Provient du message de Hoogan
Mouais, heu, faut tout de même être réaliste et lucide, l'engouement est bien moindre que dans les 70's/80's , à l'heure ou Rock & Folk se vendaient encore à des dizaines et des dizaines de milliers d'exemplaires (voui, je trouve l'exemple de la presse relativement représentatif ).
Au contraire, l'engouement est tellement énorme qu'il est devenu la norme. On achetait Rock & Folk dans les années 70 pour se rencarder, parce qu'il n'était même pas pensable d'entendre du rock à la radio, encore moins à la télé. Mmmmh... si, il passaient parfois à la radio Angie... et puis Michelle (ma belle, paraît-il). Et puis un peu de Pink Floyd. Il faut attendre la disco en 77 pour commencer à entendre des batteries, des basses et des guitares électriques à la radio (le comble, non ?). Télé, c'était encore pire. Maintenant, le rock est le produit de consommation musicale n°1. A quoi bon lire une revue, alors que le rock est partout ?
Et puis à l'époque, la presse rock était généraliste, et se résumait à Rock & Folk, Best et 2 ou 3 parutions éphémères (genre Rock 'n Stock). Aujourd'hui, la presse rock est beaucoup plus éclatée (à l'image des courants musicaux de plus en plus sectaires) et de toute façon la majorité des fans de rock (fans, dans le sens : "s'intéresse vraiment à ce qu'il écoute, a des héros, une pseudo-culture etc.", donc est susceptible d'acheter une revue) n'écoute que du métal ou ses dérivés. Donc le marché de la presse se partage surtout entre les revues de métal.
Et dernier point qui affaiblit la presse et rend obsolète la fonction de critique : le web et le P2P.
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