Des petits mots...

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Mot de la semaine
Diapré, adjectif

+ Description : De couleur variée et changeante sous l'effet de la lumière.
+ Domaines : Littéraire principalement.
+ Rare : Très, et c'est bien dommage.
+ A ne pas confondre... : avec diacre, avec diarrhée , et tous les mots en Dia- qui indiques la séparation, ou tous les mots en Dia- (aussi Di-) qui veulent dire "à travers". A ne pas comparer avec diaphane qui veut dire tout autre chose, dont nous reparlerons.
+ Et on l'utilise quand ? : Quand vous voulez frimer (comme toujours ), quand vous décrivez dans un texte les couleurs de la mer par exemple, quand vous vous trouve dans une caverne de cristal, ou quand encore il vous manque deux pieds à un vers et que la rime précédente était cyprès, pré, après, etc. Les ailes diaprées de ce papillon se mue sous les tonnelles en une danse féerique... A l'ombre des cyprès/quand les lueurs gagnent/des couleurs diaprées/recouvrent la montagne...
---------> L'avis de Dieu <----------
Alors comme ça je souffrirais de procrastination je le saurais maintenant au moins

*s'en va continuer sa dissert de philo à rendre demain apres 2 semaines de vacances à glander *

P.S. : je trouve que c'est une bonne idée ces mots, c'est intéressant
Pour tous ceux que ca interresse, je signale qu'il existe un tout petit livre qui s'intitule :"Le dictionnaire des mots rares" ou quelque chose comme ca...
Je ne sais pasz non plus qui en est l'auteur, mais il doit etre dans toute les librairies, il doit etre dans un format de poche ou peut etre meme genre 8cm sur 8 cm, un peu comme le livre de la paresse pour ceux qui connaissent..
pour ce qui ont le super jeu scrabble sur pc y a des mots sympa aussi

je cite : caouane (graisse )
déprendait ( ) et je retient pas tous mais un mot sur 2 pour moi sont inconnu et de mon pote Bebert aussi pour vous rassurer
Citation :
Provient du message de Loupidoux

citation :
Provient du message de baai
Même pas peur !

Le gongorisme c'est mon truc, je m'en suis emberlucoqué. C'est un craw-craw opiniâtre, plus abstrus et plus cryptique qu'un tue-diable périmé. On démantibule les quatre-de-chiffre, on jette la vidure à nos chats. L'empereur sardinier est heureux, pyogène, industriel. Droit comme un soldat pris de priapisme, il expose sous verre ses lettres de Cracovie. S'épouffant dans la nature comme un caramel mou dans la main, il décervèle les loméchuse d'un coup d'ongle. Emmétrope, sa femme une potinière renommée à la tête losangée, au chignon cunéiforme, a des gigotements suspects. Son empereur est victime du syndrome de Klinefelter, et elle cultive les aegagropiles dans son corsage fruité. Elle pleure derrière les émondes.
Voilà pour les prolégomènes.






Verbeux !!!

Je dirais plutôt : euphuisme.
Citation :
Provient du message de EtAprès
Je dirais plutôt : euphuisme.
Je maintiens gongorisme. Bluff ou non ? Mais je prétends qu'on peut se passer d'Elisabeth.
Et dire que, s'en me gendarmer mais au risque de m'en désheurer, je dénonçais dans le texte même la critique

Tiens, ces mots seraient-ils le pass autorisant d'entamer une bonne course à la prétentaine auprès du digne Corwin ? Taiaut !
Citation :
Provient du message de baai
Je maintiens gongorisme. Bluff ou non ? Mais je prétends qu'on peut se passer d'Elisabeth.
J'acquiesce et, terrassé par la torpeur postprandiale, m'enlise dans tes considérations faussement amphigouriques.

Avec déférence,
Déférence, déférence, fichtre tu mesures la quantité de tes arpions avant que j'en use ludiquement comme osselets ?

Conspiration de gougnafiers !!!

L'artifice est éventé, que l'on pourfende les trublions...

Que nenni.
Idoine ou non, le verbe de baai laisse repus le profane que je suis sous ses transports. Fasciné tel un ophite serfouissant et exhumant un marbre serpentin, je fais acte de contrition et, avec componction, m'abandonne, idolâtre, à son hermétisme. J'en déserte l'herméneutique pour n'en retirer qu'un ex cathedra eschatologique.
Le verbe est mort. Vive baai.

Certes, je m'en sais dès lors plus hérétique encore.
Citation :
Provient du message de Horty-FCB
pour ce qui ont le super jeu scrabble sur pc y a des mots sympa aussi

les mots les mieux pour le scrabble ,c'est quand meme :
ay , ka ,xi , wu ...
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Mot de la semaine
Noèse, nom

+ Description : "Chez Husserl, la noèse est l'acte même de penser et le noème est l'objet de cette pensée. Les deux sont toujours liés." Noèse, fait de penser.
+ Domaines : Littéraire en particulier.
+ Rare : EXtrêmement. Si quelqu'un connaissait ce mot avant, chapeau.
+ A ne pas confondre... : A donné noétique, donc à ne pas confondre avec nautique, poétique, et tous les mots en -tique (= qui fait, relatif à), ainsi que népotique, bonne éthique, etc.
+ Et on l'utilise quand ? : Quand vous voulez. Personne ne comprendra, alors... Ex : "Oh mon dieu ! Que voilà un étron noétique !" (quoi que cela puisse être utilisé avec certains individus, mais passons, passons...). Quand vous voulez frimer (et oui...) Ex : "Votre tendance à la noèse approfondie sublime vos états gracieux..." Pour les joueurs de Magic (franchement il y a des jours ou je me dis que je devrais rester au lit... beurk.) Ex : "cartes possédées: 1.Exorciste altruiste 2. deux Dodecapode 3. Puits de connaissance 4. Balance noétique..." Quand il vous manque deux pieds à un vers, où quand vous voyez deux pieds à votre verre (de vodka)... Quand, collégien, vous passez au tableau et que vous ne savez pas quoi dire...
---------> L'avis de Dieu <----------
hémoragie de tes désirs, s'est éclipsée sous la nuit bleue dérisoire, du temps qui se passe, contre duquel on ne peut rien. Mais comme moi dis toi qu'il est tellement plus mieux d'éradiquer les tentacules de la déréliction, hypocondriaque.

Non rien, ca m'a juste fait penser a ca
Fil très intéressant, merci Ange Musicien .

Pour répondre à Tuf, voici un dictionnaire et un autre.

Extrait du premier pour définir clactonien :

Citation :
Domaine(s) : - géologie
paléontologie

français

clactonien n. m.

Définition :
Ensemble culturel du Paléolithique inférieur, à peu près contemporain de l'Acheuléen mais caractérisé par des silex taillés en éclats (et non en bifaces) accompagnés de galets aménagés.

Note(s) :
Une variante plus récente en est constituée par le Tayacien. Connu de 400 000 à 200 000 ans environ.
((Dérivé ) clactonien, nne.
Et un site montrant entre autre une lame obtenue par la technique clactonienne.

[Edit : D'ailleurs Lulu, clactonien/ne n'est pas encore dans le dictionnaire de JOL .]
Citation :
Provient du message de Ilania Faeria
Et vice et versa.
Citation :
Provient du message de Seiyar/Alucard
hémoragie de tes désirs, s'est éclipsée sous la nuit bleue dérisoire, du temps qui se passe, contre duquel on ne peut rien. Mais comme moi dis toi qu'il est tellement plus mieux d'éradiquer les tentacules de la déréliction, hypocondriaque.

Non rien, ca m'a juste fait penser a ca
Foutus golems, on leur apprend à écrire, mais pas à lire.
En ces temps moins troublés que clichés *, ces temps où nous allons faire bon voisinage avec le "deus absconditus" d'un autre fil (qui cherche en vain sa trinité tracassière, le pauvre), j'enfile un bloomer pour bébé pour commettre une petite déclaration : qu'adoncques on cesse de nous agriffer les zoreilles avec cette putassière subjectivité - l'entité mot comprise, c'est le sujet ! -.

Aha...a. La subjectivité. Cette joliette saloperie de bougresse... 2 ou 3 mots, pas plus, et foin des grimaces (pas les faux plis, les contorsions) : souveraine des fainéants qui pour ne plus avoir à chercher, affirment qu'il n'y a rien à trouver, bonne conscience et bouc-émissaire des imposteurs, iceux qui ont depuis belle lurette pulluler bien pire que poisson au frai (sans s), bien au-delà du poncif de la bourgeoisie du vernis, elle est du genre passe-partout, la joliette. Si séduisante et si transparente qu'elle ne déparera jamais à quelque noce que ce soit (ça tombe bien, elle est toujours invitée). Mangeant avec cela très peu de pain. Mais je ne sache pas qu'au simple motif de la diversité des goûts dans la nature il fallût que la création se pliât à la loi et se laissât assaisonner au goût des imbéciles, pour la seule satisfaction de leur oeil imbécile. Ce serait dommage, de tels orgasmes sont vraiment fugaces et mous. Ah, la belle subjectivité qui excuse tout et qui justifie tout.... Le rien n'est pas dans les antans, il n'est jamais loin. La subjectivité. Quel bagne, en vérité. Et quel manque de ferveur.

Dénicher l'objectivité : chiche ! Et la chose est aisée : le souffle de l'urgence l'habite ; c'est un vent à contre-courant et une fleur dipétale ; et c'est un vent qui se meurt, mais qui se meurt lentement - qui ne calanchera pas davantage que le Grand Pan (c'est une confidence, qu'elle reste entre nous). Eparpillés aux portes des déserts (où le vide se répand et non plus se tolère, c'est le point essentiel), nombre de monts-joie nous signalent qu'elle est passée par-là, pointent comme d'une pierre blanche la trace de son premier pas. Les suivants ont été couverts par le sable, balayés par les vents habituels - ce qui complique logiquement la quête : on ne les voit plus ou il n'en reste que des miettes : il faut les ramasser ces miettes, elles sont importances et nous éloignent de la vie privée ; d'où l'importance de s'être muni d'un ramasse-miettes, disons d'une ramassoire, au pire d'une ramassette ; un cerveau en état de marche fera l'affaire pour peu qu'il soit appareillé avec l'âme adéquate. Elle, l'objectivité, elle est partie. Bue par l'immensité. C'est qu'elle habite un autre pays, qu'elle s'est façonnée à force d'obstination, sans doute par pudeur (car son incartade la consume de pudeur), un lieu d'écart. C'est juste derrière la ligne d'horizon que cela se situe (c'est une image, en vrai c'est partout), là où l'oeil commun dépérit sous les rais du soleil.
On l'a donc compris : il faudra changer de regard. Sinon on part à l'aveuglette, et ce n'est pas la bonne aveuglette, on avance à tâtons, on s'empêtre les pieds. Et bientôt, toujours plus tôt que prévu, on a soif. Le gosier sec comme un coup de trique, on se ride à vue d'oeil, traçant sur le sable des cercles de faible amplitude auxquels répondent, plus haut, ceux des vautours qui s'agglutinent et tournoient, et plus haut encore ceux de l'astre solaire, qui dessinent le temps au moyen de l'espace - mais c'est une même mort peu regardante qui accourt au banquet.
Lorsqu'on réalise enfin son erreur, il est déjà trop tard, on est déjà trop vieux, on a un peu trop soif.
Dans l'idée naïve de se remettre le coeur au ventre, on pose un genou à terre. C'était désespéré : voilà le genou ensablé. Suite à quoi on se débat, on trépigne comme un enfant contrarié, on s'invective et on s'opiniâtre, on hurle à voix basse, on s'invente des dernières volontés que nulle voix n'entendra, on convoque les images marquantes de sa vie, les instants de bonheur... qui ne viennent pas ; à défaut les grands malheurs, qui ne viennent pas non plus : rien, il n'y a rien.
A la fin, par dépit autant que caprice, on s'amende - en vrac - , on fait oraison, on invoque les noms dont on se souvient, on se recommande au prône et à la sainte Vierge, on tente de s'étrangler avec sa cravate, de s'ouvrir les veines avec sa boucle de ceinture, de se faire le coup du lapin en rejetant violemment (mais quel maniérisme !) la tête en arrière. On a peur , on se compisse (et quel gâchis !) Bref, on sait que tout est perdu, on soupire, on expire, on pense à ceux qu'on n'a pas su aimer (c'est facile ça), on attend un miracle en improvisant une danse de la pluie - "Io io io !" -, dite "danse de la génisse", en s'injuriant de ne pas bien en connaître les pas. De toute façon, on ne la finira pas cette danse. Car les vautours en profitent et vous rongent les foies après vous avoir crevé les yeux. Passons les détails. Qui ne pressent combien ce sort est peu enviable ?
Oui mais : le changement de regard est en cours. L'objectivité est passée par-là, il faut la pister, le et la vouloir.
A ce stade, les rescapés doivent être méthodiques : d'abord se dépouiller de soi-même, à poil sans honte. Contempler un moment l'étendue, s'en étourdir juste ce qu'il faut. Puis s'élancer, fracasser les premières certitudes et les attaches auxquelles on s'est enjugué depuis des années ; balafrer les ripple-marks. Au premier oasis, rompre les chiens et virer à gauche, mais sans cesser d'aller droit - rien n'est plus près de l'âme dépouillée des fatras que cet horizon-là, dans cette direction-là. Enfin volter. Et voir.
Oui, elle était là, avec nous depuis notre premier pas, depuis le recommencement. L'objectivité. Faut-il lui faire décliner son identité ? Elle ne comprend pas l'identique (différence d'avec les subjectivités à la si grande sororie, toutes si semblables, dénuées de la plus grande part de l'importance qu'elles se donnent).
L'objectivité. Et comment ne pas la reconnaître à ses airs timides, ses airs d'inachevé, de création à continuer, presque gênée de devenir ce qu'elle est, avec dans l'oeil cette remarquable terreur d'avoir été dénichée, cette même incompréhension pétrifiée face à sa découverte : que son labeur, sa sueur, son bonheur intranquille, sa création, ne valaient rien par eux-mêmes, ou pas grand-chose. Qu'elle avait besoin, impérieusement, d'un autre regard pour réfracter son regard, et pour s'inachever.

Ah bah tiens, comme par hasard : elle avait besoin de nous cette garce. Ca valait le coup de se planquer, pas vrai ? Mais voltons derechef, ce sera la dernière acrobatie. Pour voir qu'elle avait bon dos et qu'elle le sait, quand dans son dos, entre son ombre et sa personne (réification passagère), dans l'interstice bien sûr, se tenait l'homme, le puîné, cet autre un peu gauche et timide, comme le cousin Ramsès découvrant la ville et ses lumières. Le puîné. Debout à la croisée des déserts, et non de l'océan primaire ; de la terre, la rigide et le roseau. L'un des nôtres, nous, quand le temps aura été remonté à l'envers, quand le clapet des actuelles Cassandre sera éteint. L'un des nôtres ou nous, quand nous nous serons débarrassés de l'écale ratatinée qui nous faisait paraître et pour qui nous nous prenions, quand nous aurons abdiqué nos petits pouvoirs.


Bien sûr, on peut remettre ça à demain, laisser couler quelques topics purement subjectifs, tellement indiscutables. FautVouloir.

Tout ça, je crois que c'est clair (???)




* Les théories de petits insatisfaits et "diagonaleurs" de l'extrême passeront toujours, et c'est rassurant justement : qu'ils passent, ils iront loin. Mais raaaaa, c'est si bon
Citation :
Provient du message de Zehaf
Pas de quoi céphalocliver...
Ca tombe bien, c'est le contraire qui est visé.



Quant au prurit, mon voisin en a eu un tenace. Ne conjurons pas Belzébuth avec des mots employés à la légère
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Mot de la semaine
Clabauder, verbe

+ Description : Crier sans motif
+ Domaines : Littéraire et argot.
+ Rare : Ben... Ca dépend des régions. Du côté de Paris, personnellement, je ne l'ai jamais entendu...
+ A ne pas confondre... : Clapotter, capoter, Clair baudet, Clac au dé, Claudiquer, etc...
+ Et on l'utilise quand ? : Quand vous voulez ; quand vous chercher un mot à rajouter à la suite : Commérage, médisance, potin, ragot, ... Quand vous parlez de la gardienne de votre immeuble.
---------> L'Avis de Dieu <----------
Re: Mot de la semaine
Citation :
Provient du message de Ange Musicien
Quand vous parlez de la gardienne de votre immeuble.
Pour elle je dis "potiner" d'habitude. Ca doit être un barbare.
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