Avoir des enfants en tout connaissance de cause

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Citation :
Provient du message de Galogan An Qir
Je pense également qu'avoir un enfant est un acte égoïste.
Un enfant ne demande pas à venir se battre dans cette jungle qu'est le monde.
Et moi j'estime que c'est penser qu'il n'est pas envisageable d'en avoir est un acte incroyablement égoïste.

Qui regrette d'avoir vu le jour malgrès le monde HORRRRRRRRRIBLE que vous semblez décrire et qui ne correspond pas du tout à ce que je vis tous les jours ?

Notre monde n'est pas parfait mais je ne vois pas ce qui vous permet de le juger si négativement.
Faisait'il mieux vivre il y a 500 ans alors que 95% de la population vivait en esclavage ?
Faisait-il mieux vivre il y a 150 ans entre des guerres et des révolutions qui concernaient vraiment notre vie et pas que l'on voyaient simplement à la télévision ?

Plus je lis ce thread et plus je vois des remarques de petits privilégiés occidentaux qui font les fines bouche et crachent dans la soupe ! Que dirais un ethiopien à vous voir vous lamenter ainsi ?

Avoir des enfants c'est aussi rendre ce que l'on nous a donné même si cela ne signifie en aucun cas que c'est une corvée infligée par un devoir évidemment.
Je tiens à ajouter que les vrais problèmes vis à vis des enfants ne sont pas là, dans l'économie mondial déficiente ou dans le contexte géopolitique tendu.

Le problème est beaucoup plus proche, tout proche.

Comme Khronos, j'ai réfléchi avant d'avoir mon premier enfant à plein de choses, comment l'éduquer, qui allait le prendre ne charge en cas de décès, dans quelle école l'envoyer, comment organiser son éducation, comment l'épanouir, tout ça était bien clair et sa mère et moi nous nous aimions nous étions d'accord surtout, nous avons même eu un deuxième enfant, en ayant de nouveau bien réfléchi à toute ces choses.

Et aujourd'hui au bout de 17 ans leur maman ne m'aime plus et nous nous séparons et divorçons.

Fallait il aussi le prévoir cela ?
Se dire : Oui on s'aime, mais si on s'aimait plus un jour ? Alors non, ne prenons pas se risque, ne faisons pas d'enfant ensemble fruit de notre amour

Avoir mes deux fils est mon plus grand bonheur, mais les avoir eu avec leur mère qui ne m'aime plus est mon plus grand malheur. Car maintenant je vais être séparé d'eux, je ne pourrai plus les voir tout les jours et les chérir et eux , surtout eux, qui n'ont rien à voir dans tout cela vont avoir leur petit coeur broyé car papa ne sera plus là.

Mais est ce pour autant avec tout ces moments très dur devant nous que je regrette ce que j'ai fait ?

Non, car j'ai décidé en mon âme et conscience d'être père et leur mère avait fait de même et je ne pourrais pas imaginer un seul instant que mes deux fistons n'existent pas.

Parce qu'au final tout ça c'est ce qu'on appelle : La Vie.

Alors vouloir tout planifier, tout organiser tout juger , jauger, tout prédire ça me parait bien vain, ce qu'il faut c'est faire des choix au bon moment d'une manière profonde et sincère et les assumer par après, c'est tout.
Ariendell :
Je préfère également quand les gens prennent leurs responsabilités.
Mais ce n'est pas toujours par lâcheté ; certains ne se rendent pas compte que le problème vient d'eux ou de ce qu'ils ont à offrir à l'enfant.

Cela dit, ce n'est pas si important pour moi.
L'important est le résultat : et s'ils ne font pas d'enfants pour une mauvaise raison (monde va mal) mais avec une bonne conséquence (l'enfant ne naît pas dans un environnement qui ne serait pas prêt à l'accueillir), je trouve ça très bien.


Bulkathos/Torgan
Il me semble que tu te laisses emporter par ton impulsivité.
Je n'ai jamais dit que j'envisageais de ne pas en avoir (bien que cette décision certes égoïste n'implique pas la vie d'un autre - à supposer que nous prenons cette décision à deux -, ce qui n'est pas le cas quand on décide d'en avoir).
Je n'ai jamais dit que le monde était mieux avant mais il faut être réaliste, la vie apporte plus de souffrances que de moments de bonheur (c'est d'ailleurs notamment pour ça qu'ils sont si importants).
Je dis que le monde a été, est & sera une jungle.
Nous ne sommes pas sur une île de bisounours.
En outre je ne me lamente pas, je constate.
Et enfin, je n'ai jamais considéré cette raison (le monde va mal) comme une bonne raison.
Citation :
Provient du message de ~Rahan~

Et aujourd'hui au bout de 17 ans leur maman ne m'aime plus et nous nous séparons et divorçons.

Fallait il aussi le prévoir cela ?
Se dire : Oui on s'aime, mais si on s'aimait plus un jour ? Alors non, ne prenons pas se risque, ne faisons pas d'enfant ensemble fruit de notre amour

Avoir mes deux fils est mon plus grand bonheur, mais les avoir eu avec leur mère qui ne m'aime plus est mon plus grand malheur. Car maintenant je vais être séparé d'eux, je ne pourrai plus les voir tout les jours et les chérir et eux , surtout eux, qui n'ont rien à voir dans tout cela vont avoir leur petit coeur broyé car papa ne sera plus là.

Mais est ce pour autant avec tout ces moments très dur devant nous que je regrette ce que j'ai fait ?

Non, car j'ai décidé en mon âme et conscience d'être père et leur mère avait fait de même et je ne pourrais pas imaginer un seul instant que mes deux fistons n'existent pas.

Parce qu'au final tout ça c'est ce qu'on appelle : La Vie.

Alors vouloir tout planifier, tout organiser tout juger , jauger, tout prédire ça me parait bien vain, ce qu'il faut c'est faire des choix au bon moment d'une manière profonde et sincère et les assumer par après, c'est tout.

C'est clair.
On prépare la venue dans un environnement qu'on espère idéal mais, après, la vie nous impose des routes qu'on n'aurait peut-être pas souhaitées. Nul ne peut être tenu pour responsable de ce que le destin inflige. Nous sommes responsables au moment de notre choix de l'avoir et non pas de ce que la vie lui (nous) réserve... là, comme tu le dis si bien, il nous reste à assumer.
Citation :
Provient du message de Galogan An Qir
la vie apporte plus de souffrances que de moments de bonheur
Bof, c'est très discutable ça et même si c'est vrai cela ne veut pas dire qu'il vaut mieux ne pas naitre que de vivre ainsi.
Cool
Citation :
Provient du message de Ariendell
Et de l'autre côté, il y a nous, qui nous demandons si le monde va mal blablabla. Tout ça pour se donner une fausse excuse pour ne pas avoir de mômes. Peu importe, je comprends très bien qu'un adulte puisse ne pas avoir envie d'enfant. Mais se donner CETTE raison, je trouve cela déplacé, et vraiment de mauvaise foi.

- une excuse ? de la mauvaise foi ?
tu es sûre de me lire quand je te répond ?
==> je suis père !!!

mais tu illustres très bien mon propos finalement:
les espèces animales s'auto-régulent selon l'espace et/ou les ressources dont elles disposent, sauf une et manque de bol c'est la seule à pouvoir être un danger pour son propre avenir et celui de la planète..
l'être humain est le seul qui soit capable d'asseoir quinze personnes sur la branche qui le sépare du vide.. juste parce-qu'un instinct de reproduction qui aurait dû se stabiliser avec l'évolution a oublié de le faire et l'écarte alors de toute prise de conscience qui dépasse son nombril..

excuses-moi si je te choques, c'est.. humain, mais on pourrait bien ne pas tant tarder d'en payer un prix excessif.


Patum Ursus,
je dois être cinglé...

Citation :
Provient du message de ~Rahan~
Avoir mes deux fils est mon plus grand bonheur, mais les avoir eu avec leur mère qui ne m'aime plus est mon plus grand malheur. Car maintenant je vais être séparé d'eux, je ne pourrai plus les voir tout les jours et les chérir et eux , surtout eux, qui n'ont rien à voir dans tout cela vont avoir leur petit coeur broyé car papa ne sera plus là.
Il te manque plus que la fille


Personnellement, je prendrai bien plus en compte ma situation personnelle (aisance financière etc ) que la situation mondiale.

Comme je crois avoir lu plus haut (je me réveille, tapez pas) si mes grands parents avaient eu cette réaction, je serai pas la (ma mère est née en 46, au sortir de la guerre, il fallait avoir confiance) = quelle perte pour le monde

De toute facon, le monde risque de basculer à chaque instant, alors pourquoi prendre ca comme excuse? Je rejoins Ariendell, je connais des personnes qui n'ont pas envie d'enfants et qui l'expliquent en disant qu'elles ont peur pour leur avenir en voyant le devenir du monde blabla, ce n'est qu'une excuse ...

Quant au surpeuplement de la Terre, désolée mon Patum, argument non recevable. Si on vivait dans le tiers monde je veux bien, mais on n'y est pas. Oui oui je sais l'humanité blabla, mais bon hein.

Moi je sais que je veux des enfants, et que je ferai tout pour leur assurer un avenir heureux, et y mélanger l'avenir de le Terre, ca n'entre pas en compte, car on n'y peut rien.

Se priver de la joie d'un enfant pour l'hypothétique raison que peut etre il y a aura des guerres, des famines, des maladies ? Il est possible que ca arrive, mais dans le doute, moi je veux un enfant.
Citation :
Provient du message de Lilandrea
Il te manque plus que la fille


Moi je sais que je veux des enfants, et que je ferai tout pour leur assurer un avenir heureux, et y mélanger l'avenir de le Terre, ca n'entre pas en compte, car on n'y peut rien.

Se priver de la joie d'un enfant pour l'hypothétique raison que peut etre il y a aura des guerres, des famines, des maladies ? Il est possible que ca arrive, mais dans le doute, moi je veux un enfant.
Oui, un petite fille qui ressemblera à sa maman, une vraie peste qui me menacera d'un gros gun

C'est pour ça que la vie vaut la peine et que cela vaut la peine de donner la vie.

C'est pour ça qu'on a la force de continuer et qu'on recommence
Citation :
Provient du message de Patum URSUS !


mais tu illustres très bien mon propos finalement:
les espèces animales s'auto-régulent selon l'espace et/ou les ressources dont elles disposent, sauf une et manque de bol c'est la seule à pouvoir être un danger pour son propre avenir et celui de la planète..
l'être humain est le seul qui soit capable d'asseoir quinze personnes sur la branche qui le sépare du vide.. juste parce-qu'un instinct de reproduction qui aurait dû se stabiliser avec l'évolution a oublié de le faire et l'écarte alors de toute prise de conscience qui dépasse son nombril..
ben voilà...
après la redistribution des richesses, une redistribution des enfants
a vrai dire je ne plaisante qu'à moitié...
Ariendell : a vrai dire ça me plairait bien d'adopter un gamin déjà "vieux", ainsi il pourrait m'apporter une autre vision du bonheur qui sait ? Il aurait des pans de sa culture propre et nous nous construirions quelque chose d'inédit et d'enrichissant des deux côtés. Mais bon, pour l'instant je ne suis pas apte a encaisser les douleurs qu'un enfant de l'autre monde pourrait trimballer (quoiqu'avec mon expérience personnelle j'ai des preuves que "l'autre monde" est à nos portes, même si les gens ne le voient pas forcément - où se bouchent les yeux et les oreilles)
Lil' et Rahan : oui ; du courage et beaucoup d'amour
Patum Nostrum : T'es pas fou - on doit être deux dans ce cas.
Citation :
Provient du message de Khronos
Là oui c'est léger, mais comme je n'ai pas dit ni même pensé ça je ne me sens pas concerné
Par contre je trouve que tu es un peu grandiloquent dans ta manipulation des concepts de vie et de souffrance.
Je t'imagine bien en haillons, au sommet d'un pic battu par les vents, brandir ta progéniture vers des cieux en furie en hurlant à t'en faire péter les nerfs optiques "MON FILS, TA VIE EST EN JEU" (synchroniser avec le tonnerre pour plus d'effet).
Et Dieu me demandera de le tuer pour lui prouver ma Foi !

Citation :
D'abord tu donnes la vie, et à mesure que les années s'écoulent cette vie t'appartient de moins en moins. Si ta responsabilité civile envers ton gamin s'arrête à ses 18 ans il aura depuis bien longtemps trouvé des raisons de vivre. L'indépendance ne se fait pas en un jour et les velleités d'indépendances se manifestent dès que le loupiot se débat pour se dégager de ton étreinte pour aller jouer avec ses jouets.
Je n'ai jamais dit que la vie que tu transmets, t'appartenait, au contraire ! Responsabilité n'est pas possession.
Quand aux velleités d'indépendance, cela n'implique en rien une manifestation de raisons de vivre (parfois c'est même le contraire).

Citation :
Tu n'as qu'à leur demander, il ne m'appartient pas de répondre. Entre nous j'ai peu de doutes sur la réponse, il suffit de voir la joie de vivre qui peut émaner d'un service d'enfants cancéreux (tu y verras aussi leurs parents). Vaut il mieux vivre de grands malheurs (ce qui sous entend qu'ils sont entrecoupés de grands bonheurs, on se fait à tout) ou ne pas vivre du tout ? Et surtout la réponse à cette question n'est elle pas évidente pour un être vivant non suicidaire (ce qui représente une majorité d'entre nous)) ?
Ok j'en prends note : la prochaine que j'aurai le blues, j'irai me ressourcer dans un service d'enfants cancéreux, notamment en rigolant avec leurs parents ! "Oh comme vous avez de la chance d'avoir un gamin malade !" (foutage de gueule contre-mesure proportionnée).

Pour information, j'ai déjà travaillé dans un hôpital en tant qu'aide soignant et j'ai vu et soigné des malades de cancer sous chimio.

Citation :
Sincérement désolé mais "oui" partout. J'ai deux enfants et les deux sont casés avec l'accord des gens concernés en cas de décès des parents, et on a prévu le coup jusqu'à 4 enfants qui est notre objectif minimal (bah oui faut bien compenser les patum/xeen ). Pour le testament si je décède tout va à ma femme et si nous décédons tous les deux tout va aux enfants et sera géré par les tuteurs. J'ajoute qu'une situation familiale saine évite aussi de tout avoir à blinder à outrance, nos deux familles respectives savent comment agir en cas de pb. Pour l'assurance vie j'ai (3x le salaire + rente d'éducation jusqu'à 25 ans) et ma femme sait qu'en dernier recours elle peut vendre ma collection de cartes magic...(mais ce faisant elle s'expose à perturber mon voyage vers l'au dela). Est il besoin de préciser que nous nous sommes posés ces questions (et bien d'autres) avant d'avoir notre premier enfant ?

C'est juste qu'avant d'avoir notre premier ça faisait au moins 6/7 ans qu'on en parlait, alors on a évoqué des choses, avant même de formaliser la décision. Mais au final je trouve que tu rends l'acte lui même un peu "pesant", tu le charges trop ou en trop peu de temps, ça manque de naturel, je sais pas, pète un coup. Elle en pense quoi ta copine ?
Ma femme en pense que c'est un sujet sérieux et que ce genre de questions doit se poser avant et non après (une fois que le test est devenu bleu). Mais tu as répondu à mes questions (notamment ma question subsidiaire) et ça me suffit

Citation :
Pof le graphique qui va bien : http://louis.chauvel.free.fr/Suicosc.pdf

Pas trop le temps de faire un commentaire particulier sur le graphe qui est très parlant (le taux de suicide n'est jamais aussi faible qu'avant 20 ans).
Ok je rectifie : après les accidents de la route, quel est le plus grand facteur de mortalité chez les jeunes ?

Citation :
Par contre pour revenir au sujet il s'agirait alors de corréler les évenements marquants (guerre, etc...) à un taux de suicide. La corrélation est loin d'être évidente mais en l'état de ma doc et de mes velléités d'aller plus loin dans le sujet je m'abstiens en terminant par la pirouette suivante: la vision qu'auront nos enfants du monde sera en partie conditionnée par l'amour qu'ils auront reçus et la vision qu'on leur aura transmise (et qu'ils arrangeront avec leur personnalité propre), qui, du moins s'ils habitent en France, aura je le crains beaucoup plus d'influence que la senéscence de l'artisanat Inuit. (de toute manière leur mère est là pour leur transmettre toute la misère du monde qu'il faudra pour tempérer l'égocentrisme de petit français né avec du haut débit dans la maison)
Bah c'est tout le bien que je te souhaite

Citation :
@Patum/Xeen
Je pense au contraire de vous qu'un flux de naissance soutenu (je le place intuitivement à 1 enfant par personne soit 2 par couple, une sorte de "remboursement de son passage sur terre" qui aurait l'avantage de stabiliser la croissance. C'est très subjectif je vous l'accorde) est nécessaire, et pas que pour un système de retraite par répartition. De Durkheim (dans son étude sur l'influence du croît physiologique) à Emmanuel Todd (dans son livre sur l'état de la Russie), le taux de naissance est un facteur très représentatif de l'état d'une société. Trop faible, la société vieillit. Trop fort elle explose. C'est trop trop 1000x trop schématique je n'ai pas le temps de développer pour cette fois, il y a l'aspect famille recomposée, l'adaptation au rythme des décès (d'ou la prise en compte du croît), etc...bref, sujet fleuve, khronos fuit.
Ah le "remboursement de son passage sur terre" ! Cela rejoint un peu le "donner un sens à ma vie" de Irfaela. Tu rembourses ta vie avec celle d'un autre. Relis toi un peu Khronos et demande toi si dans ce que tu écris d'eux, tes enfants sont des personnes à part entières.
Citation :
Provient du message de Ariendell
[i]Point de vue strictement terre à terre:

Euh aux dernières nouvelles, c'est encore dans les pays les plus meurtris (guerres, pays pauvres, etc) que les gens font le plus d'enfant. Les pays développés font au contraire très peu d'enfants. Alors que les personnes qui y vivent sont le plus à même économiquement parlant d'en avoir.
Et humm tu crois que ces gens qui vivent dans ces pays meurtris ou sous-développés ont tous décidé d'avoir des enfants ? Dans nos pays industrialisés, les femmes auraient elles tendance à penser que la pilule prescrite par le médecin est un dû normal, voir naturel ? Que toutes les femmes de la planète ont évidemment la même chose chez elle ?

Quand à la capote, nous sommes d'accord qu'elle est unanimement utilisée partout n'est ce pas ? Notamment en Afrique et que c'est pour cela qu'il n'y a plus le SIDA là-bas...

Citation :
Un jour notre prof d'éco nous a dit: pour que nous vivions tous dans un confort maximum, il faudrait que la terre soit peuplée en tout par ... 650000 (ou était-ce 700000?) hommes. Point de vue économique pur, ce serait la panacée, car tout le monde aurait un bon niveau de vie. Maintenant, ça reste des utopies d'économiste hein
Rah tu n'as pas compris que c'est de l'humour de prof d'éco ça ?

Citation :
Au pire, c'est vrai, il reste l'adoption. Mais si on regarde de plus près, il a aussi ses failles: les gens ne veulent que des bébés bien portant. Donc ceux qui sont trop âgés, pas de chance, ils ne peuvent être placés. Et je ne parlerais même pas des filières douteuses mises en place car l'adoption est un long parcours du combattant, en particulier si on veut adopter à l'étranger.
Heuu moi j'ai toujours cru que le parcours du combattant pour adopter un enfant était en France... Bon je vais demander à mes beau-parents pourquoi ils se sont démenés pour adopter un enfant roumain alors qu'il était tellement plus facile de le faire en France ???!
Citation :
Provient du message de Bulkathos/Torgan
Et moi j'estime que c'est penser qu'il n'est pas envisageable d'en avoir est un acte incroyablement égoïste.

[...]

Plus je lis ce thread et plus je vois des remarques de petits privilégiés occidentaux qui font les fines bouche et crachent dans la soupe ! Que dirais un ethiopien à vous voir vous lamenter ainsi ?

Avoir des enfants c'est aussi rendre ce que l'on nous a donné même si cela ne signifie en aucun cas que c'est une corvée infligée par un devoir évidemment.
Ne pas vouloir d'enfants est un acte tout aussi égoïste que de vouloir en avoir

Perso je ne souhaite pas avoir d'enfants, et mon compagnon non plus. Pourquoi ? Nous souhaitons vivre notre vie en tant que couple, pas en tant que parents. Quand on a des enfants, il faut s'en occuper, on s'inquiète pour eux... Bref, on vit pour eux, d'une certaine manière.

Quant à dire qu'avoir des enfants, c'est rendre ce qu'on nous as donné, moi je veux bien... Mais le gamin, il s'en fiche un peu de cette belle phrase philosophique (sans vouloir t'offenser) Il voudra pas être considéré comme un symbole, mais bien comme un être humain, non ?
Citation :
Provient du message de Galogan An Qir
[i]
Cela dit, ce n'est pas si important pour moi.
L'important est le résultat : et s'ils ne font pas d'enfants pour une mauvaise raison (monde va mal) mais avec une bonne conséquence (l'enfant ne naît pas dans un environnement qui ne serait pas prêt à l'accueillir), je trouve ça très bien.

aussi !


Citation :
Bulkathos/Torgan
Il me semble que tu te laisses emporter par ton impulsivité.
Je n'ai jamais dit que j'envisageais de ne pas en avoir (bien que cette décision certes égoïste n'implique pas la vie d'un autre - à supposer que nous prenons cette décision à deux -, ce qui n'est pas le cas quand on décide d'en avoir).
Je n'ai jamais dit que le monde était mieux avant mais il faut être réaliste, la vie apporte plus de souffrances que de moments de bonheur (c'est d'ailleurs notamment pour ça qu'ils sont si importants).
Je dis que le monde a été, est & sera une jungle.
Nous ne sommes pas sur une île de bisounours.
En outre je ne me lamente pas, je constate.
Et enfin, je n'ai jamais considéré cette raison (le monde va mal) comme une bonne raison.
Et puis bon il y a 500 ans, la pilule n'existait pas, la capote était rarement utilisé, la religion et la société incitait à la "multiplication" et enfin l'éducation était bien faible. Ce n'est parce que les humains vivaient dans des cavernes il y a 30 000 ans qu'il faut faire la même chose aujourd'hui.
Citation :
Provient du message de Rollback

Ok je rectifie : après les accidents de la route, quel est le plus grand facteur de mortalité chez les jeunes ?
Tu ne rectifie pas, tu complètes. Les deux sont vrais.

Ciao,
LoneCat
Citation :
Provient du message de Noenga

Ne pas vouloir d'enfants est un acte tout aussi égoïste que de vouloir en avoir

Perso je ne souhaite pas avoir d'enfants, et mon compagnon non plus. Pourquoi ? Nous souhaitons vivre notre vie en tant que couple, pas en tant que parents. Quand on a des enfants, il faut s'en occuper, on s'inquiète pour eux... Bref, on vit pour eux, d'une certaine manière.

Quant à dire qu'avoir des enfants, c'est rendre ce qu'on nous as donné, moi je veux bien... Mais le gamin, il s'en fiche un peu de cette belle phrase philosophique (sans vouloir t'offenser) Il voudra pas être considéré comme un symbole, mais bien comme un être humain, non ?
Si ça peut te rassurer, l'âge moyen pour les femmes pour avoir un gamin est très loin de 22 ans.

Donc on peut très bien avoir une vie de couple trépidante pendant des années, s'éclater un max et puis après un certain temps se dire qu'il y a éventuellement d'autres étapes dans la vie.

C'est exactement ce qui s'est passé pour moi et ma conjointe (plus de 10 ans de vie commune avant d'avoir un niard), et on s'est rencontré passé 22 ans .

On en rediscute en 2010

Ciao,
LoneCat
Citation :
Et Dieu me demandera de le tuer pour lui prouver ma Foi !
Dieu n'a pas résisté à son cancer des cordes vocales.

Citation :
Ok j'en prends note : la prochaine que j'aurai le blues, j'irai me ressourcer dans un service d'enfants cancéreux, notamment en rigolant avec leurs parents ! "Oh comme vous avez de la chance d'avoir un gamin malade !" (foutage de gueule contre-mesure proportionnée).
Je ne vois pas l'intérêt ici de déformer ce que j'ai dis (et accessoirement de le sortir de son contexte): j'ai simplement précisé qu'un enfant et ses parents pouvaient éprouver de la joie de vivre y compris face aux pires maladies. La perspective d'une mort beaucoup plus proche est même sans doute un facteur qui permet encore mieux d'apprécier le temps qu'on passe sur terre. Le bonheur est une notion non seulement subjective (les critères pour ressentir à un instant t sont différents pour tous), mais relative: on ne peut pas être "trop heureux", ni "plus heureux que quelqu'un d'autre", parce que l'être humain s'habitue à tout, au bonheur comme au malheur.

Le fait que tu aies travaillé à l'hopital me laisse un peu perplexe. Je suppose que cette info était là pour signifier une compréhension fine du contact avec des cancéreux sous chimio (encore qu'il y a cancer & cancer)(& cancer bien évidemment). Qu'en as tu retiré sur un éventuel regret d'être né à mettre en balance avec le fait d'avoir gouté à la vie ?

Citation :
Ma femme en pense que c'est un sujet sérieux et que ce genre de questions doit se poser avant et non après (une fois que le test est devenu bleu).
Et rose pour les filles

Plus sérieusement je ne suis toujours pas sur d'avoir compris ce que tu cherchais dans ce thread: tu voulais savoir si les gens qui avaient des enfants se posaient bien ces questions avant de procréer ? ( tu émets par 4 fois le doute ) ou tu voulais savoir si le fait de trouver le monde moche et l'avenir incertain était une raison valable de ne pas faire d'enfants (d'après l'évangile de St JOLien) ?

Citation :
Ok je rectifie : après les accidents de la route, quel est le plus grand facteur de mortalité chez les jeunes ?
Un ping qui descend en dessous de 100ms ? (d'abord on pétitionne et après on menace de se jeter dans la mer par grappes)
Bon, mettons que je réponde le suicide. Et alors ? Je vois personnellement 1000 fois plus de raisons pour un ado de se suicider pour une peine de coeur que pour la découverte d'un drône en balsa en Irak. En même temps si pour toi la peine de coeur et les turpitudes de la vie d'adolescent font partie d'un monde moche alors effectivement on est pas sorti de l'auberge

Citation :
Ah le "remboursement de son passage sur terre" ! Cela rejoint un peu le "donner un sens à ma vie" de Irfaela. Tu rembourses ta vie avec celle d'un autre. Relis toi un peu Khronos et demande toi si dans ce que tu écris d'eux, tes enfants sont des personnes à part entières.
Je n'ai pas besoin de mes enfants pour donner un sens à ma vie (ce n'est pas forcément le cas de ma femme), ils la rendent (bien involontairement) plus riche. La notion de "remboursement" était écrite dans un contexte de stabilité de la croissance (flux entrant = flux sortant), n'y vois aucune justification métaphysique, d'ailleurs quand il s'agit de sentiments ou d'intuition j'ai plutôt tendance à être un robot (Lilandrea dans ses derniers jours de modo peut en témoigner )
Quant à mes enfants qui seraient des personnes à part entière, je crois que je serai comblé quand un de mes gamins me mettra le nez dans mes incohérences, me prouvant par la même l'indépendance d'esprit que je leur souhaite. En attendant, me signifier que je les colle un peu trop est déjà un premier pas dont je suis somme toute satisfait
Je ne vois pas vraiment ce qui t'a fait dire que je leur conférais une utilité quelconque qui te permettrait de dire qu'ils ne seraient pas des personnes à part entière. Peux tu préciser ? (hors, bien sur, cette notion de remboursement qui n'est clairement pas le point central de mon argumentation)

Et franchement, si ce que tu ressens peut se reformuler en 1 seule question fonce. J'y répondrai de tout coeur (en admettant que je n'y ai pas déjà contribué en donnant mon point de vue)

Khronos
Citation :
Provient du message de Rollback
Et humm tu crois que ces gens qui vivent dans ces pays meurtris ou sous-développés ont tous décidé d'avoir des enfants ? Dans nos pays industrialisés, les femmes auraient elles tendance à penser que la pilule prescrite par le médecin est un dû normal, voir naturel ? Que toutes les femmes de la planète ont évidemment la même chose chez elle ?

Quand à la capote, nous sommes d'accord qu'elle est unanimement utilisée partout n'est ce pas ? Notamment en Afrique et que c'est pour cela qu'il n'y a plus le SIDA là-bas...
Je ne rentrerais pas dans ce débat-là, car il n'y a pas qu'en Afrique que les pauvres font des gosses (je te conseille de regarder du côté de l'Inde par exemple ...). Je dis simplement ce qui est vrai: les pays en voie de développement et les pays sous développés font plus d'enfants, et ne se posent pas tant de questions. C'est ce que je voulais dire. Mon intention n'était pas de rentrer dans le débat de la contraception dans ces pays. Simplement nous nous autorisons cette façon de penser car nous avons les moyens de contraception.

Citation :
Provient du message de Rollback

Rah tu n'as pas compris que c'est de l'humour de prof d'éco ça ?
Pas vraiment, même si notre prof d'éco avait pas mal d'humour ...
Citation :
Provient du message de Rollback

Heuu moi j'ai toujours cru que le parcours du combattant pour adopter un enfant était en France... Bon je vais demander à mes beau-parents pourquoi ils se sont démenés pour adopter un enfant roumain alors qu'il était tellement plus facile de le faire en France ???!
Le parcours du combattant, c'est pour n'importe quelle adoption. Et si on est seul, je crois que ce n'est pas la peine de penser à adopter. Qu'on adopte en France ou à l'étranger, les règles reviennent au même (on n'adopte pas n'importe comment en France, même si l'enfant vient d'Afrique ou autre pays ...). Que ce soit un cas ou l'autre, le parcours est difficile. Et on peut vouloir adopter un enfant venant d'un pays pauvre pour le sortir de la misère.
Citation :
Provient du message de Khronos

Plus sérieusement je ne suis toujours pas sur d'avoir compris ce que tu cherchais dans ce thread
Il voulait voir s'il arriverait à ouvrir un fil qui reste sur la Taverne et ne soit pas transféré au Bar.

Ha non erreur de pseudo, c'est po lui

Ciao,
LoneCat
Citation :
Provient du message de LoneCat
Il voulait voir s'il arriverait à ouvrir un fil qui reste sur la Taverne et ne soit pas transféré au Bar.

Ha non erreur de pseudo, c'est po lui

Ciao,
LoneCat
Si tu veux on peut l'aider à aller dans le bar

*se racle la gorge, prend la voix d'un Elber (au pif)*

Alors, tu vois, si t'es pas sûr de toi t'as qu'à quand même faire des enfants. Au pire, si ça va pas tu peux toujours faire un Rollback

...

Ouais. Moche le monde finalement. Surtout l'humour d'informaticien.
Nous avons bien (trop ? ) bossé cette année. Petite entreprise qui tourne pas mal, petite fierté perso et, enfin, la cerise … on a le droit de se faire plaisir !
Mon mari est depuis deux semaines sous l’influence d’une drogue puissante et qui rend dingue : des catalogues de constructeurs automobiles !
Sièges en cuir ou en tissu ? La couleur on choisi quoi ? Noir ou gris ? Noir ça fait corbillard ! Beurk, mais le gris ça le fait, surtout métallisé … Et puis, essence ou diesel ? Etc, etc, etc …

Petite tranche de vie tout a fait réelle en plus. Mon mari est effectivement en train de peter un câble, comme un gosse sous un sapin de Noël, parce qu’il va s’offrir (enfin ) la voiture de ses rêves.

Je prends cet exemple, mais vous avez tous du voir ce genre de discussion dans vos familles. Qu’il s’agissent de voiture, de meubles, des futures vacances, etc. le débat reste le même en général : on analyse le tout et on choisi le meilleur.
Ce genre de discussion s’applique à de la moquette, des objets, des services mais JAMAIS à la venue d’un enfant et c’est pourtant ce que je vois sur ce thread depuis tout à l’heure !
Si vous planifiez la venue (utopique ou réelle) d’un enfant, ne le faites pas comme si c’était un produit de consommation … par pitié !

*va essayer de répondre aux grandes lignes du post*

1 - J’ai vu que l’on disait que nos parents, grands parents, etc. avaient prit leurs décisions en tout état de cause et après avoir réfléchi à la question.

Là je crie : stopppppppppppp !!!

Ma grand-mère a subi deux grossesses (une de plus l'aurait tuée) et ma mère cinq. Je vous parle de mon arrière grand-mère qui a eu 18 enfants ? Ou de ma belle mère qui en a eu 11 ?

Mettez vous bien en tête que maintenant on choisi d’avoir des enfants, quand on veut les avoir et combien. Ce n’était absolument pas le cas les générations passées.
Au pire, les femmes envoyaient les maris au diable le soir, au mieux, on disait que d’avoir 18 enfants était la décision de Dieu et que l’on ne discute pas la décision divine …
D’autant plus qu’au temps de vos grands parents (et même les parents pour certains d’entre vous) un accouchement était souvent synonyme de défi médical. Les visites médicales n’existaient pas, les accouchements se faisaient à la maison sur la table du séjour ou de la cuisine et les accouchements « assistés » et sans douleurs n’étaient même pas encore du domaine de la science fiction.
Même si certains moyens de contraceptions existaient, ils n’étaient pas utilisés.

Pour exemple … le cas de ma mère.
Mon père est mort en 1969. Pas si loin quand on y pense, on ne parle pas du siècle dernier, on parle d’il y a trente ans. L’âge de certains qui ont posté ici même.
Quelques mois avant son décès, ma mère se tracassait beaucoup au sujet d’une hypothétique grossesse. Il faut dire que tous (mon père y compris) savait qu’il n’avait plus que quelques mois à vivre. Quatre enfants mineurs étaient déjà là (le plus âgé avait 13 ans à cette époque), elle n’avait aucune envie de se retrouver avec un nourrisson qui ne naîtrait peut-être même pas avant la mort de son père. On la comprend …
Elle a donc consulté un médecin (celui qui soignait mon père, et qui par définition, savait mieux que personne le peu de temps qu’il lui restait à vivre) a refusé de lui donner des contraceptifs. La raison invoquée ? Les prostituées se servent de ces choses, pas des femmes respectables …
Un autre médecin lui a prescrit des pilules contraceptives en lui signalant (le con ) qu’elle avait une chance sur 100 de ne pas avoir de cancer des ovaires en avalant ces saletés …

Donc, remettons les choses dans leurs contextes. Vos grands parents n’avaient pas le choix. Enfin si … grossesses multiples ou … abstinence !
Tu parles d’un choix …



2 – Choix et envie.

Il est évident que maintenant, le choix d’avoir un enfant donne lieu à une discussion, à des « pour et des contres » dans un couple. Et c’est très bien ainsi. Sauf « accident » une grossesse est programmée en général.

Mais ces « pour » et ces « contres » sont des faits qui très souvent échappent au contrôle, ne vous leurrez pas. Vous pourrez assurez votre vie afin que votre enfant ne soit pas à la rue financièrement, vous choisirez des « parents de remplacement » en cas de coup dur (rôle de la marraine et du parrain dans la religion catholique soit dit en passant) mais au grand jamais vous ne pourrez être certain de faire le bon choix.

Pourquoi ? Parce que chaque décision que vous prendrez pour l’avenir de votre bambin (et du votre par la même occasion) est tributaire de la vie. Appelez ça la vie, le destin, le hasard, le pas de bol, cela reviendra au même. C’est un fait, tout simplement.
Imaginez que vous avez un travail qui financièrement assurera l’avenir de votre bambin.
Qui vous garanti que cet emploi restera le votre ? Qui peut vous garantir que votre salaire ne sera pas revu à la baisse lorsque vous aurez 40 ans et que vous serez considéré comme un ancêtre sur le marché de l’emploi ?

Qui peut vous garantir que vous n’allez pas subir la grande crise économique de 2023 ?
Quoi, quelle crise économique en 2023, je n’ai pas de boule de cristal ? Vous non plus, vous n’avez pas de boule de cristal !

Donc, soyez prévoyants mais n’extrapolez pas sur ce que sera (ou risquera d’être) l’avenir parfait de votre gamin dans 20 ans
Si il rencontre des coups durs, ce sera à vous de le guider, de l’épauler et de tout mettre en œuvre pour que sa vie s’arrange, mais en aucun cas, vous ne pouvez maintenant prévoir de ce qu’il se passera et donc, de savoir si sa vie sera belle et heureuse !

Faite tout au mieux est votre responsabilité mais encore une fois, sans boule de cristal fiable, ce ne sera jamais que de tirer des plans sur la comète sans savoir comment sera l’avenir.



Votre choix d’avoir un enfant se fait sur l’économie mondiale, les paix (ou la guerre) dans le monde, sur le taux du CAC 40 ???

Mais alors, je pose la question toute conne : et vouloir un enfant pour l’amour que l’on veut lui offrir, ça ne vous a pas effleuré ça alors ?
On croirait entendre les familles médiévales (et encore de nos jours ça existe dans les « grandes » familles puissantes) quand il fallait des fils pour porter le nom, prendre la relève sur les terres ou hériter d’un titre ou d’une entreprise !

Avoir un enfant n’est pas une entreprise commerciale, mais un acte d’amour. Certes réfléchi, mais un acte d’amour tout de même !



En résumé (oui je sais, il serait temps ), je dirais simplement que si vous avez envie d’avoir un enfant, que votre vie vous permets d’en avoir un (finances, disponibilité, avoir une espérance de vie assez longue, etc.) et bien … c’est le moment d’en avoir un
N’essayez pas de savoir ce que sera la vie des cet enfant dans 20 ou 30 ans parce que c’est impossible.
Comment voulez vous gérez quelque chose qui ne dépend pas que de vous ? La vie est pleine de surprises et de coups bas. Il faut faire avec, quoique vous en pensiez …

C’est égoïste ? Bien entendu que c’est égoïste d’avoir un enfant ! Puisque on se fait d’abord le cadeau de ce bébé, de ce petit bout d’homme que l’on tient dans ses bras.
Une sensation unique au monde est de sentir un bébé bouger dans son ventre. Si c’est pas égoïste ça, dites moi ce que c’est alors

Mais n’oubliez pas non plus, que cet enfant est sous votre responsabilité complète jusqu’à ce qu’il puisse s’assumer seul. Donc, cela vous fera des contraintes, des ennuis et aussi des sacrifices parfois.

Dernière chose …
Cet enfant sera votre enfant, mais surtout et avant tout, il sera un être humain à part entière. Il ne sera jamais votre « chose » mais un être responsable, libre de choisir sa voie et sa vie sans devoir vous rendre des comptes une fois adulte (mentalement adulte, l’âge n’a aucune importance), dés qu’il sera capable de gérer sa vie seul.

Ce n’est pas parce que vous l’avez conçu que vous êtes les maîtres de sa vie



Allez zou, pour terminer

Citation :
Tiens par exemple, j'ai quelques questions bien terre-à-terre pour vous, parents où il n'est point besoin de philosophie Zen pour y répondre : si votre compagne et vous veniez à mourir d'un accident, avez vous prévu qui s'occuperait de vos enfants ? Avez vous prévu votre testament ? Avez vous prévu une assurance vie ?

Maintenant petite question subsidiaire : vous êtes vous posés ces questions avant d'avoir votre enfant ou après ?
1. Première réponse : il s’occupera de lui tout seul, il à 24 ans
2. Seconde réponse : pas de testament non, peut-être parce que à part des bijoux par exemple, je n’ai rien à léguer …
3. Troisième réponse : oui, une assurance qui lui assurera son indépendance financière sur 4 ou 5 ans au moins …

Question subsidiaire : la marraine a été choisie parce qu'elle était quelqu'un de bien qui adorait les enfants. Une autre personne nous avait effleurée l'esprit pour tenir ce rôle, mais à cause de son âge déjà avancé, et pensant au rôle à tenir en cas de notre disparition, nous avons choisi la marraine jeune, qui sauf accident de la vie, nous survivrait.

Pour le reste, j'avoue que ces questions ont été abordées après la naissance du bébé.
Citation :
Provient du message de Dame Belladona

1 - J’ai vu que l’on disait que nos parents, grands parents, etc. avaient prit leurs décisions en tout état de cause et après avoir réfléchi à la question.

Là je crie : stopppppppppppp !!!

Ma grand-mère a subi deux grossesses (une de plus l'aurait tuée) et ma mère cinq. Je vous parle de mon arrière grand-mère qui a eu 18 enfants ? Ou de ma belle mère qui en a eu 11 ?

Mettez vous bien en tête que maintenant on choisi d’avoir des enfants, quand on veut les avoir et combien. Ce n’était absolument pas le cas les générations passées.
Ben tu as peut-être 85 ans aussi (je n'ai pas vérifié sur le profil).

En touts cas mes grand-parents ont eu exactement le nombre d'enfants qu'ils voulaient, et mes parents aussi. Toute ma compassion pour ta grand mère qui a cessé toute relation charnelle après seulement 2 ans de mariage (enfin si j'ai bien compris le mode de fonctionnement de la famille)

Ciao,
LoneCat
Citation :
Provient du message de Noenga
Ne pas vouloir d'enfants est un acte tout aussi égoïste que de vouloir en avoir

Perso je ne souhaite pas avoir d'enfants, et mon compagnon non plus. Pourquoi ? Nous souhaitons vivre notre vie en tant que couple, pas en tant que parents. Quand on a des enfants, il faut s'en occuper, on s'inquiète pour eux... Bref, on vit pour eux, d'une certaine manière.

Quant à dire qu'avoir des enfants, c'est rendre ce qu'on nous as donné, moi je veux bien... Mais le gamin, il s'en fiche un peu de cette belle phrase philosophique (sans vouloir t'offenser) Il voudra pas être considéré comme un symbole, mais bien comme un être humain, non ?
Tu es jeune. Le prends pas mal

Je pensais pareil que toi à ton age, et je pensais pareil il y a un an.
j'ai changé d'avis. A présent je veux des enfants.
Tu as tout le temps devant toi de changer d'avis, ou peut etre de ne jamais en changer, ca ne se commande pas.

dame Bella : très joli post
Citation :
Provient du message de Khronos
Je ne vois pas l'intérêt ici de déformer ce que j'ai dis (et accessoirement de le sortir de son contexte): j'ai simplement précisé qu'un enfant et ses parents pouvaient éprouver de la joie de vivre y compris face aux pires maladies.
Non je ne déforme rien. Des joies fugaces, de courts moments de bonheur, je veux bien mais "éprouver la joie de vivre" quand on a le cancer, qu'on est sur un lit d'hôpital et que la chimio passe dans ses veines ? Soyons sérieux !

Citation :

La perspective d'une mort beaucoup plus proche est même sans doute un facteur qui permet encore mieux d'apprécier le temps qu'on passe sur terre. Le bonheur est une notion non seulement subjective (les critères pour ressentir à un instant t sont différents pour tous), mais relative: on ne peut pas être "trop heureux", ni "plus heureux que quelqu'un d'autre", parce que l'être humain s'habitue à tout, au bonheur comme au malheur.
Ca c'est de la philosophie de comptoir. Dans le cas que tu citais, les parents survivent à leurs enfants. Leur vie ne s'arrête pas et ils vont donc avoir tout le loisir de souffrir encore bien longtemps après que leur enfant soit mort. La Vie est belle !

Citation :
Le fait que tu aies travaillé à l'hopital me laisse un peu perplexe. Je suppose que cette info était là pour signifier une compréhension fine du contact avec des cancéreux sous chimio (encore qu'il y a cancer & cancer)(& cancer bien évidemment). Qu'en as tu retiré sur un éventuel regret d'être né à mettre en balance avec le fait d'avoir gouté à la vie ?
Désolé mais je ne suis pas le premier à avoir parlé des services d'enfants cancéreux mais c'est toi. Je t'accorde que cela n'a rien à avoir mon sujet initial mais je ne pouvais pas laisser passer ce genre d'affirmation à la légère ("il suffit de voir la joie de vivre qui peut émaner d'un service d'enfants cancéreux") sans réagir.

Dire que j'ai travaillé dans un hôpital, c'est pour souligner le fait que j'ai "vu".

Citation :
Plus sérieusement je ne suis toujours pas sur d'avoir compris ce que tu cherchais dans ce thread: tu voulais savoir si les gens qui avaient des enfants se posaient bien ces questions avant de procréer ? ( tu émets par 4 fois le doute ) ou tu voulais savoir si le fait de trouver le monde moche et l'avenir incertain était une raison valable de ne pas faire d'enfants (d'après l'évangile de St JOLien) ?
La 1ère question est la bonne.

Citation :
Un ping qui descend en dessous de 100ms ? (d'abord on pétitionne et après on menace de se jeter dans la mer par grappes)
Bon, mettons que je réponde le suicide. Et alors ? Je vois personnellement 1000 fois plus de raisons pour un ado de se suicider pour une peine de coeur que pour la découverte d'un drône en balsa en Irak. En même temps si pour toi la peine de coeur et les turpitudes de la vie d'adolescent font partie d'un monde moche alors effectivement on est pas sorti de l'auberge
Là c'est toi qui déforme mes propos. Tu me disais de faire des enfants, d'attendre qu'ils aient 20 ans et leur demander s'ils sont content d'être en vie. Moi je n'ai fait que te rappeler qu'il n'est pas sûr qu'ils soient encore en vie pour que je puisse leur poser cette question, c'est plus clair ? Et je te parle de suicide, car contrairement à l'accident, c'est une décision volontaire de mettre fin à la vie "donnée" par ses parents.

Citation :
Je n'ai pas besoin de mes enfants pour donner un sens à ma vie (ce n'est pas forcément le cas de ma femme), ils la rendent (bien involontairement) plus riche. La notion de "remboursement" était écrite dans un contexte de stabilité de la croissance (flux entrant = flux sortant), n'y vois aucune justification métaphysique, d'ailleurs quand il s'agit de sentiments ou d'intuition j'ai plutôt tendance à être un robot (Lilandrea dans ses derniers jours de modo peut en témoigner )
Quant à mes enfants qui seraient des personnes à part entière, je crois que je serai comblé quand un de mes gamins me mettra le nez dans mes incohérences, me prouvant par la même l'indépendance d'esprit que je leur souhaite. En attendant, me signifier que je les colle un peu trop est déjà un premier pas dont je suis somme toute satisfait
Je ne vois pas vraiment ce qui t'a fait dire que je leur conférais une utilité quelconque qui te permettrait de dire qu'ils ne seraient pas des personnes à part entière. Peux tu préciser ? (hors, bien sur, cette notion de remboursement qui n'est clairement pas le point central de mon argumentation)
Je te cite : "D'abord tu donnes la vie, et à mesure que les années s'écoulent cette vie t'appartient de moins en moins"

Leur vie t'appartient de moins en moins ?

ou encore

"comme tu ne sais pas de quoi demain sera fait, dans le doute fais des enfants, et si dans 20 ans tu trouves que le monde va vraiment trop mal il sera toujours temps de les zigouiller discrètement. Dans le cas contraire tu te féliciteras d'avoir sauté le pas sans avoir réfléchi pendant 107 ans et pendant que tes gonades étaient encore juteuses et fermes comme deux melons."

J'avais pensé que c'était du second degré mais je commence à en douter. Tu les zigouilles si tu t'es trompé ?

Relis toi Khronos.

Citation :
Et franchement, si ce que tu ressens peut se reformuler en 1 seule question fonce. J'y répondrai de tout coeur (en admettant que je n'y ai pas déjà contribué en donnant mon point de vue)

Khronos
Comme je l'ai déjà dit, tu as répondu à mes questions (et même à certaines que je n'ai pas posées initialement).
Citation :
Provient du message de Rollback
Je te cite : "D'abord tu donnes la vie, et à mesure que les années s'écoulent cette vie t'appartient de moins en moins"

Leur vie t'appartient de moins en moins ?
Quece que tu ne comprend pas dans cette phrase?

Quand tu fait un enfant, bien sur que tu le considère comme tient et au fur et a mesure qu'il grandit que ce sont ses choix et non plus les tient qui commence a dicter sa vie cette impression s'éloigne ( enfin faut espérer quand meme ^^)


Citation :

"comme tu ne sais pas de quoi demain sera fait, dans le doute fais des enfants, et si dans 20 ans tu trouves que le monde va vraiment trop mal il sera toujours temps de les zigouiller discrètement. Dans le cas contraire tu te féliciteras d'avoir sauté le pas sans avoir réfléchi pendant 107 ans et pendant que tes gonades étaient encore juteuses et fermes comme deux melons."

J'avais pensé que c'était du second degré mais je commence à en douter. Tu les zigouilles si tu t'es trompé ?
Ta propre question était du 5eme degrés j'espère.
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