[Orcanie] histoire d'un jeune firbolg (ep XXII)

 
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Soigneur du royaume

C’est la peur au ventre et l’esprit soucieux que j’abordais cette étape. Mes amis rangers m’avaient convaincu de les suivre en zone de guerre inter royaumes. Moi je voulais soigner, c’est dans des situations critiques que l’on voit ses capacités. Donc j’y allais.

J’arrivais émus à Druin Liguem. Et la je vis plein de monde. C’est surprenant le nombre de personnes qui veulent faire la guerre.

Il y avait des gens très forts. Je voyais dans la foule un certain Nuidiver, très fort et puissant, je me sentais rassuré. Il y avait plein d’elfes et de celte à l’armure qui pique, les luris sautaient partout pour pas qu’on marche dessus. D’un coup je me dis que je n’avais rien à craindre et qu’eux non plus puisque je les soignerai. Mes amis et moi nous préparions. Je vis une certaine Glasny Inc. Elle doit être connue. Tout le monde criait son nom.

« Glasny Inc, Glasny Inc, dépêchez-vous. »

Moi je la connaissais pas, elle était pas causante et paraissait un peu bizarre. Enfin, tous les guerriers, mages et autres soigneurs du royaume l’entouraient. Elle invoqua des forces puissantes qui firent disparaître tout le monde. Enfin presque tout le monde. D’un coup je me sentais bien seul malgré les gardes et cette Glasny.

« Pique, t’es où ? » Ah ! C’était Walker.
« J’ai pas bougé moi. Qu’est ce qu’elle vous a fait ? »
« Nous, on est dans le val, tu avais ton collier ? » Moi j’ai toujours un collier. Mon oncle me l’a donné, alors je le quitte plus.
« Ben oui, comme d’hab. »
« Mais t’es où alors, t’étais sur le cercle ? »
« Oui, j’étais assis à coté de toi. J’aurais peut être pas du me gratter la tête. » Ben oui, mais le casque ça me démange.
« Bon, je reviens te chercher dés que possible pour voir ton collier. »
« Ok, je bouge pas. »

Je restais donc assis au milieu du fort à attendre mon ami ranger. Du monde passait par le fort pour sortir de l’autre coté. Curieux que je suis, je voulus voir ce qu’il y avait de l’autre coté. A ma grande surprise, un nombre encore plus impressionnant de guerriers puissants attendait là. Parmis eux, certains de mes amis de guilde.

« Bonjour tous. » Ben oui, je ne pouvais pas rester là sans les saluer.
« Salut Pique, qu’est ce que tu fais là ? »
« Ben j’ai voulu suivre les rangers, mais je suis resté bloqué là ! »
« T’as ton collier ? » Qu’est ce qu’ils ont avec mon collier ?
« Oui, bien sur. Je sors de ma forêt mais quand même, je le porte. »
« Bizarre. »

Je les laissais partir et retournais voir si la mystérieuse Glasny était de retour. J’attendais au milieu du fort encore une fois.

« Pique ! »
« Oui, c’est moi. »
« Enfin je te croise. »
« Ah ! » Un fier protecteur Firbolg venait vers moi.
« Je suis Laboudus, et viens t’offrir mon aide et ma protection. » Gentil ce Laboudus.
« Merci, c’est sympa. »
« Tu vas où ? »
« J’essaye d’aller rejoindre mes rangers au val de quartz, mais je suis resté ici. »
« T’as mis ton collier ? » Lui aussi il en voulait à mon collier.
« Oui, regardes, c’est mon oncle qui me l’a offert. »
« Pique, tu as encore à apprendre, personne ne t’a dit ? » Ben si, je le savais. Je suis pas encore le soigneur de royaume.
« Je sais, c’est pour çà que je vais soigner les défenseurs du royaume, mais pour le moment ça marche pas. »
« Non Pique, je ne parle pas de ça, mais du collier. » Quoi mon collier, il m’agace lui maintenant, et les autres aussi. Il est beau mon collier bande de jaloux.
« Quoi mon collier ? »
« Ben, il faut que tu mettes celui là pour partir au val. » Il me tendait un collier.
« Euh ! Pourquoi ? »
« Ben sinon tu restes là. » Ah !

J’en parlais à mes rangers adorés qui me confirmaient cette histoire. Enfin c’est Trivet qui me confirmait, parce que Walker il rigolait encore. A défaut de le soigner, je le faisais bien rire lui. Mais un jour mon oncle m’a dit que le rire est le meilleur remède contre tous les maux. Ben Walker il devait pas être malade souvent avec moi.

Je réussissais enfin à les rejoindre avec mon nouvel ami Laboudus. Il m’accompagnait jusqu’au fort qui était à nous. Là je retrouvais mes compagnons et commençais un dur apprentissage. Je sais pas comment font les autres, mais moi je courrais partout à la recherche de gens à soigner ou à relever. A chaque fois que je levais les bras pour retrousser mes manches et soigner mes amis, je voyais une horde de troll ou de casques brillant me foncer dessus. Je dois dire que c’est dur l’apprentissage de soigneur dans ces conditions. Jamais je ne pouvais soigner à temps sans mourir dans les secondes qui suivaient. C’est là que je pris conscience que le chemin serait long pour moi. Mais bon, c’était mon destin, et j’avais pleins d’amis prêts à m’aider maintenant.

La soirée fut longue. Je courus beaucoup et compris rapidement le truc des colliers. Mais lors d’un dernier retour involontaire à Druim Liguem, je fis une autre rencontre. Mon ami Champion était là.

« Pique, les rangers sont toujours au val ? »
« Oui Stricker. » Ben oui, c’est bien lui.
« On va tous reprendre les abysses, on a besoin de renforts. » Reprendre les quoi ? Ça doit être important.

Mes amis rangers sortirent du val et partir pour laisser place à leurs cousins.
Karanis, ben oui c’est elle, arriva soucieuse. Mynotor, le beau sentinelle, la suivait de prêts. Cottabha, le puissant Firbolg, revenais de la zone franche. Et moi je me sentais petit d’un coup.

« Pique, accompagnes-nous. » Ouha, quel honneur pour moi.
« L’heure est grave, il nous faut défendre nos terres. » Moi je suis mono tache, mais j’avais compris que c’était grave.
« Je peux venir ? Je peux venir ? » La belle Takani arrivait avec la charmante Elodie à ses trousses.
« Vous êtes tous les bienvenues, nous aurons besoin d’aide. » Stricker connaissait le terrain, Cottabha approuvait de la tête.

Nous partions tous vers une zone de guerre bien plus terrible que le val. Je me sentais fier au milieu de ces puissants guerrier et mages. Je savais que je ne pouvais pas beaucoup les aider, mais pour rien au monde je les aurais lâchés. Sur la route, nous rencontrions le jeune Floghan revenant au bord de la mort.

« Bienvenus compagnons, les forces de Midgard en veulent à notre fort, dépêchez-vous. »

Mynotor le soigna, moi je l’aidais à se relever.

« Merci brave Pique, tu nous seras bien utile. » Qui moi ?
« Nous avons fait appel à toutes nos forces, tu trouveras des compagnons à relever. » Je comprends mieux.

Nous continuons notre chemin encore plus nombreux, se faisant rattraper par des combattants avertis. Et nous arrivions enfin au prés de notre fort pour constater les forces en puissance. Azuar était arrivé lui aussi, et j’admirais Keepcool à l’œuvre, souhaitant qu’il n’ait rien parié cette fois ci ( ben oui, c’est lui le PL raté. encore merci keepcool.)

« Allons-y, il est temps d’intervenir. Pique, fais attention à toi. »

C’était parti. Je voyais mes compagnons de route se lancer dans la bataille. Tout les sentinelles du royaume essayaient de soigner nos guerriers. Les Druides ne faisaient qu’un pour repousser les trolls avides de sang frai. Les albionnais se mêlaient à la bataille, et moi je ne pouvais rien faire.
Rien ? Si, je devais soigner ce royaume. Je pris mon courage à deux mains et remontais mes manches. Seuls je rentrais au milieu des combats.

Mes Amis n’en crurent pas leurs yeux. Je sortais mon épée. Moi soigneur de royaume je ne pouvais laisser faire ça. Voir mes amis, mes compagnons et tous ces étrangers mourir sans rien dire pour un tas de pierre au milieu de nul part, ça me remuait les tripes. Je plantais mon épée au milieu du champ de bataille, levais les bras au ciel, et me promis de ne jamais retourner dans une taverne si ce que j’allais faire marchait.

Beaucoup de combattants ont du voir que j’étais bien jeune au milieu de ce champ de bataille. Aucun ne me touchait. Mes amis restaient proches de moi. Mynotor surveillait ma vie et Stricker et Cottabha levaient leurs armes sur les guerriers s’approchant de moi. Karanis lançait de sortilèges repoussant les mages voulant me tuer. Mais tous me regardaient d’un air bizarre.

« Pique ? Qu’est ce que tu fais ? »
« Pique reste pas là ! »
« Nous ne pourrons te protéger plus longtemps. »
« Pique ! répond »

Je restais impassible et sur de moi. Mon destin était là. Et puis, je suis mono tache, je ne voulais pas louper mon coup pour avoir répondu à mes amis.

Je voyais tous mes amis de guilde se battre pour notre royaume, je sentais la sueur des Midgardiens couler sur leur front. Je sentais, tiens ça sent ça un nain. Enfin bon, je bouchais mon nez parce que ça commençait à me distraire de ma tache toutes ces odeurs.
Et Je levais les bras au ciel avec un cri d’une puissance phénoménale.

« STOP. » Ben oui je l’avais préparé ce cri.

Je ne sais comment ni pourquoi, mais ça avais marché. Tout le monde se figea. J’eus juste le temps de monter sur un rocher pour le redire.

« STOP » Je sentis les regards lourds de surprise et de haine pour certains.

Puis le miracle arriva. Des Midgardiens et des albionnais arrivaient pour me lyncher. Mes amis firent un mur. J’étais devenu LA cible. Mais aussi celui à protéger. Je vis nos combattants furtifs disparaître. Ainsi que nos adversaires. Les mages se mirent autour de moi pour me protéger des filous. Je sentis la force des Druides s’écouler en moi. Les bardes chantaient de toutes leurs forces pour me protéger. Et les Puissants guerriers formaient un mur. Je vis les archers adverses perdre leurs arcs. Nos furtifs avaient réussi. Et là je criais encore.

« STOP. »

Et le second miracle s’accomplis. Pour renforcer le mur devant moi, je vis quelques Albionnais et Midgardiens se poster prêts à me protéger. Les autres se figèrent. Beaucoup étaient perdus. Ils ne pouvaient aller contre leur peuple, mais voulaient me tuer. Le fort n’était plus le centre du monde pour cette fois. Un Firbolg sorti de sa forêt venait jouer les troubles fête. En plus il n’était même pas puissant.

Puis un certain Hogard pris la parole devant cette confusion. Je ne comprenais pas tout, mais il me regarda en acquiescent de la tête. Il planta son arme dans le sol. Beaucoup de ses compagnons firent de même. Les autres ne pouvaient plus rien.

Une Jeune ménestrelle, sorti de son école, venait, elle aussi, prendre la parole. Encore une fois, je ne comprenais pas tout. Mais le public semblait captivé par ses paroles.

Je vis Floghan planter son bâton aussi, mais lui dans le corps d’un mort, ce qui amena quelques réactions. Elles furent stoppées par Stricker qui planta son épée dans le sol. Mynotor leva les bras et enleva son casque. Azuar, bousculé par Cottabha fis de même. Et Beaucoup les imitèrent.

Je descendais de mon rocher pour me remettre de mes émotions. Je sortais encore tout tremblant du cercle de gardiens qui m’entourait pour partir vers le fort.
Au passage je ramassais les bannières des trois royaumes recouvertes de boues et de sangs. Je les donnais à la douce Espérancia qui compris ce que je voulais. Légère comme le souffle de ses paroles mais puissante comme sa conviction, elle amena ces bannières en haut du fort. Les gardes ne savaient quoi faire, mais ils comprirent.

Hogard vint me saluer. En me tapant sur l’épaule il dit des mots que je ne compris que par le cœur. Un certain Badprosper arriva avec un ami à lui et des tonneaux d’une boisson digne des meilleures tavernes. Les tonneaux sentaient un peu le nain quand même.

Moi je m’assis sur le sol. Je pleurais. Oui, je pleurais pour une bonne raison. Comment allais-je vivre sans les tavernes maintenant, et cette odeur de tonneau qui m’obsédait. Quel était leur secret ?

« Pique, il semble que tu as réussi. » Karanis venait à moi.
« Réussi quoi ? »
« A soigner les royaumes. »
« Ah ! Tu crois ? »
« Oui regarde, ils boivent tous ensemble de la bière de nain. Regarde les, le troll trinque avec ce breton qui chante avec l’elfe. »
« Et ceux là, tu crois qu’ils sont copains aussi ? » Je parlais du nain, du Kobold et du Lurikeen qui semblaient comparer la taille de leur, euh, épée.
« Oui Pique, tu as guéri les royaumes de tous les maux, toutes les haines, de tout quoi ! »
« Oui, tu dois avoir raison. » Ma tête était ailleurs. Je suis mono tache, et je pensais à mon père, ma douce mère, et ma bien aimé. Seraient-ils protégés à jamais ? Et les tavernes, si j’avais réussi devrai-je réellement ne plus y aller ?

J’eus la réponse rapidement. Le groupe de soiffards qui trinquait avec joies venait de se troubler. L’incompréhension de l’un venait de froisser le second. Ils coururent chercher leurs armes et se mirent à s’en servir l’un contre l’autre. Au passage ils bousculèrent d’autres guerriers qui ne voulurent pas s’en laisser compter. Un mage en essayant d’éviter le pire, qu’un tonneau se renverse, bouscula un troll endormi. En se réveillant, le troll donna un coup de coude à l’elfe bienveillant qui tomba aussitôt. Ses compagnons, devant tant de forces mal utilisées, voulurent maîtriser le troll. Celui-ci ne se laissa pas faire et bouscula quelques heaumes encore rouges de sang. Les Bretons voyant ce sang sur l’un des leurs réagirent aussitôt et ….
Je passerai la suite des détails. Tous se mirent à se battre. Moi je n’étais plus là. Karanis regardait les yeux grands ouverts les dégâts. La jeune ménestrelle vint s’asseoir à mes cotés et me regarda d’un air triste. Hogard, qui buvait non loin de moi, versait son verre dans une bouche figée de surprise. Le vent souffla les trois bannières en haut du fort. Elles tombèrent. Chacun cherchait son arme plantée dans le champ. Moi je ne pleurais même pas. En fait, je compris ma destiné.

Tous mes amis virent mon visage s’éclairer. Je me mis à rire encore et encore. Ils m’accompagnèrent dans mon fou rire. Ils comprirent eux aussi. Que serait-on s’il n’y avait pas ses batailles qui nous permettent de boire au coin du feu et de compter nos aventures ?
Oui un jour je serais soigneur de royaume. Mais c’est pour que nous puissions tous nous retrouver sur un champ de bataille et finir autour d’un verre, puis y retourner le cœur léger.
Si dans notre beau monde tout était parfait, combien de temps tiendrions-nous ? Donc c’est le cœur léger et l’âme sereine que je vis un la hache d’un nain arriver par mégarde sur ma tête sans casque. Mynotor me releva et me soigna, mais je voyais dans ses yeux qu’il ne pouvait rester plus longtemps. C’est là que pris d’un grand fou rire je me lançais dans la bataille en criant. Mais là ce n’était plus le même cri.


PS : Voilà mes amis lecteurs. Je suis devenu le soigneur du royaume au moins dans mes histoires. Je cite beaucoup de nom, c'est pour vous rendre hommage. Je sais que nous sommes une grande majorité à vouloir jouer. Et non se prendre la tête pour des choses trop futiles. Pas de ouinouin, juste le fun du jeux. c'est pour ça que je vous cite.

Je ne dis pas que c'est le dernier épisode, je me laisse une porte. Puis au pire, Mamapoc racontera ses histoires .

Merci encore pour vos témoignages de gratitudes.

Piquepoc qui est déçu de ne plus avoir le temps de continuer de raconter ses histoires.
Je n ai pas lu ton episode c t juste pour te dire ke ces derniers tps j ai pas pu les lires, donc la je v tout lire depuis le n°X ^^
Mais bon suis sur ke c tjs genial donc .. /cheer ^^
Bravo /clap superbe excellent magnifique,,, les mots ne suffisent
pas a te dire combien c (arf ces mots) BEAU

bonne continuation a toi irl et a bientot ig

un admirateur
A mon gout un des meilleurs :-)

Et ... MUHAHAHAHAHAHA le coup du collier ;-) C'est tellement vrai !
C'est probablement ce que j'aime le plus dans tes recits, tu reussis a raconter avec humour, et intégré a une histoire, tout ce qu'on vit tous les jours sur ce jeu

Longue vie a toi pique !
Re: histoire d'un jeune firbolg (ep XXII)
Citation :
Provient du message de piquepoc
Un certain Badprosper arriva avec un ami à lui et des tonneaux d'une boisson digne des meilleures tavernes. Les tonneaux sentaient un peu le nain quand même.
Meu elle sent pas le nain ma biere :/ (kelle reputation j'ai kan même ^^)

Merci de m'integrer dans tes histoires Pique, chouette récit encore une fois

Encore un fois, Pique, Bravo !!!!!
Et merci de m'avoir si joliment intégrée dans cet épisode. Je suis très touchée.
J'espère que nous te lirons encore, même si ce n'est que rarement.
Bon irl, et bon jeux !
Thumbs up
Comme d'hahitude j'adores piq, tes aventures sont toujours aussi prenante. Fier de te lire et de te connaitre j'en redemande encore encore et ecnore

Même si tu dois en faire moins souvent ce sera a chaque fois avec autant si ce n'est plus de plaisir que je te lirais.



Bonne journée a tous
 

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