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar
Et voici les "météores" en grèce:


http://www.ifrance.com/travelpics/Gr...es/metoer6.jpg


http://www.ifrance.com/travelpics/Gr...es/meteor2.jpg



http://www.ifrance.com/travelpics/Gr...1/grece63a.jpg


Les Meteora Monasiria, les monastères en l’air, sont d’après les Anciens, des roches envoyées sur la terre par le ciel pour permettre aux Ascètes de se retirer et de prier.

Les géologues voient plutôt dans les Météores une masse rocheuse qui commandait, il y a des centaines de milliers d’années, l’embouchure d’un grand fleuve se jetant dans la mer de Thessalie. Lorsque celle-ci trouva un débouché dans la mer Egée par la rupture des monts Olympe et Ossa, ce massif, sous l’action des intempéries et des secousses sismiques, se disloqua et donna naissance à cet étrange paysage.

Les Météores (météora = suspendu au ciel) commencèrent à être habités au XI ème siècle. Les moines vivaient dans les grottes. Ce n’est qu’au XIV ème siècle qu’ils construisirent les monastères perchés en haut des rochers, afin d’échapper aux Turcs et aux Albanais. A leur apogée, on comptait 24 monastères. Un bon nombre furent détruits pendant la dernière guerre par les Allemands. En effet, les résistants grecs s’y réfugiaient souvent. Aujourd’hui, il n’en reste que 5.
Je voudrais réagir au premier post de ce sujet ( peut-être que les autres seront également concernés ).

J'ai fais un voyage en Chine dans le cadre scolaire et on a vu la beauté de cette région vraiment magnifique.

Mais la Muraille de Chine, immense, déserte et solide n'est qu'un mythe.

Le tourisme a massacré cet édifice, et j'ai peine à dire que j'en ai moi aussi fait partie : pas 10m sans qu'il n'y ai quelqu'un ( ah, les quelques groupes de touristes chinois avec leurs mégaphone ). Des détritus partout, papiers gras... Une horreur.

Je ne vous conseille vraiment pas d'aller la voir.








Joy, ex-désabusée
Malheureusement, c'est un peu partout la même chose. La vallée des Rois en Egypte est en permanence surpeuplée de touristes. Résultat, dégradation des tombes royales, les friches, les hiéroglyphes, les peintures perdent leurs couleurs...etc.

Je suppose que c'est la même chose partout...
Citation :
Provient du message de Platine
[i]Et voici les "météores" en grèce:
Merci pour ça, c'est du souvenir.. lieux complètement dépaysant pour la Grèce!

J'y ai encadré un voyage scolaire avec des amis, et les météores, étape inoubliable... pluie battante (bah oui, pour la Grèce c'est bien rare et pas de chance pour nous) vieux bus au toit troué qui prenait l'eau, le conducteur grec se trompe de chemin et y va franchement à la marche arrière, sur la route menant au Grand météore, bordée d'un ravin.. résultat tout le bus se met à crier, et lui, grand sourire nous amène devant l'entrée.

Impressions: endurance nécessaire pour gravir les centaines de marches abruptes sculptés sur la falaise, mais arrivés en haut, une vue extra-ordinaire, et l'accueil chaleureux d'une "horde" de chats (entretenus par les moines), ensuite les monastères avec leurs somptueuses fresques...
Les grottes de Dazu!!
Nouvelles destination à couper le souffle (après avoir vu cet apres midi sur arte une émission leur étant consacrée): Les grottes de Dazu en Chine:

http://www.rmhb.com.cn/chpic/htdocs/rmhb/X/200303/images/1-2/DZ-004.jpg



Situé à 110 kilomètres à l’ouest de Chongqing, les montagnes abruptes de la régions de Dazu conserve quelque 50 000 statues -dont un immense Bouddha couché de plus de 31 mètre de long-
dzbdbouddha.jpg


réalisées dans la plupart des cas sous les Tang (618-907) et les Song (960-1279). Oeuvres représentatives de l’art des grottes tardif de Chine, ces sculptures rupestres ont été classées dans l’inventaire du patrimoine mondial en 1999. Elles sont remarquables à plusieurs égards: leur grand qualité plastique et esthétique, la richesse de leurs sujets, tant séculiers que religieux, et l'éclairage qu'elles portent sur la vie quotidienne en Chine à cette époque. Elles témoignent aussi dans leur programmes d'une fusion harmonieuse au cours des siècles entre le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme.

dzbdniche15.jpg

Quelques sites qui vous informeront mieux que moi ^^



Edité par Corwin : il paraîtrait que ce premier lien contenait un virus...

http://nosvoyages.free.fr/sichuan/dazu.htm
Arrow
Château de Versailles ,

Palais royal au sud-ouest de Paris, associé à Louis XIV, et probablement le plus célèbre d'Europe. Sous l'impulsion de Louis-Philippe, il est devenu, en 1837, un musée national dédié à « toutes les gloires de la France ». Du petit château initial des Gondi, Louis XIII fit un petit pavillon de chasse, agrandi de 1631 à 1634 par Philibert Le Roy.

À partir de 1661, Louis XIV, devenu roi en 1643, fit adapter et agrandir ce château, par l'architecte Louis Le Vau. L'intérieur fut enrichi, des appartements royaux furent construits, au nord pour le roi, au sud pour la reine. Deux ailes furent ajoutées : au nord, les offices, au sud, les écuries. Dans les jardins, remaniés par André Le Nôtre, furent construites une ménagerie et la célèbre grotte de Théthys.

En 1669, débuta la construction de « l'enveloppe », sur des plans de Le Vau. Le château de Louis XIII fut conservé, mais totalement fondu dans de nouveaux bâtiments. À partir de 1678, l'architecte Jules Hardouin-Mansart prit la tête du chantier, sur lequel travaillaient en permanence plus de trente mille ouvriers. On construisit successivement : la galerie des Glaces, décorée par Charles Le Brun (1681-1684), les ailes du Midi et du Nord, l'aile des Ministres, les Grandes et les Petites Écuries, le Grand Commun et la nouvelle Orangerie. Cette extension considérable du château correspondit à la décision de Louis XIV de transférer à Versailles le siège de la Cour (1682). À ces bâtiments s'ajoutèrent le Grand Canal (1680), puis le Trianon de Marbre (1687-1688) qui vint remplacer le Trianon de Porcelaine, et la chapelle (1699-1710), construits par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte (la décoration de la chapelle ne fut achevée qu'après la mort du roi en 1715). Le règne de Louis XV vit, entre autres, l'édification du Petit Trianon (1760-1764) et de l'Opéra (1768-1770), par Jacques-Ange Gabriel. La révolution conduisit à un arrêt des travaux et à la dispersion du mobilier du château. Le plan symétrique de la cour royale ne fut finalement achevé qu'en 1820 sous le règne de Louis XVIII.

C'est dans la galerie des Glaces que fut proclamé l'Empire allemand, en 1871, après la défaite de la France dans le conflit franco-prussien. Aux XIXe et XXe siècles, le château connut d'importantes restaurations qui en ont fait l'un des monuments les plus visités.



http://www.richmond.edu/~jpaulsen/versail1.jpg

http://www.richmond.edu/~jpaulsen/verss.jpg

http://www.richmond.edu/~jpaulsen/glaces.jpg

http://www.richmond.edu/~jpaulsen/bataille.jpg

http://www.richmond.edu/~jpaulsen/chapelle.jpg
Je trouve pas les belles images des mines de Wieliczka que je cherche... Mais je suis handicapé de google...


Edit : merci aux gens qui savent (il se reconnaitra) et qui m'ont dit où trouvé des photos de cet endroit extraordinaire.
En voici quelques unes :

http://www.kopalnia.pl/galeria/kaplice/012_Kaplica_sw_Kingi2.jpg

http://www.kopalnia.pl/galeria/kaplice/17_Kaplica_sw_Antoniego.jpg

http://www.kopalnia.pl/galeria/komory/15Jezioro_Wessel.jpg


Je précise de quoi il s'agit : une mine de sel, exploitée depuis longtemps, et où les mineurs polonais ont bati des merveilles(dans les conditions qu'on imagine). Le sol, les murs, les statues, tout est en sel gemme. C'est sans doute un des endroit les plus beau qui soit, et un des plus fragile : l'humidité est une menace permanente pour ces chef d'oeuvre.
et encore...
J'ai décidé d'ajouter une pierre à ce joli post après avoir vu l'émission "Aventures Africaines" au Zimbabwe (oui je la regarde même si le point de vue donné est toujours assez sommaire et que la présentatrice qui semble mal supporter sortir de ses hotels 4* pour jouer la routarde, m'horripile ^^)
En tout cas j'ai découvert un pays magnifique et extrêmement riche que je ne connaissais pas du tout!


Les ruines du Grand Zimbabwe

greatzimbabwe1.jpg

(découvertes en 1868 par un explorateur allemand Adam Render) s'étendent sur plus de 7 km², à la limite sud du plateau du Zimbabwe, dans la région de partage des eaux entres les fleuves Limpopo et Zambèze. L’importance du "Grand Zimbabwe" est telle que le site est souvent considéré comme le symbole de la nation. Le nom même du pays doit son origine aux impressionnantes ruines de pierre qui l’ont rendu célèbre (dzimbabwe signifie maisons en pierre en langue shona).

Des fouilles archéologiques ont montré que le site fut habité au moins depuis le Ve siècle, même si le début d'édification de la cité remonte au IXè siècle selon les estimations . Les ruines comprennent plusieurs groupes d'édifices en pierre sèche et sans fondations, répartis autour d'une acropole fortifiée, accessible par un étroit chemin creusé dans le roc.

http://perso.wanadoo.fr/page334/voyages/Namibie/images/GTZIM.JPG

Cette fortification, dont les murailles ont près de 11 m de hauteur, délimite une enceinte ovale de 100 m de long et de 45 de large. Au sud de cette colline, le monument le plus significatif, probablement un lieu consacré à des cérémonies initiatiques, est un vaste enclos elliptique dont le mur extérieur, long de 240 m, s'élève à près de 10 m de hauteur; à l'intérieur se dressait une tour conique de 9 m de hauteur et de 5,5 m de diamètre à la base. Les vestiges mis au jour dans ces constructions (IXe-XVe s.) témoignent de l'originalité de la culture de Zimbabwe; on a notamment trouvé des sculptures d'oiseaux en stéatite (les archéologues supposent que ces représentations, dont certaines ont plus de 40 cm de haut, et qui devaient être posées au sommet de petites colonnes, étaient liées au culte des ancêtres) et du matériel pour la métallurgie de l'or.

http://www.participez.com/auteurs/bataille/greatzimbabwe/greatzimb3.jpg

Les nombreux objets d'importation qui ont été découverts à Zimbabwe (en provenance de Perse, de l'Inde et de la Chine du début de la dynastie Ming) témoignent de l'importance de cette cité, qui fut florissante dès le XIVe siècle (et qui prendra plus tard le nom d'un chef puissant, Mwéné Moutapa qui signifie "chef du royaume"), et des relations commerciales que le peuple Shona entretenait avec les pays lointains par les ports musulmans de l'océan Indien. Les archéologues estiment à 10 000 personnes sa population à l'époque de son apogée. Le site fut abandonné vers 1700.

Les recherches entreprises pour démontrer l’origine africaine des ruines et le rayonnement culturel de leurs anciens occupants furent mal accueillies par les colons blancs implantés sur ce territoire qui portait alors le nom de Rhodésie. Prêts à réécrire l’histoire, des personnalités politiques et certains propagandistes tentèrent d’accréditer la thèse d’une éventuelle influence phénicienne, arabe, indienne ou même hébraïque. Au cours de débats parlementaires très animés, on entendit certains élus affirmer que le Grand Zimbabwe n’était pas d’origine africaine.
Les archéologues Randall MacIver (en 1905) et Gertrude Caton-Thompson (en 1930), qui avaient fait des fouilles au Grand Zimbabwe, apportèrent cependant les preuves concluantes de l’origine africaine des ruines.
(article de Paul Yange)

Quelques sites sur le sujet:
Le site Clio ( ): http://www.clio.fr/article.asp?article=301&auteur=62
site guide touristique: http://www.participez.com/auteurs/ba...abwe/part1.htm



Le Zimbabwe abrite un autre site tout aussi remarquable:

Les ruines de Khami

http://whc.unesco.org/sites/images/365.gif

Khami se développa après l'abandon de la capitale du Grand Zimbabwe au milieu du XVIe siècle. Le site présente un grand intérêt archéologique ; les objets originaires d'Europe et de Chine qu'on y a découverts montrent que la ville fut de longue date un carrefour commercial important.
Deuxième site préhistorique en pierre du Zimbabwe, Khami est associé à une époque culturelle associée au développement des premières formes d'organisation des terres en Afrique australe. (1350-1700 après J.C.)
Les monuments en pierres sèches de Khami se caractérisent par des plates-formes surélevées en pierres, des murs de soutènement décorés, des cases érigées sur des plates-formes et des passages couverts.



Et des paysages à couper le souffle:

Les Monts Matobo

http://whc.unesco.org/sites//images/306rev.jpg

Le site montre une profusion de formes rocheuses s’élevant au-dessus du bouclier de granit qui couvre la plus grande partie du Zimbabwe. Ces grands blocs de roche offrent des abris naturels en abondance et sont associés à l’occupation humaine depuis le début de l’âge de pierre jusqu’au début des temps historiques, puis de façon intermittente. Ils abritent l'une des plus grandes concentrations d'art rupestre de l'Afrique australe. Les monts Matobo exercent une forte attraction sur la communauté locale, qui utilise toujours les lieux sacrés et les sanctuaires en étroite liaison avec les activités traditionnelles, sociales et économiques.

source unesco: http://whc.unesco.org/nwhc.fr/pages/...t/f_africa.htm
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