La plus belle

Fil fermé
Partager Rechercher
Entre Beaudelaire et Rimbaud, y en a beaucoup à citer, hin.


S'non, pour être in the move of the sujet, j'arrive pas à trouver un poème préféré, que j'affectionne plus que d'autre. Y en a beaucoup que j'aime beaucoup, mais pas que j'adore...


Mais j'aime pas que des auteurs du XIXème. Au XXème siècle y a eu des bons poètes aussi. On pense trop aux auteurs des XVIII et XIXème siècles. Y a même des poèmes que j'aime bien qui datent du X/XIème siècle... Mais après, les goûts et les couleurs, hin. ^^
Citation :
Provient du message de Leoll
S'non, pour être in the move of the sujet, j'arrive pas à trouver un poème préféré, que j'affectionne plus que d'autre. Y en a beaucoup que j'aime beaucoup, mais pas que j'adore...
Bah cherche un poème que tu n'aimes pas.

Personnellement, j'en trouve pas mal.
Ce n'est pas de la poésie mais c'est resté aussi cuisant dans mon esprit qu'un poème de Baudelaire, de Prévert ou Rimbaud.
Les chants de Maldoror
Citation :
Provient du message de Kathandro
Citation :
Provient du message de Serafel
Je suis un garcon, mais merci
C'était juste pour la rime à mon avis!
Quoique, dans ton manteau rouge, les cheveux mal (pas?) coiffés, on t'aurais mis une robe, tu avais les allures d'une demoiselle!!
Ou alors, la dame te connait pas, et elle se dit "serafel", c'est une fille ou un travelo...
Bon, apparemment, c'est pas une fille !
C'était pour la rime
Et oui, c'est le nom de mon personnage sur DAoC
Re: La plus belle
Citation :
Provient du message de Serafel
Ca n'est pas de moi, pour ceux qui ne sauraient pas, et je trouve que c'est un des plus beaux poemes que je n'ai jamais lu
C'est aussi le plus beau poème qui m'est donné de lire jusqu'à présent.
Il n'y a pas d'amour heureux


Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux que l'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux

Louis Aragon
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
C'est magnifique, et ça a été utilisé par Boris Vian comme préface à sa chanson du Déserteur, qui est toute aussi belle
Ah vi, c'est pour ça que j'étais persuadée que c'était Boris vian
Mon poème préféré est de Rimbaud.

Aube


J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. À la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi
Ahlala, en 2003, on savait faire des sujets ! Le Bar, c'était mieux au temps où l'on copiait/collait les poèmes qu'on avait étudiés l'après-midi en français avec Mme Vérole !
Fil fermé

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés