poèmes avariés.

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La mode est semble t'il,
A Dame poésie,
Or donc quelle hérésie,
C'est sans rien de subtil,
Que je vous livre ici,
Quelques mots, quelques pleurs,
Quelques rimes sans fleurs,
Simples et tristes aussi.

*_-_-_*

Les arbres et végétaux m’ont un peu inspiré,
Les animaux aussi et un peu les humains,
De la taille des pieds aux rimes sur les mains,
Rien n’a pu empêcher mon état d’empirer.

Le monde me débecquette et la vie me dégoûte,
Je n’ai envie de rien si ce n’est de mourir,
A force de souffrir je voudrais tant partir,
Et cesser pour de bon cette inutile joute.

Courage ou lâcheté je continue de vivre,
Ne pouvant me résoudre à laisser échapper,
Le souffle qui m’anime et veut que je m’enivre.

Ce soir, dive bouteille, tu seras ma compagne,
Puisses tu parvenir un peu à dissiper,
Le profond désespoir où je sombre en campagne.

*_-_-_*

Tout se mélange en moi, et les pleurs et les rires,
Et ce chaos bouillant où n’est de réconfort,
Masse tourbillonnante où le mal est si fort,
Ah Dieu que je voudrais savoir vous le décrire !

Comment pourrais-je dire ma sérénité,
Complète une minute et enfuie la suivante ?
Piquée de désespoir, la voici galopante,
Qui s’en va et revient, vague d’humanité.

D’amour déçu en amis partis et perdus,
De rejets en mépris, me voilà bien marri,
Dois-je rompre avec tous les partis éperdus ?

Je continue de vivre sans savoir pourquoi,
Qui sait si ce n’est là un bien pervers pari,
Que de croire au bonheur d’un idéal narquois.

*_-_-_*

Ce n’est là qu’une goutte qui roule et se perd,
Dans les odieux sillons d’une peau grimaçant,
Sous le fardeau trop lourd d’un amour finissant,
Qui expurge de moi et la sève et le vert.

Ce n’est là qu’une larme perdue dans la nuit,
Et je plonge avec elle dans le gouffre obscur,
En frôlant les parois vers le plancher si dur,
Que j’en verrai mon âme au loin à travers lui.

Ce n’est là qu’une goutte, épaisse de ma vie,
Qui grave d’écarlate une rime nouvelle,
Ecrite d’un doigt lourd dont l’essence est ravie.

Ce n’était qu’une larme et baignant dans mon sang,
Elle l’a emporté d’une force si belle,
Que je dois m'en aller, mon temps se finissant..

*_-_-_*

Puissiez vous donc aussi,
Au coeur de cette nuit,
Oublier qui je suis,

Afin que mon départ,
Ne prenne de retard,

Et ne vous trouble point.
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