La première question, c'est relatif au rêve américain ou pas ?
Pour la deuxième :
À chaud, je pense que le rêve américain s'efface petit à petit depuis ces dernières années.
- Le retrait de la signature américaine de plusieurs traités majeurs (CPI, Kyoto,...),
- l'abolition de certaines lois (protection de faune/anti-pollution),
- la création de certaines (mesures répressives, intrusion dans la vie privée), les contrôles accrus aux frontières,...
- le mépris des institutions internationales dès qu'elles ne servent plus leurs intérêts,
- avant cela, l'élection douteuse de Bush et une certaine remise en question de la démocratie,
- les scandales financiers,...
... font que les ÉU ne paraissent plus être ce pays qui se souciait du multilatéralisme, privilégiait une approche diplomatique (Clinton), qui était un peu ce grand frère bienveillant sans être envahissant; pays où il fait bon vivre et où la Bourse se charge de prendre les dollars et de les multiplier,... Bref, on avait tendance à penser que l'herbe était plus verte de l'autre côté de la prairie. Maintenant, je trouve que les gens ont moins cette impression pour les raisons suscitées.
Cependant, la notion de rêve américain n'a peut être été qu'un artifice, peu importe l'époque. Un immigré italien anonyme nous a laissé cette phrase, vers 1900 : « Avant d'aller aux États-Unis, je pensais que les rues étaient pavées d'or. J'ai découvert trois choses en arrivant: un, les rues n'étaient pas pavées d'or; deux, elles n'étaient pas pavées du tout ; trois, c'est moi qui devais les paver. »
Mais je dis p-ê aussi n'importe quoi. J'y ai jamais vraiment pensé et puis il est tard.