La sagesse des fous

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Voici quelques histoires d'un personnage atypique mais attachant connu sous le nom de Nasreddin Hodja, Ch'ha, Srulek, Mulla Nasruddin, Effendi, Goha ou encore Djeha. C'est un homme ni tout à fait fou, ni tout à fait sage et ses aventures prêtent souvent à sourire. L'absurdité de son comportement étant bien souvent une adaptation de l'absurdité même de la vie.

Un jour Ch'ha, qui était un grand voyageur, arrive dans un village. Il se rend à la place du marché et se met à l'endroit où se tiennent les gens qui ont quelque chose à dire et qui souhaitent se faire entendre. Lorsque tout le monde l'entoure et fait silence il demande à la foule :
- Savez-vous pourquoi je suis ici et ce que j'ai à vous dire ?
La foule répond :
- Non.
- Sachez que je déteste les ignorants, je ne vous dirai donc rien ! dit Ch'ha très en colère avant de s'en aller.
Le lendemain il revient dans le même village et se met à l'endroit où se tiennent les gens qui ont quelque chose à dire et qui souhaitent se faire entendre.
- Savez-vous pourquoi je suis ici et ce que j'ai à vous dire ?
Cette fois-ci la foule répond :
- Oui !
- Sachez que je ne supporte pas ceux qui pensent tout connaître, je ne vous dirai donc rien !
Et Ch'ha laisse à nouveau les badauds éberlués.
Le troisième jour Ch'ha revient à nouveau et se met comme les jours précédents à l'endroit où se tiennent les gens qui ont quelque chose à dire et qui souhaitent se faire entendre.
- Savez-vous pourquoi je suis ici et ce que j'ai à vous dire ?
Cette fois, les gens ne savent plus trop que répondre. Alors certains répondent "Oui" et d'autres "Non"...
- Fort bien, dit Ch'ha, c'est mieux... Puisque c'est ainsi ceux qui savent n'ont qu'à le dire à ceux qui ne savent pas !
Et il quitte définitivement le village...



Le fils de Nassredin Hodja lui dit un jour:
-Cette nuit j'ai rêvé que tu me donnais cent dinars.
-C'est parfait lui dit son père. Comme tu es un enfant très sage, tu peux les garder et acheter ce que tu veux.



Un jour Ch'ha était chez lui, en train de préparer un Tajine sur le feu. Une fois le plat réchauffé, il le retire du foyer et verse un seau d'eau pour éteindre les flammes.
Pshhhhh...
Ch'ha reste interdit, comme si c'était la première fois qu'il remarquait la fumée et le bruit produits aux contact de l'eau sur le feu.
Il se précipite hors de chez lui et se rend à l'autre bout du village où habite un vieillard réputé pour sa grande sagesse. Ch'ha déboule dans la cuisine, où l'homme vénérable est assis à attendre que son Tajine soit chaud. Ch'ha prend le plat, le renverse par terre et jette de l'eau sur les flammes pour les éteindre. Pshhhhhh...
Ensuite il se retourne vers le sage :
- Dis-moi, noble sage, j'ai une question véritable à te poser. Peux-tu me dire, de l'eau ou du feu, lequel a produit la fumée et le bruit ?
Le vieil homme s'assoit un moment, regarde Ch'ha, puis son repas répandu sur le sol...
Enfin il se lève et assène une gifle retentissante sur la joue de Ch'ha :
- Dis-moi, Ch'ha, j'aimerais d'abord que tu répondes à ma question. De ma main ou de ta joue, laquelle a produit le bruit que tu viens d'entendre, et la douleur que as ressentie ?



Un autre jour, le même voisin, que Ch'ha n'appréciait guère, vient cogner à sa porte :
- Ch'ha, pourrais-tu me prêter ta corde à linge ?
- Malheureusement non, répond ce dernier, je suis en train de faire sécher ma farine dessus...
- Mais c'est impossible de faire sécher de la farine sur une corde à linge !
- Tu sais, quand on ne veut pas prêter sa corde, on peut faire sécher n'importe quoi dessus...



Un ami dit à Nasreddin:
- Donne moi une bague. Chaque fois que je la regarderai, je penserai à toi.
-Je ne te donnerai pas de bague, lui répondit-il, de cette façon chaque fois que tu regarderas ton doigt vide, tu penseras à moi.




Si vous avez des histoires du même genre...
J'adore
Bon...
alors en voilà une :

Un théologien se retrouva a l'entrée des Jardins du Paradis. Il avait pieuse mine. L'ange de service lui posa une ou deux questions pour la forme, puis il dit ;
"Tu peux passer, cher ami, entre dans le Jardin.
- Doucement ! mon garçon, dit le religieux. Je suis un croyant éminent, irréprochable en religion, renommé pour son intelligence, et c'est toujours moi qui décide : je ne laisse personne décider pour moi. Comment peux-tu prouver que ceci "est" le Paradis, et non pas un miroir aux alouettes ? Réfléchis bien avant de répondre."
L'ange agita la sonnette, des gardes angéliques se présentèrent.
"Faites-le entrer, s'il vous plaît. C'est un des nôtres, aucun doute là dessus..."


Deux idiots du pays des idiots étaient en conversation.
"Je ne suis pas idiot, dit le premier idiot, je sais multiplier les nombres !
- Je ne te crois pas ! dit le second
- Je te parie cette pièce d'argent que je le peux.
- Alors vas-y, je t'écoute.
- Voilà, dis le premier : deux plus deux font quatre-vingt-dix-neuf !
- Très bien ! Voici ton argent !"


Deux voleurs se rencontrèrent un jour au pays des idiots.
Et tout deux de se vanter aussitôt de leurs exploits : ceux qui exercent cette profession sont comme ça !
" Une fois, dit le premier, j'ai volé un chou aussi gros qu'une maison !
- Moi, dit le second, une fois j'ai volé une casserole aussi grosse qu'un palais"
Le premier voleur se renfrogna.
" Et alors, a quoi peut servir une chose pareille ?
- A faire cuire ton chou !" dit le second voleur...
Citation :
Provient du message de Smokeur
sa viendrai d un bouquin par hasard ?
Il y a Sublimes paroles et idioties de Nasreddin Hodja qui regroupe la plupart de ses histoires aux éditions Phébus. Sinon Sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage - Albin Michel; Le Livre de Goha le simple - Calmann-Levy.


Un jour Nasreddin Hodja jetait des miettes de pain tout autour de sa maison. Un passant s'arrêta et lui demanda ce qu'il faisait.
- C'est pour me protéger des tigres répondit Nasredin;
- Mais il n'y a pas de tigres par ici!
- Et bien tu vois, dit Nasreddin, c'est efficace



Un jour, des gens du village virent Nasreddin, assis sur son âne et qui portait lui-même sur son dos un gros sac très lourd.
- Pourquoi portes-tu le sac sur ton dos ? Pose-le donc sur l'âne, à côté de toi !
- Eh, que voulez-vous, mon pauvre âne est déjà obligé de supporter tout mon poids, je ne veux pas lui ajouter encore le poids de ce sac.
Idries Shah et les "fabuleuses aventures de Mulla Nasrudin". Je ne me rappelle plus de la maison d'édition.
On se retrouve sur ce thread Myvain
La sagesse ouvre toutes les portes, y compris celle d'un bar.
A vrai dire le sujet sur le soufisme est un peu le déclencheur de ce post. Merci à toi de m'avoir fait redécouvrir Nasreddin, Mullla Nasruddin ou peu importe son nom. J'aurai bientôt le plaisir de poser mes yeux sur les mots d'Idries Shah et en attendant j'espère qu'ils pourront s'occuper à lire d'autres histoires sur ce thread.


Les deux femmes de Nasreddin lui demandèrent un jour laquelle des deux il aimait le plus.
Evitant de se prononcer, il répondit avec prudence qu'il les aimait de la même façon toutes les deux.
Elles insistèrent et l'une d'entre elles demanda:
- Si nous étions toutes les deux dans une barque et si la barque chavirait, laquelle des deux sauverais-tu d'abord?
Nasreddin se tourna vers la deuxième de ses épouses et lui demanda:
- Toi, tu sais nager un peu, non?


Un homme marchait lentement sous la pluie. Un passant pressé lui demande:
- Pourquoi ne marches-tu pas plus vite?
-Il pleut aussi devant, répondit simplement l'homme.



Srulek demande à un de ses amis:
- Qu'est ce qui est vert, qui est dans un arbre et qui siffle?
- C'est un perroquet répond l'ami.
- Pas du tout, dit alors Srulek, c'est un hareng.
- Un hareng? Comment ça un hareng? C'est impossible!
- Oui, il est vert parce que je l'ai enveloppé dans une grande feuille et il est dans un arbre parce que je l'y ai placé.
- Mais tu m'as dit qu'il sifflait?
-Oui, bon, j'ai dit qu'il sifflait, et alors?



Pour Xeen, un petit dialogue soufis:
- Je vendrais "Le livre de la vérité" pour une centaine de pièces d'or, certains hommes diront: Ce n'est pas cher.
- Et moi, dit l'autre, je livrerai la clé qui permettra de le comprendre, certains hommes n'en voudront même pas, même si je la donne pour rien.


Ces histoires sont tirés du livre de Jean-Claude Carrière Le cercle des menteurs qui est un recueil d'histoires/contes/fables/légendes traditionnels ou philosophiques d'un peu tous les pays.
J'aime en connaître toujours d'avantage, je suis terriblement gourmande quand il s'agit de découvrir de nouveaux contes, de nouveaux mots, de nouvelles sphères de pensées. Merci Myvain.
Citation :
Provient du message de Myvain



Un jour Nasreddin Hodja jetait des miettes de pain tout autour de sa maison. Un passant s'arrêta et lui demanda ce qu'il faisait.
- C'est pour me protéger des tigres répondit Nasredin;
- Mais il n'y a pas de tigres par ici!
- Et bien tu vois, dit Nasreddin, c'est efficace


Euh, excuse moi mais celle là a été pompée sur une blague Carambar.
Citation :
Provient du message de Korny
Euh, excuse moi mais celle là a été pompée sur une blague Carambar.

Comme quoi Carambar à quand même quelques références.
Et comme tu aimes les histoires Carambar, en voici une autre:

Un jour, au cours d'une sécheresse tenace, on vint trouver Nasreddin Hodja pour lui demander s'il connaissait un moyen de faire tomber la pluie.
- Bien sûr dit-il j'en connais un.
Nasreddin demanda qu'on lui apporte un grande bassine d'eau, ce qui fût fait, non sans grande peine puisque c'était la sécheresse. Quand il eut la bassine, il retira sa robe et à la surprise générale, se mit tranquillement à la laver.
- Comment! S'écria-t-on. Nous avons rassemblé toute l'eau qui nous restait et toi tu t'en sers pour laver ta robe!
- Ne vous inquiétez pas, répondit Nasreddin, je sais très bien ce que je fais.
Il prit tout le temps nécessaire malgré les insultes et les menaces puis il dit:
-Il me faut maintenant un seconde bassine d'eau.
On cria encore plus fort. Où trouver cette seconde bassine? Et pour quoi faire? Avait-il donc perdu l'esprit?
-Je sais très bien ce que je fais, répondit Nasreddin.
On chercha partout, on pressa l'argile des puits, on vola jusqu'à l'eau des enfants et on apporta enfin la seconde bassine.
Nasreddin y trempa sa robe et la rinça soigneusement.
Les autres regardaient, stupides. Ils n'avaient même plus la force de hurler.
Il leur demanda enfin de l'aider à tordre sa robe, pour bien l'égoutter. Après quoi il l'apporta dans une petite cour et l'accrocha à un fil pour la mettre à sécher.
Presque aussitôt de gros nuages se formèrent, s'approchèrent et la pluie tomba abondamment.
- Voilà dit posément Nasreddin. C'est chaque fois pareil dès que j'étends mon linge.



Un vieil homme à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait attention. Un passant lui dit avec mépris:
- Mais que fais-tu ici? tu vois bien que personne ne te connaît.
L'homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit:
- Je me connais moi-même et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur: que tous me connaissent, et que je m'ignore.



La nuit dernière une voix a murmuré à mon oreille: "Une voix qui la nuit murmure à votre oreille, ça n'existe pas".


Hop une petite fable d'Esope:
Un malade auquel le médecin demandait comment il se portait, répondit qu'il avait des suées très abondantes:
- C'est très bien, dit le médecin.
Intérrogé une autre fois, il répondit avoir été secoué très fortement par des frissons.
- C'est très bien ça aussi, dit le médecin.
A la troisième visite, il répondit qu'il avait la diarrhée.
- Ca aussi c'est très bien, dit encore le médecin.
A un de ses proches venu le voir et qui lui demandait comment il se portait, il répondit:
- Moi, je vais tellement bien que je meurs.

Il en est ainsi pour nous-même: beaucoup de nos proches, qui ne voient que les apparences, nous croient heureux alors que nous n'éprouvons que douleur.



Histoire soufi:
Un homme se précipite affolé chez un derviche, force la porte et s'écrie:
- Vite! Vite! Il faut faire quelque chose! Un singe vient de ramasser un couteau!
- Ne t'inquiète pas, lui dit le derviche. Tant que ce n'est pas un homme...




Citation :
Provient du message de Sobert
Tiens, toute cette folie me rappelle "Eloge de la folie", d'Erasme.
En cours de lecture.
Il y a des petites perles dans ce livre. S'il y a des passages que tu as apprécié, n'hésite pas à nous les faire découvrir.

Des acteurs sont en scène et jouent leur rôle, quelqu'un essaie d'arracher leur masque pour montrer aux spectateurs leur visage naturel; ne va-t-il pas troubler toute la pièce, et ce furieux ne mérite-t-il pas d'être chassé du théâtre? Son acte vient de changer toutes les apparences: la femme de la scène soudain apparaît un homme, le jouvenceau, un vieillard; on voit que le roi est un Dama, et le dieu, un petit bonhomme. L'illusion ôtée, toute l'oeuvre est bouleversée, ce travesti, ce fard étaient cela même qui charmait les yeux. Il en va ainsi de la vie. qu'est-ce autre chose qu'une pièce de théâtre, où chacun, sous le masque, fait son personnage jusqu'à ce que le chorège le renvoie de la scène? Celui-ci, d'ailleurs, confie au même acteur des rôles fort divers, et tel qui revêtait la pourpre du roi reparaît sous les loques de l'esclave. Il n'y a partout que du travesti, et la comédie de la vie ne se joue pas différemment.


Puisque le bon sens tient à l'expérience, l'honneur en doit-il revenir au sage qui n'entreprend rien, tant par modestie que par timidité de caractère, ou au fou qui est exempt de modestie et ne saurait être timide, puisque le danger n'est pas connu de lui? Le sage se réfugie dans les livres des Anciens et n'y apprend que de froides abstractions; le fou, en abordant les réalités et les périls, acquiert à mon avis le vrai bon sens. [...] Mais peu de gens comprennent l'immense avantage qu'il y a à ne jamais hésiter et à tout oser.
Une histoire sur laquelle je suis tombé aujourd'hui, par hasard:

Un jour, Majnun, était accroupi au bord d'un chemin et tamisait obstinément la terre entre ses doigts. Un homme s'approcha de lui et dit:
- Majnun, que cherches-tu ainsi?
- Je cherche Layla, lui répondit Majnun.
- Comment peux-tu espérer trouver ainsi Layla? Une perle si pure serait dans cette poussière?
Majnun leva ses yeux vers lui et répondit:
- Je cherche partout Layla, dans l'espoir de la trouver un jour quelque part.


Légende de Majnun le fou et Layla
Citation :
En cours de lecture.
Il y a des petites perles dans ce livre. S'il y a des passages que tu as apprécié, n'hésite pas à nous les faire découvrir.
Je redissequerais le livre.
Dommage ça y était presque Corwin. Madame, Corwin aimerait voir en quoi consiste les loisirs indiqués dans votre profil.
Les poutres c'est pas mal aussi...

Sobert, la lecture suffira, je pense.
Un homme écoutait les histoires que racontait un sage et voyait qu'elles étaient interprétées de différentes manières.
Il demanda:
- A quoi bon raconter des histoires?
Le sage lui répondit:
- C'est ce qui en fait leur valeur.
Puis il rajouta:
- La véritable question n'est pas de savoir quel est le sens de cette histoire ou de combien de manières elle peut être comprise. La véritable question est: cette personne à qui je m'adresse peut-elle tirer profit de ce que je lui conte?



Une petite histoire de Kafka:

Je voulais que l'on fît sortir mon cheval de l'écurie. Le valet ne comprenais pas. J'y fus moi-même, sellai la bête et la montai. Au loin, j'entendais sonner un clairon.
- Pourquoi ce clairon? lui dis-je.
Mais il ne savait rien et n'avait rien entendu. Au portail, il m'arrêtait et me demandait:
- Où va Monsieur?
- Je n'en sais rien, loin d'ici seulement! Loin d'ici et toujours loin d'ici, seule façon d'atteindre mon but.
- Tu connais donc ton but? dit cet homme.
- Oui, répliquai-je, puisque je te l'ai dit; loin d'ici, voilà mon but!



Et comme la mort est celle qui mène toujours la dernière danse:

un jour, un jeune homme s'agenouilla au bord d'une rivière. Il plongea ses bras dans l'eau pour se rafraîchir le visage et là, dans l'eau, soudain il vit l'image de la mort.
Il se redressa très effrayé et demanda:
- Mais que me veux-tu? Je suis jeune! Pourquoi viens-tu me chercher sans me prévenir?
- Je ne viens pas te chercher, répondit la mort. Rassure-toi et rentre chez toi, car j'attends ici quelqu'un d'autre. Je ne viendrai pas te chercher sans te prévenir, je te le promets.
Le jeune homme rentra joyeusement chez lui. Il devint un homme, il se maria, il eut des enfants, il suivit le cours de sa vie tranquille.
Un jour d'été, se trouvant près de la même rivière, il s'arrêta de nouveau pour se rafraîchir. Et de nouveau il vit le visage de la mort. Il la salua et voulut se redresser. Mais une force terrible le maintenait agenouillé au bord de l'eau. Il prit peur et demanda:
- Mais que veux-tu?
- C'est toi que je veux, répondit la mort. Aujourd'hui je suis venu te chercher.
- Mais tu m'avais promis de ne pas venir me chercher sans me prévenir! Tu n'as pas tenu ta promesse!
- Je t'ai prévenu, dit la mort.
- Tu m'as prévenu?
- De mille façons. chaque fois que tu te regardais dans un miroir, tu voyais tes rides se creuser, tes cheveux blanchir. Tu sentais ton souffle se raccourcir et tes articulations se durcir. Comment peux-tu dire que je ne t'ai pas prévenu?
Et elle l'entraîna jusqu'au fond de l'eau.


Voilà, ce fil aussi peut maintenant sombrer dans les abîmes du forum.
Citation :
Provient du message de Korny
Euh, excuse moi mais celle là a été pompée sur une blague Carambar.
Je confirme. Du même genre que le fou qui peche dans sa baignoire parce que, vu qu'on a jamais rien attrapé dedans, il doit y rester beaucoup de poissons
Ca me fait penser au sketch de Coluche sur "L'homme averti qui en vaut deux".

Quand on est agent double, et que le mec est un homme averti qui en vaut deux.
Ca fait qu'ils sont quatre.
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