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Des mini-bombes nucléaires bientôt à l'essai aux USA (Ou comment être hypocrite)
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Roule une grosse pelle a Lorim
Comme mon ex qui parlait trop, faut l'embrasser pour les faire taires quand ils disent des conneries. |
12/03/2003, 04h48 |
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Aratorn :
Tu as dis ce que j'essayais de dire, malgré ma difficulté a m'exprimer. |
12/03/2003, 05h19 |
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Shell Lamardente |
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Fingo SARCASME Rakar |
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Quelques informations sur l'uranium appauvri. (Je ne prend aucun parti, je livre juste des informations recoltées sur diverses sources).
Sources : Source 1 Source 2 Source 3 Petit rapel chimique: L'uranium est l'élément chimique de nombre atomique 92. Il s'agit d'un métal gris-argent dont la densité moyenne de 4 grammes par tonne dans la croûte terrestre est plus élevée que celle du mercure, de l'argent ou de l'or. Du minerai uranifère se trouve également en Suisse. L'uranium naturel est constitué de trois isotopes, à savoir 99.2836 % d'U238, 0.7110 % d'U235 et 0.0054 % d'U234. Les isotopes sont des atomes chimiquement pratiquement identiques d'un seul et même élément, c'est-à-dire contenant le même nombre de protons dans le noyau de l'atome, mais avec un nombre de neutrons différent, ce qui se répercute sur leur masse et leurs propriétés nucléaires. Les isotopes sont soit stables soit instables. Les isotopes instables sont appelés radioactifs. L'uranium a d'autres propriétés particulières. L'uranium est très dense avec 19.07 g/cm3 - une densité très légèrement inférieure à celle du tungstène avec 19.3 g/cm3, mais largement supérieure à celle du plomb avec 11.35 g/cm3. L'uranium métallique est chimiquement très réactif. Sous forme de poudre, il s'enflamme spontanément. Tous les isotopes de l'uranium sont radioactifs, c'est-à-dire que leurs noyaux atomiques sont instables. L'uranium doit sa valeur éminente pour la technologie nucléaire civile et militaire (centrales nucléaires, armes atomiques) au fait que l'isotope U235 est une matière fissile qui permet d'entretenir une réaction en chaîne. Pour la plupart des applications de la technologie nucléaire, la proportion de U235 qui se trouve dans l'uranium naturel ne suffit pas et doit être augmentée: ce processus s'appelle enrichissement. Les isotopes contenus dans l'uranium naturel sont séparés en un mélange comportant plus d'U235 et un autre en comportant moins. La partie avec plus 0.711 % d'U235 est appelée enrichie et celle en comportant moins appauvrie. L'appauvrissement se fait généralement jusqu'à une teneur finale d'environ 0.2-0.3 % d'U235. Utilité pour l'armée : -Très forte densité, comparable et supérieure à celle du plomb. -Métal infiniment plus dur que le plomb et très solide, comparable au fer. -Point de fusion élevé. -C'est un "déchet", donc il ne coûte rien. Les projectiles à l'uranium sont de longs et fins cylindres d'uranium taillés à l'avant en une pointe effilée et munis à l'arrière d'un empennage comme une flèche. Ils sont souvent lancés à la vitesse maximale permise par les canons de chars ou d'avion, plus de 1 km/s. Comme ils sont beaucoup plus fins que le diamètre intérieur des canons, ils sont sertis dans un "sabot" en aluminium, qui a le bon diamètre et qui éclate à la sortie du canon pour libérer la flèche en uranium. Quand ces sortes de flèches percutent l'objectif, plusieurs phénomènes assurent la pénétration : -La vitesse du projectile empêche la déformation globale du blindage. Il est incapable "d'encaisser", il n'a pas le temps de se donner sur une surface suffisamment grande. -La solidité de l'uranium et sa densité très élevée font que la surface de contact entre le projectile et le blindage reste très petite. L'énergie de l'impact se concentre sur une zone minuscule. -La pointe du projectile se comprime sous le choc au point de se vaporiser. Le point de fusion élevé assure que la température soit suffisamment élevée pour vaporiser tout ce qui se trouve sur son chemin. -La flèche s'érode en pénétrant, mais elle conserve un avant en forme de pointe. Elle s'auto-aiguise. Aucun blindage connu ne résiste aux obus à l'uranium. Des chars pourtant modernes sont traversés de part en part en passant par les zones les plus fortement blindées. Les jets de matières et de métal vaporisés autour des zones de pénétration sont comparables à l'explosion d'une charge explosive. Il est inutile d'ajouter de l'explosif aux obus à l'uranium. Les munitions américaines avec de l'uranium appauvri : 1 - Les munitions de l’U.S. Air Force L’Armée de l’Air américaine a été la première à mettre en œuvre des munitions à l’uranium appauvri. Vers la fin des années 60, un Français émigré aux Etats-Unis, Pierre Sprey, a été chargé de mettre au point un système d’armes pour la lutte antichar (l’avion A-10, une mitrailleuse et des munitions en uranium appauvri). L’A-10 est un avion conçu sur le modèle des Stukas du IIIème Reich : il est peu rapide, peu coûteux. En 1980, la firme Fairchild avait reçu un contrat de fabrication pour 733 A-10. La mitrailleuse retenue pour cet avion tueur de chars est à canons tournants fabriquée par General Electric, dite Gatling GAU-8A. La Gatling installée dans le nez de l’A-10 fait 6 m de long pour 1800 kg. Le tambour d’alimentation contient 1 350 cartouches PGU-14 de 30 mm en uranium appauvri, ce qui, à la cadence de 4 200 coups/mn correspond à 20 rafales d’une seconde. Les munitions à l’uranium appauvri du canon GAU-8A ont été fabriquées par la société américaine Aerojet Manufacturing (Chino, Californie), puis par Olin Ordnance (Marion, Illinois) et aujourd’hui encore par l’usine d’Alliant Techsystems (New Brighton, Minnesota) et par Primex Technologies. En 2000, ces firmes avaient fabriqué 100 millions de cartouches à l’uranium appauvri pour le canon GAU-8A. En 1980, chacune des munitions revenait à 65 F pièce, dont le pénétrateur à l’uranium appauvri (en alliage avec du titane) coûtait 22 F. Plus de 99 % de la production américaine de munitions de petit calibre à l’uranium appauvri a été fournie à l’U.S. Air Force (30 mm pour le GAU-8A). Au cours de la guerre du Golfe, 940 000 munitions de ce type auraient été tirées par les avions A-10 américains. 2 - Les munitions à l’uranium appauvri de l’armée de terre américaine Dans un document mis à jour au 15 juin 2000, l’association des Vétérans de la guerre de Golfe fait l’inventaire des types de munitions à l’uranium appauvri qu’on peut trouver au Dépôt de l’Armée de terre à Seneca et dans d’autres lieux. L’Army Environmental Policy Institute précise même qu’aux Etats-Unis, plus de 50 sites sont ou ont été concernés dans la production, le développement, les essais et le stockage de munitions à l’uranium appauvri pour le Department of Defense (DoD). Munitions de petit calibre Les Vétérans de la guerre du Golfe ont recensé quelques modèles de munitions de petit calibre à l’uranium appauvri : - munitions de 7,62 mm (calibre 50). Ces balles de petite dimension sont également appelées " fléchettes ". Elles ont été adoptées pour le fusil américain M14 de calibre 7,62 mm et pour le M16 de calibre 5,56 mm. - munitions de 20 mm MK 149, - munitions de 25 mm PGU-20 : anciennement utilisées par l’U.S. Navy - munition PGU-20/U : en service dans l’armée de terre et fabriquée par Primex Technologies (St-Petersburg, Floride), - munitions de 25 mm M 919 fabriquées par Olin Ordnance (Marion, Illinois) et antérieurement par Aerojet Manufacturing (Chino, Californie), et aujourd’hui par Primex Technologies (St Petersburg, Floride) - munitions de 30 mm PGU-14 (pour l’avion tueur de chars A-10) Selon Army Environmental Policy Institute, jusqu’à février 1994, les sociétés productrices avaient fabriqué plus de 55 millions de pénétrateurs à l’uranium appauvri pour les munitions de petit calibre (20, 25 et 30 mm). Lorsque les munitions sont retirées du service, certaines parties sont réutilisées. Ainsi, des pénétrateurs (APE 2214) à l’uranium appauvri de la munition PGU-14 (de l’avion A-10) ont été récupérés au moment de la démilitarisation de ces munitions pour être adaptés dans des munitions M919 pour canons de 25 mm. Pénétrateurs pour obus antichars Les différents types de pénétrateurs à l’uranium appauvri sont adaptés aux munitions de 105 et 120 mm. Ils sont fabriqués par Aerojet Ordnance Tennessee (Jonesborough, Tennessee) et Nuclear Metals Inc (Concord, Massachussetts), aujourd’hui Starmet. Cette dernière société sous-traite une partie de sa production de pénétrateurs à l’uranium appauvri à Alliant Tech Systems (Edina, Minnesota) et à Olin Ordnance (St-Petersburg, Floride), aujourd’hui Primex Technologies. Fin 1999, la société Starmet travaillait sur un contrat avec Primex Technologies pour la fabrication de pénétrateurs à l’uranium appauvri pour les chars Abrams de l’armée de terre américaine. Les modèles de pénétrateurs connus sont les suivants : - pour les obus de 105 mm : M735A1, M774, M833, M900. Tous ces modèles ont été fabriqués aux Etats-Unis par Primex Technologies (nouveau nom de Nuclear Metals Inc.). - pour les obus de 120 mm : - M829 : a été fabriqué par Chamberlain Manufacturing Corporation (Waterloo, Iowa), Alliant Techsystems Inc. et Primex Technologies pour le canon du char M1A1 Abrams. Ce pénétrateurs n’est plus en production actuellement. - M829A1 a été fabriqué par Alliant Techsystems Inc.pour les canons des chars Abrams M1A1 et M2A2. C’est cette version de pénétrateur (sur les chars M1A1) qui a été utilisée lors de l’opération " Tempête du désert " sous le nom de " Silver Bullet ". Ce pénétrateur en uranium appauvri n’est plus actuellement en production. - M829A2 est fabriqué par Primex Technologies. En 1995, le Department of Defense a commandé 23 278 exemplaires de ce pénétrateur pour un montant de 5,5 millions de dollars. - M829E3 est un modèle en développement. Alliant Techsystems Inc. a remporté les contrats de développement et de production de ce nouveau pénétrateur à l’uranium appauvri pour un montant de 127 millions de dollars. Le futur pénétrateur remplacera tous les modèles M829 à partir de 2004. Alliant Techsystems Inc est associé à Aerojet GenCorp qui fabrique le pénétrateur. Selon Army Environmental Policy Institute, jusqu’à février 1994, les sociétés productrices avaient fabriqué plus d’1,6 million de pénétrateurs à l’uranium appauvri pour les munitions des chars (105 et 120 mm). D’après les experts, près de 14 000 munitions de 105 et de 120 mm auraient été tirées pendant la guerre du Golfe, principalement par les chars américains. Après cette utilisation de quelque 300 tonnes de munitions à l’uranium appauvri pendant la guerre du Golfe, les Etats-Unis ont dû réapprovisionner leurs stocks. Un an après la guerre du Golfe, Aerojet informa la Nuclear Regulatory Commission (NRC) qu’elle fonctionnait 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Un autre fabricant transmis également une demande urgente à la NRC afin de tenir le même rythme de production qu’en temps de guerre. En octobre 1993, la cadence de production s’accéléra encore afin de satisfaire une commande de 158 tonnes d’uranium appauvri par Brisith Nuclear Fuels Ltd (voir plus loin). Des mines antipersonnel contenant de l’uranium appauvri ! Certains modèles de mines antipersonnel américains contiennent de petites quantités d’uranium appauvri. Cette très petite quantité a permis d’exempter la société productrice des autorisations requises par la législation américaine pour l’emploi de l’uranium appauvri. Il n’en reste pas moins que, lors de l’explosion de ces mines, ces petites quantités d’uranium appauvri peuvent s’oxyder et se transformer en fines poussières, ajoutant un dommage supplémentaire à celui de la mine proprement dite. La société Alliant Tech Systems Inc fabrique ces mines contenant de l’uranium appauvri. Il s’agit de la PDM M 86 et de la munition ADAM qui contient 36 mines antipersonnel M67 ou M72. Cette dernière est employée comme sous-munition dans un obus pour canon de 155 mm. 3 - Le système Phalanx de l’U.S. Navy A partir de 1979, l’U.S. Navy a mis en service le système Phalanx de protection contre les agressions en mer, notamment des missiles de croisière. La société General Dynamics (Californie) a été le constructeur de cette arme redoutable. En mai 1983, 100 Phalanx étaient en service dans la marine américaine, mais pour chacune des deux années suivantes, le Department of Defense a commandé entre 40 et 49 systèmes. Le Phalanx utilise un système radar qui oriente un canon à 6 tubes de 20 mm tirant des balles à l’uranium appauvri à la cadence de 3000 par minute détruisant ainsi n’importe quel objet intrus et augmentant ainsi l’invulnérabilité du navire. Ce canon est un Gatling M61A1 Vulcan, fabriqué par Hughes Missile System Company. Le site internet de l’U.S. Navy signale qu’à partir de 1988, les pénétrateurs du Phalanx à l’uranium appauvri ont été changés par des pénétrateurs au tungstène. Des systèmes Phalanx ont été vendus à plusieurs pays dont l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Japon et le Royaume-Uni. Certains documents affirment que les Britanniques auraient disposé de munitions à l’uranium appauvri pour leurs systèmes Phalanx et qu’ils les auraient utilisé avec les Américains pendant la guerre du Golfe. Un auteur américain, spécialiste de la marine, a également signalé qu’au cours de la guerre du Golfe, des navires appartenant au Canada et à la Grèce disposaient également de systèmes Phalanx, sans préciser si ces canons avaient tiré des munitions à l’uranium appauvri. Le problème de l'uranium appauvri est qu'il se tranforme en aérosol lors de l'impact. Les radiations due à l'uranium appauvri sont minimes, le réel danger de ces munitions sont en fait le toxicité de l'uranium. Présent sous forme de poussières fines en suspension, l'uranium peut être aspiré dans les poumons; de telles poussières sont générées dans les mines lors de l'extraction du minerai d'uranium, dans l'industrie de traitement de l'uranium, lors de l'impact de projectiles à grande vitesse sur des blindages et également lors de la combustion de l'uranium. Seuls 25 % des particules ayant un diamètre inférieur à 10 micromètres (µm) se déposent dans les poumons. La solubilité du DU inhalé dans les liquides du corps humain constitue le facteur déterminant. Des recherches américaines ont montré que, lors d'un impact de projectiles en DU sur des blindages durs, 17 % des aérosols de DU produits sont solubles. Par contre, la combustion de DU en atmosphère libre ne génère pratiquement pas d'oxyde d'uranium soluble. Si l'uranium se trouve sous une forme chimique soluble, la majeure partie sera relativement rapide-ment évacuée - en l'espace de quelques jours - par la circulation sanguine et les reins. Les reins sont de fait l'organe cible pour les effets toxiques chimiques de l'uranium. Ceux-ci peuvent aller d'une réduction de la capacité de fonctionnement à une défaillance totale de l'organe. Une inhalation unique de 8, respectivement 40 mg d'uranium sous forme soluble constitue la valeur de seuil provoquant des dégâts temporaires, respectivement permanents aux reins. Si l'uranium est présent sous une forme peu soluble, il pourra rester pendant une longue période (plusieurs années) dans les poumons. Les reins ne seront pas pratiquement pas touchés car les quantités d'uranium en cause sont minimes. Par contre, en raison de la radioactivité du DU, les poumons et les bronches seront irradiés. La CIPR compte pour l'inhalation d'uranium 238 difficilement soluble avec une dose de 0.1 mSv/mg. Des lésions aiguës dues au rayonnement ne peuvent donc pas apparaître, excepté pour des concentrations d'uranium extrêmement élevées. Une inhalation de 100 mg de DU sous forme soluble, par exemple, provoquera des lésions permanentes aux reins et, sous forme peu soluble, dans le pire des cas une faible augmentation du risque de cancer d'environ 0.04 %. Des essais réalisés aux USA ont permis de calculer que l'équipage d'un char d'assaut touché par un projectile-flèche pourrait inhaler jusqu'à 50 mg d'aérosol d'uranium. Cette quantité pourrait éventuellement conduire à de légères lésions réversibles des reins ainsi qu'à une dose d'irradiation interne annuelle équivalente à celle accumulée par des personnes exposées professionnellement aux radiations. La charge d'aérosols sur des personnes se trouvant à l'extérieur dans les parages de chars d'assaut touchés devrait être plus petite de plusieurs ordres de grandeur. La charge interne devrait être aussi plus petite de plusieurs ordres de grandeur pour les personnes qui pénètrent dans le char d'assaut après le dépôt des aérosols ou qui se déplacent dans les environs d'un lieu de combustion, car seule une petite partie de l'aérosol sera soulevée par tourbillonnement et inspirée. Les influences climatiques (pluie, neige, etc.) diminueront ce danger au cours du temps. Ps: A part deux ou trois lignes, tout est tiré des sources cités plus haut, je n'ai mis que ce que je trouvais essentiel, pour plus d'information je vous invite à aller voir directement les sites, que je remercie au passage pour leur explications precises et claires. |
12/03/2003, 15h10 |
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Un Simple Guitariste |
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12/03/2003, 16h13 |
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LoneCat |
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