[Broc] Ambrine, vie et mort.

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(Je dois deleter Ambrine, ce qui implique toute réapparition in game de ce perso. Je vous livre donc son histoire, qui n'évolura plus)

Acte1
Qui suis-je

Je me posais la question.

Mon mentor, Maître Zaïran, l'homme qui avait pris en charge mon éducation depuis longtemps, trop longtemps pour que je m'en souvienne d'ailleurs, venait de me le révéler. J'étais issue de la plaine des Highlands. J'avais du attendre ma 23 eme année pour apprendre enfin quelles étaient mes origines géographiques.
Quel choc ce fut pour moi, de m'imaginer sur la terre de mon enfance, a un age ou les enfants contemplent leurs parents, ces géants de chair, avec leurs yeux innocents.
Pourquoi avoir attendu tant d'années pour me révéler mes origines?
Quel pouvait être le secret qui rongeait mes sangs, torturait mes veines?
Et pourquoi cette éducation, baignée de violences au quotidien, l'apprentissage du maniement des hallebardes, des lances et des piques, cet entrainement physique qui avait fait de moi une femme aussi froide et dure que la roche?
Les questions se bousculaient dans ma tête, je me refermais sur moi même, la violence se faisait de plus en plus grande dans chacun de mes mouvements.

Je passais ainsi trois longs mois a me poser toujours les mêmes question, a sentir le mal grandir en moi. Un soir, lors d'un galas de combat, je dû combattre mon mentor.
Le combat était équilibré, j'avais tout appris de lui, je connaissais ses moindres enchaînements, ses talons d'Achile n'avaient plus aucun secret pour moi. Soudains, je me remémorais les révélations qu'il m'avait fait, trois mois plutôt. La rage m'envahis une fois de plus, et dans un élan incontrôlé, je fendis l'armure de mon maître. Je n'arrêtais pas mon mouvement, et je vis Maître Zaïran tomber au sol, sa jambe saignait abondamment. Quand je repris mes esprits, je compris l'erreur que je venais de faire. Mon Maître fût soigné, et vint me voir quelques jours plus tard.

"Ambrine, Ambrine, mon enfant, qu'es tu devenue.... J'avais pourtant veillé personnellement à t'apprendre la raison, le respect, valeurs essentielles dans les combats. L'humilité aussi, qu'en as tu fait? Qu'as tu fait de ces valeurs qui font des chevaliers des Héros?"
Le flou se faisait en moi, mélange de regret et de peine, bien vite étouffé par la haine, une fois de plus dominante en moi. La complainte de mon Maître résonnait en moi, mais paraissait déjà loin quand je me saisit d'une petite lame que je planta dans le ventre de celui a qui je devais ce que j'étais, du moins, le pensais-je.

Maître Zaïran s'effondra sur le sol. Aucune trace de douleur n'apparaissait sur son visage, comme si je l'avais déjà tué bien avant ce jour... Les derniers mots qu'il m'adressa furent:
"Camelot...vas a... Camelot. Tu y trouveras l'ordre....l'ordre des Highlands ... Cherches ton passé... tu y trouveras ... ta......".

Je me relevais, un sourire au coin des lèvres, j'avais enfin un début d'indication...
Il ne me restait plus qu’à trouver ce fameux Ordre des Highlands…
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[Acte2: by Geoline]

Bien des peripeties avaient , en vain , tentés de freiner le chemin que les 2 soeurs du clan McKeen franchissaient, pas a pas.
Geoline McKeen et Baby Lone, que tout eloignait, se serraient les coudes et se forgait ce que l'on appel "un lien familiale" au fur et a mesure de leur avancée.

Apres maintes detours mais toujours sur le chemin des hautes terres d'Ecosse, elles arriverent au marais d'avalon, a la retraite d'adribard et deciderent de s'y reposer.

Elles entrerent donc tout deux dans la taverne

[Baby] Geoline, on a pas d'argent,on a vu que des loups dans le coin <frissonne>
Je pensais qu'on allait dormir avec la peau que tu as depeucé.

[Geoline] Bah on va la revendre, dehors j'ai vu une couturiere a qui ca pourrait lui etre utile, et je dors pas sur des trucs morts....regarde là bas y a un beau mercenaire <clin d'oeil>...je dormirais bien sur lui ce soir tu vois <lui faisant signe>

[Baby] euh, ca va pas la tete , et moi alors dans tout ca, je vais encore entendre des bruits bizarre....<faisant la moue>

[Geoline] t'inquiete pas petite soeur, on aura une chambre pour nous 2 ce soir <petit sourire>


Geoline appela la serveuse et souhaita 1 verre de lait , une pinte et un bon repas chaud , elle attendit d'etre servi pour prendre les peaux de loups et remetta sa pelerine frappée du Clan

Je reviens tout de suite petite soeur, si il y a le moindre probleme avec la serveuse ou des gros balourd qui discutent avec toi, crie aussi fort que tu le peux, ou sinon fait comme la derniere fois <soulevant une meche de ses cheveux gris>

Baby acquiessa avec des rougeurs de honte sur son visage
Promis...mais j'avais pas fait expres la derniere fois, c'est sortie tout seul

Et geoline partit revendre ses peaux pour un petit pecule de 4 pieces d'or, qui conviendra largement a payer le repas et la chambre du soir...
Cependant la serveuse ne pu s'empecher d'etre curieuse vis a vis des deux soeurs


[serveuse] Avoues, c'est ta maman la fille qui est sortie là?

baby fit signe que non

[serveuse] Ta tante?

[baby] Perduuuuuuuu

[serveuse] Ta grand-mere? <agacée de savoir>

[Baby] non, c'est ma soeur, elle a les cheveux gris paske j'ai fait un truc qui faut plus faire

[serveuse] <ne s'atardant pas a savoir pourquoi la pinbeche qui draguait son mercenaire a des cheveux gris> et vous faites parti de la famille du Clan McKeen...?

[baby] <les yeux petillants> tu connais papa?!!!

[serveuse] ca depends de son nom, mais pas mal de McKeen passent par ici depuis que le royaume se fait attaquer...partant de cornouailles pour aller a chateau sauvage...on a un palfrenier plus haut qui a entrainé des cheveaux expres pour ce voyage...mais je connais bien Thobald et bien avant Farkianne <soupirant en disant le nom de Farkianne>


Geoline revint a la taverne, pris sa chaise et s'asseya telle une cavaliere pour manger son repas chaud...tiede
La serveuse arreta son histoire, regarda Geoline et lui disa


[serveuse] Tu sais, j'ai une fille qui doit avoir ton age..sans les cheveux gris...

[geoline] Et alors..? <mangant tranquillement>

[serveuse] bah comme je disais a ta petite soeur...je connais bien le Clan de ta famille..tu as des airs de Farkianne...et euh...
Geoline s'arreta de manger et regarda la serveuse droit dans les yeux

[geoline] Et alors?

[Baby] Elle connait maman! elle connait maman!!! <claquant des mains>

[Serveuse] Et il y a de cela une demi-lune, un certain mercenaire de votre clan <Geoline..en bruit de fond: c'est pas mon clan> a reussi a prendre mon coeur...<marmonnant: et pas que ca> et vu les moyens que je disposais....une education coute cher tu sais, alors je lui demanda aimablement si ma fille pouvait faire parti de votre clan pour apprendre l'art de l'epee..et il accepta.
Il jura sur l'honneur que ma fille faisait parti des votres mais que l'entrainement serait dur avant d'etre integralement McKeen...alors je me demandais si ses belles paroles sont comme celles qui ont pris mon coeur...

[geoline] Tu insinue quoi ?!< d'un regard suspicieux>

[serveuse] euh rien...

[Geoline] si si...dis moi en plus sur ma famille tiens....ma mere, comment est elle? <mettant son assiette de coté>

[Serveuse] Euh farkianne Lone...euh...elle etait sicaire et euh....elle venait souvent ici mais....<cherchant une excuse pour esquiver la conversation> je dois servir des arrivants, a bientot.


La serveuse se reproche quelque chose pour esquiver la conversation, Baby est toute heureuse d'entendre le nom de sa mere dans le presque pays de ses ancetres, Geoline finira elle sa pinte de biere sans verser une goutte de sang....on connaitra la reponse plus tard.
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Acte 3 :
Sur la route de Camelot

Cela faisait 2 jours que je marchais en direction de Camelot, décidée à trouver les réponses à ces questions qui me torturaient.
C’était une journée calme, ensoleillée, une légère brise soufflait sur les collines environnantes. Midi approchait et j’avais grand faim. Heureusement, les auberges ne manquaient pas dans la région, et il se trouvait justement un relais a quelques pas de la ou je me trouvais. La fumée qui s’échappait du conduit de la cheminée m’indiquait que cette auberge était sûrement ouverte.
Je poussais la lourde porte d’entrée, et je m’asseyais à la table du coin, une petite table ronde en bois, sculptée à la hâte pat un ébéniste qui devait avoir autant de talent pour le travail du bois que j’en avais pour la cuisine. L’atmosphère était chaleureuse, bien que l’auberge était presque vide. Le feu de la cheminée chauffait agréablement l’endroit, et le crépitement du bois léché par les flammes me tenait éveillée. Je n’avais pas dormi de la nuit, n’ayant pas trouvé de logis pour coucher. Sa serveuse s’approchait de moi, et me demanda ce que je désirais.

« Donne moi donc un verre de vin du tonneau et une volaille grillée quelconque, je me moque bien du raffinement des mets, tout ce que je souhaites, c’est repartir au plus vite ».
« Bien Mademoiselle, laissez moi le temps de préparer tout cela »

La serveuse disparu aux fourneaux.
Je levais les yeux et je me mis à observer les lieux d’un peu plus près. Il y avait trois autres clients. Un homme, d’une cinquantaine d’année, sûrement le palefrenier du coin pensais-je à la vue de ses bottes souillée par le crotin et du fouet lacé à sa ceinture. Il était accoudé au zinc, semblait perdu entre ses rêves et la vie réelle.
Je voyais aussi deux femmes assises non loin de lui, l’une, les cheveux grisonnant, ne devait plus être très jeune pensais je. L’autre femme semblait plus jeune, et plus vive.
Je fouillais mon sac, faisant un rapide inventaire de ce qui me restais e mes années d’apprentissage. Mon regard se posait tout naturellement sur une petite icône peinte par mon Maître. Dessus, y étaient dessiné une représentation de la Chimère, bête légendaire, fruit difforme du monstre Echidna, femme et serpent tout à la fois, et de Typhon, un monstre effrayant, au corps couvert d'écailles, et dont les cent gueules vomissaient du feu.
Cette Chimère, avait la tête d'un lion et d'une chèvre et la queue d'un dragon. Je contemplais cette icône, plongée dans la réflexion, lorsque la servante fit son apparition et posa sur la table un verre de vin et une perdrix cuite sur le feu de la cheminée.

« J’espère que vous serez satisfaite de la cuisson, j’ai pour habitude de ne pas laisser totalement la cuisson aller à son terme, la chair de la perdrix n’en est que plus tendre. »

Ecartant la serveuse du bras, j’entamais mon repas, et le crépitement du feu repris son règne dans l’auberge…


Je mangeais goulûment la perdrix que m’avait préparée la gouvernante de l’auberge. La boisson, mauvaise, représentait a elle seule la morosité d’Albion. La terre autrefois féconde ne donnait plus aux hommes que des vignes malades, la robe du vin, jadis rouge passion avait virée au mauve pâle. « Une vraie piquette », grommelais-je entre deux bouchées. La perdrix était de facture acceptable, la serveuse n’avait pas mentie sur la qualité de la cuisson. Une fois le repas terminé, je me levais et me dirigeais vers le zinc pour payer. Sortant ma bourse, quelle ne fut pas ma surprise de voir que mon or avait disparu !!! D'abord gênée, je me repris et annonça à la serveuse que je n’avais pas de quoi la payer. A mon grand étonnement, cette dernière ne m’en tint pas rigueur, et me demanda un service en échange. Je devais apporter une grande hache ancienne près de Camelot, au cimetière d’Humberton, la ou reposait son propriétaire. Je pris la hache dans mes mains, et commença à l’observer. Le manche, en bois, s’était fissuré, et la lame, bien qu’un peu rouillée, était toujours tranchante. Soudains, mon regard se figea. Sur la hampe de la hache était gravée une chimère, la même chimère que celle que je transportais dans mon sac sur un carré de bois !
Je levais les yeux sur la patronne, et lui lançais un regard noir. Je posais la hache sur le zinc, et, d’un mouvement vif, je sortis mon épée courte de son fourreau et la plaçais sous le menton de la serveuse. L’homme que je pensais palefrenier se leva, paniqué, et sorti à son tour une petite dague en bronze. Un rapide coup d’œil dans sa direction, et je savais qu’il n’aurais jamais le cran de tenter quoi que ce soit. Il n’était pas rompu au combat, et tuer était, de toute évidence, un acte demandant bien trop de courage pour un homme qui passait son temps a récurer des écuries. Les deux femmes assises non loin de la se gardaient bien d’intervenir.
Je serrais fort le col de la serveuse, pour la forcer à se mettre sur la pointe des pieds.

« Que représente cette chimère !!! Pourquoi est elle gravée sur cette hache, hein, pourquoi !!!
Parle ou je t’égorge sur le champ ! »
« Lâchez moi… j’ai..du mal a…respirer !! »

Je relâchais un peu l’étreinte autours de son cou et la laissait reprendre son souffle avant d’exiger la vérité sur cette gravure.

« Ce sont les armes de ma famille » Lâcha-t elle.

« Tu mens !!! Une femme pauvre comme toi ne peux pas avoir des origines nobles, c’est impossible ! » Rétorquais-je froidement.

« Je…je ne suis pas pauvre, ou du moins… je ne l’étais pas, jusqu'à la mort de mon mari.
Il est mort il y a trois ans, à Camelot, sur le chantier d’une construction. Un sceau de briques posé en haut des fondations lui est tombé dessus. Il est mort sur le coup… Cette hache était pour lui sa fierté, il avait fait graver dessus ses armes. Sa famille était une ancienne sommité a Camelot, mais lui s’était toujours refusé a se plier au code, et il était parti a Humberton, servir Albion en tant que garde du fort de la ville. Il me disait souvent que cette hache était pour lui le seul lien qu’il conservait avec sa famille. »

Je rangeais mon épée et sorti de mon sac l’icône représentant la chimère. Je la plaquais violement sur le zinc, et la mit en évidence devant la serveuse.

« Et ça, qu’est ce que c’est ?!! Ce ne sont sûrement pas vos armes, vu qu’elle ne provient pas de vous ! Alors cessez de mentir, et dites moi la vérité ! »

La serveuse, troublée de voir cette représentation en ma possession, mit quelques instants avant de me répondre.

« Je…je ne sais pas…ou vous êtes vous procurée cette icône ?!! Seule ma famille possède ces armes, vous ne devriez pas les posséder ! A moins que…. »

La vieille femme me regarda longuement, et, tandis que je perdais patience, elle recula brusquement et se reposa contre la poutre qui soutenait en partie le toit du relais. Son attitude avait changée. Elle ne semblait plus craintive, son teint n’était plus blanc. Non pas qu’elle semblait sereine, mais la peur avait totalement disparu de son visage, pour laisser place à une sorte d’émotion mal contenue. Elle finit cependant par articuler ces quelques mots :

« Je vous en prie, ne me posez plus de question, vos réponses ne se trouvent pas ici, mais sur la tombe de mon mari… Je vous en prie, allez à Humberton avec cette hache, donnez la au gardien du fort, et dites lui de tout vous dire sur cet homme. Et surtout, de vous montrer sa tombe, n’oubliez pas d’aller sur cette tombe… »

Je songeais un instant a tuer cette femme, car je sentais bien qu’elle en savait plus que ce qu’elle voulait bien me dire. Cependant, je n’en fis rien, et je repris la lourde hache.

« Très bien, je vais amener cette hache a Humberton, je parlerais au gardien, mais si vous avez mentie… mieux vaut pour vous que vous que je ne vous retrouves pas ici, quand je reviendrais... »

Je tournais les talons, laissant derrière moi une partie de mon histoire, mais je sentais bien que j’avançais a grands pas vers la lumière sur ma vie.

Passant le pas de la porte, je lançais, froidement, au palefrenier :

« Je vous emprunte un cheval, si cela vous pose un problème, je vous enverrais discuter avec mon épée… »
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Acte 4 :
Arrivée a Humberton

J’arrivais à Humberton au coucher du soleil, à l’heure ou la relève de la garde s’effectuait. J’entrais dans le fort, traînant derrière moi la lourde hache que l’on m’avait confiée. Les hommes d’Albion qui prenaient le relais empestaient encore l’alcool qu’ils avaient bu pour se préparer à la longue nuit de veille, et j’avançais donc au centre de la cour.

« Bonjour ! Que faites vous ici ?! Vous devriez plutôt être au logis, vous occuper de votre homme… »

Ce fut les premières paroles que j’entendis sortir de la bouche de Sir Benton, le gardien du fort. L’homme, d’une quarantaine d’années, ne portait ni armes ni armure. Il était vêtu d’un simple pantalon et d’une chemise de soie, cousue main par les meilleurs artisans du royaume.
Il m’invita à monter les quelques marches qui me séparaient de lui, et me fit signe de poser mon fardeau sur le sol.

« Je vous écoute, qu’est ce qu’une femme viens faire dans un fort ? Et qui plus est, à cette heure avancée ? »

« Je viens voir le gardien du fort, il a quelques explications à me fournir… Savez où je pourrais le trouver ? »

Sir Benton me regarda dans les yeux, comme si il cherchait à lire la raison de ma venue. Il alluma sa pipe, et pris quelques bouffées avant de me répondre. Il m’annonça qu’il était l’homme que je cherchais. Je me remis debout et alla chercher la hache qui gardait encore tous les secrets de ma vie. Quand je revint, je lui montra l’arme, et lui dit :

« Voila la raison de ma venue. On m’a dit que vous pourriez m’éclairer sur la vie du propriétaire ce cette arme, et également que vous pourriez me montrer sa tombe. »

Sir Benton pris la hache, et, à la vue de la gravure qui y était incrustée, la reposa précipitamment. Il passa une main dans ces cheveux, tout en se tenant la barde de l’autre. Il semblait nerveux, comme si cette chimère ne lui rappelait que de mauvais souvenirs. Apres quelques instants, il se ressaisit, et me redonna l’arme.

« Reprenez cette arme, je ne veux plus la voir ! Si vous voulez voir la tombe de son propriétaire, suivez moi, nous n’avons plus beaucoup de temps aujourd’hui. »

Il prît la direction de l’église voisine, je le suivais, bien que la cadence de sa marche avait fortement augmentée. Nous nous rendîmes sur la tombe du malheureux. Elle était fissurée, ça et la, de mauvaises herbes avaient poussées, et les inscriptions sur la pierre tombale s’étaient effacées, œuvre de l’érosion. Sir Benton pris alors la parole :

« Ci-gît Hubert Sandhill, ancien grade au service de feu Arthur. Il est mort il y a deux mois a peine, au combat, tombé sous les coups de ces maudits Vickings. Sa femme tien une auberge a Adribard, j’imagines que vous avez du la rencontrer et que vous venez de sa part, les armes de son maris lui ayant étées restituées. Haa, c’était un sacré couple quand j’y repense. Peu fortunés, mais follement épris l’un de l’autre. Ils ont eut une fille, qu’ils ont confiée à un homme pour qu’elle apprenne le combat. Son père y tenait, il disait souvent que lorsque l’heure de la victoire sur le royaume d’Hibernia et de Midgard viendrait, il serait en première ligne, en compagnie de sa fille. Hélas, il fût en première ligne, mais au mauvais moment…
J’étais son commandant à l’époque, et j’ai fauté, causant la perte de trente de mes hommes…
C’est pour cela que je ne veux plus entendre parler de cet épisode de ma vie. Aussi, si vous n’avez plus d’autres questions, je vous demanderais de retourner à votre logis. »

J’avais écouté le court monologue de Sir Benton, et a présent, les idées se bousculaient dans ma tête. Comment étais-ce possible, un homme qui avait les mêmes armes que moi, cette chimère, bête légendaire, fruit difforme du monstre Echidna, femme et serpent tout à la fois, et de Typhon, un monstre effrayant, au corps couvert d'écailles, et dont les cent gueules vomissaient du feu. Etait il un de mes parents ? Mais alors, vu son âge, il pouvait être mon père ! Et ainsi la femme que j’avais agressée devait être ma mère ! Je restais hébétée, ne sachant que penser de tout cela. Je ne réfléchissais plus, je me contentais d’emmagasiner des suppositions qui se transformaient en vérités éphémères.
Sir Benton, me voyant dans mes pensées, me secoua et me demanda si j’avais autre chose à lui demander. Je lui fît signe qu’il pouvait partir, et je m’assis près de la tombe de cet homme, mon père ? J’avais envie de profaner la sépulture, pour m’assurer que cet homme était bien mort, bien réel, que cette histoire était véridique. Tout me semblait irréel, et pourtant, je savais au fond de moi qu’une partie de ma vie avait été mise en lumière.
Je me relevais, et partis en direction d’Adribard, ou la femme de l’auberge serait obligée de me parler cette fois ci. Je ne fis pas cent mètres que je changeais d’avis, et je partis pour Camelot. Si mes parents m’avaient confiés, et qu’ils n’avaient jamais cherchés à me retrouver, c’est qu’ils ne devaient pas tenir tant que cela a moi. Les lumières de Camelot brillaient, et je repris ma marche, vers l’inconnu. Qu’y trouverais-je ? Une occupation bien calme ? Un poste dans l’armée d’Albion ? Peu m’importais. A présent, j’avais besoin de me trouver un toit pour me reposer, et d’aventure pour évacuer l’agressivité qui montait en moi un peu plus chaque jours.

Le soleil disparût quand je poussais les portes massives de la capitale d’Albion…
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Acte 5 :
Camelot.

Camelot, ville royale, sacrée ville de Lumière par les plus grands cerveaux du royaume se tenait la, devant moi. Ses rues bruyantes, ses recoins sinueux, ses parcs ombragés, tout ici respirait la vie. L’automne était bien la, les feuilles roussies se détachaient des arbre comme si leur poids avait augmenté et que les arbres étaient fatigués de porter sur leurs branches tant de paillettes ambrées. Les oiseaux virevoltaient dans le ciel, ils semblaient se préparer à la grande migration hivernale dans les pays du grand sud. Les auberges étaient animées, on pouvait sentir l’odeur du houblon qui macérait, et on apercevait à l’intérieur, des hommes qui avaient bu à en perdre la raison. De grands cris émanaient ça et la, les chants paillards résonnaient dans les rues.
« Une vraie vie de prince a Camelot », me disais-je, tandis que je déambulais a la recherche d’un logis. Je m’arrêtais finalement dans une vieille maison. On m’y accueillit comme si j’étais une sommité. J’étais fatiguée de ma journée, et je ne savais plus trop comment faire face a tous ces nouveaux éléments qui avaient faits apparitions dans ma tête en si peu de temps. Je mangeais rapidement et m’effondrais sur le lit, dur mais chaud, qui m’avait été offert.
Le lendemain, je me levais tôt, bien décidée à me mettre en quête d’activité. A 6heures du matin, les rues sont calmes, l’odeur du pain chaud plane dans l’air, et Camelot ressemble a une petite cité de province qui cherche les premiers rayons du soleil pour se réveiller.
Cela faisait quelques heures que je marchais ainsi, scrutant les alentours, quand je heurtais quelqu’un.
L’homme tomba sur le sol, et je reconnus tout de suite à sa carrure que c’était un Avalonien. Je lui tendis ma main pour l’aider à se relever, mais il n’en eut cure et se remis d’aplomb seul. Il me regardait et ouvrit enfin la bouche :

« Vous pourriez faire attention ou vous marchez quand même. Si vous passez votre temps à regarder en l’air, je me demande combien d’accidents vous allez encore provoquer !
Amusée par l’homme effilé, je lui fis comprendre que je me moquais bien de sa morale.

« Ha, vous les Highlanders, vous vous ressemblez tous, oui tous ! De bonnes grosses brutes sans cervelles ! Ho mais j’y pense, vous devez sûrement être du Clan McKeen vous. Vous leur ressemblez comme deux goûtes d’eau »

« Le Clan McKeen ? Qu’est-ce que cela ? Encore une de ses familles qui passe leur temps à se chamailler pour mettre en valeurs leurs qualités et ainsi se sentir respectée a Camelot, c’est ça hein ?! »
Le ton moqueur avec lequel j’avais prononcé cette phrase ne parut pas plaire du tout à mon interlocuteur.

« Madame, sachez que le Clan McKeen est un clan de Highlanders, très axé sur la défense de nos belles frontières. Aussi, je vous serais gré de ne pas médire sur eux, vous ne les connaissez même pas ! Allez donc leur parler, ils sont souvent en train de discuter avec l’entraîneur de nos Maîtres d’Armes. Peut être qui si vous savez vous montrer sous un jour meilleur que celui que vous m’avez offert, ils consentiront à vous donner du travail. »

Et bien voila, je n’avais pas cherché plus de quelques heures, que j’avais déjà une piste. Je me décidais donc a aller sur le champs rencontrer les responsables de ce clan. La baraque qui servait de lieu d’entraînement des futurs Maîtres d’Armes était simple, et de grosses voies s’échappaient des murs : Il y avait du monde dans cette maison, et j’étais bien décidée a proposer mes services a ces gens. Apres tout, j’avais été éduquée au milieu des armes de mêlées, et je savais que je pourrais apporter quelque chose à ce clan.
Je poussais donc la porte, trois personnes étaient assises à une table. Ma pèlerine cachait mon visage, j’étais donc encore un visage inconnu pour eux. Je levais la tête, rabattais la capuche sur mes épaules, et lançais à l’assemblée ici présente :

« Et bien, il parait que le Clan McKeen a besoin de jeunes Highlanders… Je suis la ! »
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S’en suit la vie d’Ambrine, devenue McKeen, jusqu’au jour ou…


Acte 6 :

Et Ambrine fût

<Un garde s’approche de l’antre des McKeen, et dépose sur la table un feuillet jauni par le temps. Encore troublé par ce qu’il venait de lire, le garde tourna les talons, en se remémorant les passages importants de l’écrit :>

-Le 20 juin
Très chère Ambrine, je suis heureux que vous ayez finalement acceptée de me rejoindre loin de nos frontières. Le Très Haut accepteras sûrement de te parler, et ainsi tu pourras rejoindre nos rangs. Je vous envoie donc cette lettre afin de vous guider sur le sentier qui vous mènera a moi. Vous passerez le fort de Château Sauvage, et suivrez le chemin nord. Une fois arrivée au Mur d’Hadrien (je supposes que vous savez ou il se situe…), vous prendrez a l’ouest, pendant une demi journée. Si vous ne vous égarez pas, vous devriez tomber sur un petit sentier, a peine marqué, car très peu fréquenté. C’est cette route qui mène au Très Haut.
Pressez vous, le temps presse, et vous êtes encore à 5 jours de marche de nous.
J’ai parlé au Très Haut ce matin, et il m’a affirmé qu’il était prêt a faire de vous une de ses élèves ! Un grand honneur pour vous. Nous vous attendons avec une impatience non dissimulée.

Votre dévoué.


[size=1] Fin de la premiere feuille[size]

<La suite du feuillet était une sorte de journal de bord, écrit par Ambrine tout au long de son voyage>


-Le 21 juin
Je me suis enfin décidée à partir. Je n’en ai soufflé mot a personne, de peur qu’on ne tente de me suivre. Et puis, après tout, cet avalonnien me fait confiance, alors pourquoi le trahirais je ?
J’ai pris avec moi de quoi chasser, et un peu d’eau. J’ai laissé derrière moi le Mur d’Hadrien, et les combats sanglants qui s’y déroulent. Cela fait plusieurs heures que je marche, mais je n’ai toujours pas aperçut le moindre sentier, la moindre route qui est censée me mener au Très Haut. Je continues donc ma marche en avant, déterminée a percer seule le secret qui est la clef de voûte de cette aventure. Je passerais la nuit dans les bois, sans faire de feu. Ainsi, je passerais inaperçue aux yeux de mes ennemis, qui sont nombreux ici.

-Le 22 juin
Il est 10 heures du matin, et toujours pas de route… Cela va bientôt faire 4 heures que je marche, et toujours rien… Serait il possible qu’il m’ait menti ?
Midi, enfin j’ai trouvé le chemin ! En effet, c’est un tout petit sentier qu’il est facile de rater. Je presse le pas pour rattraper le retard que j’ai pris sur mes plans. Cette nuit, je marcherais et ne dormirais pas…

-Le 23 juin, 19 heures
La faune et la flore qui m’entourent viennent brutalement de changer. La végétation luxuriante d’Albion a laissé place à un désert de sable et de terre rougie par le soleil. Il fait à présent très chaud, et l’humidité se fait rare. Heureusement que j’avais emporté de l’eau avec moi… Je distingue au loin une montagne noire, peut être est ce la bas que se trouve le Très Haut…

-Le 24 juin
Je suis au pied de la montagne noire. Mais j’ai cru que jamais je n’y arriverais. En effet, les environs sont peuplés de bêtes féroces, que j’ai du affronter. Il y avait notamment une petite chimère, semblable a celle gravée sur ma hache… Peut être un présage, ou un signe du Très Haut pour me montrer que nos routes se rapprochent…
Toujours est il que je me trouve a présent au pied de cette immense montagne, et que j’entamerais l’ascension au lever du jour. J’ai trouvé une grotte ou passer la nuit, espérons qu’elle n’est pas habitée par quelque créature.

-25 juin
Enfin j’ai retrouvé nom avalonnien ! Il m’attendait sur cette montagne. Habillé de noir, il m’a pris sous son bras et m’a emmené dans une grotte qu’il avait aménagée. Il m’a dit que nous monteront au sommet demain, rencontrer le Très Haut. Je dois dormir, il parait que le Très Haut ne tolère pas de signes de faiblesse, et je me dois donc d’être en pleine forme. Le repas fût copieux, nous avons mangé du serpent, que nous avons chassé dans les montagnes.
Demain sera un grand jour, je le sens…


<Les feuillets suivants sont manquants, et le journal de bord d’Ambrine ne reprend que la veuille de son retour en Albion>

-1er juillet
J’avance en direction d’Albion. Ils me le payeront, tous ! Tous ces gens qui m’ont mentis. A commencer par les gardes que je croiserais, les habitants des villages que je rencontrerais.
Tout a l’heure, j’ai croisé un éclaireur, il s’est enfuit quand il a vu mon visage. Il semblait effrayé. Je me demande si la haine que j’éprouve pour mon peuple est palpable sur les traits de mon faciès… Je presse le pas, demain je serais aux portes d’Albion, de retour a château sauvage.

-2 juillet
Je suis a moins de 10 minutes de Château Sauvage, il est a présent temps de s’armer. J’ai recouvert mon armure, et je suis fin prête a faire payer les traîtres du royaumes qui ont osés nous trahir ! Voila justement un garde qui approche…


<Le garde se souvient de ce qui s’était passé ensuite. La pauvre femme avait sauté sur son équipier, et lui avait tranché la gorge. Lui, avait sorti sa hache, et ne voyait pas Ambrine, mais une bête prête a bondir sur sa proie. Le combat avait été bref, le garde maniant les armes bien mieux que la pauvre folle. Ambrine avait donc été décapitée, alors qu’elle ne semblait plus vouloir entendre raison. Il n’y avait finalement pas grand-chose à faire de plus que de la tuer. Tournant les talons pour sortir de l’antre des McKeen, le garde ne pu retenir une larme. Il ne pu non plus retenir ces quelques mots : « Ambrine, ma fille, tu viens de faire de moi le plus malheureux des pères… Je pensais que le fait de te faire croire à ma mort appaiserait ta colère envers ta mère et moi… Mais hélas, le destin nous a fait nous retrouver au dernier souffle de ta vie, et c’est encore plus dur pour moi de savoir que les seuls instants ou je t’ai connu furent a ta naissance et a ta mort…
Le malheureux parti, forçant l’allure, le cœur déchiré. Il venait de tuer sa fille, et il ne pourrait plus vivre en paix avec le mensonge et la mort de sa fille sur les bras….



http://membres.lycos.fr/romsbhu/hpbimg/Ambrine_MK.jpg
Je voulais dire surtout un énorme merci au Clan McKeen, ce sont vraiment des gens très agréables a côtoyer

Et merci également a Arhgyll, qui fût un personnage important dans la vie d'Ambrine

Voilou, j'arrête de vous embêter avec ce perso a présent
Bonne chance à toi, n'hésites pas à me sender IG si tu as besoin de quoi que ce soit ^^

J'ai passé un agréable moment avec Ambrime et le petit send sur Camlann m'a fait très plaisir ^^

Bref, see you soon
__________________
http://www.clanmckeen.com/forum/upload/picture_313_1074872791.jpg
Merci à Maudith
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