Conseils poétiques.

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Voila, ma prof de théâtre nous a demander d'écrire des poèmes pour un concours de poésie.
On a pas eu le choix, donc on a du s'atteler a la tache.
bref j'ai écrit 3 textes, mais l'un d'eux me pose problème, j'arrive pas a l'évaluer...

Donc j'aimerai savoir ce que vous en pensez :

Quand le passé vous meurtrit,
Faut-il l’oublier ?
Lorsque celui-ci vous détruit,
Faut-il l’effacer ?

Mais comment gommer,
Tout la souffrance engendrée,
Par des expériences malsaines,
Qui aujourd’hui font place a la haine.

Oublier ? Non ignorer ses souvenirs,
Qui poussent les gens a se haïr,
Ignorer tout ce qui nous blesse,
Et ne pas se le répéter sans cesse.

Il faut la force et la volonté,
Qui permettent de pardonner,
Les fautes de l’être aimé,
Commises dans son lointain passé.

Voila merci pour vos réponses !
Ben .. prosodie pas géniale, fautes d'ortho de partout, les pieds ne sont pas respectés..

essaie

Quand votre passé vous meurtrit,
Faut-il l’oublier ?
Lorsque celui-ci vous détruit,
Faut-il l’effacer ?

Mais comment peut-on gommer,
Toute la souffrance engendrée,
Par des expériences malsaines,
Qui ont font place a la haine.

Oublier tous ces souvenirs,
Qui poussent les gens a se haïr,
Ignorer tout ce qui nous blesse,
Ne pas le répéter sans cesse.

Il faut la force, la volonté,
Qui permettent de pardonner,
Toutes les fautes de l’être aimé,
Commises dans son lointain passé.


Et encore, les 2 vers de 4 pieds en haut me gênent...

on peut remplacer ptet par


Quand votre passé vous meurtrit,
Doit-on s'efforcer d'oublier ?
Lorsque celui-ci vous détruit,
Est-il possible d’effacer ?


... en gros quoi ..
Toute la souffrance engendrée

Le message est intéressant, la forme un peu douteuse. Les rimes en I et en É sont un peu "faciles", et passent mieux dans un poème rythmé (à mon goût, en tous cas) par un respect du nombre de pieds. Et puis "L'être aimé", ça pue les annonces de pseudo-voyantes. "Retour rapide de l'être aimé"... C'est joli mais vu et revu.

Je pense qu'un thème aussi vaste mérite d'être abordé sous plus d'angles. Ton poème ne raconte pas grand chose.

C'est simplement mon avis
Quand je pense que les poèmes finissent au Bar...

Il est toujours vain de courir
Empêche le souffle de tarir
Fuis en avant
Tu en as le temps

La vie est parfois morne
Et considérablement affadie
Son sel est meurtrie
L'ire saisit l'homme....

Tentative de début de remaniement...
Bien... merci de m'avoir donné vos avis.
Je vais tout prendre en compte pour en parler a mes 2 collègues.
(Le but du concours etant : 2 oeuvres personnelles et 1 collective)

Merci a tous pour vos reponses
Juste un truc, alterne rimes masculines et féminines.
Sinon le contenu est sympa, mais pour les poèmes je préfère les faire avec le meme nombre de syllabes pour chaque vers, mais chacun ses gouts.
Juste un truc aussi comme ça, la ponctuation à chaque fin de vers, on dirait que ça te fait chier de le faire ce poème lol...

Pas la peine de tout virguler comme une barbare...
Personnellement, je préfère le style moderne prosaïque à la façon Appolinaire (pas de ponctuation et des strophes impaires) mais bon, chacun son truc...
A la limite, le nombre de pieds peut encore être relativement libre sans que ça ne gêne trop le poème.
Mais je trouve important d'avoir une rime sur la dernière syllabe complète et j'aime bien aussi les rimes qui viennent 1/3 & 2/4 comme tu as fait dans ta première strophe.

Exemple :


Quand les derniers instants de brûlante passion
Ne sont plus que tristes souvenirs tourmenteurs
Quand, la Vie, tu affrontes avec abnégation
Et ne vois en l'amour que des espoirs menteurs.

Quand ces mains, créées pour aimer, caresser
Ne sont plus que des poings rageurs de déception
Quand, pour la Foi, ne penses plus pouvoir te dresser
Quand s'envoler est une amère conception.

Quand chaque jour qui passe est un ardu combat,
Suite d'instants où tu trépasses sans mourir.
Quand tu te souviens trop du jour où tu tombas,
Ce moment cruel où tu vis l'union périr.

Ouvre grand ton cœur aux merveilles de la Vie
Ses parfums envoûtants, ses couleurs chatoyantes
Sourire d'un enfant, un destin qui dévie
Qui sait ? Ton âme n’en sera plus larmoyante.
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