La mondialisation, a commencé dès l'Empire romain, et a été très fortement accentué par la Renaissance au XVIème siècle, où les échanges commerciaux, les échanges culturels et politiques ont explosé.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les échanges commerciaux entre pays n'ont cessé de croître. Les idées ne restent plus dans un cercle restreint, mais voyage dans le monde entier, notamment par le biais de la radio, la télévision, puis enfin d'internet.
A l'heure actuelle, la plupart des bourses occidentales et asiatiques sont interdépendantes. Une baisse de quelques point sur l'indice DowJones, et le CAC 40 baisse aussi.
Les réseaux d'informations mondiaux ( tel AFP et l'agence Reuters ), communiquent minute par minutes des centaines d'informations à toutes les rédactions du monde entier.
A tel point que le conflit palestinien, par exemple, est suivi par l'ensemble du monde musulman, du Niger au fin fond de l'Indonésie.
On associe souvent mondialisation à globalisation, voire uniformisation. Uniformisation des modes, des cultures, du langage. Cette tendance, très mal perçue par les petits pays, ou même par les régionalistes, a fait ressurgir depuis une vingtaine d'années le sentiment communautariste. La mondialisation, selon les communautaristes, a fait exploser les repères classiques de la société, au profit d'un "mode de pensée" unique, la fameuse "pensée unique". Beaucoup y voit la domination du riche sur le pauvre, le riche imposant ses entreprises, ses modes, sa culture.
Les libéraux considèrent au contraire la mondialisation comme une chance. Une chance d'ouverture au monde, d'échanges d'idées, de rencontres, d'ouvertures des frontières aux travailleurs du monde entier, de suppression des barrières douanières et tarifaires. Une chance pour que s'installe enfin une économie de marché réellement mondiale, où l'offre et la demande ne serait plus nationale, ou régionale, mais globale.
Mais que penser de cette mondialisation ? Qui, des communautaristes ou des libéraux a raison ? N'est-il pas possible de concilier ces deux mouvances ?
Jusqu'où peut-on aller pour préserver sa culture, tout en restant ouvert au monde ?
Voilà comment j'introduirai ce genre de sujet (enfin je ferai ça mieux, mais bon ........ Ce sont quelques aspects du problème ).
Pour info, mais je sais que tu ne le liras pas ( qui ne tente rien n'a rien ), je te conseille " Le monde est ma tribu ", écrit par Guy Sorman. Utile et intéressant.
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