Connaissez vous l'AGILITY?

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C'est en 1988 que l'Agility a fait son apparition en France, où elle a connu une progression foudroyante, sous l'impulsion de quelques passionnés.

Ouverte aux chiens de toutes races (voire même sans race définie) et de toutes morphologie, l'Agility est avant tout la concrétisation, sur un terrain de sport, du couple soudé que forment un chien et son maître.

Dérivée des épreuves de jumping équestre, la discipline consiste à faire effectuer au chien un parcours parsemé d'obstacles variés. Son aspect ludique et spectaculaire a rapidement conquis le coeur des cynophiles, qui sont de plus en plus nombreux à la pratiquer, mais aussi du public, toujours émerveillé des prouesses de nos super-toutous.

Mais l'Agility est une discipline sportive comme les autres qui, dès lors qu'elle est pratiquée en compétition, exige du couple chien/conducteur une solide condition physique et un entraînement régulier.

Un parcours standard est composé d'environ 15 à 20 obstacles, dont seule la hauteur varie en fonction de la catégorie dans laquelle évolue le chien, déterminée en fonction de sa race, son gabarit et d'autres savants critères.

Il est à noter que, si le règlement de la FCI prévoit seulement deux catégories de chiens, les "minis" et les "standard" (bientôt trois), la France a pour sa part adopté un système qui semble éminemment plus juste. En France, il existe en effet quatre catégories (A, B, C, D) classant les chiens par leur taille, leur morphologie et leurs aptitudes sportives.
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Si, lors des concours, les parcours sont chronométrés, c'est avant tout l'habileté du chien et le contrôle qu'en a son maître qui sont pris en compte. Ainsi un chien qui effectue lentement un parcours sans faute sera mieux classé qu'un chien très rapide mais auteur d'une faute. Les fautes les plus courantes sont les chutes de barres, la non apposition d'une patte dans la zone de contact imposée et le refus (refus ou dépassement d'un obstacle).

Le choix du parcours est subordonné à l'imagination de l'éducateur ou du juge, qui obéira cependant un un certain nombre de règles concernant notamment la distance entre les obstacles.


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Les clubs canins organisent régulièrement des concours, qui comportent en général plusieurs épreuves :

En ce qui concerne les épreuves "homologuées", réservées aux chiens inscrits au LOF, un chien débutant concourra en épreuves de 1er degré, jusqu'à obtention du brevet d'Agility. Ensuite, il passera au 2e degré, voire au 3e (classe champion). Ses bons résultats lui donneront la possibilité de participer à des sélectifs régionaux et à la finale du championnat de France (lors de l'exposition de Longchamp).

De grandes marques d'aliments pour chiens sponsorisent parallèlement des coupes et championnats nationaux d'Agility, ouverts à tous les chiens sans exception.


Comme toute discipline sportive, l'agility comporte dans ses compétitions officielles un certain nombre de règles.

Les premières concernent la capacité à concourir: Le compétiteur doit appartenir à un club canin agréé et être titulaire d'une licence annuelle délivrée par la Société Centrale Canine. Il s'inscrit ensuite aux concours organisés par les clubs canins.

Chaque concours comporte différentes épreuves :

Les épreuves de premier, deuxième et troisième degré, avec une graduation dans la difficulté, sont réservées aux chiens inscrits au LOF. Un chien débutant concourt en premier degré. Pour obtenir son brevet, il doit terminer trois parcours (donc lors de trois concours différents) avec la mention "excellent" (maximum une faute), et cela sous deux juges différents. Les chiens brevetés concourent en 2e degré ou, plus rarement, en 3e degré (classe champion). Les résultats des épreuves de 2e et 3e degré sont prises en compte pour la sélection aux championnats régionaux et pour la qualification à la finale des championnats de France.

Les concours comportent également deux autres épreuves, dites "OPEN" et "GRAND PRIX DE FRANCE", qui par un système équivalent de qualification régionale et nationale, conduisent à des finales qui sont des spectacles grandioses. Ces championnats sont ouvert à tous les chiens.

Les concours comportent également une épreuve de "JUMPING", privilégiant en principe la vitesse, et dont sont exclus tous les obstacles comportant une zone de contact.

On a vu que les chiens étaient classés en 4 catégories (A, B, C, et D) en fonction de leur morphologie et d'autres critères complexes. Cependant, le parcours des différentes épreuves reste le même pour tous les chiens, seuls changent la hauteur des obstacles et le temps maximum permis pour le parcours.
L'épreuve en elle-même dure rarement plus d'une minute, mais quelle minute ! Il s'agit à la fois de suivre, de guider et de contrôler son chien, en veillant soigneusement à ce que la position et la trajectoire que l'on adopte n'induisent pas le chien en erreur. A noter que, comme pour le collier, aucun accessoire ni nourriture ne sont autorisés durant l'épreuve.

L’obéissance est la base de tout travail avec un chien, et l’Agility n’y échappe pas.. Ce n’est donc que lorsque que le chien aura acquis les bases élémentaires d’obéissance et qu’il sera en mesure de travailler sans laisse qu’on pourra aborder avec lui les obstacles d’Agility. Cependant, il ne faudra pas travailler en même temps l’obéissance et l’initiation aux obstacles : le chien ne pourra assimiler au même moment la rigueur de l’obéissance et la technicité des obstacles.

Bien que l’on puisse entraîner une jeune chien à l’Agility, il convient d’être très prudent en ce qui concerne les saut et surtout la palissade. Il faudra éviter la répétition de ces obstacles tant que le chien n’a pas terminé sa croissance, ce qui peut se situer vers les 12 mois pour des races moyennes et vers les 18 mois, voire plus, pour les grandes races.

L’initiation aux obstacles doit se faire en suivant une progression logique en fonction des difficultés spécifiques à chacun d’eux et en respectant au mieux le processus suivant :

1)Présenter et faire découvrir l’obstacle au chien

2) Lui montrer comment négocier celui-ci et le guider dans ses premières approches

3)Donner un commandement ou un signal différent pour chaque famille d’obstacle (par exemple « saute » pour les haies ou le viaduc, « monte » pour la palissade ou la passerelle, « dedans » pour le tunnel ou la chaussette, etc.

4)Perfectionner l’abord de l’obstacle en variant les approches (angles différents, vitesses variées)

En tout état de cause, ayez bien à l’esprit que l’Agility est avant tout une activité ludique. Si la technicité des obstacles requiert une discipline certaine de votre compagnon, leur abord et leur compréhension se fera d’autant plus facilement que vous aurez su les lui présenter comme un amusement et non comme une contrainte.


LES OBSTACLES


1/ LA HAIE

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(obstacle physique)



Pour la première leçon, on commencera par des haies à barres parallèles qui offrent l’intérêt d’être réglables en hauteur.
Cette haie est composée de deux montant ou deux chandelles et de une à trois barres d’une hauteur totale variable. Le but recherché est évidemment que le chien saute la haie sans faire tomber la barre.
En premier lieu, nous allons faire découvrir au chien l’obstacle à travailler. Cet exercice consistera a tourner autour des haies avec le chien et à passer avec lui entre les montants sans qu’il y ait de barre.
Lorsque le chien n’aura plus d’appréhension sur l’obstacle, l’apprentissage du saut proprement dit pourra commencer.
Dans un premier temps, on placera la barre à la hauteur la plus basse possible, puis on bloquera son chien (en laisse) face à la haie, en veillant qu’il n’en soit pas trop prêt. Le conducteur se placera de l’autre côté de la haie et invitera le chien à venir le rejoindre : il avancera avec son chien, tout en donnant le commandement souhaité (« saute » par exemple) et en tirant la laisse vers le haut. Il devra veiller à bien synchroniser ses mouvements avec son ordre et à ne pas gêner son chien, qu’il doit « aspirer » tout en l’incitant à sauter.
Si le conducteur rencontre des difficultés (chien évitant systématiquement l’obstacle par exemple) il pourra dans un premier temps sauter en même temps que son chien tout en l’encourageant.
On recommencera l’exercice jusqu’à ce que le chien ait parfaitement assimilé le commandement donné et la technicité de l’obstacle, puis on répétera l’exercice sans laisse en bloquant bien le chien à côté de soi après chaque saut.
Par la suite, on poursuivra en montant progressivement la hauteur du saut jusqu’à atteindre la hauteur réglementaire pour la catégorie du chien.
On pourra perfectionner l’abord de la haie en courant avec son chien en commandant le saut, tout en veillant bien à ne pas le laisser divaguer après l’obstacle. On pourra également varier l’angle et la vitesse d’approche.
Le saut est un exercice naturel donc facile pour le chien. Il faudra cependant veiller dès le début à sa bonne exécution, en corrigeant par exemple l’attitude du chien qui aurait tendance à prendre appui sur l’obstacle avec ses postérieurs, ou à passer sous la barre lorsque la haie n’en comporte qu’une.
Ceci étant obtenu, on pourra passer, suivant le même processus, à d’autres types de haies (pleine, à balai, viaduc, etc.),en n’oubliant pas qu’il est important de faire préalablement découvrir au chien tout nouvel obstacle.


LE PNEU
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Obstacle physique de précision)



Dès que le chien aura parfaitement assimilé le saut de haie, on pourra l’amener vers le « pneu ». Cet obstacle ajoute une notion de précision à la technique de saut.

Le pneu est un obstacle composé d’un cadre supportant un pneu dont le diamètre varie de 38 à 60cm, l’objectif étant de faire sauter le chien à travers l’orifice du pneu.

On familiarisera donc tout d’abord le chien avec l’obstacle. Il conviendra notamment de veiller à ce que le pneu soit immobile au moment du saut.

Dans un premier temps, la hauteur du pneu sera la moins importante possible. On procèdera comme pour le saut de haie. Le conducteur placé de l’autre côté du pneu, la laisse passée par l’ouverture de ce dernier, donnera son commandement et attirera le chien vers lui en l’encourageant à sauter à travers le pneu.

Il sera bien souvent nécessaire que le moniteur aide le chien à passer, en le présentant convenablement face à l’ouverture.

Après plusieurs essais réussis, on pourra faire sauter le chien sans laisse.

Progressivement, on remontera le pneu jusqu’à la hauteur réglementaire fonction de la catégorie du chien, puis on variera l’angle et la vitesse d’approche, pour permettre au chien de « trouver ses marques » et de prendre l’initiative de son « appel » en fonction de sa vitesse.

LE TUNEL SOUPLE

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Composé d’un tunnel d’entrée rigide prolongé d’une manche souple, cet obstacle présente la difficulté d’obliger le chien à soulever la toile de la manche souple pour sortir, avec le risque de s’y emmêler. D’une difficulté supérieure au tunnel rigide, il ne devra être abordé que lorsque ce dernier sera parfaitement assimilé.

Dans un premier temps, on placera le chien devant l’entrée du tunnel, en position couchée. Pendant que le moniteur tiendra le chien, le conducteur se placera à l’extrémité de la manche souple qu’il soulèvera entièrement pour constituer un tunnel ouvert. Puis il invitera son chien à le rejoindre en l’encourageant de la voix, pendant que le moniteur le guidera dans l’entrée de l’obstacle.

On fera passer ainsi le chien plusieurs fois pour lui donner confiance. Progressivement, le maître descendra la toile, réduisant le diamètre du tunnel souple, pour forcer le chien à « pousser » la toile. Le chien devra être encouragé de la voix tout au long de son parcours dans le tunnel et félicité à la sortie. Sous réserve d’observer cette progressivité, le chien se familiarisera rapidement avec cet obstacle.

LA TABLE
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(Obstacle d’obéissance)



Cet obstacle est composé d’un plateau carré dont la longueur de côté peut varier entre 90 et 120cm, monté sur pieds. Sa hauteur est variable entre 35 et 50cm en fonction de la catégorie du chien. L’abord de l’obstacle est autorisé par trois de ses côtés qui sont, par rapport au sens du parcours : de face, par le côté gauche et par le côté droit.

L’objectif est de faire monter le chien sur l’obstacle et de l’y bloquer pendant cinq secondes dans la position de son choix.

Lors des premiers essais, le chien devra être familiarisé avec la table, quitte à y être porté et déposé par son conducteur.

Placé devant la table, le chien sera ensuite encouragé à y monter par son conducteur placé en vis à vis de lui de l’autre côté de l’obstacle. Cette disposition du chien et du maître permet d’éviter (erreur fréquente) que le chien n’aborde l’obstacle comme un saut de haie et, emporté par son élan, ne quitte la table. Pour éviter de percuter son conducteur, le chien adaptera de lui même son saut.

Lorsque le chien montera sur la table sans difficultés, il conviendra de varier la vitesse et l’angle d’abord de l’obstacle, en prenant soin de respecter les côtés autorisés pour la montée.

Une fois ces premiers éléments acquis, le chien désormais à l’aise sur la table, on pourra aborder l'éloignement du conducteur pendant les 5 secondes imposées. Il n’est pas rare en concours de voir des concurrents perdre de précieuses secondes du fait de la descente inopinée du chien de la table.


LA PALISSADE

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Appelée également « toît » ou « A », la palissade est un obstacle composé de rampes formant un angle de 90° au minimum, variable selon la catégorie du chien. Chaque rampe comporte en sa partie basse une « zone de contact » d’une longueur de 106 cm, peinte d’une couleur spécifique. L’objectif est de faire franchir la palissade au chien en l’amenant à toucher avec au moins une patte la zone de contact tant à la montée qu’à la descente.

A l’initiation, on ouvrira au maximum l’angle de la palissade pour en diminuer la hauteur et y familiariser le chien. On débutera cette initiation en laisse, en veillant particulièrement à ce que le chien ne tombe ou ne saute de la palissade.

Le conducteur se positionnera avec son chien à quelques mètres de l’obstacle, puis courra à ses côtés, la laisse tenue haut. A l’abord de l’obstacle, il donnera le commandement voulu (« dessus », « monte », etc), encouragera le chien de la voix et le guidera sans le gêner avec la laisse. Il conviendra donc de veiller à prendre un élan suffisant et à motiver le chien comme il se doit. Ce n’est que lorsque le chien abordera la palissade sans retenue qu’on abordera l’apprentissage des zones de contact.

Il y a plusieurs méthodes pour amener le chien à marcher sur les zones de contact. Il est important de lui faire comprendre qu’il doit marcher dessus en donnant un ordre spécifique comme « touche ! » en désignant la zone de la main. On n’hésitera pas par exemple à se placer devant le chien pour le freiner à la descente. Lorsque le chien aura compris qu’il doit marcher en zone de contact, il ne faudra plus lui tolérer d’écart en ce domaine pour ne pas entraîner dans son esprit de confusion.

Lorsque l’obstacle sera assimilé, on pourra refermer progressivement l’angle de la palissade pour atteindre la hauteur et l’inclinaison réglementaire selon la catégorie., puis varier la vitesse et l’angle d’arrivée sur l’obstacle.

Nota : il conviendra d’éviter l’usage de la palissade par les jeunes chiens, particulièrement ceux de grandes races, dont le développement osseux n’est pas terminé. Cet obstacle représente en effet un effort important pour des articulations qui ne sont pas encore solides.


LA PASSERELLE
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(Obstacle de courage)

Cet obstacle est composé d’une poutre horizontale et de deux rampes de montées comportant chacune une zone de contact de 90cm. Il est le même quelle que soit la catégorie du chien. L’objectif est donc de faire passer le chien sur la passerelle en l’amenant à toucher, d’une patte au moins, la zone de contact tant à la montée qu’à la descente.

C’est un exercice qui nécessite du courage et de l’équilibre. Il conviendra donc de rassurer et d’encourager le chien tout au long de son apprentissage.

L’initiation pourra se faire en laisse, tout en veillant bien à ce que le chien ne chute pas. Le conducteur et le moniteur l’encadreront et l’encourageront tout au long de l’obstacle, et veilleront à ce qu’il ne tente pas d’en sauter de façon prématurée.

En cas de difficulté pour l’abord de la passerelle, le conducteur pourra poser le chien sur la rampe descendante de celle-ci et l’encourager à descendre en se plaçant à proximité immédiate. Progressivement, il pourra s’éloigner de la rampe.

Lorsque le chien a assimilé le passage sur l’obstacle, et pour parfaire sa confiance, on fera des arrêts en différentes positions tant sur la poutre que sur les rampes.

Lorsque le chien ne manifestera plus d’appréhension, on abordera, comme pour la palissade, l’apprentissage des zones de contact. Cet apprentissage est l’un des plus délicats en Agility. Il convient en effet de trouver le juste équilibre entre ralentir suffisamment le chien pour qu’il pose une patte dans les zones de contact et lui conserver une vitesse suffisante pour qu’il ne perde pas de précieuses secondes sur l’obstacle.

Nota : il convient d’être particulièrement attentif aux risques de chute de la passerelle, chute dont les conséquences pourraient être particulièrement longues à surmonter.



LA BALANCOIRE
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(Obstacle de courage)



Cet obstacle est composé d’une planche et d’un pivot de basculement. Elle comporte également à ses deux extrémités, une zone de contact de 90cm. L’objectif est de faire passer le chien sur la balançoire en veillant à ce qu’il touche, d’une patte au moins, les zones de contact tant à la montée qu’à la descente. De plus, le chien ne devra pas quitter l’obstacle avant que l’extrémité côté descente de ce dernier n’ait touché le sol après basculement.

Dans l’ordre d’apprentissage, la balançoire se place après la palissade et la passerelle, obstacles où le chien a déjà acquis équilibre et confiance en lui. Il lui faudra ici vaincre l’appréhension d’un obstacle instable.

D’apparence difficile, la balançoire est en fait un obstacle que le chien assimilera rapidement, pour peu qu’on parvienne bien à lui faire comprendre que ce n’est pas l’obstacle qui se dérobe mais que c’est lui qui déclenche le basculement.

L’initiation à cet obstacle se fera donc en laisse, en guidant et en rassurant le chien. Ce dernier sera bloqué en position debout juste avant le point de basculement, puis encouragé à avancer d’un pas puis fermement tenu et rassuré pendant le basculement de la planche. Ce n’est que lorsque cette dernière aura touché le sol qu’on fera descendre le chien.

Lors des premiers passages, on prendra bien soin de tenir la planche pendant le basculement afin d’éviter qu’elle ne descende trop vite ou qu’elle ne claque lors de son retour en position normale.

On répétera cet exercice en veillant à bloquer le chien à l’endroit idéal pour qu’il comprenne qu’en avançant une patte il provoque le basculement. On veillera à ce que le chien ne quitte pas l’obstacle avant que son extrémité ait touché le sol.

Lorsque le chien aura vaincu son appréhension de l’obstacle, on abordera l’apprentissage des zones de contact.

Nota : il est important de vérifier la bonne stabilité de la balançoire au sol et d’adapter son basculement au poids du chien, en ajoutant par exemple un lest au côté descendant


LE SLALOM
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(Obstacle de souplesse et de précision)



Cet obstacle est constitué d’un support placé au sol et recevant 8, 10 ou 12 piquets, d’une hauteur de 1m, espacés de 50 à 60cm. L’objectif est de faire se faufiler le chiens entre ses piquets sans sauter de « porte ». Dabs le sens du parcours, le piquet d’entrée doit se trouver à l’épaule gauche du chien, et le piquet de sortie se trouvera donc à son épaule droite.

C’est l’un des obstacles d’Agility les plus délicats à négocier.

Pour l’initiation, il conviendra tout d’abord de familiariser le chien avec les piquets qui vont lui frôler le corps. Pour ce faire, on pourra par exemple séparer le slalom en deux parties constituant deux rangées de piquets parallèles entre lesquelles on encouragera le chien à passer. On pourra utiliser un objet familier (balles, etc.) qu’on lancera entre les rangées. Peu à peu, on rapprochera les rangées pour habituer le chien au contact des piquets.

Cette appréhension de « toucher » vaincue, on abordera l’apprentissage des portes. Il existe plusieurs méthodes pour faire comprendre au chien qu’il doit « louvoyer » entre les barres. L’une de ces méthode consiste à placer les deux rangées de piquets en un entonnoir qui contraindra le chien à franchir les piquets sur sa fin de trajectoire. On augmentera progressivement le nombre de piquets obligeant le chien à onduler. Une autre méthode consiste, lorsque le chien est bien familiarisé au contact des piquets, à mettre en place entre les piquets, à l’aide de grillage, un couloir qu’on fera parcourir au chien, tout en l’encourageant de la voix.

Ce n’est que quand le chien négociera correctement et sans artifice l’obstacle qu’on pourra aborder la phase de perfectionnement en variant la vitesse et l’angle d’entrée.

plus d'info ici
Je ne connaissais pas non plus ; finalement un chien c'est très con, encore plus qu'un cheval. C'est pour ça que j'aime les chats, qui font rien qu'à pas m'obéir

Ce genre de concours, c'est comme le club échangiste, l'homme y va pour exposer son animal, flatter son ego et exercer sa domination (oui je sais il y a des femmes, mais j'aime bien ce raccourci alors je le garde)

Amusant quand même le slalom entre les allumettes géantes, dommage qu'elles ne soient pas allumées
Citation :
Provient du message de Angel/Khal Mac Roeg
Bah si ça amuse le chein pourquoi pas
Perso mon chien s'éclate....

Et c'est vrai que parfois certains maitres flattent leur ego dans ce type d'activité...

mais dans l'ensemble c'est un bon esprit
Citation :
Provient du message de Saif Bateman
Perso mon chien s'éclate....

Et c'est vrai que parfois certains maitres flattent leur ego dans ce type d'activité...

mais dans l'ensemble c'est un bon esprit
Oui je blaguais, ça a l'air sympa je doit être jaloux que ma feignasse de chat ne se bouge que pour aller bouffer ses croquettes.

Tiens sinon m'sieur Bateman, vous êtes allés voir vos aventures pré-American Psycho ?
Citation :
Provient du message de LooSHA
Je parlais de ce film :

afte.jpg


Allez, fin du HS
Ah j'ai vu l'affiche dans le metro
Bon j'arrete le HS aussi.


Ce genre d'epreuves pour chiens je croyais que c'etait assez connu, on en voit meme dans bcp de film ou series.
J'ai connu cette discipline en ayant regardé un reportage à la téloche, il y a bien 6 ou 7 ans de cela ( qui a dit que la télé ne nous apprenait rien ? ).

Je crois aussi me souvenir que cette discipline est directement inspirée et dérivée des traditionnels concours de chien de berger, encore très répandus au Royaume-Uni, et un peu pratiqués en France.
( Si je me souviens bien, les concours de chiens de berger sont composés d'épreuves assez rigolotes, genre : on met le chien dans un enclos - avec le "berger", il y a 150 moutons, le chien doit tous les réunir en un minimum de temps, enfin voilà, des trucs dans le style ).
Ca doit être un excellent exercice pour le chien et ça renforce la complicité avec le maître. Mon chien adorerait... mais j'ai trop la flemme de le faire avec lui !!!
Il faut de tout pour faire un monde,
il y a un parcourt agility pas loin de chez moi ,je suis allez y faire un tour une fois histoire de pas etre inculte et ca ne m'a pas trop marquer...
Plutot soporifique comme competition mais c'est sur que y'a des gens qui doivent aimer.
Ca a autant d'intérêt (pour moi) que de regarder du golf a la télé.
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