Poésie

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C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un champion lurikeen, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a une belle entaille rouge au côté droit.

Haeldra, empathe de Gaia
Exact, une jolie adaptation du Dormeur du val de Rimbaub (enfin Champion lurikéen = Jeune soldat dans la version original Mais ca colle assez bien au background, même si tu aurais quand même pu donner tes sources )

(on est pas [tous] des incultes non plus )
Rimbaud avait 17 ans quand il a fais ce poème à croire que c'était un surdoué

Sinon jolie réadaptation Talice du poème le plus mystique que Rimbaud est fait
<reléve la tete apres avoir lu>

Que c'était beau

Bravo Bravo

( j'en profite pour faire un peu de pub sur mon post intitulé ''Histoire'' sur ce forum... Quoi, c'est pas interdit non )

Pour en revenir a ton histoire sur un groupe hibernien, je te souhaite bon courage

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Garian Catapulte, le luri qui en a marre d'étre parcouru par la poisse Oo, comme si il soufrrait pas assez avec sa pipe casser
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