Nanoko & les sentinelles d' Atys

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Le trio trainait tant bien que mal la dépouille du cococlaw vers le chariot,

Bhalou le tirait d'une main comme il pouvait tenant de l'autre son sac à médecine,

Gozmoth faisait son possible avec son corps encore bien douloureux donnant des conseils à Khalzaam,

aeya hésitait, tirait un coup puis reculait ragardant si elle n'avait pas tacher sa robe, puis reprenait, puis s'arretait à nouveau,

Quand à poilu apres avoir reniflé avec prudence ce curieux crustacé se mit à grogner et à tirer par une pince le crutacé dans le sens opposé,

nanoko soulagé de revoir aeya riait à chaudes larmes, incapable de faire quoi que ce soit, ce qui n'échappa à Khalzaam,


- Dis dont lui dis t il en colère, je suis le seul à tirer ici.

- Tu ne pourrais pas dire au moins à ton animal de le lacher

- mais que faites vous dit elle, croyez vraiment qu'il va rentrer dans le chariot et que le mektoub va tirer ce poid,

- et quand bien meme dans quelques heures avec la chaleur l'odeur va etre capable d'avertir le moindre matis à 5 kilomètres

Le trio s'arrèta, il y avait du vrai dans tout ça,

La marchande tira une dague habilement camouflée dans le dos au niveau de sa ceinture,

Puis commença maladroitement à chercher l'endroit ou les carapaces inférieures et supérieures se rejoignent,

Apres avoir tatonné plusieurs minutes sadague buta sur ce qu'elle cherchait et elle sectionna d'un coup sec le ligament,

Les differentes carapaces se séparèrent d'elles meme, laissant
apparaitre le corps mou du cococlaw


- ça alors dit Khalzaam, j'ignorais ces talents chez toi,

- je n'ai aucun talent répondit nanoko mais j'ai lu ça dans un vieux livre de récolteur tryker à mon comptoir, un vrai récolteur tryker aurait fait ça en quelques secondes,

- ma foi c'est pas difficile dit aeya, c'est meme tres simple,

Elle finit à dépecer le cococlaw en quelques secondes ayant compris le principe de base et ayant visiblement des dons naturels de récolteur.

Et se taillant une large part du corps mou du crustacé


- Et en plus c'est délicieux dit elle, Oh excusez moi vous en voulez.

Khalzaam secoua la tete de droite à gauche,

- non merci dit il ça ne vaut pas un bon plat de mertoub grillé à point au lance flamme

Gozmoth porta sa main devant sa bouche et détourna le regard d'un air dégoutté,

Bhalou souleva légèrement son masque et goutta,


- c'est un peu relevé dit il mais ça se laisse manger

- Merci dit nanoko en gouttant légèrement pour faire plaisir, sa dégustation se termina par une grimace à peine voilée

Quand à poilu allant de l'un à l'autre, reniflait un peu partout, les mains d'aeya, le corps du crustacé, il comprenait que quelque chose était à manger mais ne dicernait pas quoi

- c'est pas le tout ça dit aeya mais le plus interessant à emporter et vendre un bon prix sont ces carapaces,

- ça fera d'excellent boucliers trykers dit elle cherchant une confirmation de ses dires chez la marchande

- Tout à fait dit nanoko mais une fois travaillé ça voudra dix fois plus cher, il nous faudrait un bon artisan tryker.

La joyeuse bande quitta les lieux, les morceaux de carapaces furent chargés sur le chariot rapidement et la troupe reprit sa marche

Le cococlaw des sentinelles :
http://membres.lycos.fr/silencecall/Ryzom/coccoclaw.jpg
La joyeuse troupe avançait sous le doux soleil de fin d'après-midi. Aëya s'était assoupie, offrant un répit inespéré aux autres.
Ils parvinrent à une clairière alors qu'une nuit claire tombait, et y installèrent le campement.
Après s'être rassasiés de fruits fraîchemet cueillis, ils s'endormirent rapidement.

Aëya lançait des petits sacs pleins d'une poudre lumineuse à son Cocolaw apprivoisé d'en haut de sa branche afin d'attirer son attention. Elle en descendit pour entrer dans un trou, afin de se cacher d'un grand Ryzoholo avec des bandelettes autour du corps qui voulait lui donner des coups de pattes. Dans ce trou, elle fut étonnée de trouver un Varynx. "C'est étrange", se dit-elle, "les varynx n'habitent pas sur la plage en général". En tant que chasseresse expérimentée, elle savait que seul un bout d'écorce lancé sur sa patte arrière droite pouvait mettre un Varynx de cette taille hors d'état de nuire. Elle s'abaissa pour prendre un bout d'écorce, se prépara à le lancer et...

Aëya fut réveillée par les grondements de Poilu. Prudente, elle ne bougea d'abord pas d'un pouce, puis se risqua à regarder dans la direction du varynx.
Celui-ci était debout, et regardait fixement les buissons de l'autre côté de la clairière.
La jeune Tryker observa dans cette direction, ne parvenant pas à distinguer grand-chose à cette distance. Mais elle en voyait assez pour savoir qu'il y avait quelque chose derrière ces buissons.
Elle s'approcha à pas furtifs de Khalzaam, et le secoua doucement.
-Qu'y a-t'il?, grommela ce dernier.
C'est Poilu qui m'a réveillée... il y a quelque chose derrière ces buissons, chuchota-t'elle.
Le guerrier Fyros se releva sans un bruit, et saisit son épée tout aussi furtivement, lorsqu'une explosion de lumière, suivie de quelques centièmes de secondes par une détonation assourdissante, éclaira la clairière.
Il y eut un grognement de douleur, qui se transforma vite en un cri de combat.
Un hurlement strident se fit entendre -Ce cri ne ressemble pas du tout à un cri de joie, pensa Khalzaam- suivi d'une deuxième explosion qui aveugla la troupe. Une masse sombre fut projetée depuis l'endroit d'où provenait le combat dans leur direction. Elle roula dans l'herbe à une vingtaine de mètres du chariot avant de s'immobiliser.
Un ricanement qui glaça le sang à toute la troupe vibra quelques secondes dans l'air, puis le silence revint.
Le combat n'avait duré que quelques instants, et personne n'avait bougé.
Après un regard vers ses alliés, Khalzaam courut vers la forme gisant dans l'herbe à quelques pas de là, suivi par les autres.
Arrivé à cinq mètres, il s'arrêta afin de faire un rapide examen, puis s'agenouilla prudemment à côté.
-C'est un Tryker... En âge de porter les armes, mais certainement pas vieux... il est vivant, mais son armure est salement amochée...
-Laisse-moi l'observer
, dit Bhalou.
Ce dernier s'approcha vivement et jeta un regard rapide à l'homin.
-Ses jambières et la protection de son bras droit sont carbonisés... S'il est blessé, ses plaies seront cautérisées, c'est un point positif pour sa survie. Mais je ne pense pas qu'il le soit. Il possède là une armure d'une très bonne qualité, probablement est-il riche. Il doit juste être évanoui.
A ces mots, le Tryker ouvrit les yeux et dégaina brusquement deux lames camouflées dans son dos, qu'il appliqua sur la gorge du Zoraï penché sur lui. Khalzaam, du même mouvement, sortit son épée et la plaça sous le menton du Tryker.
-Lâche tes armes..., ordonna le Fyros.
L'inconnu balaya du regard l'endroit où il se trouvait, notant la présence d'un Varynx grondant et d'une lame posée sur sa gorge.
-Oh, après tout..., dit-il d'une voix enjouée, accompagnant la parole d'un haussement d'épaules, et il déposa ses armes au sol.
Khalzaam ramassa les lames (il remarqua le travail des deux petites épées courbées) et demanda:
-Qui es-tu?
Le Tryker dévisagea un instant le grand Fyros avant de prendre une courte inspiration.
-Je me nomme...
-C'était quoi cette lumière?
, coupa Aëya, Un mage noir? Parce que onc' Bara m'a raconté que...
-Quel est ton nom?
dit Khalzaam en jetant un regard noir à la Trykette.
-Ellsworth. Je me nomme Ellsworth.
-Que s'est-il donc passé là bas?
-Eh bien, je ne sais pas vraiment
, répondit le Tryker, un sourire gêné aux lèvres. J'étais en train de... me reposer, lorsque j'ai entendu quelque chose près de moi. Je me suis relevé pour voir ce qui se passait, et là, Boum, quelque chose a explosé juste à mes pieds. J'ai aperçu un truc pas plaisant à voir, le genre qui donne la chair de poule. J'ai pas réfléchi et j'ai sauté dessus avec mes armes, puis j'ai frappé, et la y'a eu un choc terrible sur mon côté droit. J'ai dû faire un beau vol plané pour arriver ici. Mes armes doivent encore être là bas -ces deux petites épées courbées-là ne sont là qu'en cas de problème insolite, comme maintenant. Pourrais-je connaître vos noms respectifs?
La troupe se présenta.
-Bien
, reprit Khalzaam. Nous sommes probablement tous trop fatigués pour continuer cette conversation. Il est plus que temps de se rendormir, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
-Oui, certainement. Mais une dernière chose, où allez-vous exactement?
-Nous nous rendons au campement des Sentinelles d'Atys.
Le Fyros sentit le regard glacé de Gozmoth dans son dos.
-Je n'ai pas vraiment d'endroit où aller
, continua Ellsworth. Ca vous dérangerait que je vous accompagne?
-Eh bien, je n'y vois pas d'objections... Tant que Gozmoth n'est pas contre, c'est d'accord.

Cette dernière retourna au chariot avec un soupir.
Ellsworth alla rechercher ses armes alors que tout le monde se recouchait. Lorsqu'il revint, Aëya ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil aux armes du nouveau venu.
C'étaient deux épées identiques. Leur forme était légèrement similaires aux épées courtes qu'il avait sorties plus tôt, car elles étaient courbées, bien que plus grandes.
Un dentelage parcourait le côté habituellement non-tranchant de la lame. Celle-ci était apparemment faite de sève durcie par les millénaires, ce qui la rendait un peu transparente. Des reflets orangés la parcouraient de temps à autre. Elle était finement ciselée, un travail qu'Aëya savait estimer en temps. Le manche devait être fait d'os durci et possédait une pépite d'ambre de chaque côté.
Ellsworth rangea les deux épées dans de magnifiques fourreaux d'écorce, eux aussi parsemés d'ambre. Des dessins étranges apparaissaient sur chaque côté de ceux-ci.
Le sang de la Trykette ne fit qu'un tour après qu'elle ait vu les deux dites épées.
-Elles ont dû coûter cher ces épées..., dit-elle, les yeux pétillants à l'idée d'avoir un client riche à portée de main.
-Heuu, non pas vraiment... Enfin, si, si. Disons qu'elles doivent coûter cher, je ne sais pas. Plus. J'ai oublié, voilà.
Sans vraiment écouter sa réponse, elle étala ses babioles sans intérêt devant lui.
-Regarde, j'ai plein de jolis trucs que tu pourrais mettre sur tes épées.
Elle prit une perle du bout des doigts et la porta devant les yeux du Tryker.
-C'est très joli, c'est toi qui l'as trouvée?
-Non, celle-la c'est mon onc' Bara. Mais regarde moi aussi j'en ai trouvé une! Regarde... Zut, où est-ce qu'elle est... J'espère que je ne l'ai pas lancée sur ce cococlaw...
-Un cococlaw? J'ai déjà vu des cococlaws, y'en avait pleins sur la plage là où j'ai passé mon enfance! Mais j'en ai pas vu depuis longtemps. C'étaient des tout petits crustacés qui sentent mauvais.
-Oh! On en a rencontré un ENOOOOORRRRME 'talleurs! Dans la jungle en plus! Il faisait sûrement deux fois la taille du chariot!

...
Ainsi continua la nuit des deux Trykers. Ils finirent tout de même par s'endormir après quelques heures, et les autres purent finir leur nuit tranquillement.
Un Matis etait au meme moment a quelques lieux de la. Il reflechissait, autour d un bon repas, a la marche a suivre dans son pistage. Cela faisait quelques jours deja qu il suivait les traces de ce qu il pensait etre une petite expedition d artisan ou de marchand.

En regle general, il ne s interresse pas a ce genre de choses. Il n y a pas assez de vivre ou d argent pour que cela merite une grande perte de temps. Mais il avait remarque les traces d un varynx qui s il etait dresse correctement pourrait meriter que l on s y interresse de plus pres. De plus, il y a avait un Tryker dans ce groupe. Il pouvait le sentir. Ces etres stupides laissaient derriere eux une odeur qui le revulsait. Il se dit que s il arrivait a mettre la main sur ce Tryker sans le blesser dans les heures suivantes ( ce qui n etait pas forcement gagne d avance ) cela pourrait lui faire un tres bon porteur de vivre.

C etait decide, il se remit en route pendant la nuit pour les rattraper au petit matin. La troupe n etait certainement pas loin de sa position.

Au petit matin, il arriva dans une petite clairiere. Tapis dans les buissons, il observait le campement pour evaluer les risques d une confrontation : deux Trykers, un Fyros valide et un semble t il blesse, le varynx et un Zoraï. Il fut stupefait.

Comment un Zoraï par habitude si solitaire se trouvait parmis eux ? Cela ne faisait rien, ce ne sont qu un peuple faible et AsSaSsiN avait confiance en ses talents.

Il decida de s occuper d abord du varynx. Il sorti de son etui un long tube en roseau. C etait une sarbacane qu il avait "emprunte" a un jeune Tryker pechant au bord de l eau. Il inserra une petite pointe et souffla tres fort en direction du posterieur de l animal. Le projectile s enfonca sans probleme dans la chair tendre et fit son effet.


Voila lui il va dormir pendant un bon moment ! se dit il

Les Fyros sont un peuple de guerriers sauvages et sans finesse dans le maniement de leur art... pensait il. Ils sont pataud et lent dans leurs enchainements de coups. Je vais m occuper du Fyros valide. L autre ne presente pas apperemment de probleme. Je terminerais par le Zoraï bien que faible je me mefie de ce peuple.

Il decida d avancer doucement vers le campement pour en finir avec la menace du Fyros.

Arrive sans probleme a porter de frappe, il sentit son corps se redire. Surement, le stress se disait il bien que cela le surprenait. En effet, cela faisait un bon moment qu il n avait ressenti ce genre de sensation. Il prit son epee a deux mains, leva ses mains en l air pour prendre un maximum d elan...

A cet instant, il entendit un cri strident de la part du Zoraï et son corps se rigidifia. Il ne pouvait plus du tout bouger. Il planait au dessus du sol droit comme une tige de bambou les bras bien ecartes du corps. Le Zoraï le desarma doucement pendant que la troupe emergeait de leurs sommeils suite au cri de cet individu inferieur.

Il sentait son heure proche... Mais il resterai fier...
A la vue du Matis immobilisé, les réactions furent variées.
Ellsworth, le Tryker qui les avait rejoint la veille bondit sur se pieds en dégainant ses armes.


- Encore lui!

Il s'apprêtait à charger le Matis mais Khalzaam l'arrêta. L'impétueux Tryker fut stoppé net dans son élan par l'apparition soudaine d'un bras musclé devant ses yeux.
Il jeta un regard enflammé à Khalzaam, mais celui ci avait les yeux rivés sur AsSaSsiN.
Puis se rappelant sa confrontation récente avec l'épée du Fyros, il rengaina ses épées.

Sur le chariot, Gozmoth poussa un soupire et se laissa s'exprimer son dépit.


- Par le grand incendiaire! Qu'avons nous fait pour mériter cela.. D'abord la petite peste, puis comme si elle n'était pas suffisante, il en a fallut un autre comme elle... Maintenant un Matis..

- Voyons ce qu'il veut... Notre invité semble le connaître en plus, dit Khalzaam pour calmer la situation.

Pendant ce temps, Aëya était allé se réfugier près de Poilu, car il faut toujours se méfier des Matis. Elle avait tenté de réveiller Poilu en lui tirant sur les oreilles, mais il ne bougeait pas et ça aussi, ça l'inquiétait.

Nanoko, restée près du chariot dévisageait le Matis d'un oeil mauvais. Il lui rappelait beaucoup ces brigands qui s'attaquent aux marchands isolés et qui ruinent le commerce. Les armes aux pieds de Bhalou étaient de provenances variées et la confortaient dans son idée.

Bhalou s'était assis pour mieux maintenir sa concentration. Si il la relâchait, son captif pourrait se libérer.


- Qui es-tu, reprit Khalzaam.

- Je s..*shplaf* Il fut interrompu par une baie juteuse s'écrasant sur sa joue.

Tous les regards se tournèrent vers Aëya, qui était bien déçue d'avoir gâché une baie si appétissante.
En toute réponse, elle haussa les épaules en souriant.

Intérieurement, AsSaSsiN fulminait devant l'affront, mais le geste de la petite peste, comme l'avait si justement nommé la Fyros blessée, avait un peu détendu l'atmosphère, et il commençait à entrevoir une issue à sa situation.

Aëya se dirigeait maintenant vers Nanoko. Elle tira sur la tunique de la Fyros dont l'attention restait fixée sur le Matis. Nanoko regarda distraitement la Trykette qui lui montrait le varynx en lui disant quelque chose.
Elle se précipita alors vers Poilu et le secoua pour le réveiller.
Devant l'absence de réaction de l'animal elle saisi la lance de Gozmoth et fonça vers AsSaSsiN en criant.


- Mon varynx! Que lui as-tu fait sale voleur?

Une fois encore Khalzaam protégea le prisonnier. Il attrapa Nanoko par l'épaule et fixa son regard dans le sien. Dans les yeux de la Fyros dansaient des flammes de colères, mais il en avait vu d'autre.

- Voyons ce qu'il veut, j'ai dit, répéta-t-il d'une voix calme mais ferme. Puis il se tourna vers AsSaSsiN.

- Je m'appelle AsSaSsiN, et.. regardant Nanoko qui émit un grognement sourd ton varynx est juste endormi.. je crois, j'ai utilisé des fléchettes prises au Tryker. D'habitude mes proies se réveillent au bout de quelques heures avec ça.

Ellsworth regarda vers les armes devant Bhalou et reconnu effectivement sa sarbacane.

- C'est donc toi! Je croyais l'avoir perdue. Il faut le tuer, c'est un voleur! Il voulait nous voler et nous tuer.

Le Tryker compte les fléchettes attachée sur le côté de la sarbacane. Trois noires et cinq rouges.
Il se tourne vers Nanoko et la rassure.


- Il a raison, ton varynx est juste endormi. Mais si il avait utilisé les noires, il serait mort.

- Pourquoi as-tu fais ça? Que nous veux-tu? reprit Khalzaam, qui voulait mener son interrogatoire à terme.

- je euhh.. le Tryker, il m'a volé... des armes.. alors je l'ai suivi, sa piste dans la forêt. Puis je l'ai perdu, et je suis tombé sur votre piste. Je vous ai suivi, je voulais vous demander si vous l'aviez vu, et quand je suis arrivé près de votre camp je l'ai reconnu. Vous êtes ses complices.. je voulais juste récupérer mes armes.

Khalzaam reste silencieux un moment, à pondérer les mots du Matis, puis se dirige vers lui et l'attrape par le col. D'un signe de tête, il fait comprendre à Bhalou de relâcher son emprise. AsSaSsiN se retrouve alors instantanément maître de son corps, mais il est toujours maintenu dans les airs par la poigne ferme du Fyros.

- Vos affaires ne nous regardent pas, débrouillez-vous, mais ne nous impliquez pas! Personne ne se bat sur notre campement si l'ennemi n'est pas le goo.

Puis il relâche AsSaSsiN et va préparer un feu pour préparer le repas du matin.

De son côté, Ellsworth n'est pas rassuré de voir le Matis libéré, mais il a compris que tant qu'il reste dans le campement, le AsSaSsiN ne se risquerait pas à l'attaquer.


~ * ~
L'atmosphère était à la fois tendue et décontractée.
D'un côté, AsSaSsiN et Ellsworth jouaient à un jeu du chat et de la souris psychologique, l'un cherchant une ouverture, l'autre cherchant refuge.
De l'autre côté Bhalou méditait calmement et vérifiait la bonne évolution des blessures de Gozmoth.

Dans une indifférence totale, Aëya avait attrapé un morceau de carapace et considérait sa forme, son poids.
Au bout d'un moment, elle posa la carapace au sol alla chercher dans une sacoche de son mektoub un morceau de bois calciné. Sur la grosse extrémité étaient enfichés des écailles brillantes.
Son outil dans la main, elle se positionna devant la carapace posée au sol. Dans une moue pincé de concentration, elle leva son morceau de bois et l'abattit d'un coup sur la carapace.
Les écailles s'enfoncèrent et une fissure en arc de cercle apparut sur la carapace.
La Trykette examina la fissure avec satisfaction puis recommença son manège plusieurs fois

Enfin ,elle disposa à côté d'elle plusieurs morceaux de carapace aux formes symétriques et pris dans son sac un tube de bambou et des morceaux d'étoffe.
Du tube de bambou elle fit sortir un sève très visqueuse et s'en servit comme colle entre les morceaux de carapace et les pièces d'étoffe.

Nanoko était resté au côté de Poilu en attendant qu'il se réveille et n'avait pas vu Aëya prendre un bout de carapace. Au premier coup de "fendeur" de la Trykette sur la carapace, elle avait sursauté puis avait accouru, disposée à réprimander la Trykette pour gaspillage de marchandise.
Mais en voyant l'air sérieux et la concentration tellement inhabituels sur le visage d'Aëya, elle se retînt et la regarda faire avec curiosité.

Finallement, Aëya sembla avoir fini et pris une des deux pièces fabriquée pour se l'attacher autour de la jambe.
Pendant ce temps, Nanoko tournait l'autre pièce dans ses mains, faisant jouer les parties mobiles entre elles. L'ensemble était léger, et fixé sur la jambe de la Trykette, la jambière ne gênait aucun mouvement grâce aux partie savamment articulées.

Nanoko regarda la Trykette et lui dit:


- Tu peux en faire d'autres? Tu sais faire d'autres choses comme ça?

- Oui. Euh.. pour les bras aussi, et pour cacher dans les chapeaux, mon onc'Bara m'a appris. Elle s'approche de Nanoko et lui chochotte sur le ton de la confidence. C'est pour cacher sous les robes, il faut toujours en avoir quand on voyage, pour si on rencontre des comme lui désignant AsSaSsiN, mais je crois que ça sert aussi avec elle...regardant discrètement vers le chariot où est allongée Gozmoth.

- Tu peux en faire à ma taille des pareils, lui demande Nanoko déjà en train d'évaluer le prix qu'elle pourrait en tirer.

- hmm pas maint'nant, chuis fatiguée, regardant sa copine d'un air malin j'ai envie de m'amuser, on va faire de l'aventure dans les bois, en plus Poilu est réveillé, comme ça il pourra venir avec nous aussi!

Nanoko se demande si c'est bien le moment d'aller se promener dans les bois, mais elle se dit que c'est une bonne opportunité pour découvrir ce dont la Trykette est capable de fabriquer.

- Ok, allons y.. Poilu!

Aëya renfourne son bazar dans son sac et attrape la main de Nanoko pour l'entrainer dans les bois, Poilu sur leurs traces.
Message roleplay
La nuit approchait ...

Cette inactivité me pèse, répondit Gozmoth au Zoraï, et nous devrions être au campement depuis longtemps !

Calmez vous guerrière Fyros, cet énervement n'aidera en rien à guérir vos blessures. Le Zoraï examinait avec attention la jambe de l'homin. Avez-vous mal à cet endroit ?

Bhalou pressa avec dextérité et retenue un endroit légèrement au-dessus de la profonde plaie que la Fyros avait à la jambe. Une vive douleur lui irradia le bassin. Elle serra des dents et affirma, en jetant un regard de braise au guérisseur :

Absolument pas.

Seul l'éclat des yeux du Zoraï pouvait être discerné, son masque lui protégeait tout le visage et la Fyros ne pouvait lire ses expressions. Cela l'agaçait particulièrement.

Alors comment va la blessée ? fit Khalzaam en s'approchant du chariot. Hey ! Jolie cuisse ! J'y poserai bien ma main tiens.

Gozmoth tourna la tête brusquement vers le guerrier Fyros. Un spectateur averti aurait pu remarquer les flammèches qui dansaient dans les yeux de la furie. Ce spectateur avertit se serait sûrement dit que ce signe était un très mauvais signe en ce qui concernait son espérance de vie, d'ailleurs il aurait sûrement pris ces jambes à son coup. Mais Khalzaam ne bougea pas, il aimait bien asticoter sa compagne de chasse et jouait à ce jeu depuis bien longtemps ... assez pour savoir qu'elle ne lui ferait rien, du moins pas à lui.

Le Zoraï lui répondit placidement.


Plusieurs jours encore avant qu'elle ne remarche sans problèmes. Les blessures sont assez séri... Gozmoth le coupa, changeant brutalement de conversation.

Tu as laissé le Matis et le Tryker seuls ? Elle jeta un oeil derrière la puissante épaule de Khalzaam. Les deux homins se tenait sagement autour d'un tas de branchages, le tryker réarrangeait sans bruit les pierres qui allait délimiter le feu.

Mon pouvoir de persuasion naturel voyons ! lui assura Khalzaam en souriant.

C'est à dire ? Un chasseur et sa proie à moins de deux mètres l'un de l'autre ... tu dois avoir un sacré talent caché.

Disons que ... la grande prêtresse Fyros que voici pourrait se fâcher et déverser des torrents de flammes sur eux. Khalzaam lui sourit de toutes ses dents. Un 'petit' mensonge aidé par notre réputation, et les voila bien calmes en attendant la nuit. Après tout, on en entend de bien bonnes sur les Sentinelles, ces géants de 4m de haut qui ravagent la région. Le Fyros mimait de façon grotesque le pas d'un géant. Ca ne tiendra pas longtemps mais au moins on aura la paix pendant ce temps !

La guerrière Fyros lui sourit ... puis reprit son sérieux :

Nanoko et la Trykette ne sont pas revenus ?
__________________
"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
A quelques mètres du campement, dans un sous bois paisible et verdoyant, le duo s'était finalement arrêté,

L'endroit était tres différent de ce que connaissaient les deux compères,

Ici point de baies parsemées de pics rocheux agrémentées ici et là de plages à la sciure fine et micro fragments de carapaces de crustacés usées par le temps et l'eau,

Point de dunes de sciure sous un soleil étourdissant arrêtées par quelques oasis aux palmiers et à l'eau salvatrice,

Tout était tres différent de ce qu'elles connaissaient, on doit être à la frontière des forets matis,


- j'ai déjà vu ces paysages sur des tableaux de notre grand peintre fyros "Tarr" avait dit la fyros.

- ce qui expliquerait le voleur matis avait rajouté la trykette non sans mépris.

Elles avaient inventé un nouveau jeu avec les moyens du bord, une grosse graine d'un des arbres servait de projectile et deux grosses écorces d'arbres de raquettes.

Le varynx allait de l'un à l'autre des joueuses en aboyant essayant d'attraper la grosse graine.

La trykette semblait à son affaire, le jeu sous toutes ses formes étaient indissociables de la vie des trykers.

La fyros moins joueuse était quand même bien heureuse de se détendre pour une fois,

cela lui rappelait les heures passées dans les oasis à jouer quand elle était jeune.

Subitement le varynx s'arrêta net et commença à grogner en direction des broussailles,

Un groupe de quatre matis en armure étaient la, l'un d'entre eux porta à sa bouche une sarbacane en direction du varynx,

Poilu désormais connaissait tres bien ce que ce geste signifiait, la sarbacane n'était pas encore à la hauteur de la bouche, que le varynx en trois bonds félins était sur lui,

Son bras fut happé par sa gueule,

Le matis déséquilibré tomba en arrière puis cria de douleur,

Aeya lança la grosse graine avec habileté et le matis le plus avancé porta la main à son visage avant de tomber à genoux,

Nanoko lança quelques ordres en dialecte fyros, le varynx changea immédiatement sa course, renversant sous son passage deux matis avant de planter ses crocs dans les mollets de l'un d'entre eux ayant retiré son sabre du fourreau,

Le groupe de matis était momentanément désemparé et désorganisé


- Partons au camps dit nanoko en criant ses ordres à poilu pour lâcher prise et les rejoindre,

- il faut prévenir les autres dit aeya,

le duo arriva au camps en trombe criant pour donner l'alerte

[ Mais qui sont ces 4 nouveaux matis,
Sont ils à la recherche du matis Assassin,
Comment le groupe va t-il se défendre ?,
Les matis sont ils réellement belliqueux ]
La petite bande s ecroulerent a bout de souffle. Alors que tous s approcherent pour savoir ce qui se passait AsSaSsiN resta adosser a son arbre attendant l instant propice pour recuperer ses affaires et s enfuir.

Khalzaam leur demanda calmement :
Que se passe t il ? Pourquoi etes vous si effrayes ?
Des... des Matis... Quatre... La bas... tenta d articuler Nanoko
Ils ont essaye de faire du mal a Poilu enchaina Aëya.

A ces mots, le visage du Matis s illumina. Ils avaient donc reussi a le retrouve. Il s approcha du Tryker et dit sans aucune emotion : Fini de jouer ! Rends moi mes armes !
Il tendit avec hesitation les deux lames courbees dans leur fourreau. AsSaSsiN les arracha des mains du jeune homin et les reequipa le long de ces bottes. On voyait qu elles y avaient leur place.

Il se tourna vers Nanoko :
Ou sont ils ?
Elle tendit son bras dans la direction qu elle pensait la plus juste.
D un pas sur il se mit en route.
Khalzaam l arreta en lui attrapant le bras :
Que vas tu faire ?
Sans meme tourner la tete il repondit d une voie seche : Eliminer quatre problemes...
Il se degagea de l emprise du Fyros et se mit en route.

Arrive dans le sous bois que lui avait designe la jeune Nanoko, il vit les quatre Matis reprendre doucement leurs esprits.
AsSaSsiN brisa le silence tout en s avanca doucement vers le petit groupe :
Vous n auriez jamais dut lever la main sur ces marchands...
L un d entre eux s avanca : Alors te voila Traitre ! Comment oses tu nous defier... Tu n as vraiment aucun Honneur ! Au nom du Grand Mentor nous allons ramener ta tete a l empereur et il nous recompensera pour cela !

AsSaSsiN degaina d un geste lent les deux lames accrochees a ses chevilles. Son regard se vida.

Khalzaam l avait suivi et observait la scene. Il n avait jamais vu un tel regard, meme pas chez le plus guerrier des Fyros.

L officier Matis ordonna a ses trois soldats de se ruer dessus. AsSaSsiN lanca ses deux lames vers les deux premiers. Les gorges des malheureux furent transperce par la violence des coups portes.

Le Fyros fut abasourdi. Ce Matis connaissait les faiblesses des armures de ces ennemis. Peut etre un ancien soldat pensa t il. Mais assurement un tres grand guerrier.

La lutte tourna mal pour AsSaSsiN. Le troisieme soldat ne pris pas peur a la chute de ses compagnons et continuait sa course folle. AsSaSsiN n eut pas le temps de degainer son epee principale qu un coup lui fut porter au bras. L entaille etait profonde et le Matis, un genou a terre, ne pouvait plus riposter de maniere efficace.

Alors que le soldat allait donner le coup de grace, Khalzaam porta un coup meurtrier sur ce dernier qui ne s attendait manifestement pas a un autre adversaire. Devant cette defaite, l officier Matis prit la fuite.

Les deux homins retournerent en silence au campement. Arrive sur place, le Fyros rassura la troupe sur la menace.

AsSaSsiN interpella Khalzaam :
Fyros !
Il se retourna et repondit : Oui, qu il y a t il ?
Le Matis mit un genou a terre : Je vous demande pardon pour mon attitude.
Il s entaya la main avec sa dague et continua : Par cette lame je vous offre mon talent de combattant, par ce sang je vous fais don de ma vie ! Veuillez l accepter...

AsSaSsiN, la tete baissee, tendit la lame au Fyros... Toute la troupe fut abasourdi par cette annonce.

|Comment va reagir Khalzaam a cette demande ?
|Comment les autres vont ils le prendre ?
|AsSaSsiN va t il finir dans le ventre de Poilu ?

Ps : Desole pour l attente, j ai eu du mal a me decider sur le final
Alors que le matys du nom d'Assassin s'éloignait en direction de ses congénères suivit très rapidement du grand guerrier fyros un calme surnaturel envahit le sous bois.

Le Mektoub alerté par ce changement subit se releva et commença à mâchonner ses attaches.

Gozmoth toujours coincé dans le chariot à cause de sa blessure interpella la tryker
Hela petite p... Aëya tu pourrais calmer ta sale bête avant que je la transforme en méchoui.

Aëya un peut interloquer se précipita vers filelevent son précieux mektoub. Et entrepris de le calmer.

Nanoko perçut alors comme une puissante volonté en colère rayonner sur l'ensemble du groupe.
Un long frisson lui parcourut alors l'échine.
Il y a quelque chose qui nous en veux put elle enfin dire.

Bhalou entra alors dans une sorte de transe dont il ressortit bien vite.
Atys n'est pas très contente de ce pillage intempestif dit il.
Il vat nous falloir lui faire un don ou nous risquons de subire sa colère.

Il émit alors un chant rapide et la force environnante sembla se calmer pour un temps.
Puis passant auprès de ses compagnon il récupéra leur dons eau, coquillage,morceau de carapace.
Sortant de son sac un pilon et un bol il entreprit d'écraser le tout et de le mélanger a l'eau pour former une boule de pâte.

Puis il se dirigea vers l'arbre fruitier d'où la petite tryker avait arrachée quelques baies pour les consommer
Tout en psalmodiant d'étranges paroles il creusa un trou et y enfouit la pâte.

Le rite fini l'oppression disparut et les animaux qui s'étaient tues reprire leurs activités

Revenant alors vers le groupe il laissa échapper un soupir de satisfaction.

Aëya, Nanoko approchés s'il vous plait.
Aëya la tension disparut cherchait déjà un nouveau jeux lorsque la demande de Bhalou la prit de cours.
Bien dit il, son regard croisa celui de Gozmoth pour voir si elle avait compris ce qu'il se passait et devant son expression rassuré commença à sermonner les deux citadines.

Maintenant vous êtes ici au coeur de la forêt et chacun de vos actes peuvent avoir de lourdes conséquences pour l'ensemble du groupe.
Aëya après les premiers mots commença à jouer avec un bout de ficelle pendant du chariot.
Aëya c'est sérieux tu sait et ton oncle a dut peut être t'en parler.
Oui mon oncle m'a déjà..
Lui coupant la parole avant qu'un flot ininterrompu n'en jaillisse bhalou reprit
Il existe dans la forêt des êtres d'une grande puissance qui sont là pour protéger les arbres et les fleurs.
Et même si dans certaines circonstances ils peuvent être appelé pour apporter de l'aide il ne faut surtout pas les énerver.
Même les matis ces fous impénitents les craignent

Hum c'est bien la première fois que j'entends dire que les matis craignent quelque chose se dit la petite tryker, maintenant captiver par l'histoire raconter par Bhalou.

Ces êtres sont connu sous le nom de Kami et leur colère peut être dévastatrice.
Donc il ne faut pas toucher aux arbres et à leur fruits sans aux préalable effectuer un petit rituel de don au prêt de cet arbre.
De plus il ne faut jammais trops prendre de fruits sinon même un grand don ne suffira pas à calmer un kami en colère.

Ce conseil est précieux et vous évitera bien des misères à l'avenir
Oui mais pourquoi les arbres prêt de chez mon oncle pouvait être cueillis sans risque demanda Aëya contente que l'on s'intéresse à elle.

C'est très simple les Kami n'ont pas leur place pret des communauté homins et donc c'est à ceux ci que revient le devoir de soigner et d'entretenir les arbres.

Ha voila le retour de nos vaillant guerriers
Gozmoth émit un grognement de désapprobation en voyant le matis.
On reprend après la fin du post d'AsSaSsiN. Le post de Bhalou me semble être un "pendant qu'AsSaSsiN et Khalzaam vont se battre dans les bois".

Khalzaam pris la lame et la considéra. Il comprenait vaguement ce que lui disait le Matis, mais la coutume lui semblait étrange.

- Ton talent de combattant? Tu es brave, je l'ai vu, mais tu m'as aussi montré que tu n'est pas capable de survivre seul. Et ta vie, je n'en veux pas. Les Sentinelles sont des guerriers, la vie d'un guerrier lui appartient, et il appartient à lui seul de la conserver. Dans les combats que nous menons, nous ne pouvons nous permettre d'avoir à veiller sur la vie d'un autre.

- Je comprends... répondit AsSaSsiN d'une voix résignée. Le dépit et la colère faisait trembler ses lèvres. Il se présentait ainsi humblement devant un inférieur et il se voyait méprisé. Vous pensez que je ne suis pas un assez bon guer..

- La valeur d'un guerrier se lit dans ses actes, interrompit le Fyros, pas dans des mots. Nul ne devient sentinelle avec une taillade à la main. Si tu veux te battre à nos côtés, il te faudra surmonter des épreuves, prouver ton courage, ta force et ta détermination. Nous en discuterons au campement.

Tournant les talons, le Fyros mis fin à la discussion. Il fit quelques pas et se retourna.

- Et relève le menton Matis, un guerrier est fier car il croit en sa force et en ses actions. Soit fier de ce que tu es, si tu veux te battre comme un Fyros, tu dois oublier tes minauderies Matis.

Pour AsSaSsiN, c'était un échec. Il avait proposé son aide, et on s'était moqué de lui.
Mais il se rappela de ce qu'on disait des Fyros. Un peuple barbare, de vaillant guerriers, enfermés dans la bêtise de leur fierté, mourant pour des principes plutôt que triomphant pour leur objectif.
Tout cela, il l'avait perçu dans le discours de Khalzaam.
Il se dit alors que le Fyros n'avait pas compris le sens et la portée de son geste. Il lui faudrait don se soumettre à ce test pour prouver aux Sentinelles ce que vaut un Matis.
Il trouvait cela humiliant d'avoir se soumettre à un test, mais il en profiterait pour triompher dans toute sa splendeur et faire comprendre à ces Fyros qui il était.


Aëya trouvait le Zoraï vraiment moins intéressant depuis qu'il l'avait sermonnée. Trop sérieux lui aussi. Elle ne se demandait plus si son masque l'empêchait de rire, elle se disait qu'il ne devait pas rire souvent.
En plus, elle était vexée, il lui avait dit qu'elle mangeait trop de baies. Pourtant elle ne pouvait pas en manger plus que son ventre pouvait contenir, et elle n'était pas grosse..

Elle se regarda le ventre.
Non, pas grosse!

Elle alla fouiller dans ses affaires dans le chariot. Gozmoth la vit approcher et pris un air mauvais pour la décourager, mais la Trykette avait confiance en ses protections et n'en tenu pas compte.
Après avoir un peu tout dérangé, elle parti avec une robe verte dans un buisson. Quand elle sorti du buisson, elle portait la robe sur elle.

Puis elle chercha un avis objectif parmi ses compagnons.
Le Matis, elle se demanda pourquoi elle y avait seulement pensé.
Khalzaam, il n'était pas très amusant, et ne lui répondrait sûrement pas et ferait celui qui est occupé.
Il ne restait plus que Ellsworth, le Tryker.

Elle se mit donc en quête d'Ellsworth qu'elle trouva rapidement, sous la protection du regard de Khalzaam. Elle se planta devant lui et pris une pose bien choisie.[/I]

- Comment tu m'trouves?

Le Tryker dérouté par la question ne sut que répondre et rougit jusqu'aux oreilles.
Il finit enfin par articuler "
bien" pendant que Khalzaam retenait un fou-rire.

- Bien? répéta la Trykette déçue, ah... je suis grosse... prenant une mine dépitée.

Ellsworth tomba dans le piège de la Trykette et pensa avoir été incorrect. Très mal à l'aise, il s'empressa de la rassurer.


- Non, non, tu n'es pas grosse du tout, tu es très bien, ta robe te vas parfaitement, tu ..

Mais Aëya ne l'écoute déjà plus, elle a eu sa confirmation. Elle n'est pas grosse, le Zoraï est un menteur, c'est sûrement les copains Matis d'AsSaSsiN qui ont mangé trop de baies.
Ils étaient quatre, plus gros qu'elle, et quand un Matis fait une bêtise il se débrouille toujours pour faire punir un Tryker.

Elle aimait bien sa robe verte, alors elle alla la ranger vite fait avant qu'elle ne soit abîmée, puis elle va rassurer Nanoko.


- Il a dit n'importe quoi, on n'est pas grosses.

- De? demande la Fyros qui ne comprend pas très bien.

- J'ai vérifié, en fait c'est les copains du Matis qui ont mangé trop de baies. C'est eux qui auraient dû donner des trucs à écraser pour les Kamis. On a perdu un bout de carapace bien pour faire un bouclier de leur faute.

Nanoko ne comprend toujours pas bien la logique un peu chaotique de la Trykette, mais elle a bien compris qu'elle aura un bouclier en moins à vendre et que les quatre Matis qui les ont dérangées il y a peu en sont responsables.

Elle va voir AsSaSsiN toujours plongé dans ses réflexions sur le discours de Khalzaam et lui dit les poings sur les hanches:


- Tes amis nous ont fait perdre un bouclier! Qui va payer pour ça?
A l ecoute de la question impertinente de la jeune Fyros, le Matis releva la tete afin de mettre a l epreuve son regard.

Alors comme ca il n y a que l argent qui t importe ? demanda t il. La question avait un peu gene la morale de Nanoko. Elle n avait pas ete eleve de cette maniere.
Bah euh... enfin... euh begueilla t elle pour tenter de se justifier.

AsSaSsiN sorti une petite bourse et la jetta a ses pieds.

La Fyros ramassa le petit sac et l ouvrit. Elle jetta un oeil rapide a l interieur. Il y avait une petite centaine de graines.

Mais... voyons... je... continua Nanoko.
Quoi il t en faut plus ? Je n ai rien d autre. Laisse moi maintenant... J ai besoin d etre seul...

La voix d AsSaSsiN etait triste et tremblante.

Nanoko fit demi tour et rejoigna le petit groupe en recontant les graines pour ses comptes en se disant qu apres tout les affaires sont les affaires.


Aëya etait un peu plus loin. Elle semblait chercher une jolie fleur pour la placer dans ces cheveux. Le Matis l interpella : Tu ressemble beaucoup a ma petite niece...
Aëya se retourna et repondit : Ah bon ? Qu est ce qu elle est devenue ? Pourquoi tu n es pas en train de jouer avec elle ? Elle doit etre triste toute seule...
Le visage d AsSaSsiN se ferma de nouveau et d une voix tremblante il dit : Elle est morte...

La jeune homin sentit qu elle avait fait une erreur. Elle voulut se faire pardonner et tenta d aller plus loin avec lui. Apres tout, peut etre avait il envi de parler ?

Elle demanda d une voix douce :
Que s est il passe ? Tu veux m en parler ?

AsSaSsiN tourna la tete vers la jeune homin assise maintenant a ses cotes. Il prit une inspiration legerement plus profonde que les precedentes pour peut etre evacuer un peu de son angoisse : J etais soldat dans l armee Imperiale Matis. Il y a quelques lunes de cela nous avions pris le controle d un petit village Tryker plus a l Est. Les pauvres etaient traites pire que du betail. Je me suis revolte : j ai mis en place une evasion pour quelques enfants et dans notre fuite j ai dut elimine l un de mes superieurs qui menacait leurs vies.
Pour cet acte, l Empereur a ordonne l execution de mes proches. Les soldats que vous avez croise sont a ma recherche depuis ce jour. L Empereur veut ma tete...

A la rememorisation de ces evenements douloureux, une larme coula doucement le long de sa joue. Il rebaissa doucement la tete et se perdit de nouveau dans ses songes.

La Trykette eut un geste que jamais elle ne pensait offrir a un Matis : elle entoura ces petits bras autour de ses epaules et lui fit un petit calin...
La fyros fouillant la charrette apercevait avec amusement la scène, un matis et une trykette s'étraignant, la planète-arbre Atys à l'envers pensa t elle.

La trykette se dégagea et vint vers le chariot en sautillant, puis réflèchissant à ce qu'elle venait de faire pensa devoir se justifier.


- Il a perdu sa nièce dit elle émue et il parait que je lui rappelle.

- Tout le monde porte sa croix répondit la fyros sans la moindre émotion.

- mais c'est triste répondit elle, ça ne te fait pas de la peine.

- les fyros ne vivent pas avec le passé, respecter et faire honneur aux disparus c'est montrer sa force et sa détermination, la vie et la mort font partis de la vie fyros.

Aeya resta silencieuse un moment, ce qui, en soi, est un exploit chez une trykette,
elle était surpris par les paroles de son amie,
et ressentit en elle pour la première fois , une force étrange, l'esprit fyros,
De la fyros elle meme émanait cette force guerrière qui l'envahissait,
Pourtant en la regardant elle savait qu'elle était attristée par la nouvelle,
Elle repartit en sautillant à travers le camps.

Assassin commença à ouvrir grand ses bras pour acceuillir à nouveau la trykette mais celle ci le repoussa,


- Fait honneur à ta nièce dit elle, comporte toi en guerrier et arrète de pleurnicher,

Le matis la regarda passer dépité,
une belle peau de ryzoholo tomba à ses pieds


- Avec cette peau et la carapace que tu a bètement détruit le compte est bon matis mais évite de gacher la marchandise dorénavant dit nanoko

- Je n'ai pas donner le sac de graines pour ça dit il d'un ton hautain

- Elle ne te plait pas cette peau dit elle sèchement.

- Bien sur que si dit il, la question n'est pas la, je n'ai que faire d'un sac de graine.

- Là est bien le problème dit nanoko, pour vous matis, vous vous complaisez dans le luxe et le superflus,

vos marchants sont continuellement à la recherche du beau, pour vous un sac de graines n'est rien, sais tu seulement que des fyros risquent leur vie chaque jour pour quelques graines,

- mais ... répondit Assassin

- et n'oublie pas en cassant une carapace qu'un collecteur à risquer sa vie pour l'avoir.

- bien sur, mais ... tenta de placer le matis

- et arrète tes balivernes avec aeya dit la fyros en s'éloignant, je comprends ta tristesse mais je t'ai à l'oeil,
n'oublie pas ce que ton peuple à fait subir au sien,

- mais ... dit assassin, je me suis rebellé contre mon peuple, je ne suis plus (il hésista longuement)
je ne suis plus rellement matis, je suis un guerrier dit il comme vous fyros

- nanoko se retourna et pointa son doigt vers assassin,
les flammes fyros dansaient dans ses yeux,

Tu veux etre un guerrier dit elle, comporte toi en guerrier.
Toujours incapable de bouger sans aide, la Fyros laissa tomber lourdement sa tête sur le plancher du chariot. Elle roula ses yeux de braise dans ses orbites. Mais que lui arrivait elle ? Quel était ce cauchemar qu'elle était en train de vivre ? Elle était non seulement estropiée mais devait supporter maintenant deux Trykers et un Matis chignard. Elle aurait donné cher pour pouvoir se retrouver juchée sur sa monture, l'arme au poing, chassant encore et toujours le Goo. Aaahhhh elle pouvait presque sentir l'odeur du sang et de la chair brûlée.

La prétresse est sérieusement blessée à ce que je vois. La voix du Tryker n'était pas loin.

Gozmoth tourna la tête en direction d'Ellsworth. Le Tryker monta sur le chariot, il avait une allure fière et portait une sarbacane ouvragée sur le côté de la jambe. Il se posta devant elle et croisa les bras dans une posture guerrière.


Que regardes tu Tryker ? Une proie facile à achever tant qu'elle est blessée ? lui lança t'elle.

Aëya m'a parlée de vous. Elle m'a dit ce que vous lui avez fait. La Fyros ne doutait pas que la Trykette avait légèrement altéré la réalité. Elle a soufflé à demi-mot que vous l'auriez torturé ... Ah ! de mieux en mieux pensait Gozmoth, bientôt elle mangerait les enfants Trykers pas sages !

La Fyros lui répondit, grognant presque.


Je passe ma vie à chasser le Goo sous toutes ses formes. Les têtes des Cabalistes les plus sombres volent sous les coups de mon clan. Nous vivons et mourrons pour délivrer Atys du mal qui la ronge. Alors évite de me saouler avec les pauvres histoires à deux graines d'Aëya ... Si tu veux te battre, bats toi contre la corruption de notre mère nourricière.

La Fyros soupira. Le Tryker lui jeta un dernier regard et sauta hors du chariot.

---

Quelques minutes tard ...

---

Khalzaam ne vit qu'un point levé au ciel dépasser du chariot. Par contre il entendit nettement Gozmoth hurler :


ON SE BOUGE ! PARTONS VERS LE CAMP !
__________________
"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
La cri de Gozmoth fit sursauter tout le monde.
En effet, chacun s'était trouvé une occupation et en avait même oublié la Fyros au caractère difficilement oubliable.
A son habitude, Bhalou méditait et touchait du bout des doigts les feuilles des plantes environnantes. Moins habituel, AsSaSsiN semblait aussi plongé dans une sorte de méditation.
Les derniers jours qu'il avait vécus avaient été très éprouvant pour lui autant psychologiquement, que physiquement. Il était arrivé au campement à bout de force, et sans repères. Il avait rencontré des gens pour le moins inhabituels... très en contraste avec la "normalité" si chère à la société Matis.

Aëya frottait un éclat de coquillage contre un petit bout de carapace, sous l'oeil intéressé de Nanoko qui profitait du calme pour perfectionner le dressage de Poilu. C'était un bon varynx, mais au contact de tant de gens différents, elle avait peur qu'il prenne de mauvaises habitudes. En particulier avec Aëya qui semblait vouloir lui apprendre toutes sortes de jeux inimaginables.

Khalzaam pour sa part commençait à ne plus trouver d'occupation, et la perspective d'inactivité l'agaçait. Le cri de ralliement de sa compagne fut pour lui un grand soulagement, et il fut le premier à faire démarrer la caravane.

Avec sérénité, Bhalou se leva et étendit ses membre en emplissant ses poumons d'air. Par contraste, les mouvements d'AsSaSsiN étaient marqués du poids de tous ces soucis. Il trainait le pas et se retrouva rapidement derrière tout le monde.

Aëya s'était installé sur un coin du chariot, refusant d'abandonner son ouvrage. Elle était concentrée sur son bout de carapace et pendant ce temps elle ne disait rien, aussi personne ne lui reprocha le foutoir qu'elle avait mis pour se faire une place.

Ellsworth essayait de discuter avec Khalzaam, en abordant des thèmes guerriers pour tenter de délier la langue du Fyros, mais comme Aëya et AsSaSsiN avant lui, il se heurta à l'implacable philosophie du Fyros. Un guerrier ne parle pas, il agit, et son ses airs avenants, Khalzaam n'en était pas moins un homme d'action.

Sans même le voir, Bhalou pouvait sentir la tristesse et le désespoir qui déchiraient le Matis derrière lui. Il se retourna, et s'arrêta pour l'attendre, laissant le chariot s'éloigner. Il connaissait la haine que les Matis vouaient aux siens, mais c'était avant tout un fils d'Atys, il se devait de l'aider.

Sur le chariot, Aëya leva sa création pour l'examiner à la lumière du soleil. Elle y apporta quelques rapide retouches puis sourit de satisfaction. D'un geste vif et précis, elle accrocha le peigne dans les cheveux de la Fyros allongée à côté d'elle.


- Voilà, c'est mieux pour chasser, sinon tu ne vois rien avec tes cheveux.

Les yeux entrouverts, Gozmoth ne fit pas un mouvement pas et continua de faire semblant de dormir.
La Trykette sauta joyeusement du chariot et couru à l'avant du convoi pour jouer avec Poilu, et vivre l'aventure dans la jungle sauvage.
Le moment de calme était fini, la voix de la Trykette les annoncerait aux vigiles des Sentinelles... dans moins d'une demi journée selon les estimations de Khalzaam.
Bhalou devant la tristesse non feinte du matis décida de lui faire un don.
Il se raprocha alors du chariot alors que personne ne le regardait et se penchat vers la blessée.
Ne se laissant pas dupé par son faux sommeil il lui murmura quelques phrases.


Gozmoth, mon destin m'a rapprocher de ton clan par d'étrange chemins.
Et je vais te demander, selon les termes que tu souhaitera, si je peut mélanger ma sève à la vötre.
Mais pour le moment, je me doit d'accomplir un certain rituel, et pour ce faire, je vais rester ici même quelques heures.
Cela fait, je reprendrai le chemin qui mène à votre campement et je ferais officiellement ma demande pour être des vôtres et ainsi vous aider à accomplir la terrible tâche qui est la vôtre.
Sache aussi que les kamis approuvent cette tâche, et d'ailleur ceux ci m'ont dit que tes blessures ne laisseraient aucune séquelles, à part quelques cicatrices.

Bien bien, grogna t'elle, mais fait vite nous ne t'attendrons pas.

Je vais aussi demander au Matis de rester avec moi.

Bha, il fera bien ce qu'il veux il est pas des nôtre, du moins pour l'instant, et toi non plus d'ailleur.
D'ailleur si il reste avec toi mon conseil vaux pour lui aussi.

S'éloignant du chariot Bhalou se dirigea alors vers le guerrier matis qui restait en arière.
Celui ci, peu sur des intentions du zorais à son égard, se mit aussitot en garde pret à en découdre.
Bhalou plongeat alors son regard dans celui du matis et une certaine tension se fit jour entre les deux protagonistes.
Le combat silencieux dura quelques longues secondes, puis avant que le matis ne dégaine son arme, Bhalou detourna la tête pour dissimulé une étincelle malicieuse.
Il huma fortement l'air et de nouveau tourna la tête en direction du Matis.


Guerrier,suis moi, il reste quelque chose à faire ici.

Sans attendre de réponse il se dirigea alors vers le lieux où périrent quelques heures plustot les chasseurs de primes.

Le matis d'abord interloqué par la demande incongrue du zorais à son égard se demanda si il allait le suivre ou pas.
Puis en se remémorant l'acceuil peut enthousiaste des autres à son égard, il se dit pourquoi pas.
Aprés tout, malgré l'inimitié existant entre nos peuples ce zorais, si bizard, n'a pas l'air de m'en vouloir spécialement.
Intrigué, mais quand même sur ses gardes il entreprit alors de le suivre tout en laissant une certaine distance.
Très rapidement il comprit que le zorais se dirigeait vers le lieux du combat.

Bhalou entendant les pas du matis ne put, malgré son self contrôle, retenir un léger sourir mais bénit ses ancêtres et leur lois sur le port du masque qui dissimulait ce genre de relachement.

Aprés quelques minute de marche ils débouchérent sur la clairière du drame.
Bhalou entreprit alors de rassembler les trois dépouilles.


Que compte tu faire zorais de ces cadavres dit Assassin pret de nouveau à en découdre.

Ce qui doit être fait.
Atys leur à donner vie et énergie, et maintenant elle réclame leur corps pour pouvoir à nouveau donner la vie.
Si tu souhaite réellement changer ta vie aide moi et aprends.

Hum aprés tout ils étaient venus pour me tuer.
Que veux tu que je fasse Zorais ? demanda t'il encore un peut hautain

Aide moi a rassembler ces corps vers ce vieil arbre là. C'est un endroit ou la Sève est puissante.

Ceci fait bhalou dégagea une racine et y posa un pot de terre cuite dans lequel il placa un peut d'amadou et un petit bloc de charbon de bois.
Puis se relevant il posa au sol une grande piéce de tissus.


Guerrier, récupére les biens matériel de ces homins, ils ne leur seront plus d'aucune utilité la où ils sont partit.
De plus ces biens seront utiles aux membre du clan des sentinelles d'atys dans leur combat contre le goo.
Et pourquoi devrais je faire cela , Zorais
Cela fait partie de cette cérémonie. Et celle ci te sera aussi profitable qu'a eux.
Bha ce ne sont que divagations pour amuser des enfants.
En est tu si sur, guerrier.
Et pourquoi m'appelle tu guerrier d'abord ?
Ne faisant plus partie du peuple matis comme tu l'a si bien dit tout à l'heure il ne te reste plus que cela non?
Après tout pourquoi pas. Peut être vais je comprendre pourquoi mon peuple cherche à vous détruire.

Rapidement Assassin dépouilla les corps et rassembla leur possession sur le tissus posé au sol.
Durant l'opération ils decouvrit quelques graines d'Ephémères et décida de se les aproprier.
Pendant ce temps bhalou repris sa place vers la racine transformée en autel pour la circonstance et mis le feu a l'amadou à l'aide de ses pouvoirs.
Le feu pris rapidement et commenca a attaquer le charbon dans une lente combustion.
Relevant la tête il interpella le guerrier.


Prends place aux pieds de ces homins et surtout, quoiqu'il se passe ne bouge pas.
Comment cela, que doit il se passer ?
Cela seul l'avenir nous le dira, répondit bhalou envant de commencer à psalmodier une lithanie quelque peut lugubre.

Durant le chant et à plusieurs reprises, bhalou jeta dans le petit brazero des poudres qui grésillérent en émettant des nuages aux puissantes effluves.
Le matis tentat à chaque fois de retenir sa respiration mais les fumées stagnantes réussirent a s'insinuer dans ses poumons le plongeant alors dans une sorte de transe.
Aprés quelque minutes, bhalou se releva et sans se préocuper du matys plongé dans une douce béatitude, il déboucha une autre fiole dont il répendit le liquide sur les trois cadavres.
S'arretant quelques seconde pour apprécier son oeuvre il se rassit ensuite et repris sa lithanie.

Les cadavres commencèrent alors à se désagreger puis à disparaître dans l'humus de la clairière.
Au bout de plusieurs minutes le processus pris fin ne laissant aucune trace sur le sol.
Bhalou, qui en attendait autre chose, quelque peut dépiter voulut se relevé quand une main énorme et puissante se posa sur son épaule le forçant a rester assit.
La forme vaguement homin, mais comme sculpté dans l'ecorce même d'atys l'enjambat et vin se positionner devant le matis.
Celui ci sortit alors de sa transe mais resta paralyser de terreur devant cette chose monstrueuse.
Le kami,qui avait enfin daigné répondre à l'appel de bhalou se penchat alors vers le matis.

Ausitot des mots se formèrent dans l'esprit d'Assassin,

Les graines donne moi les graines
Trés vite Assassin, comprenant qu'il avait a faire à un kami plongeat dans ses connaissances pour trouver ce que celui ci lui voulait.
Aprés quelques instant de reflexion qui lui sembla une éternité la vérité se fit jour.
Les graines d'éphémères, voila ce que voulait le kami.

Aprés une courte hésitation il décrocha la petite bourse de sa ceinture et la placa dans l'énorme paume, qui se referma dessus.
Le kami se releva alors et tendit une main vers le vieil arbre y prélevant délicatement un petit bout d'ecorce.
Se penchant à nouveau vers le matis il lui tendit l'écorce

Prends ceci Assassin et la mort passera son chemin, une fois.

Le matis s'écroula alors inconscient ainsi que bhalou.
Quelques heures plus tard ils s'éveillèrent et bhalou comme si rien ne s'était passer entreprit de fermer le balluchon contenant les biens des trois matis morts.

Le matis un peut surexiter tenta en vain de faire parler le zorais


Nous devons y allez maintenant, Assassin, une longue route nous attends.
Pour allez où ?
Au camps des Sentinelles, où veux tu allez à part vers eux ?

Et bhalou suivit d'un matis encore sous le choc reprit la route les menant vers leur destin.
La troupe arriva enfin dans la région du campement des sentinelles d'Atys,

tous étaient soulagés apres ce voyage parsemé de rencontres plus ou moins agréables,

Gozmoth recommençait enfin à marcher s'appuyant au bout du charriot,

Aeya ne tenait plus en place, elle en était à son trentième "Alors quand est ce que l'on arrive ?",

Le groupe n'y faisait plus attention meme Gozmoth qui finissait par s'habituer à elle,

Les forets matis avaient été traversées et l'on arrivait à la frontière de la région tryker,


- c'est notre plus lointain campement avait dit Khalzaam, si nous réussissons les sentinelles posséderont notre poste le plus avancé sur Atys en territoire tryker.

- Le Goo ne passera pas avait renchéri Gozmoth,

Nanoko n'avait pas répondu mais cela ne l'avait pas laissé indifférente,
un poste avançé avait elle pensé, de quoi sécuriser un comptoir marchand et une halte de plus pour les caravanes en provenance du désert,

La canopé se faisait plus rare et on apercevait désormais régulièrement le ciel bleu saupoudré de quelques cumulus,

Au détour d'un chemin la foret s'arréta, laissant place à des groupes d'arbres éparses et aux premiers palmiers,


- La mer cria la trykette debout sur le chariot, je sens la mer
de mon village,

- d'apres mes souvenirs de mon ... euh pèlerinage les baies trykers sont encore loin mais nous sommes sur le territoire de ton peuple avait dit nanoko
[ndl : voir autres récits]

- Je sens ma mer d'ici avait répété la trykette sans rien écouter.

- là-bas cria Khalzaam pointant son doigt vers une structure lointaine à peine visible, le clan a fait du bon boulot, le poste est presque terminé avait il rajouté, réjouit.

Le groupe s'avançait vers une structure grandissante à vue d'oeil, le petit point à l'horizon était devenu une tour d'une vingtaine d'homins de haut,

Elle était constituée de coques de bois enchevétrées d'ou dépassaient des sortes de pics acérés,

En approchant le groupe constata qu'elle était située stratégiquement au bout d'un surplomb embrassant l'ensemble du territoire tryker,

Elle dominait fière, immobile, silencieuse, telle une sentinelle,

Décidemment ce clan porte bien son nom pensa nanoko admirative,


- C'est grand dit la trykette Aeya mais agressif comme art je trouve, on peut peut etre voir la mer de la haut, se dirigeant vers l'entrée,

- Un art primaire, guerrier, sans aucun sens de l'esthétique et du beau dit Assasin mais du bon boulot, je dois reconnaitre, voyant les guerriers fyros assemblant les dernières pièces,

- Je me demande si de la haut on ressent mieux la sève dit bhalou désignant un sorte de balcon ouvragé pres du sommet,

- De quoi prétéger nos caravanes marchandes et de loin ne pu s'empècher de dire nanoko, applaudissant le bel ouvrage,

Khalzaam et Gozmoth étaient silencieux et admiratif béat devant la tour fyros ne pouvant plus exprimer quoi que ce soit,

- puis reprenant ses esprits, bon et bien rentrons et visitons chers amis dit Khalzaam féliçitant à grandes tapes dans le dos chaque guerrier de son clan qui passait devant lui,

L'intérieur de la tour tranchait avec l'aspect agressif et spatiate de l'extérieur,
on aurait meme pu dire que c'était coquet et agréable,

Certes il n'y avait que l'indispensable et l'ambiance était guerrière comme le faisait remarqué le matis Assassin si peu habitué à aussi peu de luxe,

Mais pour des voyageurs usés par les camps à la belle étoile, l'endroit était un paradis,


- Que c'est beau, que c'est bien fait disait Gozmoth peinant à chaque marche de la tour,

- Regardez moi ces meurtrières, notre tour est imprenable disait à haute voie Khalzaam enthousiaste à chaque étage,

- Plus je monte plus je ressens la sève disait bhalou,

Aeya deja arrivée au sommet avec poilu, se précipita à la meurtrière et déclara sans hésiter,

- la mer je la vois !

la tour des sentinelles d'Atys :
http://nanoko.free.fr/Ryzom/tour.jpeg
En fait de mer il s'agissait plutôt d'un grand lac, mais de leurs plages, les Trykers ne pouvaient voir l'autre rive.

Tout le monde était appuyé sur le rebord et admirait la vue. Les racines offraient de nombreuses et splendides vues aériennes d'Atys, mais il fallait pour cela les escalader, et ce n'était pas donné à tout le monde.

Aëya se penchait sur le rebord pour essayer d'avoir une meilleure vue sur la mer. Elle cherchait aussi la présence de points colorés dans le ciel.
Sur toutes les plages de leurs territoires, des Trykers font voler des cerf-volants. Pour la majorité des homins, il ne s'agit que d'un autre divertissement inventé par ce peuple oisif, mais pour l'oeil averti d'un Tryker, le vol d'un cerf-volant, et les couleurs qu'il arbore sont une mine d'informations sur la région.

La visite de la vue terminée, chacun vaqua à ses occupations. Aëya, qui n'avait pas grand chose à faire, suivi Nanoko. Après tout, la Fyros lui avait promis d'aller faire la fête avec elle quand elles seraient arrivées au campement des Sentinelles, et elles y étaient!
La peine avait été assez dure pour arriver jusqu'ici, elle méritait d'autant plus d'aller s'amuser.


- Nanoko, on est arrivées au camp, maintenant on va s'amuser.

- Il faut d'abord s'installer Aëya, il y a le chariot à décharger, le comptoir à instal..

- T'avais promis! T'es pas marrante, tu veux toujours travailler...

- C'est pas ça... La Fyros laisse échapper un soupire, ce serait tellement plus pratique si Aëya avait un peu plus le sens des nécessité. Mais c'est des choses qu'il faut faire: on doit bien installer les hamacs si on veut dormir ce soir, et..

- Ben on installera quand on sera fatiguées, y'a pas besoin pour l'instant.

- Oui, mais ce soir il fera nuit, et on ne verra rien pour tendre les hamacs. Il faut mieux le faire maintenant, comme ça on peut dormir tout de suite après s'être amusées.. Nanoko sourit à la Trykette. On pourra faire la fête plus longtemps comme ça, si on sait que tout est prêt.

- Avec toi, c'est toujours pareil... marmonne Aëya en allant voir Poilu. Elle s'assit contre le varynx et lui fait ses confidences. Y'en a marre, elle a toujours des bonnes raisons pour travailler.. C'est pas marrant ça..

Nanoko aimerait bien se détendre un peu, mais il faut avant tout installer le campement. D'autant plus qu'elle veut faire bonne impression sur les Sentinelles, et ce n'est pas en s'alliant aux caprices d'une Trykette qu'elle y arrivera.
Elle est aussi pressée d'avoir une discussion avec Gozmoth et Khalzaam, pour fixer les termes de leur partenariat.

Energiquement, elle vide le chariot, et choisit quelques planches de formes particulières. Elle attache les planches sur le chariot, en s'aidant d'encoches et aspérités prévue pour ça.
Peu à peu, son ouvrage prend forme, et Aëya commence à reconnaître le comptoir dans lequel elle a passé sa première nuit avec la Fyros.

La Trykette se lève et va ramasser un hamac plié. Sur la pointe des pied, elle l'accroche aux poutres sur lesquelles, dans son souvenir, le hamac était accroché dans le village Fyros.
Elle regarde Nanoko faire de même puis déclare avec satisfaction.


- Voilà, tout est installé, on va s'amuser!

La Fyros regarde Aëya embêtée. Elle irait bien discuter avec les Sentinelles de leurs accords.

- Je suis fatiguée Aëya, commence-t-elle, et le visage de la Trykette s'assombri.

Cherchant comment se défiler en ménageant la confiance d'Aëya en elle, Nanoko regarde vers le pied de la tour et voit Gozmoth, Khalzaam et des Sentinelles du camp en pleine discussion.

"Ils on l'air bien occupés", se dit-elle avec déception. Apparement, elle ne pourra pas avoir son entrevue aujourd'hui.


- Je.. reprend-elle en regardant la Trykette.

- Allllerr, et puis tu pourras vendre des trucs peut-être..

Nanoko laisse échapper un rire. Elle devient maline la Trykette. Mais elle n'a pas tort, c'est bien pour prendre contact avec d'autres peuple qu'elle a choisit de partir sur les routes. Aux côtés des Sentinelles pour bénéficier de leur protection, mais avant tout pour commercer.
Un premier contact avec les Trykers de la région ne serait pas une mauvaise chose. Et puis, comme elle avait à ses côté une Trykette disposée à lui faire partager ses coutumes festives, autant en profiter. Finalement, elle ne pouvait rêver mieux: c'est important pour le commerce de pouvoir établir une relation de confiance, et pouvoir pénétrer le mode de vie d'une communauté est un atout favorable pour forger cette relation de confiance.


- Bien, allons y... Montre moi d'abord ce que je pourrais vendre sur une plage Tryker.

La Fyros avait beau avoir passé une partie de sa jeunesse au milieu de Trykers, il y avait toujours une barrière entre leurs peuples qu'elle n'avait pas réussit à abattre, ou évité de le faire. Pour un Fyros, dont la vision du monde est assez pratique, les besoins sont simples: ce qui est utile à la survie. Alors évidement les besoins incongrus et futiles des Trykers leurs sont difficilement compréhensibles.

Aëya hésite puis dit à la Fyros sur le ton du reproche


- Hé, mais on va pour s'amuser, pas pour vendre et travailler.

- On va pour s'amuser, mais je peux voir en même temps si je peux vendre quelques trucs, ça fera plus de graines pour s'amuser. Aller, montre moi ce qui a de la valeur pour un Tryker, s'il te plaît Aëya.

La Trykette reste méfiante et se dit que si elle dit à Nanoko ce qu'elle veut savoir, elle va passer son temps à vendre sur la plage. Mais d'un autre côté, la Fyros ne semble pas prête à bouger sans avoir eu ses informations.
C'est de mauvais gré qu'Aëya désigne divers babioles empilées dans le chariot.


- Ca... ça aussi... et ça, mais je veux le garder.

Nanoko considère les morceaux d'écorce que la Trykette veut conserver, et ne cache pas son étonnement.

- Ca? Tu es sûre? C'est qu'un bout d'écorce, on en trouve plein dans le désert.. elles se détachent des racines. Je me demande d'ailleurs pourquoi y'en a dans le chariot.

- C'est moi qui l'ai mise. Y'en n'a pas de comme ça chez les Trykers, elle est toute durcie avec le soleil. Chuis sûre qu'on peut faire des trucs bien avec... mais chais pas quoi, onc'Bara n'avait pas d'écorce comme ça pour faire des trucs.

- Bon, d'accord, dit la Fyros en reposant l'écorce dans le chariot. D'autres choses?

- Oui, les graines.

- Les graines? reprit Nankoko en plongeant la main dans sa bourse.

Aëya prend la main de la Fyros et l'ouvre sous ses yeux. Du bout du doigt, elle désigne certaines graines.


- Celles-ci, et celle-là aussi.

Nanoko regarde les graines désignées et demande confirmation à la Trykette.

- Tu es sûre? Elles ne valent rien pourtant ces graines, y'en a même une qui va bientôt éclore.

- C'est celle qui vaut le plus. C'est des graines de fleurs du désert. C'est des jolies fleurs et y'en n'a pas près des plages. Pour les mariages, ça fait des très jolis cadeaux.

Nanoko se dit qu'elle aurait pu rendre la monnaie avec ces graines et elle est bien contente qu'Aëya soit si désinvolte avec de tels renseignements.

Aëya aide Nanoko à charger le mektoub et elles se mettent en route.
En quittant le camp, Nanoko prévient le vigile qu'elles vont établir des relations commerciales avec les Trykers.

Sur la route, Aëya planifie toute leur sortie à la plage, énumérant toutes les choses amusantes qu'elles pourront faire jusqu'à ce que Nanoko l'interrompe en lui demandant quel prix elle pourrait tirer des différentes marchandises qu'elles ont avec elles.

Sans grande passion, la Trykette répond très subjectivement avec son imaginaire et selon son jugement esthétique des objets désignes.

Alors qu'elles se rapprochent de la plage, des cerf-volants commencent à se faire voir dans le ciel, et Aëya s'arrête pour mieux les regarder.
Elle pousse un cri de joie et va se coller contre Nanoko.


- On reviendra demain soir, hein? allerrrr...

- Demain soir? mais pourquoi? qu'est-ce qu'il y a?

- Une surprise... répond la Trykette rayonnante de joie. Aller, dit...

Le chemin se poursuit ainsi, Aëya tentant d'arracher une promesse à Nanoko peu disposée à s'engager sans savoir ce qui se cache derrière "demain soir", et les deux amies arrivent enfin sur la plage.
Comme à son habitude la trykette était plongée dans une longue discussion ou elle
répondait à ses propres questions.

Quand à la fyros elle était de nouveau silencieuse, regardant les paysages, appréciant la
topographie, imprégnant ses yeux du parcours.

Le soleil était au zénith et la chaleur se faisait ressentir, ce n'etait pas pour lui déplaire
cela lui rappelait le feu du désert,

les trykers au loin avaient disparus avec leurs cerf-volants,

par cette faculté de se fondre dans les paysages en un éclair,


- ou sont ils encore passés dit elle contrarièe, ont ils peur de nous ?

- Non répondit la trykette en souriant, ils savent qui nous sommes et ou nous allons, les
sentinelles d'Atys n'auraient pas pu finir leur tour dans le cas contraire,

- c'est l'heure du repas rajouta t-elle et de la sieste, ils reviendront ...

La fyros se résigna à ne pas les poursuivre,

- et bien attendons les ici dit elle,

Ils s'assirent face à l'immense lac qui devait certainement avoir des canaux secrets vers

une des baies de la mer,

la surface du lac était devenu un miroir étincellant, au loin on pouvait encore deviner
la tour des sentinelles.

Le repas fut rapidement échangé la fyros préférant la viande séché de mektoub et la trykette
la chair de cococlaw,

Poilu ne voulant louper aucune occasion de remplir son estomac s'était aussi résigné à
des bouts de cococlaw meme s'il était évident à ses grimaces de mastiquation
que c'était loin d'etre son plat préféré,

La trykette était sur le point de s'assoupir quand la fyros la réveilla en parlant, ce qui
lui fit pousser un soupir d'exaspération


- Profitons de ce temps de libre pour mettre à jour mon registre marchand dit elle.

Elle saisit un tube circulaire de bois hermétique habilement caché dans le charriot.

- Ah tien ça je ne l'avais pas vu dit spontanément la trykette, étouffant génée sa
phrase pour ne pas apparaitre comme une fouineuse,

la Fyros enleva le capuchon de bois, renversa le tube puis secoua,

des feuilles enroulées de parchemin fin et des craies de couleurs tombèrent


- chouette dit la trykette on va faire des dessins, mon oncle en a plein dans un coffre ...

- ... Et il te dit de ne pas y toucher car c'est fait pour des choses sérieuses et pas pour les
gaspiller bètement.

- oui ... soupira t-elle

- voici le registre de Somalis, il n'y a personne pour l'instant mais je ne désespère pas dit
la fyros dépliant un des parchemins,

[i]Sur le registre figurait les métiers sociaux de base les plus connus de la planète arbre
des récolteurs aux marchands en passant par les artisans, chaque espèce était
consignée.

- Nous sommes une grande famille dit elle mais pour l'instant nous ne le savons pas encore,

- et toi comment sais tu tout ça dit la trykette intriguée,

- Tu ne connais pas tout sur mon comptoir, il y a une vieille bibliothèque cachée, je te la
montrerai un jour.

[i] la trykette parcoura la liste et s'arreta sur un mot qu'elle connaissait bien
"maitresse des lacs",

c'est ça que je veux devenir dit elle d'un ton décidé,

- Alors nous pourrons peut etre nous associer lorsque tu en sera certaine et tu apposeras
ton nom sur ce registre dit nanoko re-roulant le parchemin et le remettant dans le tube.

Poilu assoupi se releva brusquement fixant le lac et humant l'air marin,

pourtant il ne grognait pas,

au bout de quelques instants la fyros pu entendre ce qui captivait le félin,

quelques notes de musiques venaient d'une masse flottante sur l'eau,


Une trykette d'un age moyen était jonchée sur un animal aquatique nageant calmement vers

le rivage,

Il semblait que l'animal répondait à chaque mélodie de la flute placée à l'avant de la

selle,

Une fine ombrelle au dessus de la trykette la protégeait du soleil,

tandis que l'arrière de la selle contenait tout un bric à brac.


- ravie de te rencontrer nanoko dit la trykette, bonjour aeya,

visiblement les trykettes se connaissaient tres bien,

elle connait dejà mon nom pensa nanoko, sans doute ces cerf-volants, de véritables messagers se dit
elle


- Je m'appelle orphéa je suis Colportrice et toi tu es aussi marchande, une caravanière des
sables dit elle

- en effet dit la fyros.

- bien, alors faisons affaire veux tu ?

[i]Les principales babioles furent rapidement échangées ainsi que les graines de fleurs du desert
sans intéret pourles fyros dont avait parlé aeya,

Mais un objet retint l'attention d'Orphéa, il s'agissait d'une lance robuste fait de bois durci

et d'une pointe en ivoire,

- ça dit elle c'est magnifique, en retraillant la pointe on peut en faire facilement un superbe harpon,
tu en a d'autres, tu peux me les faire,

- je peux en avoir d'autres dit nanoko, seuls les artisans fyros de la cité interdite les font dans des forges
à haute température, je t'en apporterai,

- Je n'ai pas beaucoup de graines mais prends ce que tu veux en échange dit orphéa carressant la lance de ces
mains,

La fyros pris un bon paquet de matières premières, les artisans de la cité interdite lui avaient
fait confiance,

en échange elle devait ramener de la matière première introuvable dans les déserts et pourtant indispensable,

elle craqua tout de meme pour un magnifique collier de coquillages fins,

la trykette pris aussi ce qui lui semblait indispensable dont trois cerf-volants, une boite de maquillage, et finit
apres un coup de coude de nanoko, par l'outillage de base de l'artisanne tryker néophyte.

L'apres midi était déja bien entamée quand orphéa pris congés, s'éloigna et disparu à nouveau à l'horizon du lac.


Orphéa sur sa monture aquatique :
http://nanoko.free.fr/Ryzom/orphea.jpeg
Au campement, tout etait calme : Gozmoth et Khalzaam donnaient leurs directives se contredisant parfois l un l autre, AsSaSsiN tentait de se rendre util mais le bricolage n etait pas son point fort et on le lui faisait comprendre. Quand a Bhalou, il meditait un peu a l ecart.

Gozmoth avait bien recupere en l espace d une nuit. Elle boitait encore un peu mais cela etait compensee par sa forte voix.

Khalzaam s approcha du Matis a qui on avait demande de couper du bois a l ecart pour qu il evite de ralentir la construction du batiment.


Que veux tu Fyros ? demanda AsSaSsiN tout en continuant a couper son bois.
Tu travailles durement... C est bien ! felicita le Fyros.

La conversation continua sur des banalites affligeantes.

Puis je esperer un jour rejoindre votre puissante Armee ? demanda le Matis
Montre nous que l on peut te faire confiance aveuglement et peut etre un jour nous t accepterons. Nous nous mefions des homins de ton espece. Tu peux le comprendre je pense...

AsSaSsiN aquiesca d un geste de la tete.

J aimerais que tu ailles sur la plage surveiller Nanoko et Aëya. Je n aime pas beaucoup qu elles soient seules. Elles ne peuvent pas se defendre comme nous. Et puis entre nous je suis sur que cela t interessera plus que de couper ce bois dit le Fyros en clignant un oeil malicieux.
Bien je mis rend de ce pas repondit t il.

AsSaSsiN reequipa son armure et ses armes on ne savait jamais il valait mieux etre prudent et prit la direction de la plage.
Arrive sur les lieux il vit Aëya faire bronzette allonge au soleil alors que Nanoko griboullait avec acharnement des sortes de vieux parchemins.

Vous n avez pas de soucis ? demanda AsSaSsiN
Aëya etonne de le voir ici repondit un peu depite :

Nan mais Nanoko avait dit que l on jouerai et elle passe son temps a ecrire et a travailler... Je m ennuies...

Le Matis deposa ses armes et son armure principale a terre bien alignes.

Tu as pas besoin de nous montrer tes muscles. On s en fiche tu sais repondit Aëya.

AsSaSsiN s approcha d elle et avec un grand sourire l attrappa au niveau de la taille. Elle ne pesait pas bien lourd et la soulevait pour la mettre sur son epaule ne fut pas un gros probleme.

Lache moi tout de suite espece d imbecile ! Que comptes tu faire vil Matis ! Depose moi a terre ou je cri !

Il n avait que faire des cris cela l amusait d autant plus qu elle se debatait. Soudain, il se mit a courir en direction de l eau avec Aëya sur l epaule qui gigotait dans tous les sens. Arrive a mi taille pour lui il prit Aëya dans ses bras et la jetta dans l eau tout en rigolant aux eclats.

Aëya comprit a ce moment qu il allait joue avec elle dans l eau. Toute heureuse elle se mit a nager comme un poisson autour de ce Matis qu elle et son peuple haïssent tant pour l eclabousser.

Nanoko malgres les propositions de venir jouer refuser poliment pretextant un travail urgent sur ses vieux documents.

Le soleil se coucha doucement sur le lac. Il etait tant de rentrer.

Dis ? Dis ? Dis ? Demain, on recommence ? Hein s il te plait ?
Je ne sais pas M'Selle... Cela dependra du travail que l on me donne a effectuer.
Je veux que ce soit le meme que celui d aujourd hui ! J aime bien que tu travailles comme ca !

AsSaSsiN se mit a rire aux eclats.

On verra... Aller viens !
Il prit la jeune Trykette dans ses bras et l installa sur son epaule gauche. Elle n avait jamais vu le monde d aussi haut et elle en etait tres fiere.

Regarde Nanoko ! Je suis plus grande que toi !
Oui je vois ca repondit elle avec un sourire.

Le campement etait en vu AsSaSsiN posa la Trykette sur le sol et elle courru en direction du premier qui voudrait bien entendre tout ce qu elle avait fait durant l apres midi.
Nanoko et AsSaSsiN quand a eux se dirigerent vers le feu et prirent place au milieu des guerriers.

La situation semblait preoccupante...
Lorsque Nanoko et AsSaSsiN prennent place autour du feu, tout le monde écoute en silence Bhalou parler. Pour AsSaSsiN, habitué aux réunions souvent houleuses de son peuple, ce sens de la discipline est presque déroutant.

A intervalles réguliers, plantés sur des piques, des morceaux de viande rôtissent, et de temps en temps, un guerrier se penche pour plonger la main dans le feu.
Les flammes dansent alors contre son visage et les ombres projetées font penser à deux lutteurs qui se battent dans un ballet aérien. Et au milieu de son visage, ses yeux restent froids et fixent le foyer, il expriment le respect et la volonté, la lutte du Fyros contre les flammes.
Enfin, le guerrier se redresse, tenant dans sa main un morceau de viande grillée. Dans le feu, la pique vide témoigne du combat.

Le Zoraï ne parle pas fort, mais outre sa voix, on n'entend que le crépitement du feu.


- ... le mal fissure l'écorce et s'engouffre dans ses fissures pour remonter à la surface. Ainsi ai-je perçu la souffrance d'Atys, termine Bhalou.

Gozmoth et Khalzaam échangent un regard pendant qu'un guerrier se lève et plante sa lance dans le feu.


- Que triomphe le brave et périsse le goo! Par mon serment de Sentinelle, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lutter contre les ennemis d'Atys!

L'intervention n'est pas relevée, mais pour bon nombre de vétérans, cette nouvelle recrue ne survivra pas à sa première chasse.
Une fois que l'éloquent Fyros s'est rassis, Khalzaam regarde Bhalou et lui demande:


- Aurais-tu des indices sur ce.. mal? Où peut-on le trouver? Nous luttons pour défendre Atys, mais nous avons besoin de savoir où Atys a besoin de notre aide.

- La souffrance d'Atys est difficile à supporter, et pour avoir plus d'information sur le mal, je dois partager la souffrance d'Atys suffisamment longtemps pour en savoir assez sur ce mal. Je devrai méditer, pendant longtemps, sans doute toute la nuit, mais je saurai où combattre ce mal, et sa nature.

- Soit! Médite donc pendant la nuit, nous partirons en chasse demain au petit matin, tranche Gozmoth, en s'appuyant sur sa lance pour se lever.

Khalzaam la regarde faire. Elle n'est pas en état de combattre, mais il se gardera bien de lui faire part de ses impressions. Il sait que demain, au petit matin, elle sera levée avant tout le monde, et qu'une fois de plus, elle dirigera la chasse.
Elle est fière et têtue, et aveuglée par son "devoir", mais elle devrait prendre un peu plus conscience de ses propres limites.

Bhalou part s'isoler dans un coin et commence sa méditation. Il dispose d'étranges objets autour de lui, pour l'aider dans sa communion avec Atys.

La plupart des guerriers, les valides, sont restés autour du feu, attendant que Khalzaam leur donne les instructions pour le lendemain.

Différents plan de chasse sont évoqués, et des guerriers sont nommés pour différents rôles.

AsSaSsiN suit en silence la discussion, et espère qu'une chance lui serait donnée au cours de cette chasse de prouver sa valeur.
(Je laisse jouer ça entre les concernés: Gozmoth, AsSaSsiN et Khalzaam.)

Nanoko ne se sent pas très concernée par ces préparatifs. Elle est venu pour commercer, par pour risquer sa vie. Aussi elle décide de quitter le cercle pour aller se coucher.

Entrant dans le comptoir, elle trouve Aëya endormie dans son hamac.
La Fyros trouve que son amie exagère quand même un peu là, et s'empresse de réveiller la Trykette.


- Aëya, c'est mon hamac ça. Descend et va dans le tiens, je veux dormir aussi.

- mmhh, il est plus grand celui-là, répond la Trykette dans un demi sommeil, puis elle se retourne.

- Ben évidement il est plus grand, c'est le miens! Et je suis plus grande que toi! Aller descend!

- T'es pas marrante toi.. en plus on ne s'est même pas amusées ensembles cet après-midi.. AsSaSsiN était plus drôle que toi même. T'as juste fait du commerce avec Orphéa et écrit des trucs sur tes papiers..

Aëya descend du hamac et va se coucher dans l'autre hamac sans rien dire. Rapidement, elle se rendort.

~ * ~

Le lendemain matin, Nanoko est réveillée par des bruits de coups répétés.
Du pied, elle écarte légèrement la tenture qui ferme le comptoir et constate que le soleil a déjà commencé sa course dans le ciel. Elle fait donc une rapide toilette et s'habille.

En sortant, elle constate que le camp est pratiquement désert. Seuls quelques guerriers montent la garde, la plupart sont blessés, et Aëya, assise non loin du chariot donne des coups de masse sur son morceau d'écorce du désert.
Les coups de la Trykette résonnent dans l'enceinte du camp, mais elle ne semble pas s'en soucier.


- Ainsi, ils sont parti chasser, commente-t-elle à voix haute, et se dirige vers Aëya pour voir ce qu'elle fait.

A quelques mètres de la Trykette, elle reconnaît la boite d'outils achetée la veille a Orphéa, intacte. Seul un emplacement est vide.


- Tu n'utilises pas les outils qu'on a acheté, Aëya?

- Non, je préfère les miens, ils sont mieux.

- Les tiens? Mais pourquoi tu m'en as fait acheté si tu en avais déjà? Nanoko n'en croit pas ses oreilles.

Aëya brandi un petit ciseau avec un grand sourire.


- J'en avais pas de comme ça, et c'est très pratique.

- Tu n'aurais pas pu prendre juste celui qui te manquait alors?

- Elle n'aurait pas voulu, les boites comme ça, ça se vend tout ensemble, toujours.

La Fyros est commerçante, et sait qu'Aëya dit vrai.

- Mais je ne savais pas que tu avais des outils.. Tu les as eu où?

Aëya ramène à elle un paquet soigneusement emballé dans un morceau d'étoffe. Elle déplie l'étoffe et révèle une boite magnifique en bois sculpté.
Elle ouvre la boîte, à l'intérieur, soigneusement rangés dans des compartiments et maintenus avec des cales, tout un jeu d'outils de qualité remarquable.


- C'est mon onc'Bara qui me les a donnés, dit-elle en guise d'explication.

- Eh bien! C'est un beau cadeau.. Il vaut très cher ton coffret, mais tu est assez douée pour avoir besoins de tels outils?

- Il avait dit que je pourrai les prendre, alors ils sont à moi maintenant.

Et Aëya tape avec plus de vigueur sur son morceau de bois, comme pour mettre fin à la discussion.

Nanoko ne sait que penser de la boîte à outils, ils sont dignes d'un artisan de très haut niveau, mais que font-ils dans les mains d'Aëya?
La Trykette aurait-elle plus de talent qu'elle ne le laisse croire?
A-t-elle volé la boîte à son oncle?
Nanoko chasse vite cette dernière hypothèse de sa tête. Aëya lui est très sympathique, et marchante qu'elle est, elle ne peut supporter l'idée de vol.

Elle décide de laisser Aëya à son ouvrage, et d'aller mettre sur pied l'organisation de son comptoir. Elle a toujours des accords à négocier avec les Sentinelles.

Elle s'installe sur le rebord du chariot et déroule ses parchemins. Elle remarque alors une tête souriante dessinée juste en dessous de "Maîtresse des vents".
Elle pousse un soupire et sort du comptoir en criant?


- Aëya...

- Oui? Regarde ce que j'ai fait..

Mais Nanoko ne regarde pas le bout d'écorce, elle brandit sa liste avec le dessin dessus.

- Je t'avais dit que c'était des choses sérieuses, qu'il ne fallait pas gaspiller bêtement.

- Tu m'avais dit de mettre mon nom quand je serais sûre, alors j'ai mis.

- Sûre? Ton nom? Moi je vois juste une tête dessinée.

- C'est moi.

- Un nom, Aëya, pas un dessin de tête.

- C'est plus joli comme ça je trouve moi, et puis mon nom, j'arrive pas.

- Tu ne sais pas écrire?

Sans un mot, Aëya attrape le registre et un crayon dans les mains de Nanoko, et trace très grossièrement à côté du visage les lettres A E Y A.
Nanoko la regarde faire sans un mot, elle est bonne pour refaire son registre de toute façon.
Puis elle regarde la Trykette avec sérieux, elle n'a que moyennement confiance en la notion de certitude d'Aëya.


- Et puis, tu es sûre? Je préfère qu'on en discute avant..

- On en discute: je suis sûre.

- Il y pas si longtemps, tu voulais "faire des aventures", et maintenant..

- Je veux toujours faire des aventures. Et je veux aussi faire des trucs, comme onc'Bara. Mais avant si je faisais des trucs, je ne pouvais pas faire d'aventure. Maintenant, si je vais avec toi, je peux faire des trucs et des aventures ensembles. Et puis toi, tu sais vendre les trucs. Moi j'arrive pas...
La tour des sentinelles ne finissait pas d'émerveiller Khalzaam et Gozmoth. Comme un rêve prenant enfin un début de réalité.

Dès l'aube, avant de partir à la chasse, ils décidèrent de l'inspecter
Leur visite ne fut pas aussi longue et précise qu'ils l'auraient voulu mais ils s'accordèrent pour revenir et inspecter la tour dans ses moindres recoins pour voir si tout avait été fait selon les directives qu'ils avaient donnés quelques mois auparavant.

Ils ne doutent pas vraiment que les travaux aient pu être baclés, les fyros mettent toujours un point d'honneur à bien faire les choses, mais ils doivent en avoir le coeur net.

Ils en firent le tour sans se parler.
A peine parfois échangeaient-ils un regard approbateur ou un froncement de sourcils quand ils voyaient une chose ou l'autre dont ils ne se rappelaient pas avoir parlé au cours des longues discussions qui avaient eu lieu avec les artisans chargés de la conception de la tour.
Ils prenaient note mentalement de toutes les questions qu'ils devraient poser aux artisans concernant ces détails.

Leurs pas les conduisirent naturellement à la forge. Plusieurs artisans étaient déjà à l'oeuvre pour parachever l'ouvrage.
Tous occupés qu'ils furent chacun d'entre eux avait remarqué leur entrée et les avait salué discretement à la manière Fyros, sans arrêter leur travail.

L'un d'eux pourtant arrêta son ouvrage et s'avança vers eux.

Khalzaam étonné qu'un artisan Fyros laisse tomber son travail jeta un oeil au plan de travail pour voir à quoi celui-ci était occupé.


-Ah!, se dit-il, des chevilles en os, rien de trop important...bizarre pourtant. Et en plus je ne le connais pas celui-là.

Jetant un coup d'oeil discret à Gozmoth il constata que celle-ci était au moins aussi perplexe que lui et nettement plus méfiante.

Arrivé près d'eux l'inconnu s'inclina suivant le salut des présentations officielles.

C'était un Fyros de taille moyenne encore jeune, sérieux comme la majorité de sa race et connaissant manifestement très bien les us et coutumes du désert de sciure.


-Je suis Oddyss, Artisan.

Connaissant parfaitement eux aussi les usages Gozmoth et Khalzaam lui rendirent son salut.

-Je suis Gozmoth, Guerrière répondit-elle d'un ton rèche.

-Je suis Khalzaam, autre Guerrier répondit-il avec humour et un sourire pour atténuer la froideur de l'acceuil de Gozmoth.

-Que fais-tu donc ici frère Artisan ajoute-til sans se départir de son sourire.

-J'ai fait un long voyage pour avoir l'occasion de me joindre à vous frère Guerrier. En votre absence j'ai mis mes mains et mes capacités au service de mes pairs en cet endroit.

-Sais-tu que tu devras prouver ton utilité et te soumettre à des épreuves pour te joindre à nous demanda Gozmoth sèchement.

L'Artisan hoche la tête en signe de compréhension et d'acceptation.

-Bien! dit Gozmoth. Parmis les gens qui veulent aussi nous rejoindre il y a une jeune marchande qui veut installer son comptoir sous la protection et en association avec les sentinelles. Elle s'appelle Nanoko. Il me semble avoir vu son comptoir déjà installé.

-Je lui rendrais visite dès que j'aurais terminé ces quelques travaux

-Gozmoth dit Khalzaam il est l'heure de partir à la chasse.

-AU revoir frère Artisan dirent-ils presque choeur! Que ta main soit sûre.

-Au revoir souer et frère Guerrier, Que la chasse vous soit profitable répondit-il rituellement.

Les deux guerriers paris sans plus de cérémonie, il retourne a son travail et le termine consciencieusement avant de se mettre à la recherche de la nommée Nanoko.
ceci se passe durant la nuit où Bhalou médite
La nuit était sombre. Les feuilles des hauts arbres ne laissaient passer aucune lumière.
Un jeune Tryker enveloppé d'une cape noire traversait la forêt d'une course rapide.
Après dix minutes de voyage, il s'arrêta pour se repérer, en pensant qu'il avait réussi à partir sans attirer l'attention plus facilement que prévu.
Il arriva alors à un poste et se faufila dans une hutte. Un homin au visage caché dans l'ombre l'attend.

-Te voici, jeune combattant. As-tu pu remplir ta mission?
-Oui, Maître... en partie. Les Guerriers de Feu ont installé un poste avancé près d'une plage Tryker à une heure de course d'ici. Je ne connais pas encore les raisons de ce poste... Il faut que je m'intègre aux Sentinelles d'Atys, provisoirement du moins... J'ai pensé bon de vous en informer...
-Fais ton devoir, Courseur d'Ombres. Reviens-moi lorsque tu en sauras plus.
-Je vous reviendrai.
Et Ellsworth disparut à nouveau dans la nuit, rejoignant le camp des Sentinelles...
" Une journée tranquille ... "

La fyros était repartie s'allonger dans son hamac qu'elle avait fixé cette fois ci à l'extérieur
de la tour, à l'ombre de deux palmiers,

Elle se balançait, nonchalamment,

poilu le varynx était parti tot le matin comme parfois,

il était revenu à l'aube repu, rapportant une belle proie à ce qui pour lui était plus sa meute qu'une dresseuse,

ces instincts de varynx du désert étaient respectés, chasse juqu'à l'aube et repos pendant la journée,

Pour lui la chasse ici était un jeu,

les proies abondaient et il était bien plus véloce que la plupart des mammifères locaux.

Il était allongé à present sous le hamac, silencieux.


Aeya la trykette était toujours en train de travailler, elle allait discrètement, pensant ne pas etre
vue, vers le stock de matières premières du chariot,

Mais pour une fois qu'elle pensait à autre chose qu'à s'amuser, la fyros se gardait bien de dire
quoi que ce soit,

apres tout c'était de la valorisation de matières premières,

Elle arrivait à faire à elle seul plus de bruit que la forge des sentinelles,
Nanoko se demandait bien ce qu'elle allait sortir de tant d'effort,

Les guerriers etaient partis chassés pour la journée,
Peut etre Assassin le matis profiterait de l'occasion pour s'intégrer au clan


Quand à elle, elle avait bien l'intention de fainianter toute la journée,


Elle avait fait d'excellentes affaires hiers avec orphéa et son voyage était déjà concluant.



- hum hum entendit elle pres d'elle

Un jeune artisan fyros se tenait pres du hamac

- je me presente dit il Odyss nouveau artisan des sentinelles

- Et bien félicitation dit elle, veux tu quelque chose

- on m'a envoyer chercher des matières premières dit il

- Et bien prends ce qu'il te faut dans le chariot dit elle sauf dans la partie droite reservée à la citée interdite,
je m'arrangerai avec les guerriers plus tard

Voulant faire bonne impression, odyss s'empressa de saluer à nouveau et reparti

- On ne touche pas à la partie droite cria nanoko, voyant aeya qui profitant de l'arrivée d'Odyss s'interessait à nouveau
au chariot,

La trykette fit la moue, tapa du pied un morceau de racine et reparti vers son ouvrage

La fyros s'assoupit à nouveau quand ...

- hum hum entendit elle pres d'elle

Un jeune tryker etait maintenu de force entre deux gardiens fyros,

- on l'a surprit en train de fouiner dans la tour dit un gardien, il n'a pas voulu dire son nom mais il connait Ellsworth semble t-il,

- Il se dit marchand Tryker rajouta t-il,

- un drole de marchand dit le second fyros en rigolant, tous des agents de renseignement Tryker oui,

- Et alors dit la fyros je suis marchande, pas gardienne fyros.

- Mais on pensait que dit le gardien, pensez un espion chez nous dit il vexé,

la fyros se dit qu'elle n'arrivera jamais à farnianter, la journée avait pourtant bien commencée

- Vous avez quelque chose à cacher dit elle,

- Le gardien fyros sembla réflechir intensément puis repondit : euh non,

- Vous avez reçu des ordres pour emprisonner les trykers locaux,

- non

- Vous avez une prison,

- non

- Ce tryker a t il fait quelque chose de préjudiciable ?

- non, mais que faire alors chef ?

- peut etre pourriez vous le relacher et reprendre votre poste et je suis marchande dit elle,

- A vos ordres chefs dit les deux fyros relachant le prisonnier,

- et je suis marchande cria elle,

- oui chef repondit les fyros en repartant vers leur poste,

le tryker ne dit pas un mot, la salua puis reparti inspecter en direction de la forge

- on va peut etre pouvoir etre tranquille dit elle à son varynx endormi bien loin de toutes ses preoccupations d'homins.
Malgré les bruits que faisait Aëya avec son ouvrage, Nanoko avait finalement réussi à s'assoupir, bercée par la douce chaleur des rayons du soleil sur sa peau.
Le soleil du désert était bien trop chaud pour s'adonner à ce genre de plaisirs, mais ici, une légère brise rafraichissait l'air.

Pendant ce temps, Aëya s'affairait sur une étrange construction.
L'ensemble était constitué d'une grosse conque qu'elle avait ramassé la veille sur la plage, au bout de laquelle était fixée une vessie. Tout autour venait se greffer un mechanisme compliqué de planches de poulies et de cordes, le tout terminé par une manivelle en os.

Au bout d'un moment, la Trykette semble satisfaite de son travail. Elle approche son oreille de la conque et tourne très doucement la manivelle.
Elle entend un léger sifflement, et sourit.

Tirée de sa torpeur par un bruit de tempête, de vent hurlant contre les racines, Nanoko se redresse d'un coup dans son hamac, manquant de tomber.
Au pied du comptoir, elle voit Poilu tout aussi surpris qu'elle, et dans tout le campement, des Sentinelles accourent l'arme à la main.

Au centre du campement, Aëya, tourne la avec vigueur la manivelle d'un engin qui semble être la cause de ce bruit désagréable. Elle est radieuse et quand elle arrête de s'acharner sur la manivelle, au plus grand bonheur des oreilles de tout le monde, c'est pour pousser un cri de victoire.


- Ca marche!

Puis elle courre vers Nanoko, portant son engin dans les bras.

- Regarde, j'ai fait ça, et ça marche bien!

- Tu as fait une machine à casser les oreilles... C'est Gozmoth qui va être heureuse, elle va trouver que tu y arrivais déjà assez bien sans machine.

- C'est pour donner l'alarme. Faut leur vendre à eux qui font la guerre. Ils la mettent sur la tour, et quand y'a un ennemi, il suffit de tourner et hop, tout le monde sait. Chez Onc'Bara, on faisait sonner quand on voyait un Clap-clap, alors tout le monde sortait de l'eau, et les chasseurs plongeaient.

- Donner l'alarme? Oui, tu as peut-être raison, ça peut leur être utile... La Fyros se dit que c'est ce genre de choses qui peut l'aider dans ses négociations avec les Sentinelles. Si elle peut leur montrer concrètement les bienfaits que Somalis peut leur apporter, c'est presque gagné. Elle montre l'appareil, je peux le garder?

- Oui, je fais les trucs, et tu les vends. On va à la plage ce soir, tu te rappelles?

Nanoko se rappelle bien que la Trykette l'a harcelée toute l'après-midi de la veille pour aller à la plage ce soir, mais elle n'a pas le temps de dire un mot qu'Aëya l'entraîne par la main vers le gros morceau de la carapace de cococlaw.

- Viens alors, il faut s'entrainer. Tu dois apprendre les cerf-volants.

La carapace de Cococlaw a bien changée depuis la matinée. Aëya l'a retournée, comme un bac, et sur la partie avant un essieu est fixé, portant deux roues.
Sur l'arrière, une planche verticale s'articule, au bout de la planche est accrochée une roulette. Des cordes partent de chaque côté de la planches et arrivent vers l'avant, guidées par des petits anneaux en os disposés sur le rebord de la carapace.
Enfin, toujours sur le bord de la carapace, à gauche et à droite du véhicule, deux anneaux de plus grosse taille sont fixés. Ils ne guident encore aucune corde, mais le soin apporté à leur fixation laisse supposer qu'ils vont beaucoup travailler.


- Qu'est-ce que c'est que ça encore, demande Nanoko dubitative. On dirait un chariot, mais il n'y a rien pour accrocher un mektoub, et la carapace n'est sûrement pas assez solide pour bien le remplir.

- C'est pour faire la course! Annonce Aëya avec fierté. Ce soir, on va faire la course de la Luriah. Normalement, c'est sur l'eau, mais j'ai mis des roues pour s'entrainer sur la terre, et...

- La course? la Luriah? mais de quoi tu me parles?

- La Luriah, c'est un truc.. juste un nom comme ça. Y'a la course ce soir, et on y va ensembles. Comme t'es plus forte qu'un Tryker, on va pouvoir mettre plus de cerf-volants, alors on va aller plus vite. On va gagner, tu vas voir.

- Ouh la.. calme toi, je ne comprend plus rien là... Explique-moi tout dès le début, et lentement s'il te plaît.

Aëya prend un respiration et se calme. Elle monte dans la carapace et se place à l'avant.

- Ce soir, il y a une course sur l'eau. Ca, c'est le bateau, pour tourner, je tire sur les ficelles, comme ça joignant le geste à la parole, la Trykette tire tour à tour sur les cordes à sa gauche puis à sa droite, la planche à l'arrière de la carapace pivote alors selon son articulation. Aëya passe alors sur l'arrière de la carapace.

- Toi, tu te mets ici, et tu tiens les cerf-volants. On passe d'abord les fils dans les gros anneaux, sinon tu t'envoles et le bateau ne bouge pas. Tu as deux ficelles, et tu tire à gauche ou à droite pour avoir le meilleur vent. Aëya ne tient plus, et se remet à parler vite, trahissant son enthousiasme débordant. Et comme tu es forte, on va pourvoir prendre quatre cerf-volant, alors on aura plus de vent, et on ira plus vite.

- Mais je ne sais pas me servir de cerf-volant

- Tu apprends maintenant, viens.

Et la Trykette met deux poignées dans les mains de Nanoko et la pousse vers le centre du campement.
N'écoutant pas les protestations de la Fyros, elle lance le cerf-volant en l'air et il se gonfle immédiatement sous l'effet de la brise continue qui souffle sur le camp.
Elle vient alors se placer sur les pieds de Nanoko et lui prend les poignets, pour guider ses gestes.

Assez rapidement, sous les conseils éclairés d'Aëya, la Fyros arrive à faire voler le cerf-volant seule, et se risque même à quelques figures.
Elle se prend même au jeu et a oublié ses premières protestations.


- Il faut essayer avec plusieurs maintenant, dit la Trykette en interrompant le vol du cerf-volant. Jouant sur les longueurs de fils, Aëya accroche alors un deuxième cerf-volant aux poignets, puis relance les cerf-volants en l'air.

Dans un premier temps, les deux cerf-volants retombent aussitôt, mais finalement, Nanoko parvient à les maintenir en vol, et à les diriger. Elle se risquerait bien à des figures, mais Aëya l'en dissuade, ça emmêlerait tous les fils.

Ainsi de suite, au bout de deux heures, la Fyros est capable de faire voler les quatre cerf-volant en même temps, Aëya agrippée à ses jambes pour qu'elle ne décolle pas du sol.

Aëya est satisfaite de son élève et décide alors de passer à l'étape suivante.


- Vient, on va sur le bateau maintenant

Et rapidement, les deux amies se retrouvent à parcourir le campement en lignes droites sous les yeux intrigués des Sentinelles.
Sous les cris de joies d'Aëya et les rires de Nanoko, le chariot file à bonne allure, avec Poilu essayant de le rattraper.

L'après-midi touche sur sa fin quand elles arrivent à faire virer convenablement leur embarquation.
Pour Aëya, il est temps d'aller à la plage, mais Nanoko est embêtée de partir alors que les chasseurs ne sont toujours pas revenus. Elle n'a pas encore eu l'occasion de discuter avec Gozmoth et Khalzaam, et elle n'aime pas voir les choses trainer.


- Aëya, écoute, il faut attendre le retour des chasseurs..

- Ils ne rentrent pas ce soir.

- Pas ce soir? Comment tu sais ça?

- C'est un garde qui l'a dit, quand tu dormais. Il discutait avec un autre. Ils doivent chasser loin, alors ils ont pris des tentes pour dormir. Ils reviennent sûrement demain. Nous on va faire la course, y' des cadeaux a gagner, et puis y'aura ptet Orphéa aussi.

Nanoko se dit que si les chasseurs ne rentrent pas dans la soirée, elle n'a rien de spécial à faire au camp, alors pourquoi ne pas suivre la Trykette pour aller faire sa course.
Après tout, elle avait l'air de beaucoup y tenir, et l'après-midi sur le char l'avait bien amusée aussi.

Le char est donc attaché au mektoub, les cerf-volants pliés, et Nanoko et Aëya partent ensembles vers la plage.
Contrairement à la veille, la plage est noire de Trykers, mais la majorité sont venus pour voir le spectacle, car il faut avoir un bateau pour pouvoir participer.

Aÿea fouille dans le fond du bateau et ressort un paquet qu'elle tend à Nanoko.


- Tiens, mets ça pour aller dans l'eau.

Un Tryker passe les voir, et leur indique où se mettre pour le départ. Aëya essaye de négocier une meilleur position, mais ses talents de négociatrice ne sont vraiment pas au point.

Aëya bricole un peut le bateau pour enlever les roues qu'elle avait mises, et elles le traine jusqu'à la ligne de départ.
Une amarre prête à être coupée les retiens jusqu'au signal de l'arbitre.

Le bateau à leur droite est tout en bois et bien plus lourd que le leur, quand à celui de gauche les ficelles de son cerf-volant sont trop fines et Aëya ne leur donne pas longtemps pour céder.


- Partez! crie l'arbitre, suivit d'un court mugissement d'une sirène semblable à celle d'Aëya.
Une petite expedition etait partie en quete de ravitaillement pour la campement. Il fallait parcourir une assez longue distance afin d esperer trouver quelque chose de commestible.

Gozmoth s approcha du Matis et lui dit :
Tu vois le Goo a pourri cette region. La faune a quitte les lieux suite a la pollution de la flore. Nous sommes maintenant oblige de nous rendre de plus en plus loin pour pouvoir nous nourir. Nous combattons le Goo sous toutes ces formes mais pour l instant nous ne sommes pas assez nombreux pour l eliminer.

AsSaSsiN l ecouter attentivement pour tenter de mieux saisir les motivations de ce groupe de guerrier. Il avait du mal a comprendre que quelque chose invisible pouvait avoir autant d effets nefastes. Puis, il se souvint comment les mages de son peuple manipuler la nature pour leur propre profit et se dit qu apres tout pourquoi pas.

Les heures de marche se succederent interrompu de temps en temps par des pauses dans des points d eaux necessaires a la survie du petit groupe.
La troupe arrivera sur le point de chasse lors de la descente du soleil. Les eclaireurs repererent un troupeau d herbivore en train de brouter l herbe fraiche et tendre d une grande plaine.

Khalzaam decida qu ils tenteraient leur chance sur cette occasion. Il donna la repartition des taches pour l attaque. Elle devait etre rapide et precise pour empecher les males dominants du troupeau de comprendre d ou venait le danger et de tenter de se defendre.

La cible designe etait un jeune male un peu a l ecart du groupe.
Sans soute etait il plus faible que les autres. Or le Fyros savait que lorsqu un animal etait plus faible les autres ne tenteraient rien pour lui venir en aide.

Le Fyros s approcha d AsSaSsiN pour lui donner son ordre de mission comme aux autres :

- Tu lancera la premiere attaque. De toi depend la bonne marche de cette chasse dit il d une voix solennelle.
- Mais... Je n ai jamais chasse auparavant pensez vous que cela sois prudent ? repondit le Matis etonne d avoir deja une telle responsabilite.
- Tu as peur ? Si c est le cas, il vaut mieux que tu quittes les lieux immediatement !
- Non je n ai pas peur ! repondit un peu vexe le Matis. Comment dois je m y prendre ?
Khalzaam esquissa un sourire et dit : Improvise et impressionne nous !

Tous prirent leurs positions cache dans les broussailles... sauf AsSaSsiN qui se presenta sans meme tenter de se cacher devant le jeune mal un peu a l ecart du groupe.

Gozmoth interpella Khalzaam :
Mais il est fou ?!? Il va se faire tuer ! Il faut intervenir !
Khalzaam attrappa le bras de la Fyros et dit d une voix seche : Non ! Laisse le faire a sa maniere...
Gozmoth se resigna et marmonna des sermonts pour exterioriser sa colere.

Le Matis etait bien en vu de l animal. Il commenca par gratter la terre et a grogner pour eviter l affrontement. AsSaSsiN de la meme maniere que son premier combat sorti les deux lames recourbees de ses bottes et pendant qu il se redressaient lentement ses yeux se viderent de toutes emotions.

Khalzaam dit a Gozmoth :
Ses yeux ! Regarde ses yeux ! C est les meme que contre les soldats Matis !
Gozmoth les avaient vus avant meme que son frere d arme ne s exclaffe. Jamais elle n avait vu un tel regard.
Khalzaam enchaina :
Regarde bien ce qu il va faire de ses dagues ! Tu vas avoir du mal a le croire !

L animal devant l insistance du Matis engagea le combat en le chargeant. Les deux lames furent catapultes dans les airs dans un sifflement assourdissant et creverent les deux yeux de l animal en un eclair.

Gozmoth ne pu s empecher de lacher une parole :
Par tout les Saints Guerriers, ce Matis est d une precision et d une violence extreme. Je suis sur qu il ne nous as pas tout dit sur son passe. Aucun soldat Matis ne maitrise aussi bien les armes !
Khalzaam aquiesca d un signe de la tete. Il en etait convaincu depuis qu il l avait vu se battre contre les soldats.

La victoire n etait plus qu une formalite apres cela. Les deux Fyros situes a l arriere chargerent et transpercerent les pattes de l animal pendant qu AsSaSsiN degaina sa longue lame dorsale et doucement egorgea l animal d un geste vif et precis.

Le Matis recupera les lames et les redeposa dans leur fourreau a ses chevilles. Ses yeux reprirent une expression normale dans l instant.

Le soleil etait deja en train de se coucher. Les Fyros commencerent a depecer l animal pendant que le reste de la troupe preparait le camp afin de passer la nuit en securite.

Le silence de Gozmoth et de Khalzaam face au Matis l inquietait un peu. Et si sa maniere d agir ne leur avait pas plus ? Que deviendrait il ? Il ne le savait meme pas lui meme...
La course sur l'eau de coquilles à cerf-volant avait mal débuté,
la fyros était peu habituée à ce genre de jeu mais les conseils de la trykette Aeya s'avèraient tres précieux,

C'est vraiment pas difficile avait elle dit, en fait c'est avant tout une question de force et toi tu es forte, bien plus forte qu'une trykette meme si c'est pas ton élément,

Au dernier moment poilu le varynx s'était échappé des mains d'Aeya, il était devenu fou furieux à l'idée de se voir éloigner de la dresseuse,

En trois bonds il avait sauté dans la coquille manquant de tout faire chavirer,

Reprenant le dessus sur la situation périeuse, la fyros avait décidé de tenter le tout pour le tout, elle déplia tous les cerf-volants à son bord les accorchant à tout ce qu'elle pouvait,

Par moment la coquille se soulevait un peu au dessus des flots,

Avec plus de chance que d'adresse elle négocia les bouées de vessie de Mektoub gonflée, toujours à la limite de ses forces dans des gerbes d'écume,

A nouveau les sirènes à air retentirent, elle lacha épuisée la grappe de cerf-volants qui s'envolèrent au loin,

Une foule de tryker applaudissaient dans sa direction, elle se retourna, non il s'agissait bien d'elle,

par on ne sait quelle chance elle avait gagné la course dépassant d'une tete les autres concurents trykers,


- Et bien félicitation étrangère pour cette course si peu conventionnelle mais efficace dit le maire de la cité tryker,

- Notre marchand local va vous remettre le trophée d'honneur,

- oh mais je vois que vous vous connaissez déjà, encore fécilitation dit le maire en s'éloignant,

le vieux marchand lui tendit le trophée, qui semble t'il était une tete d'un poisson locale sculptée en bois précieux et ivoire,

Aeya s'empressa de débarrasser nanoko d'un air malicieux serrant contre elle le trophée tryker,


- quel plaisir de vous revoir dit nanoko au vieux marchand tryker, cela fait déjà pas mal de soleil,
[voir autres récits]

le vieux tryker réajusta ses lunettes d'ecaille, puis la regarda à nouveau,

- Ah oui la jeune fyros rebelle dit il en fouillant dans ses souvenirs, comme tu as changé, tes traits d'enfant ont disparu,

- Oui dit il avec satisfaction, un regard avisé de marchande, c'est bien dit il c'est tres bien en tapotant sa main,

- Orphéa m'a parlé d'une fyros nanoko mais je n'étais pas certain que ce soit toi,

-Ah et voilà poilu, mon dieu ce ne doit pas etre facile de nourir ce monstre, est il adulte ?,

- pas encore, c'est encore un jeune varynx dit la fyros en souriant,

Prenant la fyros par le bras et la trykette aeya par l'autre,

- viens dit il à la fyros

- je vous invite chez moi, tu connais déjà, nous avons à discuter,

- Mais mes affaires dit elle et les sentinelles, je dois les avertir,

- mes trykers s'en occuperont répondit il, ne t'inquiète pas pour ça,

- vous voulez faire des affaires ? demanda la fyros,

- mais non dit le vieux marchand tryker perdu dans ses pensées,

- tu n'ignores pas les règles d'Atys,rajouta t-il celui ou celle qui jouit d'une renommée étrangère se voit ouvrir les portes de la connaissance,

- tu es appréciée chez nous, bien que fyros,

- Ces portes se sont entre-ouvertes, il est temps de saisir l'occasion et d'ouvrir les premières pages du grand livre de la connaissance tryker,

- Pour nos plus grands profits marchands mutuels dit le marchand tryker malicieusement

("/")

Les guerriers fyros étaient rentrés, la chasse était un succes,
Gozmoth en un regard avait cette faculté de connaitre l'etat d'un camps,

Elle se dirigea immédiatement vers les gardes d'entrée de la tour,


- Que fait ce tryker à roder du coté des fours de la forge dit elle aux sentinelles

- Nous l'avons surpris dans la tour dit la sentinelle et nanoko nous a dit de le relacher,

- et depuis quand une marchande prends des décisions concernant la sécurité dit elle

- mais euh ... dit la sentinelle

- tu es un imbécile ! cria gozmoth dans les oreilles de la sentinelle

- oui chef ! répondit la sentinelle

un petit groupe de trykers s'avancèrent, déplièrent les hamacs de aeya et de nanoko et prirent l'ensemble de leur affaires,

- nous avons reçu des ordres dit l'un d'entre eux en repartant, passant devant Gozmoth,

- mais qui donne des ordres ici ?dit elle, c'est une place forte ou un moulin,

[ Gozmoth va t'elle reprendre son camps en main ? ]
[ A quel connaissance culturelle va accéder nanoko ? ]
[ Va t-on pouvoir faire lacher le trophée à Aeya ? ]
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