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Barbarisme et Torture
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Prophète
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26/04/2003, 02h38 |
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Christian Troy |
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SanGKaine100%Lombric |
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Tu voudras en particulier et bien préciser surtout ce que tu entends par les "brigades spéciales de flics" qui mettent "des gens" en prison, ça me semble très flou tout ça. Définition du snuff movie: un "snuff movie" consiste à éxécuter quelqu'un dans le but de faire un film, film qui sera distribué et/ou vendu dans un circuit de distribution. Par "circuit" on entend un cercle de gens restreints qui s'échangeraient ces films de manière analogue à son homologue bien réel cette fois qu'est la pédophilie. Le terme semble trouver ses origines dans le massacre de Sharon tate (la femme de polanski à l'époque) par Charles Manson en 1969, année érotique s'il en est. Ceci étant dit on peut déjà abandonner tout ce qui est prise de vue d'attentat ou de guerre, il n'y a en effet pas besoin d'aller plus loin que le "20 heures" pour voir la mort, bien que le plus souvent celle ci fusse consommée plutôt qu'en direct live, si j'ose m'exprimer ainsi. Bcp de corps, peu de passages de vie à trépas filmés. Dans cette configuration, la mort est le sujet, et la caméra (et donc généralement un journaliste) vient se greffer en observateur voyeur. La caméra serait absente que l'acte arriverait quand même. Le snuff c'est l'inverse: le film est le sujet. ça veut dire que si le caméraman manque de bobine de 8 alors il faut suspendre l'éxécution pour la reprendre ensuite. Alors, que la perversion humaine soit grande, soit. Mais là on est encore un cran au dessus du criminel. Le passage à l'acte meurtrier est commis sous le coup d'un intense afflux émotionnel: la plupart des crimes en France sont des crimes passionnels, et je doute que le reste de l'humanité diffère des français à ce point, l'interdit du meurtre est une constante du genre humain. Et dans le cas où il autorisé il est ritualisé par les sociétés par des cérémonies du style sacrifice ou peine capitale. Le criminel qui commettrait un snuff movie le ferait donc de sang froid. De plus les détails de son meurtre seraient filmés dans toute leur splendeur, laissant potentiellement des indices pour se faire arrêter, or, il n'y a guère que dans les films hollywoodien où le tueur est suffisamment intelligent pour vouloir jouer en laissant des indices à Kiefer Sutherland (en fait pas si intelligent que ça car s'il regardait plus souvent la télé il verrait que ça finit toujours mal). Dans la gamme déjà peu fournie (et heureusement) des tueurs, il faudrait donc sélectionner la minorité passionnée d'images au point d'éxécuter spécialement une personne pour ça, et désireuse ensuite de distribuer le film. ça commence à faire bcp. Que l'espèce humaine soit capable d'atrocités est un fait. Ensuite ça ne veut pas dire que tout a été fait pour autant. Que l'on puisse envisager physiquement (et donc, mentalement) qu'on ait forcé des bébés à manger de la poudre d'os de vierge égorgée à coup de papier canson et que les tréfonds de la perversité humaine soient insondables n'implique pas que ça a été fait. Surtout quand chaque (every single) film du genre s'est révélé être un fake après coup. Goldstein, éditeur de Screw Magazine, a fait il y a 30 an une offre d'1 million de dollar à qui lui ramenerait un snuff authentique. L'offre court toujours. Faces of death (1, 2, 3, 4, 5 et 6...est ce vraiment sérieux ?), Faces of gore, sont tout au plus d'habiles montages constitués pour la majorité des scènes de faux gore, entrecoupés pour le scandale d'une pincée de scènes post-mortem issues d'accidents de la route ou de scènes de guerre, et là on est plus près du 20 heures que du snuff. On peut croire que je joue sur les mots mais ces mots représentent la différence essentielle entre le film sujet et le décès-assassinat sujet. Le snuff movie, que l'on a pu représenter dans le film de Nicolas Cage, est classiquement représenté par une victime tuée dans une pièce par un assassin soit masqué soit dos à la caméra. L'éclairage, le fond sonore, la caméra fixe, la coupure juste avant l'extinction -snuff veut dire "moucher" (comme une chandelle)- pudiquement évoquée par un cri, éventuellement la voix off...Le cadre du snuff fictif est rigide, codifié, convenu, et curieusement proche des méthodes de fabrication du sentiment d'horreur du film conventionnel hollywoodien. On a donc un tueur froid, cinéphile, voulant tuer pour filmer et non pas filmer sa tuerie, désireux de se faire prendre, de distribuer son oeuvre, et en plus... il est conformiste. A voir à ce sujet l'excellent article sur les conventions du snuff ici Pourquoi cette croyance perdure elle ? Pour plusieurs raisons: - Le snuff correspond à la matérialisation d'un fantasme un peu sordide. Dans une civilisation de l'image, il est l'extrême qui fait rêver, ou cauchemarder. Le snuff est le produit d'une fascination collective pour la perpétration d'un interdit humain devant les caméras et pour les caméras. - Le snuff est utilisé comme amorce de nombreux films d'horreur, ou comme thème principal comme dans 8mm (à l'époque du film plusieurs émissions s'étaient penchées sur l'existence du snuff, les conclusions étaient sans équivoque). Le snuff, par sa connection structurelle à la réalité, est passé de la fiction qui fait la renommée d'un film à la rumeur, puis de la rumeur à la légende urbaine. - Entre le "pas de fumée sans feu" et "le monde est moche, ça doit exister" le snuff a été réifié par manque de rigueur de ceux qui le profèrent comme avéré d'une part, et d'autre part par ceux qui savent que non et qui laissent pisser. TOUS les films pointés comme snuff ont été après examen démontrés comme étant faux ou montages bricolos de scènes d'horreur issues de chutes de films d'accidents, et à ce moment là où est le sensationnalisme ? Le snuff, s'il était vrai, manquerait tellement de piquant et d'intérêt qu'il passerait inaperçu dans la tête de spectateurs habitués à voir la mort au cinéma. Bien sur, les seuls interessés seraient les policiers, mais je suppose qu'il va falloir attendre pour ça des précisions de Noenga. Citation :
Voilà, je pensais que quelqu'un lirait le thread indiqué en première page, apparemment il est nécessaire de redire toutes ces choses. Que ce soit la série des guinea pigs ou des faces of death, ces films sont des essentiellement (quand ce n'est pas totalement) des fictions destinées à mettre en valeur des images que vous voyez potentiellement tous les jours à la télé. Pour ce qui est du snuff, n'importe quelle investigation un peu sérieuse (google est un bon départ) suffit à dissiper les brumes sulfureuses de ce genre qui reste une légende urbaine, et c'est ça qui fait toute sa saveur. Il va falloir un peu plus de sens critique à cette génération capable de réaliser des merveilles en images de synthèses et pourtant prête à avaler nawak sur la base de ces mêmes images sans sourciller. La religion est moribonde, il faut croire que l'on a besoin d'autres dieux...j'accorde au snuff le même crédit qu'à l'affaire roswell. Ben oui quoi il y a tellement d'autres planètes il y a forcément des extraterrestes sur une bande magnétique qque part ^^ Bien sur je me ferai une joie de kidnapper, torturer, et filmer l'agonie de qui utilisera Kazaa pour prouver que le snuff existe Ah oui, n'essayez même pas d'interpréter ce post comme étant une lutte futile de ma part (il l'est un peu malgré tout) ou de lire entre les lignes ma conception de l'horreur: l'éxégèse serait vaine. Si je devais vraiment placer sur une échelle virtuelle (et à mon sens ontologiquement crétine) de l'ignominie humaine un snuff authentique, un bombardement de civils et le colportage de bétises sous couvert de vérités avérées, je n'hésiterais pas une seconde. Il s'avère juste que ce matin Khronos était désoeuvré ...et vous connaissez la suite Khronos --- Qques liens pour le plaisir mais ça ne manque pas pour qui veut bien se fouler un peu: [Edit pour Lylas] Aucun risque d'image choquante dans mes liens http://www.brian-oshaughnessy.com/horror_faq.html http://www.csicop.org/si/9905/snuff.html http://www.snopes2.com/horrors/madmen/snuff.htm (très bien celui là. Lylas, je pense qu'il fait référence à ce dont tu parles. En l'occurence concernant les exactions des 3 couples de sérial killer, aucun film montrant un meurtre n'a été retrouvé (pas de bol...) En l'occurrence le truc le plus proche du snuff movie est un extrait audio de quelques minutes enregistré pendant un cavale de 2h qui a été fatale à la dernière victime de l'un des couples) *attention, pour moi aussi il subsiste un doute infinitésimal. Comme pour le dahu. Mais l'influence de ce fantasme collectif sur moi ne suffira pas à me faire clamer sur des forums publics que "oui c'est vrai les snuff existent" en dépit des investigations de journalistes et force de polices qui prouvent toutes le contraire. J'aurais trop honte. Ceci étant dit j'irais bien me jouer un peu d'orgue de barbarisme en mangeant des figues |
26/04/2003, 10h20 |
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Alpha & Oméga
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*se prosterne devant Khronos*
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26/04/2003, 11h00 |
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Citation :
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26/04/2003, 11h03 |
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26/04/2003, 11h12 |
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Citation :
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26/04/2003, 11h38 |
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Alpha & Oméga
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Rien à "craindre" pour les liens c'est que du texte
intéressant d'ailleurs |
26/04/2003, 11h41 |
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Oki vé voir ca alors
Merci de la précision |
26/04/2003, 11h50 |
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Oracle
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ski etait bien degueu aussi je l'avais vu sur ogrish c t des photo et video de l epok nazi qui faisait du scato avec les juifs ou des trucs comme ca :|
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26/04/2003, 15h26 |
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Fil d'ariane
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