[Orcanie] histoire d'un jeune Firbolg (ep XXIII)

 
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Retour au calme

Que dire ? J’avais réussi le temps d’un instant à devenir le soigneur de royaume. Beaucoup m’ont dit que j’avais réussi un exploit. Mais tout a une fin. La guerre était repartie, mais avec je l’espère quelque chose de changé. Tout le monde se battait mais dans l’espoir de raconter ces histoires de grandes batailles au coin du feu. Moi je surveillais partout pour soigner et relever mes compatriotes. Par moment je lâchais quelques larmes en voyant le corps d’un grand combattant adverse, mais je savais qu’il serait bientôt relevé par un de ses amis.

Riant encore de cette aventure, je m’éclipsais discrètement pour ne pas risquer de mourir trop jeune.
J’étais bien, mon esprit était ailleurs et je savais que la vie est belle. Alors, je décidais de retourner voir les miens. La famille est importante pour moi, et il fallais bien que je raconte cette aventure à mes petits frères et cousins. Au passage, je m’aperçu que beaucoup de nos soit disant ennemis me laissaient la vie sauve. Je vis, juste en passant au milieu d’eux, un groupe de furtif encore rire de mon acte insensé. Moi j’étais bien, je préparais mon histoire.

Ce n’est que le lendemain que j’arrivais dans ma forêt natale. Mon frérot m’accueilli encore d’une manière assez particulière.
Il avait entendu parler d’envahisseur que l’on pouvait trouver au détour d’un raccourci qui n’en était pas un. Alors, avec ses amis, il avait creusé des pièges à ours. Mais je comprends pas, moi je suis pas un ours et je suis tomber dedans.

« On en tient un ! »
« Oui, un gros en plus »
« C’est le plus gros du monde. »
« Tu l’as vu toi ? »
« Non, mais au bruit on le sait. »
« Vous me sortez de là sales gamins ! » Je me manifestais.
« Il parle, c’est un ours enchanté. »
« On va être riche ! Allons chercher de l’aide. »
« T’es fou, ils voudront nous le prendre. »
« Oh ! J’ai pas que ça à faire moi. » C’est vrai quoi !
« Tu reconnais pas la voix toi ? »
« Non, si on allait voir ? »
« Vas-y toi ! »
« Non, il est enchanté. Il doit être dangereux. »
« Le petiot, vas y voir toi. » Quel courage, ils envoyaient mon petit cousin qui savait à peine parler.
« PIQUE ! » Quand il me vu, il sauta dans la fosse. Je le rattrapais avec beaucoup de chance. C’est ça les petiots Firbolg, ils voient pas le danger.
« Il a plongé, l’ours l’a enchanté. »
« Le petiot, remonte ! Il est perdu »
« C’est quoi qu’il a dit en sautant ? »
« Pas compris ! »
« Il a dit Pique, alors c’est moi. Venez nous sortir de là. »

Ils sont pas très intelligents ces gamins. J’étais planté dans ce trou avec mon petiot cousin et ils avaient peur de s’approcher.

« L’ours connaît Pique. »
« Ca se trouve, il a mangé Pique. »
« Et le petiot ! »
« Vengeons-les. » Et le geste suivi la parole.

Une pierre, puis deux et tout un tas s’abattirent sur nous deux. Je protégeais le petiot de mon mieux avec mon bouclier. Au bout de deux minutes, je vis une tête s’approcher du bord de la fosse.

« Oups ! On a déconné. »
« Quoi ? »
« Venez voir. »

Alors je vis une dizaine de petites têtes de Firbolg entourer la fosse les yeux grand ouverts et plein de remords.

« C’est Pique ! »
« Je vous l’avais dit, sortez-nous de là maintenant. Et grouillez-vous. »

Une fois sortis de ce trou, je pu me retourner voir ma famille. Le corps meurtri de toutes ces pierres, j’arrivais à la maison.

« Pique, mon fils. » Dit mon père en me frappant l’épaule.
« Ouch ! » Répondis-je en me tordant de douleur.
« Qu’as tu ? »
« Qui t’a fait ça ? » Ma mère arrivait juste, et elle avait compris en me voyant. C’est beau tout ce que peut faire une mère.
« Tu as encore fait une connerie et reçu des coups de bâtons. J’espère que tu m’as rapporté les épices. » Toujours les mots doux, mais pour les épices j’avais un peu oublié.
« Euh ! Comment t’expliquer ? »
« Pas la peine, j’ai compris. Si ça continue, tu vas comprendre ta douleur. » Je la comprenais bien à ce moment là.
« Pique, viens donc voir mes amis, ils seront heureux de t’entendre raconter mes histoires. » Mon père arrivait à mon secours. Je partais dans l’instant voir ses amis avec lui. Je n’avais pas tout compris à ce qu’il me demandait, mais rester un peu à l’écart de ma douce mère était primordial pour ma santé.

Nous partions donc chez les amis de mon père où je m’apprêtais à raconter mes histoires pendant la guerre. Mais ce sera pour plus tard.


PS : Voilà une petite suite, comme d'hab, mais il y a bien longtemps, vos remarques sont toujours les bienvenues.
Piquepoc qui a trouvé un peu de temps
 

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