Un nouvel arrivant...

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Mel Ethybem s'empresse au centre de la place du village et interpelle les gens :

- Salut à tous, je suis nouveau dans les parages et espère être accueilli aussi courtoisement que l'aurait fait mon village natal.

Sur ce, il s'assoit au pied d'un arbre et s'attend à réactions ou cancanages.
Un nain que Mel n'avait pas remarqué, debout à côté de lui, eu un petit rire qui se voulait moqueur.

- Vous êtes bien la première personne que je vois se présenter ainsi quand il arrive dans une ville !
Mais qu'importe... je vous souhaiterais la bienvenu.
Je me présente Daïn, fils de Balin de la Montagne Noire...
Dites-moi que faites vous à EauForte... cherchez-vous quelqu'un ?

Le nain était tout vêtu de noir, de telle manière que seule la petite hache qu'il portait à sa ceinture luisait au soleil. Les rivets de son armure semblaient absorber la lumière qui perçait au travers des frondaisons. Pour un nain, il était plutôt fluet... et sa barbe, soigneusement tressée, était courte pour les mesures naines...
Sous l'ombre d'un arbre touffu désordonné, non loin, un vieil homme jouait de la flûte. Sa mélodie retentit, vibrante, dans l'air chaud de l'après midi et vint secouer les feuilles de l'arbre au dessus de lui. Sans un bruit, une petite fée sortit des branchages et vint se poser sur son épaule, assise en amazone, les yeux tournés vers le jeune homme au centre de la place, que les passants moqueurs bousculaient avec indifférence. Elle était vêtue de noir, d'un noir triste et froid à la fois, sur lequel les yeux s'écorchaient sans en tirer la moindre part de lumière. Le vieil homme cessa son chant et s'avança vers le nain et le jeune homme. La fée se mit à parler, d'une voie douce.

- Je suis sans-nom, le conteur, et je n'ai pas d'âge. On m'appelle parfois Abel, ou Iselnah, parfois Siltus ou Silens parfois Tempus ou Kelemvor, parfois Mystra ou Lathandre, parfois Silk gris ou Fredol'nar. Parfois aussi dans la langue de ton peuple, nain, Krichrin'dechr'zartalk. On me nomme aussi le muet. Je suis sans-nom, le conteur, et je n'ai pas d'âge.

La fée cessa de parler un instant, puis repris la parole, d'une voix fraîche et chaude à la fois.

- Et moi je suis Alika, diminutif de Alikadan Seriestek de Manin-Adernia Salnidernal. On m'appelle la fée plus souvent. Ce n'a pas d'importance. Enchantée. Il y a dans vos coeur une fleur que peu d'êtres savent encore apprécier à Eauforte, ou dans cette partie de Faërun...

Le conteur baissa la tête lui lança un regard malicieux, une étincelle douce et vive jaillissant derrière ses yeux bleus profonds, mais ne dit rien.
à l'écart de la foule, un être encapuchonné masquant son visage observait la scène, il s'avança, le pas lourd laissant deviner une armure sous le tissus noir de ses vêtements.
-Bienvenue! il tira en arrière son capuchon laissant apparaitre un visage de couleur noir possédant les traits fins des elfes.
-Mon nom est Ludark Marche-Mort et je suis a à peine arrivé dans cette région tout comme toi.
Une épée massive pendait à sa ceinture.
L'elfe noir se tut attendant une réponse.
Mel regardât Ludark avec étonnement :

- Nouvel arrivant, toi aussi ? Je suis heureux de constater que je ne suis guère le seul !

Sur ces paroles, Mel s'inclina tout en observant l'épée de Ludark...



Mel fixa la petite fée. Il la considérait gravement :

- Etrange... Tu me rappelles quelqu'un. Est-il possible qu'on se soit déjà vu auparavant ?
-Je suis la depuis un petit moment, mais n'ayant passer mon temp qu'a nettoyer la régions des monstres sans de vraie aventure, je me considère encore comme nouveau!
-Si mon épée t'intrigue sache que j'ai dut tué sept prétendants pour la possédé, c'est une lame vampirique!
-je préfere passez ma haine envers le monde sur des gobelins que sur des paysans, non seulement les gobelins se batte mieux ce qui rend le combat intéréssant mais aussi je ne tiens pas à etre emprisonné!
-J'ai trop souffert pur en ressortir indemne et j'ai peur que la folie ne m'atteigne si je reste enfermé alors je m'occupe, je ne me bat pas pour la justice ou pour autre chose, je me bat pur moi et je suis traqué comme un animal, si tu veus connaitre mon histoire je te la conterais!
Je naqui d'une mère matrone et d'un brillant général drow, je ne connus pas mon père, il mourrut peu apres ma naissance.
J'appris le métier des armes, mais à l'age de ma maturité ma mère perit dans un conflit entre guilde, ma soeur ainé héritiere de la guilde de ma mère me chassa avec mes frere et mes soeur afin d'éviter toute prétentions à son titre.
Démoralisé je m'engagea dans l'armé, mes talents me propulsèrent au rang de général, lors d'une bataille massive avec les orque mon armé se fit massacré et en signe d'humiliation le chef orque me laissa la vie, je rentra à ma cité en clandestin car j'aurais dut trouver la mort honorifique sur le champ de bataille.
Je rentra dans un culte Cyricien qui me permit de me venger de ma soeur, je l'assassinat et me fit capturé.Mon crime, mon mensonge et mon culte (car Loth était la seul religion autorisé) firetn de moi un enemi d'états le seul chatiment qui m'attendait était la mort. Le culte Cyricien me fit échapper et je me retrouvit à la surface traqué inlassablement par mon peuple!
Mel écoutait attentivement. Il semblait être bercé parce qui n'était en fait qu'un triste conte réel. La pitié s'en prit de lui.

- Je te comprend. Mais, chasser les gobelins est-il pour toi un exutoire assez fort ? Y vois-tu une vengeance suffisamment profonde ?
Le nain avait disparu après un regard haineux à la mention du dieu maléfique... Il se fondait maintenant dans les ombres virtuellement invisible dans sa cape et écoutait attentivement...
Lui et ses compagnons avaient déjà eu affaire aux prêtres de Cyric et ils n'étaient pas en très bon termes !
Un vieil homme s'approcha du nouveau venu. Sa demarche a la fois gracieuse et equilibree faisait penser qu'il avait du etre un grand guerrier autrefois. Malgre son grand age , il etait encore impressionnant. Il ne portait aucune armes ni armures , juste une simple tunique semblable a celle des fermiers.
S'inclinant devant le nouvel arrivant , il lui declara d'une voie chaude et melodique:


-Soyez le bienvenu dans ce charmant petit village.
Je me nomme Glen , paladin de Tyr a la retraitre.
La jeune halfeline sortait du théâtre des Illusions les poches pleines et un sourire jusqu’aux oreilles. La journée avait été rudement bonne pour la jeune voleuse et plusieurs bourses occupaient désormais le petit sac magique qui battait son flanc.

Avisant un petit regroupement d’étrangers sous les arbres de la place, elle s’avança rapidement, l’air dégagé, une herbe entre les dents.


« - Que des nouvelles proies… » pensa-t-elle.

Elle se glissa subrepticement derrière un vieux bonhomme pour lui piquer quelques piécettes mais retint son geste au dernier moment. Une fée était posée sur l’épaule du vieil homme et semblait la regarder de ses petits yeux perçants. Elle sourit au petit être et fit le tour de l’arbre. Elle évita de justesse un nain qui semblait bougonner dans son coin, mais ne trouva rien d’anormal à ça et se plaça derrière un jeune homme qui s’adressait à une personne à l’aura ténébreuse. Encore une fois elle retint son geste et soupira :


« - Adële Baghand, il est temps de remettre tes mains dans tes poches ! »Elle eut soudainement conscience d’avoir parlé un peu fort, et pour dissiper d’éventuels soupçons fit un large sourire à l’assemblée.
Le vieil homme sourit en voyant le jeune voleuse prendre son air innocent. Puis il s'approcha d'elle et lui glissa discretement une pièce d'or avant de lui chuchoter:

-Cela évitera peut etre que de pauvres étrangers soient délestes de leurs biens.

Amuse par le regard a la fois surpris et furieux de la jeune voleuse , il soupira et alla s'asseoir sur le banc le plus proche.
Daïn, alias Raptou, regarda passer l'halfeline... il avait ouvert les pans de sa cape pour éviter de se faire remarquer par son absence et s'amusa des gestes retenus de la voleuse...

"Certaines personnes déshonorent la profession se dit-il pour lui même..."

Puis trouvant que trop de monde se pressaient autour du nouveau venu, il prit ses distances disparaissant dans l'ombre. Bien malin qui pourrait le repérer...


[hrp] Fröhnir arrête de gâcher mon effet... je vais présenter mon perso mais quand je dis qu'il est "virtuellement invisible", c'est qu'il l'est ! ( 30 en discrétion et autant en déplacement silencieux ) [/hrp]
Adële Baghand s'approcha du banc où se tenait le vieil homme, et d'un air de défit lui tendit sa pièce.

"- Merci, mais je n'en ai pas besoin, même si je gage que les riches étrangers n'ont eux non plus guère besoin de si grosses bourses." fit-elle en soupesant son petit sac magique qui allait bientôt atteindre sa limite de contenance.

Puis, déposant la pièce dans la main du vieillard, Adële s'en retourna près de l'arbre et fut surprise de ne plus voir le nain bougon. Elle s'inclina dans le vide devant tant de talent, et disparu elle aussi.
Toujours cachée dans l'ombre, Adële approcha de l'être à l'aura ténébreuse et lui susurra à l'oreille :

"- Le bien et le mal existent tous deux et se partagent le monde, ne vous offusquez pas de certaines réactions, elles ne sont le reflet que du côté inverse du miroir où vous vous trouvez..."

Puis elle s'éloigna de quelques pas.
Le viel homme se rapprocha de Ludark et de la jeune voleuse.
Lui adressant un large sourire ,il lui dit d'un air compatissant:


-Ne vous offusquez pas des manieres de certains. Autrefois je fus un grand paladin de Tyr. Rencontrer un disciple de Cyric aurait fini iremediablement dans un bain de sang.
A present , je peux lire plus clairement dans le coeur des etres capables de volonte , vous n'etes pas totalement malefique.
Croyez moi. Je sais de quoi je parle.
ALors je crois que j'ai enfin trouvé des mortels sensés, je n'ai jamais caché ma nature quand j'arrivai dans une nouvelle cité et je fut tres mal reçu jusqu'au jour d'aujourd'hui!
Le vieil homme écoutait avec un intérêt poli les piques que se lançaient ces êtres disparates. Il regarda Alika, sourit, et sans que personne n'y prête attention disparut. Alika qui était appuyée nonchalamment sur son épaule manqua de tomber, se rattrapa de justesse et s'éleva au niveau des têtes. La scène, à l'écart, était restée invisible aux yeux des hurluberlus. Puis elle s'envola vers l'arbre le plus proche, et s'y posa, afin de se baigner dans la fraîcheur douce de l'ombre.

- Pense à prévenir un de ces jours... A chaque fois je manque de m'écraser... Pfff... Evidemment il n'est plus là...

Elle poussa un profond soupir, s'assit sur la branche la plus proche, et, balançant ses jambes dans le vide, contempla avec intérêt le spectacle comique. Même hors du théâtre, il continuaient à faire les pitres.
*Une tête d'elfe apparut juste à côté de la fée qui fut surprise. Avant qu'elle n'ait pu faire quoi que ce soit, l'elfe lui intima de faire silence en posant un index sur sa minuscule bouche. Il lui fit un clin d'oeil malicieux avant de se laisser tomber de l'arbre, ne se retenant à la branche qu'avec les jambes.
Une tête d'elfe aux cheveux blancs et fins apparut au milieu du groupe.*

- Dites donc, vous auriez pu trouver un autre endroit non ?*fit-il avec un air faussement méchant* Je ne vais plus pouvoir me rendormir maintenant !
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