Votre approche de la mort ?

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Quand je lis certaines réponses, notamment celles de David j'ai l'impression d'être un monstre... y a t il une normalité dans l'approche de la mort ?

Je ne recherche pas la mort pour une fin, mais pour ce qu'elle est, la connaitre. Ce n'est pas mourir qui est chose mystérieuse, je ne pense pas qu'il existe vie après ce passage, mais l'instant en lui même est ce qui me passionne.

Je reconnais avoir déjà connu cet instant, l'avoir senti proche... il était en moi cette peur avant cela, mais je ne l'ai plus aujourd'hui. Pourquoi conserver une peur tout au long de notre vie alors qu'en cet instant il est oublié ? Je ne dis pas que je n'ai nulle peur, je puis donner l'exemple que vous ne me verrez jamais monter à une échelle voir même monter debout sur une chaise, j'ai les mêmes peurs que grand nombre de gens, mais je n'ai celle-ci.

Je ne comprend plus cette peur... cette angoisse de la mort. La crainte de la souffrance ? Qu'est ce qui est cette peur exactement ? La souffrance si elle existe est pour ceux qui restent... non pour ceux qui partent.

Pourquoi cette peur ?
Tout ce que je dis ici est non directif, ceci n'engage que moi.

Ici tu sembles parler de la fascination et là, je trouve qu'il n'y a rien de bien étrange à cela. Il suffit que ça ne devienne pas une manie, une idée récurrente, une obsession.
Aimer la mort, c'est aussi se l'approprier en se disant qu'on est mortel et qu'on sait qu'on va y passer. C'est aussi une manière, je pense de la désacraliser et du coup d'envoler les angoisses qui s'y rattachent. Penser à elle, écrire pour elle, s'habiller en noir, parler d'elle, etc.
Tu parles de Jeu… Tout dépend du jeu dont tu parles. Si ce jeu peut mettre en danger toi même ou autrui, oui c'est pathologique et non acceptable. Et là, je ne saurais que dire à part qu'il serrait nécessaire d'analyser cette idée récurrente qui doit avoir un début de fonctionnement dans l'enfance… Une psychanalyse peut aider à trouver les réponses, mais c'est long et difficile.

Tu parles de la société qui la diabolise. Je trouve ça "normal". Imagine un instant PPDA au JT : "20 personnes ont eu la chance de trouver la mort dans un accident d'avion au large des îles Canaries…" Ridicule…
La mort reste un mystère, on ne sait toujours pas ce qu'il y a après et c'est pour ça qu'on s'angoisse a y penser. D'où cette fascination ou cette peur. D'autres sociétés croient savoir ce qu'il y a après. Tout dépend des croyances.

Personnellement, elle ne me fais pas peur. Et j'aime l'esthétisme qui s'en dégage. J'aime l'écrire, j'aime en parler. Mais ce n'est pas une obsession et je ne pense pas la chercher.
Ces questions peuvent rejoindre le "existons nous réellement ?", ou encore "quel est le sens de la vie?".
Je reste persuadée que certaines questions doivent rester des questions parce que nos sociétés ne sont pas prêtes a accepter une autre version. Certain se réfugient dans les réponses données par les religions…
A chacun de se créer son équilibre. La mort fait partie de la vie au même titre que la naissance.
J'ai pas lu les autres réponses pour pas être influencé ou quoi que ce soit dans ma réponse.

A mon avis, on ne peut vraiment appréhender la mort que quand on a un proche qui mort d'une autre maniere que de vieillesse, parcequ'a partir de ce moment la, il devient beaucoup plus facile d'y reflechir autrement que " bah la mort c'est ce qui vient a la fin de la vie", parceque ce n'est pas toujours le cas...

Pour appartenir a une famille de grands suicidaires qui ont pris l'habitude de ne pas se rater, je sais a peu pres de quoi je parle.


Pour ma part, j'y ai enormement reflechi depuis quelques années, ce qui m'a ammené a une sorte de cynisme du type
"sboarf de toute facon on y passe tous, alors ca sert a rien de la chercher ou de l'attendre "
Je n'ai pas peur de la mort, simplement parceque je sais que j'y suis condamné depuis ma premiere respiration ( voir meme depuis ma premiere division cellulaire )

je suis pas specialement préssé de la retrouve, mais je ne regretterais pas grand chose si je meurs demain ( mis a part la peine infligée a quelques personnes qui me sont vraiment cheres ).

Depuis le dernier suicide familial, le premier que j'ai pris en plein face, j'applique a ma vie une devise toute bete : Carpe Diem. Je vis au jour le jour sans trop me prendre la tete pour ce que sera demain.


phantom, pour toi jeune c'est jusqu'a quel age ? j'y pense regulierment depuis que j'ai a peu pres 16/17 ans ( j'en ai 21 )
Enthoniel, pourrais-tu imaginer comme l'univers est grand ? Pourrais-tu imaginer précisément ses limites, ou la taille d'une planète ? Quand tu est dans une vaste étendue plane, tu arrives à te dire qu'en fait elle est ronde et que tu est en train de tourner ?

De la même façon, je n'arrive pas à me dire que mourir c'est possible. Mais on me le dit, on me le répète, on me le prouve... seulement ça bloque. Moi, mourir ? Non, impossible ! La pensée est trop vive, tout est trop réel, concret, pour que cela s'arrête. Le néant, c'est mon cauchemar... pourtant je sais que je ne me rendrais même pas compte que je ne vis plus.

Voilà, j'ai peur. Dur de dire pourquoi, ce n'est sans doute pas la même raison pour tout le monde, mais c'est la mienne
On verra bien quand on y sera alors j'ai pas franchement envie d'y réfléchir maintenant.

Quant au côté poétique de la mort, je dirais qu'elle nous touche sentimentalement surtout à travers ses conséquences...
mon approche de la mort : une curiosité

Curiosité malsaine peut etre, mais bon je me rappelle que tout gamin j'ai failli me balancer du 16e etage pour voir ce "qu'il y a " apres la mort.

Maintenant j'y pense peu, mais je me pose parfois la question : qu'est ce qu'il y a apres la mort ?

Ceci dit je prefere vivre ma vie d'abord !
Citation :
Provient du message de zaz
mais quand tu dit que tu choisir quand elle se finit..... la c'est NON et NON

les accident arrive n'importe quand , a par les suicidaire qui se tue volontairement , personne ne choisi le jour de sa fin...

je comprend pas que tu ai pu lacher une telle phrase... reflechie nandidjiou

En général non on choisit pas, mais on pourrait.
Re: Votre approche de la mort ?
Inexorable.

J'ai pris rendez-vous avec la mort en naissant.
Alors à ce rendez-vous je m'y rendrais comme à mon habitude, en prenant le temps d'apprécier le trajet.
bah.. j'espère que ce sera spectaculaire, j'attends avec curiosité mon dernier shoot d'hormones qui me fera croire qu'il y a une lumière derrière la poussière.
A vrai dire je n'ai pas vraiment peur, je n'ai pas non plus particulièrement envie d'y arriver, car j'ai quelques projets.
Tout le monde - je pense - a voulu une fois au moins en finir non ? Il suffit d'une vague de suicide autour de vous pour vous vacciner de cette idée (ou vous y précipiter)
Sinon elle ne me fascine pas plus que cela, je préfère rêver de Mars ou d'un monde meilleur (et cauchemarder sur le notre).
Boah, faut pas trop en avoir peur d'la mort puisque d'toute façon, tout l'monde y passe tot ou tard. C'est s'faire du mal.

Par contre, on peut avoir peur d'la façon d'mourir.
La mort en elle même ne me fait pas peur, ce qui me fait peur ce seront les gens qui pourraient me pleurer à ce moment la (et plus ils seront nombreux et plus heureuse aura alors été ma vie).
Personnellement je n'y pense pas, même si je ne l'occulte pas non plus. De temps à autre un décès me rappelle juste qu'il faut compter avec elle...
Citation :
Provient du message de Dwelfigor
IL N'Y A PAS DE JUSTICE IL N'Y A QUE MOI
Et le Maître qui nous purifiera tous ? *Retour en arrière en plein T4C*
J'ai terriblement peur de la mort, car c'est pour moi la fin, le vide et la disparition de ce que je suis. Je hais la mort des autres car elle me prive de ceux que j'aime , ou au mieux me rapelle ma propre mortalité et la menace qui pese sur toutes les personnes qui me sont cheres. Ce qui fait que quand j'y pense ca n'est jamais avec envie, et le plus souvent pour la tourner en derision histoire de se sentir un peu mieux avec ce sujet derangeant.

Je pense que quand on a connu la mort d'une personne chere on change d'avis sur la mort, avant on se dit bah c'est plus tard et puis ca arrive a tout le monde et voila n'y pensons plus, mais une fois que la chose a pris corp (au sens propre), alors on reflechi autrement.
Citation :
Provient du message de Xam
Il reste encore des intoxiqués de T4C :/
Et oui

Pour rester dans le sujet. La mort m'importe peu, c'est plutôt loin et puis on né pour mourir non ?
Je ne vais pas donner mon point de vue la dessus, je veux juste ajouter que j'ai lu un livre très interessant sur ce sujet (enfin presque).
C'est un livre enquète rédigé par un journaliste après avoir vécu un truc vraiment frustrant...
J'ai prêté ce livre donc je ne me souvient plus trop... Il était en voiture avec un ami un jour, et à un moment, il ne sait pas du tout pourquoi, il s'est jeté sur le côté (il était à la place passagé), et il a évité un tir d'un sniper, la balle à traversé le fauteuil au lieu de sa tête. (Ca s'est passé aux Etats Unis).
Après ça, il s'est posé des questions sur l'existence des anges gardiens. Et comme c'est un journaliste, il a décidé d'écrire un livre à ce sujet après de longues recherches, avec témoignages etc...
Donc tout le long du livre on en vient à parler de la mort et du passage de la vie à la mort.
Enfin voilà c'est très interressant à lire, c'est pas un roman, c'est un "livre-enquète"
Les références :
"Enquète sur l'éxistance des anges gardiens"
De "Pierre Jovanovic"
Je l'ai en version collection "J'ai lu"
La mort est un passage important de notre vie ... il faut savoir l'accepter, quand à l'aimer, ou s'en faire une obsession, c'est un peu ... morbide, c'est le terme
Bref, il faut savoir vivre avec l'idée que l'on va mourir, quand ce jour arrivera, il sera bien assez tôt pour avoir toutes nos réponses
Pour les suicides, je n'aime pas. Cette idée que l'on puisse vouloir se retirer la vie (même si on souffre), c'est étrange. Certaines personnes, lorsqu'elles se savent atteintes d'un mal incurable, font tout pour apprécier et rallonger leurs derniers instants sur terre, contrairement à d'autres qui cherchent à en finir au plus vite. Je crois que je ferais partie de la première catégorie
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