[Gros BaloOr]

Citation :

Provient du message de Soroya No'MaaM

phantom, pour toi jeune c'est jusqu'a quel age ? j'y pense regulierment depuis que j'ai a peu pres 16/17 ans ( j'en ai 21 )

Alors quelque chose allait pas chez toi...
Pas la peine de le prendre par les grands mots. Sa peut être due à la perte d'un proche ou parce qu'on se sent pas bien.
Quand tout va bien dans sa vie, on pense pas à ce genre de chose lorsqu'on a toute la vie devant nous.

[Soroya]

Bah le truc qui me gene surtout c'est de dire : on a toute la vie devant soi.
Demain matin, je sors de chez moi, j'oublie de regarder a gauche et a droite de la rue, pam un chauffard arrive a 90 et m'envoie 6 pieds sous terre.

C'est ca surtout qui fait que je reflechis a la mort depuis longtemps ( oui, tu as raison sur le fait que j'ai eu des morts proches dans ma jeunesse mais bon... )

Si on doit attendre d'avoir un mort dans ses proches pour commencer a y reflechir, c'est la qu'est le probleme pour moi, ca ne sert a rien de se voiler la face.
Comme l'avait dit mon prof de philo de terminale paraphrasant Heidegger ( ou Kierkegaard, je sais plus ) :
Des qu'on est né, on est assez vieux pour mourir.

Je crois que je devrais ptete aller consulter moi O_o

[Kathandro]

Jusqu'à présent, on a toujours eu un contrôle sur sa vie, dans le sens où on fait à peu près ce que l'on veut, qu'on décide des choix à prendre, que cela n'engage que nous...

D'ailleurs, souvent l'expression "fait ce que tu veux, c'est ta vie" revient lors de choix à prendre, lorsqu'on ne sait pas conseiller. Ce qui prouve que l'on peut décider du moment de sa mort, à chaque instant de sa vie.

Pour ma part, je me fiche bien de mourir ou de vivre, cela m'importe peu, je suis né lorsque ma naissance devait avoir lieue, je mourrais lorsque ma mort viendra.
Que ce soit demain en glissant dans la douche et me faisant une fracture du crâne avec hémorragie interne, que ce soit dans 4 semaines dans une rue sombre, poignardé plusieurs fois par un fou hystérique qui s'est trompé de cible, dans 4 mois noyé parce que j'ai eu une crampe alors que j'étais en train de nager dans l'océan, ou bien dans 4 ans d'un cancer du poumon, ou dans 50 ans d'un arrêt cardiaque...
Je me fiche de la façon de mourir, de la mort et de la vie, je profite seulement de l'instant présent...
Je ne suis ni fasciné, ni ému par la mort d'une personne, si proche soit-elle, c'est tout simplement un passage qui existe dans une vie, et qui doit s'accomplir d'un jour sur l'autre...

[Abricot a bouclettes]

Citation :

Provient du message de Mothra
J'ai terriblement peur de la mort, car c'est pour moi la fin, le vide et la disparition de ce que je suis. Je hais la mort des autres car elle me prive de ceux que j'aime , ou au mieux me rapelle ma propre mortalité et la menace qui pese sur toutes les personnes qui me sont cheres. Ce qui fait que quand j'y pense ca n'est jamais avec envie, et le plus souvent pour la tourner en derision histoire de se sentir un peu mieux avec ce sujet derangeant.

Je pense que quand on a connu la mort d'une personne chere on change d'avis sur la mort, avant on se dit bah c'est plus tard et puis ca arrive a tout le monde et voila n'y pensons plus, mais une fois que la chose a pris corp (au sens propre), alors on reflechi autrement.

Tout pareil que ma mite ... decidement on est presque tout le temps d'accord sur tout

Rien a rajouter a ce qu'il a dit

[Orion]

Ouais j'ai peur de ce vide, du fait de ne plus exister en temps qu'être vivant, et de ne même pas penser au fait que je n'existe pas...

D'ailleurs, quand je n'existais pas encore, je ne me posais pas de question, alors pourquoi je m'en poserai après?

[Abricot a bouclettes]

Clair roro ...

[HUGO BOSS]

Citation :

Aimer la mort ? c'est le cas des tueurs à gage, des meurtriers psychopathes ou des dictateurs qui massacrent leur peuple pour leur bon plaisir.


[/i]

Dans ces cas la c'est rarement lié a un culte de la mort, n'importe quel psy te le dirait, la mort est juste une consequence de l'assouvissement de leurs plaisirs ou complexes.

[Mothra]

Citation :

Provient du message de Dwelfigor
Il est clair que c'est la seule chose devant laquelle nous soyons tous égaux ...

C'est bien faux cette phrase. Certains naissent malades, victimes de la mucoviscidose, d'autres naissent avec des predispositions au cancer, d'autres encore naissent avec un ADN parfait, mais dans un milieu social defavorisé, et une simple etude statistique montre qu'on vit plus vieux cadre qu'ouvrier.

[Vanité]

Voir la mort à ma porte m'a fait me sentir plus vivant que jamais.

Voir des proches mourir ne me rend pas triste pour eux, s'ils ont eu une vie cool. C'est inéluctable, je dirais même que je suis content de la vie qu'ils ont pu avoir si elle fût heureuse jusqu'à la fin.
(par contre je suis triste pour la famille et les gens qui retirent de la peine de la disparition)
Soit la personne est encore "là" soit elle n'existe plus. Dans les deux cas la pleurer c'est oublier de vivre ce qui nous reste avec ce qui le sont.
En fait je ne me sens jamais aussi proche de quelqu'un que lorsqu'il est mort. Un sentiment d'apaisement total flotte dans mon coeur à ce moment là, car je me sens en paix avec la personne, on pourrait presque dire sur la même longueur d'onde.
En effet le conflit n'existe plus, seul reste les bons moments et les atomes crochus, tout le reste est effacé ou apaisés.
Bien sur tuer une personne ne donnerait pas se sentiment , ce qui le donne c'est plutôt l'achèvement d'une relation intéressante, comme lorsqu'on finit un livre ou un film, on est heureux de ce que l'on a vécu rester dans la salle ne nous apportera rien de plus.


Je n'ai ni peur ni appréhension, peut être une petite tout de même... de l'ordre d'un premier baiser ou d'un premier rendez vous, d'un examen aussi. Je ne nourris aucune haine envers le fait de mourir, ni aucune attirance à part le fait de SAVOIR! (voir de ne pas savoir )
J'aimerais seulement avoir la possibilité de finir certaines choses d'abord. Si je peux faire plus tant mieux sinon tant pis.

Tout simplement. Ca n'est pas une vision très poétique, plutôt une dédramatisation du phénomène.

[Panda [Meute]]

La vie n'a aucun sens, la mort en a un, elle est là pour démontrer que la vie n'en a aucun.

La mort ne me fais pas peur, ca sert à rien de la craindre, elle arrivera de toutes façons.

L'idée que je vais mourir, m'aide à supporter que je suis vivant dans le sens où je sais que tout s'arrètera un jour pour moi et bien que je ne cherche pas (plus) le suicide, je trouve cette idée plutot rassurante.

L'eternité me fait peur, par chance, ca n'existe pas.

[Dwelfigor]

Citation :

Provient du message de Mothra
C'est bien faux cette phrase. Certains naissent malades, victimes de la mucoviscidose, d'autres naissent avec des predispositions au cancer, d'autres encore naissent avec un ADN parfait, mais dans un milieu social defavorisé, et une simple etude statistique montre qu'on vit plus vieux cadre qu'ouvrier.

Ce que je voulais dire par cette phrase c'est que c'est la seule chose qui arrive a tout le monde un jour ou l'autre.
Et quand on est mort on se ressembles tous

Armstrong un jour tot ou tard
On est ques des os
Estce que les tiens seront noirs
Ce serait rigolo

Quant a savoir comment et quand ...

[Sucrette]

Citation :

Provient du message de Enthoniel Ezeil
Je crois qu'il y a eu dernièrement un sujet approchant, mais je dois être mal réveillé je ne l'ai pas retrouvé... enfin ma question n'est pas vraiment la même.

Voilà... suite à une "discussion" avec quelques amis, j'aurai aimé avoir un avis assez large de ce qui selon vous est "acceptable" au sujet de la mort.

Pensez vous qu'il puisse y avoir un jeu avec celle-ci ? Pensez vous que toute personne qui la recherche est suicidaire ? Est il possible selon vous de l'aimer ?

Je sais que cela peut sembler bizarre, mais quelle approche avez vous de la mort ? Je ne demande pas si vous en avez peur ou non, mais vous arrive t il de l'éveiller ?

Je prendrai un exemple simple : l'écriture. Il est facile de retranscrire la tristesse qui couvre la mort, nombreux sont ceux qui en usent... pensez vous que cela reste acceptable ?

L'on fait de nos jours publicité pour cette mort qui est celle des autres... ne serait ce que regarder les informations et l'on ne fait que nous la présenter. Mais celle que l'on nous montre est violente, pourquoi ne pas avoir une autre vision de celle-ci ?

Pensez vous que l'on puisse vivre avec une certaine harmonie de la mort ? En garder le coté poétique ? L'attendre sans la chercher ? Faire appel à elle pour sourire... en plus simple vivre avec à l'esprit ce que je nommerai une mort douce.

De nos jours la mort est une peur... est ce chose normale ?

Non vraiment je ne pense pas que "jouer" ou flirter avec la mort soit quelque chose à faire. La vie ça me plait vachement mieux et je ne veux pas avoir à me faire peur en prenant des risques pour l'apprécier. Parce qu'éveiller la mort, ça veut dire quoi ? Se retrouver au bord du vide et se dire "un pas de plus et je peux etre mort". Oui bon, on va aller raconter ça aux gars qui sont en train de crever de faim, ou sous les bombes. je ne pense pas qu'ils aient ces considérations là. C'est bien une idée de personne bien nourrie tiens.

En revanche, mourir fait partie du cycle de la vie, elle ne me fait vraiment pas peur, ça ne me gène pas d'en parler. Effectivement de nos jours c'est devenu un sujet tabou. On ne meurt plus vraiment chez soit mais dans des hopitaux, ou des mouroirs. C'est bien dommage.

Ce qui me fait peur, ce n'est pas de mourir, c'est de mourir sans avoir vécu, sans etre satisfaite de ce que j'ai pu faire. Tiens en passant je ne veux pas que cette satisfaction vienne d'avoir eu des enfants, je veux que cela vienne de moi.
Quant à savoir si l'on doit garder le coté poetique de la mort, ben je ne trouve rien de poetique à la mort ... cela soulage des fois, c'est naturel quelques fois ou violent aussi, mais c'est toujours cru.