L'anneau de voeux

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Naphylis s'approcha, une nouvelle torche allumé pour l'éclairer. Il marcha dans les pas de l'elfe et observa "le mur"...

- Je ne vois qu'un mur en pierre de taille !
Je veux bien tenter une dissipation de la magie mais l'effet n'est pas garantit avec ce mage ! Quand mon amie l'a rencontré, il était déjà plus doué qu'elle dans l'Art, aujourd'hui je dirais qu'elle le dépasse, sinon il s'en serait prit à elle... Mon Art n'est pas aussi développé que je le voudrais. Depuis que je l'ai délaissé pour mes lames, j'ai perdu dans son maniement...
Qu'y a-t-il en vérité ? On peut avancer ? Un escalier, une porte ?
Soudain une vive lumière illumina subrepticement la pénombre.

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Sharlyn venait de poser la main sur une aspérité du mur et un éclair venait de le frapper de plein fouet. La foudre, attirée par son épée à deux mains avait pénétrée par son bras et était visiblement ressortie par le bout de l'une de ses bottes qui était désormais trouée et dégageait une fumée et une odeur... de grillé !

Sharlyn regarda ses compagnons, sourit et dit :

"- Tout va bien, pas d'inquiétude, je suis indemne !"

Et il s'écroula face contre terre.
Naphylis se précipita pour lui porter assistance. Il le retourna délicatement et lui souleva la tête pour voir s'il respirait encore puis posa sa tête contre sa poitrine pour vérifier si son coeur battait encore... Ouf !

Le barde vérifia les blessures de son ami. La décharge avait été bien moins puissante que dans l'escalier et le soldat y survivrait... Mais pour l'instant il fallait faire quelque chose pour ces brûlures. Il ne pourrait plus rien faire dans son état.

- Je sais que nous ne pouvons abandonner Quistis mais j'ai confiance en elle et je ne la crois pas en danger de mort ! Du moins je pris Séluné pour que ce soit le cas. Sharlyn par contre a besoin de soins rapidement... Je vais l'emmener au temple de Mystra, il est tout proche !
Je reviens tout de suite après.


Alors le barde rassembla toutes ses forces et prit Sharlyn dans ses bras se dirigeant vers l'escalier.
Au bout de quelques mètres, Sharlyn reprit conscience. Il grogna tendit que Naphylis le transportait tant bien que mal et se dégagea doucement.

"- Naaannnn, n'abandonnez pas Quistis, je vais bien, ce ne sont que quelques brûlures superficielles, partez en avant, je vous rejoindrez. J'étais un soldat, la souffrance est mon amie."

Puis il serra les dents, luttant visiblement pour pouvoir se tenir debout sans vaciller. Son bras n'avait presque rien, mais son pied ne devait pas être beau à voir. Pour donner plus de poids à ses paroles, il marcha quelques pas et dit :

"- Vous voyez, tout va bien, allez, je serais votre arrière garde !"
Le Doppleganger enrageait. Partager la cale du bateau avec ces marins puants et grotesques l’irritait au plus haut point. Heureusement, aucun d’entre eux n’avait découvert sa supercherie. Ce nouveau corps lui plaisait décidément beaucoup…

Lorsqu’il ne fut plus de quart, il gagna l’auberge où ses proies avaient pris leurs quartiers. Lorsqu’il avait découvert qu’ils étaient partis, une rage folle s’était emparée de lui. Seul le meurtre d’un clochard avait réussit à le calmer un peu.

Mais il était patient. Depuis des mois et des mois il courrait après l’anneau, quelques jours de plus ne changeraient rien à l’affaire.

Il savait que nombre de ses frères étaient au service des pirates Nélenthères qui ne manqueraient sûrement pas de croiser leur route une fois en mer. Ses « nouveaux compagnons » aussi étaient des pirates, mais lorsqu’il les aurait séduits et amené sous sa coupe, ensembles ils ne feraient qu’une bouchée de ces maudits aventuriers !
Voilà plusieurs heures que la pauvre Quistis essayait de se réchauffer... repliée dans un coin un peu moins humide de la cave elle se frictionnait les pieds et les jambes. Allait-elle mourir de froid ici ?
Tremblante, la fièvre guettant, elle murmura une chanson en l'honneur d'Ilmater, ses pensées tournées vers Naphylis qui devait faire tout son possible pour la retrouver !
Une bienfaisante chaleur l'envahit et elle trouva le sommeil... réparateur !
Sigellus et Naphylis s'engagèrent dans le chemin , il n'eurent pas a marcher bien longtemps pour se trouver face à une porte Sigellus poussa la porte et ...
[hrp] AU Md de faire son boulot là [/hrp]
Quistis faisait un rêve... elle était prisonnière d'un prêtre de Cyric qui lui faisait subir les pires tortures... Elle hurlait le nom de son dieu, invoquant sa miséricorde.
A ses côtés, Naphylis était prisonnier d'un sort d'immobilisation... conscient de la souffrance de son amie, sa torture venait des cris de douleur de la prêtresse...


* * * * *

Naphylis et Sigellus avaient ouvert la porte découvrant une petite salle donnant sur trois autres... Le sort du barde toujours activé leur permit d'éviter deux pièges et d'emprunter la bonne porte.

Et le jeu continua pendant plusieurs minutes où une dizaine de salle défilèrent sous les yeux des combattants !

Naphylis commençait à perdre patience et hurla de désespoir quand son sort prit fin, alors qu'ils pénétraient dans une nième pièce...


- Alors ?
Sigellus, maintenant seule Tymora peut nous aider !

* * * * *

Quistis était toujours dans son cauchemars, la fièvre la faisait délirer lorsqu'elle entendit le cri du barde !
Elle cru d'abord que c'était dans son rêve... mais par sa foi elle su que non ! Elle ouvrit les yeux... fixant le plafond humide et sale où divers araignées faisaient leur toile !

Essayant de reprendre contrôle d'elle même, elle chuchota...


- Naphylis ?

Elle ne s'entendit même pas... Mais elle recommença plus fort... puis plus fort...
Une quinte de toux la fit s'arrêter, elle n'avait plus de voix...
Sharlyn Galls regagna péniblement l’entrée et se mit en devoir de fouiller les corps des gardes qui jonchaient encore le hall. En tant qu’ancien soldat, il savait qu’un combattant digne de ce nom portait souvent sur lui une, voir plusieurs petites potions de guérison, « au cas où »…

Son instinct ne le trompa point. Il trouva dans les poches du deuxième corps deux petites potions qu’il s’empressa d’avaler. Les doigts encore tremblants, il observa la guérison s’opérer et constata avec soulagement que son pied reprenait une forme et une couleur normale.

« - Ahhhhh… on se sent mieux… »
Sigellus devenait de plus en plus nerveux, il l'avait caché mais au bout d'un moment les espaces restreints le génait , lui donnait des sueurs froides : il était claustrophobe .
Naphylis remarqua la gêne du bretteur et s'en inquiéta !

- Qu'y a-t-il ? Auriez-vous été touché par un quelconque piège empoisonné ?

Mais avant que Sigellus puisse répondre, Naphylis mit son index devant sa bouche lui intimant de se taire... le barde tendit l'oreille ! Il croyait avoir entendu Quistis !

Mais comme aucun son ne lui parvint plus il secoua la tête en signe de résignation !


- Voilà que je rêve éveillé maintenant ! J'ai cru entendre Quistis m'appeler !

Puis revenant à l'état de son compagnon...

- J'ai là un antidote puissant si vous voulez !
Sharlyn Galls qui se remettait peu à peu de sa blessure commençait à s'ennuyer ferme dans le hall d'entrée...

"- Bah, et si je les rejoignais ?"

Et il s'engagea de nouveau dans le couloir, redoublant de prudence.
Naphylis hésitait à suivre ce plan... si l'un d'eux enclenchait un piège, ce qui arriverait sûrement, les deux en profiteraient !

- Je pense qu'il vaut mieux que ce soit moi ! Mes lames me protègent du feu... Il regarda sa main un instant puis continua. Et cette bague m'évitera de trop graves blessures contre l'acide ! Bien sûr je suis sans défense face aux autres magies mais c'est déjà mieux que vous ! Non ?
Naphylis attendit que Sigellus soit positionné de l'autre côté de la pièce et fit une prière à Tymora avant de poser lentement la main sur la poignée de la porte, les yeux plissés, prêts à activer son anneau de saut pour faire un bond en arrière...

Mais rien ne se passa et la porte s'ouvrit sur un long couloir allant en rétrécissant au lieu d'une autre pièce...


- Voilà notre chance, vite, venez Sigellus !
Sharlyn Galls avait du mal à rattraper ses amis ; la fatigue commençait à le gagner et son souffle rauque faisait indéniablement penser à un reniflement de dragon enrhumé.

Il finit par arriver à un croisement et s'arrêta pour réfléchir.

"- Par les Génitoires d'Azoun, par où sont-ils passés ? Grogna-t-il...
Le couloir les mena à jusqu'à un escalier qui descendait dans les profondeurs. Naphylis s'avança s'inquiétant de plus en plus de l'état de Sigellus !
Le bretteur suait à grosse goutte et sa respiration était de plus en plus difficile...

Au bas des marches, ils trouvèrent une nouvelle porte.


- A mon avis nous sommes rendus dans son laboratoire... Et cette porte ne doit pas être la moins protégée ! Que proposez-vous ?
Sharlyn s'engagea résolument par la première porte qu'il trouva entrouverte, et il fit de même au passage suivant, s'attendant à chaque instant à être proprement grillé sur place, mais Tymora guidait ses pas et il commença à reprendre confiance...
Prenez...mon amulette...elle...elle vous protègera d'un éventuel sort pouvant survenir, c'est...tout ce que je peux faire . Et il s'appuya sur le mur, attendant de voir Naphylis ouvrir la porte.
- Je ne vous en demandait pas tant !

Mais Naphylis prit l'amulette, la mit à son cou et s'approcha avec circonspection de la dernière porte !
Au dernier moment, alors qu'il allait poser sa main sur la poignet il eut un pressentiment... Il se retint, prit un morceau de tissu et le posa sur la poignet avant de l'ouvrir. Un léger crépitement se fit entendre et le chiffon tomba au sol. Le tissu avait été mangé par un acide ou un poison très virulent !

Naphylis essuya la sueur qui lui coulait sur le front puis essaya de pousser la porte du bout de sa lame, celle-ci s'ouvrit...


- Une fausse poignet ! Milil veille sur moi, qu'il soit louée !

Naphylis donna un grand coup dans la porte qui s'ouvrit en grand révélant un laboratoire fournit.
Soudain la barde se jeta au sol...
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