Les retraites: préparez vos PEA, PEL et tout le tralala

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Citation :
Provient du message de lyn steinherz
Je travaille dans une très grosse entreprise, c'est donc un peu particulier ; mais un cadre nouvellement embauché dans le privé gagne preque autant qu'un cadre A en fin de carrière dans le publique...
Mais je suppose que dans des entreprises de taille plus modestes, les salaires privés doivent fortement se rapprochés des salaires publiques.
vivi les cadres sont mieux pays dans le privé, c'est ce que je disais.
ce que je disais moi c'est que pour les jobs moins gradés (donc pas les cadres) les salaires tendent a être égaux avec ceux du privé (enfin c'est ce qu'il me semble avoir entendu a la téloche).
Je ne vois pas très bien le rapport entre les retraites et remettre en cause le droit de grève. Vous essayez une fois de plus de faire le procès des fonctionnaires en déclarant qu'ils sont honteusement avantagés, alors pourquoi ne cherchez vous pas à en devenir un pour bénéficier à votre tour de ces mêmes avantages si supérieurs à ceux du privé? Vous n'avez toujours pas répondu à cette question que je vous avais posé plus tôt !
Citation :
Provient du message de kirk
vivi les cadres sont mieux pays dans le privé, c'est ce que je disais.
ce que je disais moi c'est que pour les jobs moins gradés (donc pas les cadres) les salaires tendent a être égaux avec ceux du privé (enfin c'est ce qu'il me semble avoir entendu a la téloche).
Des études ont démontré que c'était faux. A qualifications égales et à poste équivalent, les salariés du public touchent un salaire 10 à 20% inférieur à celui du privé.
Pourquoi à votre avis les médecins préfèrent-ils travailler en tant que libéraux plutôt que dans des hôpitaux? Même chose pour les chercheurs par exemple...
Citation :
Provient du message de Laya de Malkesh
A qualifications égales et à poste équivalent, les salariés du public touchent un salaire 10 à 20% inférieur à celui du privé.
Pourquoi à votre avis les médecins préfèrent-ils travailler en tant que libéraux plutôt que dans des hôpitaux? Même chose pour les chercheurs par exemple...
Je suppose que l'on ne devrait pas faire l'amalgame entre les professions libérales et les salariés du privé. Leurs salaires n'ont strictement rien à voir, pas plus que les pré-requis et les conditions de travail...
Citation :
Provient du message de lyn steinherz
Je suppose que l'on ne devrait pas faire l'amalgame entre les professions libérales et les salariés du privé. Leurs salaires n'ont strictement rien à voir, pas plus que les pré-requis et les conditions de travail...
Pas plus non plus que leurs retraites qui sont gérées de façon autonome par chacune des professions libérales...

Personnellement, je ne peux prétendre à une retraite entière (dont le montant est sans commune mesure avec les revenus annuels en activité) qu'à partir de 65 ans et 40 ans de cotisations.

Et effectivement je ne vois pas non plus le rapport entre le droit de grève et le système des retraites...

Par ailleurs, à qualification égale, les emplois auxquels je peux postuler dans le service public sont vraiment beaucoup moins rémunérateurs...

Et si vous pensez que par définition un fonctionnaire est, de par son statut, un paresseux sur-rémunéré, essayez (par exemple) de tenir une classe de trente élèves tous les jours pendant une semaine...
Citation :
Provient du message de Laya de Malkesh
Je ne vois pas très bien le rapport entre les retraites et remettre en cause le droit de grève. Vous essayez une fois de plus de faire le procès des fonctionnaires en déclarant qu'ils sont honteusement avantagés, alors pourquoi ne cherchez vous pas à en devenir un pour bénéficier à votre tour de ces mêmes avantages si supérieurs à ceux du privé? Vous n'avez toujours pas répondu à cette question que je vous avais posé plus tôt !
Pour ma part pour la simple raison qu'à l'époque je n'ai pas passé les concours qui m'auraient permis d'accéder aux postes qui m'intéressaient (niveau en droit trop élevé par rapport à ma formation).

Concernant le rapport entre droit de greve et retraite. Voici mon humble position :
Actuellement dans le privé, si de nombreuses modifications sur le statut des retraites sont proposées et que je les estime en ma défaveur - ainsi que les personnes de mon secteur - je peux ... euh ... faire un peu greve, soit.
J'ai l'impression - je prends du recul et temporise - que, si les salariés du public font greve pour manifester leur desaccord face aux projets de retraite, les chances que le gouvernement fasse marche arrière sont plus importantes, voire le gouvernement fera forcément marche arrière car il suffit de bloquer la France trois semaines et cela fait reflechir quant à un éventuel avenir politique.
D'ailleurs lors des dernières mobilisations, les syndicats manifestaient leur déception de ne pas voir plus de salariés du privé, on se demande bien pourquoi.

Voilà le lien que je fais entre greve (ou plutôt "moyen d'exprimer son desaccord face à un projet") et retraite.
Les gouvernements prennent généralement plus de pincettes avec les fonctionnaires par rapport aux salariés du privé effectivement à cause des grèves.

D'une parce que le principe de grève est marginalisé dans le privé par les patrons. Les employés ont peur de représailles (gel de salaire, licenciement du gréviste plutôt qu'un autre en cas de restructuration, refus de promotion,...). Les fonctionnaires ont quant à eux un rapport différent avec la grève, seul moyen de s'exprimer directement à leur patron : l'Etat.

De deux, un employé par exemple de Matra qui fait grève, ça ne pénalise que l'entreprise, alors qu'un employé de la SNCF qui fait grève, ça pénalise l'entreprise ET les usagers.
Les répercussions sont bien plus grandes, le rôle de la fonction publique étant un rôle de service. Si ce principe ne s'accomplit pas, il y a alors dysfonctionnement de l'Etat et donc mécontentement de la population. C'est une simple question de logique. Les usagers sont pris en quelque sorte en otage, je te l'accorde, mais il n'y a rarement d'autres choix pour que l'Etat écarte ses oeillères.

La grève de 2000/2001 à la SNCF avait été retranscrite par les journaux comme des revendications salariales alors qu'elle consistait en réalité en un refus massif d'une modification du statut de la SNCF qui la mettait dans un statut comparable au réseau ferré anglais : une entreprise ne cherchant que le profit, sacrifiant les activités les moins intéressantes pour elle (suppression de trains aux heures tardives, abandon du fret, fermeture de petites gares,...). Au bout du compte, la grève a permis de reculer la date de changement de statut, une semi-victoire pour l'Etat.
Si la fonction publique n'avait pas fait grève certaines fois, dis toi que l'état du pays serait certainement loin d'être glorieux. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le MEDEF veut se débarrasser des fonctionnaires pour pouvoir imposer ses revendications, ils ont à de nombreuses reprises été contrés dans les réformes des retraites, des allocations chômage ou sur la question de la sécu qui étaient tout sauf en faveur des salariés du public ou du privé.

Les grèves actuelles qui risquent d'intervenir vont certainement avoir pour but d'imposer à l'Etat de fournir des garanties aussi bien au privé qu'au public notamment sur le montant des retraites et des réévaluations de la réforme des retraites en fonction de la conjecture.
Citation :
Les grèves actuelles qui risquent d'intervenir vont certainement avoir pour but d'imposer à l'Etat de fournir des garanties aussi bien au privé qu'au public notamment sur le montant des retraites et des réévaluations de la réforme des retraites en fonction de la conjecture.
les travailleurs du publics ils s'en foutent du privé
si grève ils font (et elle aura lieu j'en met ma main a couper) c'est pour conserver leur acquis, rien d'autre.
mes deux parents sont fonctionnaires, et la dernière fois que j'ai vu mon papa (que j'aime je vous rassure) voila ce qu'il me répondait quand je lui parlais de réforme des retraites : les réformes je m'en bas les couilles (texto) , j'ai bien compris qu'ils ne voulait aucun changement.
je pense que ça reflète assez bien l'état d'esprit des fonctionnaires.
Citation :
Provient du message de LoneCat
Ca c'est fun, ça dépend peut-être des qualifications et des études. Je serais curieux de savoir comment tu as fait le calcul, enfin "tous les calculs" plutôt

Pour moi le calcul est très simple: je regarde mes qualifications, je regarde quels postes je peux intégrer dans la fonction publique, puis je regarde les salaires. Je me frotte les yeux, je regarde encore, je nettoie mes lunettes puis je regarde une dernière fois. Ensuite je ris un bon coup ....

Ciao,
LoneCat
Bizarre, moi, ça me fait pas rire un bon coup, ça me fait pleurer Et penser qu'il faut passer des concours qui sont équivalents aux diplômes que j'ai obtenu en me faisant ch... à l'école...
Citation :
Provient du message de Dalamar

Bizarre, moi, ça me fait pas rire un bon coup, ça me fait pleurer Et penser qu'il faut passer des concours qui sont équivalents aux diplômes que j'ai obtenu en me faisant ch... à l'école...
Quand je dis que ça me fait rigoler, c'est surtout parcequ'on les décrit souvent comme des "privilégiés", c'est tout. Ca permet de focaliser facilement le ressentiment des braves gens sur les sales fonctionnaires super privilégiés (mouhaha ), je pensais que c'était clair

En revanche, je ne comprends pas du tout la seconde partie de ton message: les concours ne sont équivalents à rien du tout. Il nécessitent d'avoir au préalable passé des diplômes. Et il y a une énorme différence entre passer un examen qui confère un titre, et passer un concours où le nombre de places est limité ....

Enfin bon, ce qui m'épate ce sont les gens qui critiquent. Soit ils n'ont pas voulu rentrer dans la fonction publique et alors je ne vois pas trop de quoi ils viennent se plaindre: ils n'avaient qu'à le faire. Soit ils ont échoué aux concours, et c'est plutôt pitoyable de venir protester ensuite (à mon humble avis. Perso je n'ai pas eu Polytechnique ni Centrale et je ne vais pas me permettre de critiquer les salaires de leurs diplomés).

Citation :
Provient du message de kirk

mes deux parents sont fonctionnaires, et la dernière fois que j'ai vu mon papa (que j'aime je vous rassure) voila ce qu'il me répondait quand je lui parlais de réforme des retraites : les réformes je m'en bas les couilles (texto) , j'ai bien compris qu'ils ne voulait aucun changement.
je pense que ça reflète assez bien l'état d'esprit des fonctionnaires.
Soyons honnête, ce n'est pas une question d'état d'esprit, c'est une question de pragmatisme. Ce que t'a dit ton père est parfaitement exact: les deux systèmes sont parfaitement indépendants, et quel que soit les changements apportés au régimes de retraite du privé, il s'en bat les couilles. Tout comme le privé et les fonctionnaires se battaient les couilles de la revalorisation du prix des consultations des médecins, etc etc ...

Il faut comprendre que l'Etat est un employeur assez particulier. Le contrat de travail qu'il propose à ses salariés inclue justement le régime de retraite. Quand on signe, on sait dans quelles conditions on sortira. Avec comme autre particularité que l'Etat est solvable et ne risque pas de faire faillite. Il doit donc remplir ses obligations contractuelles, en particuliers vis à vis de ses employés, et par exemple dans le domaine des retraites.

Au contraire, les régimes de retraite dans le privé sont généralement indépendants du contrat de travail. Mais si mon employeur veut modifier mon contrat de travail en ma défaveur, il a intérêt à se lever tôt . Ce serait exactement pareil si j'étais fonctionnaire ....

Enfin bon, je ne suis pas du tout spécialiste du droit administratif et du travail. Si ça se trouve j'ai dit d'énormes conneries

Ciao,
LoneCat
Source suivante : Challenge Economique février 2003 :

Citation :
ce constat d’un secteur public avantagé au moment de recevoir ses pensions doit être nuancé. En fait, ainsi que le montrent les comparaisons public-privé que Challenges a établies (lire page 46), rares sont les fonctionnaires qui bénéficient d’une pension représentant 75% de leur dernière rémunération – ce qu’on appelle le taux de remplacement –, comme c’est théoriquement le cas. Pour une raison simple: les primes, partie intégrante du salaire, ne sont pas prises en compte dans le calcul de la retraite. Elles sont peu importantes s’agissant, par exemple, des professeurs des écoles (ex-instituteurs) :4% de la rémunération globale. Mais elles grimpent à 40 ou 50% pour les cadres. Selon la CFDT, ces primes représentent en moyenne 15% des rémunérations des fonctionnaires d’Etat. Du coup, leur retraite équivaut, en moyenne, à 70% de leur dernier salaire (si l’on rapporte pension et salaire, nets de cotisations). Dans le privé, ce taux est en moyenne supérieur. Pour un ouvrier ou un employé ayant touché tout au long de sa carrière le salaire moyen de sa catégorie,la retraite représentera 82% de son dernier salaire, et 73% pour un cadre (toujours net de cotisations), selon le Conseil d’orientation des retraites. Mais, d’ici à 2010, la mise en œuvre des décisions déjà prises fera baisser d’une bonne dizaine de points le taux de remplacement des salariés du privé. En effet, c’est alors que joueront à plein les mesures Balladur de 1993, tout comme celles mises en œuvre par les partenaires sociaux, s’agissant des régimes complémentaires. Les fonctionnaires seraient, pour le coup, hyper-privilégiés. Aussi doivent-ils s’attendre d’ici là à quelques restrictions

Citation :
Les hauts salaires, c’est dans le privé. S’agissant des petits salaires, les fonctionnaires du bas de l’échelle sont à coup sûr gagnants du match public-privé (voir page 50). Mais, à partir de 23000 euros par an, le constat s’inverse. En haut de la hiérarchie, pour les cadres, l’avantage à travailler dans le privé ne se discute pas. Cela explique la difficulté de l’Etat à recruter des hauts fonctionnaires de qualité, et surtout à les garder. Un jeune haut fonctionnaire vient de tripler sa rémunération en passant de Bercy (Direction de la concurrence) à un cabinet d’avocats!
Citation :
Pour les avantages non monétaires, enfin, les statuts du public et du privé tendent à se rapprocher (lire page 54). De récentes études de l’Insee montrent une tendance à l’effacement des écarts en termes de durée du travail. Le passage aux 35 heures a provoqué une baisse générale du temps de travail, plus sensible dans le privé, notamment pour les cadres. Reste un avantage exclusif des fonctionnaires, particulièrement appréciable: la sécurité de l’emploi!
Oué enfin sur ce dernier point, clore sur la sécurité de l'emploi sans évoquer le nombre massif et de plus en plus massif des "faux fonctionnaires", contractuels, vacataires, etc. qui exercent des fonctions de service publique avec un statut précaire, ça ressemble à un mensonge par omission.


Pour le reste, supprimer 500 000 fonctionnaires ? Je serais curieux de savoir quel pourcentage de la population active ça représente, mais plus encore je serais curieux de connaître le détail de chaque poste supprimé.
Parce qu'à "croiser" des fonctionnaires quotidiennement ici, j'ai plutôt l'impression qu'il en manque. Pour reprendre le sempiternel exemple du mammouth qu'il faudrait dégraisser à tout prix, cette volonté m'effraie quand sur le terrain il devient quasiment impossible de trouver un "aide éducateur" pour encadrer une activité dans un établissement, ou quand si souvent on manque de remplaçant pour les profs. Quant à la question des services publics abandonnés dans les campagnes ou fermés dans des villes de province (maternité, bureau de Poste, voix ferrée, etc.) au motif que ça coûterait trop, c'est carrément scandaleux.
(desole pour le sujet ouvert j'avais pas vu celui la)

Le systeme de retraite semble evoluer vers plus de temps de cotisations pour une pension moins importante, mais j'ai l'impression de relever des paradoxes, actuelement sur une base de 40 annuites pour une retraite complete.


Premierement -
Ceux qui bossent tres jeunes (des 14-15 ans) n'ont pas droit a une retraite a 54 ou 55 ans mais seulement 58 ou 60 ( je sais plus exactement mais ils doivent donc faire + de 40 ans).

Deuxiement -
Notre systeme economique reclame des jeunes de plus en plus qualifies (etudes) et de preferances ayant fait bcp de stages (cf l'experience pro).
Bref bac +5 ou +8 pour une these, voir 1 ou 2 annees de plus pour un double diplome ( de plus en plus reclame, ex juriste avec un diplome en compta, en commerce, ou ecole de commerce plus MBA ), voir des stages 6 mois mais parfois qq annees ( le thesard qui doit bosser 1 ans en labo pour une "indemnite" ou on exploite ses capacites sans les reconnaitre au niveau salaire).

Bref pour ces gens la qui peuvent terminer leurs etudes a 25, 26, 27 ans avant d'etre paye a leur niveau , devraient travailler jusqu'a 65,66,67 ans. (vous allez dire pas grave ils gagnent bien leru vie: bien parfois il ne pas forcement tellement payes, puis enfin ils cotisent en rapport de leurs salaires de toute facon)

Mais ceci ne serait pas fatalement un probleme si on ne se rendais compte d'une tendance de plus en plus forte de notre secteur economique : on cherche a pousser vers la sortie les +55 ans .
Pourquoi ?
Trop vieux, un jeune sera moins paye (anciennete) et compensera tranquilement son manque d'xp par son energie. De plus il presente mieux, a moins tendance a compter ses heures etc.
En tout cas c'est une tendance, preretraites etc a 55 ans on a de plus en plus tendance etre pousse a "sortir".
C'est à nous de réinventer notre rapport au monde du travail. Finis l'assistanat et les privilèges. Fini le travail pour vivre. Vive celui qui vit pour son travail !
On vit de plus en plus vieux et en bonne santé, à quoi bon continuer ce système archaïque de retraites ?
A 70 ans n'importe qui est encore en pleine capacité de travailler ! A 75 ans, aussi. Osons dire la vraie vérité !

Et puis avec seulement 35 heures par semaine, on va pas se plaindre, quand même. Pas de quoi nous fatiguer beaucoup. Rien à voir avec les 40-45 heures de papa !
Vive le travail ! Le patronat nous ouvre les bras, jetons nous-y sans complexe !
Marre de tous ses salariés qui ne pensent qu'à prendre des congés, partir en retraite, poser des JRTT ! Ce n'est pas comme cela que la France sera plus compétitive, plus riche, plus belle !

Que se taisent enfin les oiseaux de mauvaise augure qui prêchent le droit à la paresse et au temps libre ! Fini le temps des utopies ! Vivons enfin dans l'esprit de capitalisme tel qu'il est : pour que l'argent fasse encore plus d'argent et que chacun s'enrichisse ! Il y en a marre de partager la misère plutôt que la richesse, marre de ces employés aigris qui lorgnent avec jalousie le salaire du patron !

Et si les 45-50 ans sont virés par leur entreprise, quelle importance ? Ils retrouveront du travail puisque la force de l'âge se poursuit aisément jusqu'à 80 ans facile, à moins d'avoir une mauvaise hygiène de vie, mais là encore, ils n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-même ceux qui ne font aucun sport, se nourrissent mal, se couchent tard, etc. Bref, ceux qui ne font aucun effort pour rester productifs.

Et si ces 45-50 ans ne trouvent pas de travail, qu'ils innovent !, qu'ils deviennent leur propre patron ! Qu'ils prennent des risques, parbleu ! C'en est fini de l'assistanat permanent ! Vive la liberté !

Nous vivons dans un monde riche où celui qui veut trouver un emploi, en trouve un facilement. Encore faut-il VRAIMENT le vouloir, le chercher. C'est trop facile de toucher le RMI sans rien faire ! Le 21ème siècle est là mes amis, entreprenons ! Entreprenons ! Et que chacun se fasse sa propre retraite : marre de cotiser pour des fainéants bons à rien !

Et que l'Etat se débarrasse enfin des fonctionnaires, faisons-les bosser dans le privé, ça leur apprendra à vivre ! Marre de payer des impôts pour être mal servi, mal protégé, mal éduqué !

Que cessent ces rêves idiots de richesse sans travail. Avec cette fin des utopies qui nous caractérise si bien, revenons à une valeur saine : la productivité. Soyons productifs bon sang ! Enfin une Vraie Bonne valeur : le travail !

Vivons libres de toutes contraintes ! Finis les systèmes archaïques et inefficaces ! A nous les lendemains qui chantent et les entreprises souriantes !
Unhappy
D'ici 2010 2015 la moitié des actifs partirons en retraite. C'est énorme, et le rapport actif/retraité va diminuer fortement. Il y aura donc inévitablement une augmentation du temps de cotisation, une augmentation des cotisations, et une diminution des retraites.
Il ne faut pas oublier que ce sont ceux qui travaillent qui paient les retraités.
Que vous soyez lucides, conscients, inconscients, révolutionnaires, pour ou contre n'y changera rien. Enfin bon, on peut être contre la fait de vieillir et de mourir aussi, mais c'est comme ça.
Ne veulent pas comprendre que les gens de mauvaise foi.

Dans ces conditions difficiles, je ne réclame qu'une chose c'est l'égalité devant les retraites; cotisations et pensions, excepté pour les métiers de grande pénibilité.

PS:
A oui, j'oubliais, à la SNCF et la RATP ils vont faire grève par prévention (comme les ricains font la guerre) au cas ou on se rappellerait que eux, ils ont la retraite à 50 ans, quand moi je l'aurai à 68 car j'ai eu la mauvaise idée de faire des études. Et elle sera beaucoup plus faible que la leur en plus.
Je me demande pourquoi les compléments par capitalisation font tant peur aux gens. Si on met ces compléments sous la responsabilité de l'Etat, avec une législation très stricte (comme les PEA, ou les livrets A), je ne crois pas qu'il y ait de dérapages. On peut aussi imaginer de les indexer sur des produits très stables genre bons du trésor ou autres.
Après tout un tel système existe déjà pour les fonctionnaires, même si je ne sais pas ce qu'il donne.
Tu parle des metiers de grande penebilite, mais force est de constater que la realite ne traduit pas cette situation.

La SNCF c'est 55 ans pour les conducteurs ? pourquoi ? qu'est ce que ce metier a de penible ? en fait c'est la survivance d'un droit ancien, on accordait la retraite a 55 ans parcequ'a l'epoque des loco a vapeur le metier etait terrible, mais maintenant c'est comparable a un emploi de bureau.

La retraite des parlementaires est egalement tres avantageuse, et ca n'est quand meme pas en raison des conditions de travail qui ruinent la sante...


Je ne crois pas que la plus part des metiers penibles (batiment etc) beneficient d'un age de la retraite avance.


J'espere que tout cela sera remis a niveau d'autant plus que si on est passe a 40 ans pour le public, je crois qu'il est prevu des 2008 de passer a 41 etc.
Bref ceux qui ont 25 ans et debutent aujourd'hui, prendront leur retraite a 70 ans probablement.


Enfin question egalite, les femmes qui vivent en moyenne 8ans de plus que les hommes, ca ne devrait pas etre pris en compte apres tout ??
Citation :
Provient du message de Kashrag
Je me demande pourquoi les compléments par capitalisation font tant peur aux gens. Si on met ces compléments sous la responsabilité de l'Etat, avec une législation très stricte (comme les PEA, ou les livrets A), je ne crois pas qu'il y ait de dérapages. On peut aussi imaginer de les indexer sur des produits très stables genre bons du trésor ou autres.
Après tout un tel système existe déjà pour les fonctionnaires, même si je ne sais pas ce qu'il donne.
ce que les gens ne veulent pas je pense, c'est le système des fonds de pensions a l'anglo saxone.
baser sa retraite sur la bourse, c'est flippant, imagine y'a un grave crack boursier, hop tu l'a dans le cul, t'a plus de retraite...
mais sinon un système basé sur des placements surs, pourquoi pas.
d'ailleurs il me semble que l'état a parlé d'encourager la retraite privée en défiscalisant certains placements spécial retraites, enfin on verra bien quand ils nous sortiront leur réforme
Peut-être aussi qu'il y a des gens qui n'en veulent pas tout court, indépendamment du n'importe quoi boursier.

Il faut dire qu'entre un cadre sup. qui pourra mettre quelques petits milliers de francs par mois en épargne et un salarié entre le smic et 8kf qui pourra épargner grosso modo 100 balles par mois, ça peut se comprendre.
Citation :
Provient du message de kirk
ce que les gens ne veulent pas je pense, c'est le système des fonds de pensions a l'anglo saxone.
baser sa retraite sur la bourse, c'est flippant, imagine y'a un grave crack boursier, hop tu l'a dans le cul, t'a plus de retraite...
mais sinon un système basé sur des placements surs, pourquoi pas.
d'ailleurs il me semble que l'état a parlé d'encourager la retraite privée en défiscalisant certains placements spécial retraites, enfin on verra bien quand ils nous sortiront leur réforme
Le problème de ce système est que 80% des salariés de la classe moyenne n'auront pas les moyens de mettre de côté tous les mois. Déjà que c'est pas si facile de boucler un mois alors mettre en plus de côté va se révéler assez difficile. D'où si un système comme ca est adopté ben certaines personnes ne pourront pas se construire une retraite: alors au choix elles bossent jusqu'à 70 ans ==> augmentation du chômage ou alors elle se met en retraite sans sous ==> soit sa famille l'assume soit alors on aura une augmentation de la pauvreté comme aux EU où règne le système de capitalisation.
Bref, il faudrait trouver un compromis entre les 2: les plus aisés se construisent leurs retraites: les plus pauvres ne pouvant pas continueront à bénéficier du système de répartition.
Mais bon je suppose qu'il y aura tjs des mécontents pr critiquer tel ou tel système car on est en France
Citation :
Provient du message de Kashrag
Je me demande pourquoi les compléments par capitalisation font tant peur aux gens. Si on met ces compléments sous la responsabilité de l'Etat, avec une législation très stricte (comme les PEA, ou les livrets A), je ne crois pas qu'il y ait de dérapages. On peut aussi imaginer de les indexer sur des produits très stables genre bons du trésor ou autres.
Après tout un tel système existe déjà pour les fonctionnaires, même si je ne sais pas ce qu'il donne.
Si l'on reste dans un cadre strict où ce sont des compléments, et pas le seul mode d'épargne en vue des retraites, ce système est acceptable, et faisait d'ailleurs parti des propositions lors de la dernière campagne présidentielle de Chirac et Jospin (chacun à sa sauce, mais cela restait fort semblable).
Si l'on dérape comme aux US et UK, alors là le système devient mauvais ; il suffit pour cela de voir l'extrême paupérisation des classes moyennes inférieurs et basses dans ces pays...
Les chiffres de today sur le chômage pour ceux qui me disaient que le papy boom actuel et à venir permettrait de baisser le chômage à court terme:
Citation :
Le chômage a enregistré une forte hausse en mars par rapport à février, progressant de 1 % (24 500 chômeurs supplémentaires), et atteignant 9,3 % de la population active, selon les statistiques du ministère des Affaires sociales devant être publiées mercredi.
Et ce qui reste à venir:
Citation :
Ces licenciements économiques, qui ne représentent qu'environ 5 % des entrées à l'ANPE, risquent cependant d'augmenter dans les mois qui viennent, après la faillite d'Air Lib (2 300 salariés) et avec l'annonce de plans sociaux chez Alcatel (350 emplois supprimés fin 2003), Giat (3 750 emplois supprimés d'ici 2006), à la Banque de France (2 637 en trois ans) ou Alstom, qui envisage de supprimer 600 emplois en France. Les sorties des fichiers de l'ANPE sont, elles aussi en hausse, de 3,6 %, soit 343 200 personnes. Les reprises d'emploi déclarées progressent de 2 % (85 100 personnes) et les entrées en stage diminuent de 2 %.
et pour finir la croissance du 4eme trimestre 2002 a se fendre la poire:
Citation :
En attendant, l'Insee a annoncé mardi que la croissance avait été négative au 4e trimestre 2002 (- 0,1 %), au lieu des + 0,2 % attendus. Or, estime Michel Devillers, responsable de la conjoncture à l'Insee, cela risque "d'amener à reconsidérer" le pronostic en matière d'emploi, dont l'évolution "est toujours un peu décalée par rapport à l'évolution de l'activité".
Que de bonnes nouvelles huhu



Source
Citation :
Si l'on reste dans un cadre strict où ce sont des compléments, et pas le seul mode d'épargne en vue des retraites, ce système est acceptable, et faisait d'ailleurs parti des propositions lors de la dernière campagne présidentielle de Chirac et Jospin
Tu as raison dans ta description, n'empêche, j'ai vaguement l'impression d'un truc absurde et qu'on nous bourre le mou pour le plaisir de causer. Je veux dire : est-ce que ça ne correspond pas déjà légèrement à la réalité ce système qu' "ils" programment ? Il y a 25 ans je voyais mes 2X2 grands-parents préparer leurs retraites : les uns, qui travaillaient dans le rail, avaient vaguement un livret A ou truc équivalent et faisaient un tiercé chaque semaine (), les autres, qui dirigeaient une entreprise de *bip*, épargnaient chaque mois ce que j'avais l'impression d'être des fortunes impossibles.
Le problème des retraites ne se posait pas comme c'est le cas aujourd'hui, la question était moins douloureuse. Pourtant les écarts induits par ceux qui pouvaient capitaliser et ceux qui ne le pouvaient pas, ça se voyait déjà comme le jaune au milieu du blanc d'oeuf.
Alors si le régime par répartition devait se casser la gueule, nul doute que la capitalisation serait une solution... pour ceux qui avaient déjà cette solution.
Sur les retraites, y a juste une phrase qui m'a marqué : "Je l'fais pour mes enfants" d'une manifestante anti-réformes...elle doit pas beaucoup les aimer ses enfants.
Sinon bah...tant que personne prendra ses responsabilités, je pense pas que ça bougera réellement...
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