[Almeoz]

Ce jour là, nous êtions assis a la taverne de Costwold, ensevelit par une atmosphére joviale et agréable.
Nous discutions dans la fond de la salle, dans un coin sombre ou juste une petite bougie à moitié entamée éclairait nos visages fatigués.
A quelques métres de nous, un troubadour nomade chantonnait ses récits et contes, tout en laissant presager, la main droite grande ouverte, qu'il attendait un peu d'argent.

Ses chants racontaient les batailles que se livraient nos compatriotes, contre les hordes d'ennemis des royaumes qui entaient nos frontiéres. Il chantait avec tant d'insistance, que les quelques femmes qui l'ecoutaient, tremblaient de peur a ses moindres mots.

J'étais a la fois amusé... mais en même temps conscient de la gravité de la situation. J'essayais de ne pas le montrer a mon interlocuteur, mais je me rendis compte que son visages demontrait une grande inquietude. A l'entente des mots et chants du troubadour, je le voyais de plus en plus pensif. Il se tortillait les doigts nerveusement, et ne disait plus mot. Je le connaissais depuis bien longtemps. Nous faisions guerre et combat ensemble, je savais que je pouvais toujours compter sur lui, et je pense qu'il avait ce même sentiment a mon egard.

L'atmosphére de la salle prenait une tournure inquiétante, car les paroles informatrices du voyageurs troublait femmes et hommes. Il expliquait l'avancement trop rapide des hordes ennemies, et laissait entendre que nos fiers guerriers Albionnais tombaient de plus en plus chaque jours.

Je regardais mon ami d'un oeil, en terminant ma chope de biére. Il se tenait la tête, je ressentais un grand trouble en lui.

Nous de parlions plus depuis plusieurs minutes déjà, et un silence inquietant rodait a notre table.

Le troubadour ayant terminé sont discours, joignant ses mains avec insistance devant les spectateurs pour obtenir quelques piéces, il remercia ceux qui l'avaient ecoutés, puis ramassant son luth et s'inclinant majestuesement, il quitta la taverne.

La salle reprit son atmosphére habituelle, les gens reprirent leurs discutions, comme si aucunes informations n'avaient été declinés.

Mon compagnon releva la tête, puis, d'une voix grâve et claire, il me dit :

- "Almeoven. mon ami, pourquoi .... pourquoi cette guerre continue-t-elle ? pourquoi tous nos fréres meurt chaques jours ? J'ai l'impression que nous combattons pour des causes inutiles, j'ai l'impression que notre patrie se meurt de plus en plus, pourquoi tout cela ? penses-tu que la gloire du roi Arthur soit vraiment un motif de perte humaine ?"

Je le regardais alors avec angoisse. Pourquoi me posait-il une question pareille.. lui qui avait pourtant toujours eut la râge au ventre lors de nos nombreux combats ? il blasphemait presque la mort de notre roi..

-"Pourquoi me demande-tu cela ? lui repondis-je
La question ne se pose pas, notre roi est mort, il faut defendre notre patrie pour honnorer son reigne... toi qui n'a jamais douté de cette cause... pourquoi tout a coup..."

Il m'interompit, frappant sur la table avec violence.
-"Arthur !! mais qu'il aille au diable, nous mourrons pour cet individus MORT !! il est mort, quelle importance pouvons nous subir de son reigne !!"

Il transpirait et respirait trés fort.
Il se mit a tousser, me regarda avec agressivité, puis remettant sa tête dans ses mains, d'une voix triste est légére, il marmonna :
-"Arthur... qu'est-ce que cet homme la... pourquoi... il ne represente rien .. il n'est rien, plus rien Je le hais, nous devons le haïr ..."

Je ne l'avais jamais vu comme ca .. il se parlais a lui même comme si je n'étais pas la .. il transpirait et tremblait de plus en plus.

Soudain, il se mit a pleurer ...
J'approchais ma main de son epaule, comme pour le reconforter...
Mais comme si il l'avait ressentit, il poussa violement mon bras, se leva en renversant la table ..

Ne me touche pas ! tu es comme les autres, vous n'êtes que des fous; vous voulez m'avoir, mais vous ne m'aurez pas, HAHA, oui, vous ne m'aurez pas, car j'ai compris...

J'AI COMPRIS !

Il sortit son arme, la respiration haletante... les yeux rouges d'agressivité, je ne le reconnaissait plus... il n'etait pourtant pas ivre... mais que se passait-il...

Il tenait son épée, de la main droite, avec sa main gauche, il empechait quiconque de l'approcher.... il criait trés fort, des cris ignoble, une souffrance l'envahissait de minutes en minutes, sous les yeux affolés des gens autour de lui

Soudain, d'un mouvement arriere, il se precipita sur moi, son épée devant lui...


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Voila, a suivre

[Prabou]

La suite ! On veut la suite !
Hihi bravo pour cette petite histoire, écris nous vite le prochain numéro que j'attends avec impatience

Prabou

[Almeoz]

hihi, merci, je pense l'ecrire prochainement

[Zelo]

rho mais ça ne se fait pas de couper un récit de cette manière!! vite dépêches toi de nous faire la suite!!

[piquepoc]

Quel suspens, la suite vite ...

[BadProsper]

Ouais depeche toi d'ecrire la suite, sinon j'en écris une dans la quelle j'arrive comme une brute et ou je lui coupe la tête d'un coup de hache!!

On touche pas à Almeo non mais >:O

[Kalliopê]

Vous n'avez donc point de coeur pour vous arrêter ainsi, en plein suspens... La suite, viiiiite !

[Mejai]

heu oui vite la suite la on atend tous