La reine de Tur Suli [Part 1]

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La Reine de Tur Suli.


Il y a de cela quelques lunes, alors que je prenais une chopine de Jus de Troll fermenté accompagné d’un cuisseau d’avalonien dans ma taverne de prédilection, celle d ‘Ardee, mon regard fût attiré par qui se passait près de l’Atre ou plutôt par le personnage qui s’y tenait
Une bouffarde coincée entre les dents, le vieil homme contempslait les braises rougeoyantes.
De ses lèvres semblait émaner des sons, une sorte de litanie.

« Tur Suli …… Abomos….. Labyrinthe….la fosse …..une échelle……. La Reine»
« Tur Suli …… Abomos….. Labyrinthe….la fosse …..une échelle……. La Reine»

Sans cesse il répétait ses mots, le yeux perdus dans le vide.

Je m’approchais alors de lui, pour savoir si j’avais bien perçue tou le sens de ses mots. Lorsque que je fût à moins d’un pas de lui, il se leva d’un bond, et me cracha ses mots au visage

-« Pauvre fou, stupide elfe qu’avez vous besoin de m’importuner, le danger est est bien trop grand pour vous, la lune que vous adorer ne vous sera pas d’une grande utilité »
-« De quoi, voulez vous parlez, je ne suis en rien au fait de tout cela ?»
-« Tur Suli …… Abomos….. Labyrinthe….la fosse …..une échelle……. La Reine, ne pas y aller »
-« Mais qu’est-ce donc ? ? ? ? »

Malgrès mes injonctions, il fût impossible d’en savoir plus.

Tur Suli était dans mon esprit l’antre du seigneur Balor et je n’y avait été jusqu'à présent uniquement pour défier ses serviteurs. Mais là… je ne pouvais pas m’arrêter sur cela.


Il était temps pour moi de retrouver mes compagnons et de leur parler de ma curieuse rencontre.

Le soir même, les Chevaliers de la Prophétie étaient réunis à Ailid afin d’aller voir si les propos du vieillard étaient fondés.

Douze valeureux hiberniens partirent vers le donjon de toute les craintes. Le chemin nous le connaissions , ou du moins le début car nous avions par le passé occis un des sbires de Balor, Abomos.
Mais il est vrai que nous n’avions encore jamais franchis le pas de la grille. En fait ce chemin ne nous avait jamais intrigué ou peut être avions nous peur de nous perdre auparavant.

Les premières salles nous permirent de nous échauffer .. Arrivé devant Abomos et sa horde de sylvains le choix fût prix de ne pas utiliser l’aura lunaire et de le faire passer de vie à trépas par la seule volonté des fers de nos amis.
Ce fût une belle bataille qui s’engagea mais nous connaissions ses points faibles et Abomos ne tarda pas à tomber sous le joug de nos coups.



Le portail était devant nous, il était encore temp de faire demi tour. Mais les Chevaliers décidèrent d’éclaircir ce mystère.
Les gonds rouillés grincèrent. …..
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