Tiens, je vais faire comme Khronos, je vais regarder un peu le dico. Racisme : 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.
racisme envers les jeunes
Je tiens juste à préciser ici que le racisme est souvent confondu avec la xénophobie. Xénophobie : Hostilité systématique à l'égard des étrangers, de ce qui vient de l'étranger.
[ Source : Petit Larousse 2003 ]
Les deux partis d'extrême droite français, se réclament officiellement plus d'une idéologie xénophobe, qu'ils essayent de fonder sur des arguments socio-économique, que sur des fondements racistes ( et pour cause les partis politiques n'ont pas le droit d'en appeler au racisme dans leurs statuts. Ni à la xénophobie d'ailleurs, mais il est plus difficile d'en percevoir les fondements ). Bref, quelqu'un qui est raciste, au sens réel du terme, pas celui utilisé quand on refuse de donner une clope à un black/arabe/asiatique dans la rue et qu'il nous traite de raciste ( pour dire "tu m'aimes pas" ), c'est quelque chose de profondément choquant et grave. Croire qu'il existe des "races", et que certaines d'entre elles sont supérieures aux autres, c'est tout de même hallucinant au XXIème siècle.
Je me fends de ce petit topo sémantique, parce que je suis sûr que Goldenboy, dans ton premier post, tu voulais plus parler de xénophobie à la sauce J-M Le Pen ou Mégret ( genre militant de base "qu'aime pas les arabes, les noirs, les juifs et les franc-maçons" ), que de réel racisme au sens "réel" du terme, qui se rapproche plus du nazisme. Bien que la frontière soit des plus ténues, je te l'accorde.
__________________________________________________
Mouais ... Je m'en référerai à mes très maigre connaissances de sociologie : en gros, on attire pas que les gens du sexe opposé ( ou de même sexe, selon les goûts et les époques
), mais aussi les mêmes catégories "socio-professionnelles".
Ceci dit, je n'ai jamais vécu l'expérience. Par défi intellectuel ( ou pur esprit de conquête ? ), j'essaierai de lui montrer une autre réalité de la France et du monde.
A 22 ans, selon le cursus, le milieu d'où elle vient, ce sont parfois des trous abyssaux de connerie qu'il faut combler par l'apprentissage et l'éducation. Je lui parlerai alors avec délectation des flux migratoires des années 1960 et leurs raisons, du concept maintenant démodé et " has been " de l'égalité des chances, des délires architecturaux des années 1960 - 1970 ( cités ouvrières boisées, ça faisait rêver à l'époque ), du métissage des cultures, du taux de natalité français qui ne permettrait pas le renouvellement de la population sans l'apport d'immigrés, des inégalités toujours d'actualité entre le Nord et le Sud ( je parle des hémisphères, pas de Paris et de Marseille, hein !
), je l'inciterai à lire quelques livres courts et pas trop casse bonbons sur les notions de tolérance et de respect, du nazisme et de ses atrocités, de la fausseté des théories sur les inégalités entre "races humaines", du fait que nous sommes tous faits de chair et de sang.
Si elle a vécu des choses traumatisantes, en rapport avec des "personnes de couleur" ( je hais ce langage politiquement correct, mais j'en ai marre de rebalancer la trilogie noir/arabe/asiatique à chaque fois ), j'essaierai de lui faire comprendre quelques principes de criminologie, et du fait que le phénomène de la délinquance est valable pour tous, la couleur de peau ne prédétermine pas ce fait, etc, etc .....
Bref, je tenterai une éducation accélérée.
Si après ces quelques tentatives je n'arrive à rien, et bien j'aurai perdu la partie, mais je sauverai l'honneur en la quittant.
C'est peut-être d'ailleurs en perdant l'être qu'elle aime qu'elle réfléchira le plus, autour de cette question : comment se fait-il que nous nous aimions, plus que jamais, mais que encore amoureux il me quitte ... ? Oui, c'est peut-être ça qui la fera le plus gamberger. Plus que tous les mots et discours.