Bon je vais répondre en vrac, donc çà ne sera pas forcément structuré, ce qui est rarement le cas de toute manière !
Petite réponse de Baai
Dis donc, tu ferais pas ta petite maline toi Si je pousse le raisonnement autour de ton "forcément" j'en arrive très vite à remettre pieds sur terre pour cloîtrer les écrits de Sf en 2 genres : la voyance, la littérature de gare.
Peut être !
Enfin plus sérieusement, dans un livre, film, dessin animé je ne recherche pas (je cherche à m'exprimer le plus correctement possible), je m'intéresse d'abord à l'histoire, ensuite les personnages et pour le visuel l'esthétique, etc, etc. Pour dire que finalement les thèmes sous-jacent ne m’apparaissent pas au premier coup d’œil. Surtout le thème anal de Cronemberg.
Je dirais que pour moi les films sont surtout un divertissement avant tout qu’il soit de l’ordre de la voyance ou ferroviaire !
Je ne vais donc pas voir/lire de la science fiction, fantastique etc (je ne chipoterais plus sur les thèmes puisque cela ne fera pas avancer le machin chose) pour trouver une réponse sur l'Avenir de l'humanité possible. Je sais c'est un peu réducteur comme point de vue, je suis simpliste minimaliste etc d'ailleurs vous me donnez mal à la tête tellement je dois lire et relire pour avoir une petite once de compréhension sur les idées développées, et encore je doute de l'assurance de cette compréhension.
Ensuite ou j'en étais déjà ...
Toujours de Baai
Si on raisonne de masse à masse, le "plus riche" est vraiment irréfutable. Quantitativement. Tu me diras que ça ne change rien au fond, n'empêche qu'un des facteurs essentiels de la chose doit bien tenir à ce que depuis l'apparition du (des) genre, la production en livres doit bien être de 1000 pour 1 en cinéma. Et vu que ce sont des genres qui n'excluent pas vraiment moins que d'autres un pourcentage dingo de déchets, en littérature comme en cinéma, ça nous laisse vraiment un maigre corpus de films.
Maintenant si on raisonne de film au singulier à livre au singulier, on ne peut pas donner crédit au "plus riche". Les sons et les images permettent la création de forme d'anticipation propres qui n'auraient pas pu exister en lignes - et je n'aimerais pas limiter ce verdict aux films de Sf les moins narratifs.
Au vu du message du grand duc FautVoir, et d'autres il semble néanmoins que le plus grands nombres d'idées, ou matière à discuter se réfère à la lecture de science fiction et toc ! :-pp
Je sais c'est un coup bas, même si ce sont les autres qui ont déviés sur la littérature, et qu'ils parlent de bien des auteurs que je ne connais pas du tout !
Bon je vais maintenant tenter de revenir au fil du sujet.
Message de FautVoir
L'utopie, dans son vrai sens, est forcément négative. Monde parfait, fatalement figé (puisque parfait), donc mort. Si nous le lisons comme tel, c'est précisément parce que nous venons après les utopies en marche qu'ont été le stalinisme et le nazisme, et que nous savons aujourd'hui que la route vers le monde parfait passe par l'élimination des réfractaires à la perfection.
J'ai tiqué du coup je suis aller cherché la définition du mot utopie dans le dico (Référence le Petit Robert
n. f. 1532 latin, moderne, utopia forgé sur le groupe ou « non » et topos « lieu » : « en aucun lieu » 1 L’utopie : pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux. 2 (1710) Didactique. Plan d’un gouvernement imaginaire, à l’exemple de la république de Platon. L’utopie de Fenelon dans le Télémaque. 3 (19ème) courant. Idéal, vue politique ou sociale qui ne tient pas compte de la réalité. (je zappe le reste des exemples n’étant pas une définition).
L'utopie est une rêverie en somme non ? Un projet irréalisable est donc négatif ? Je veux bien admettre que la réalisation d’une utopie ne se fait pas sans mal, mais tendre vers un monde meilleur c’est tout de même mieux que de ne rien faire.
J’admets par contre qu’un monde utopique c’est la conformité de tous en un cercle de bien pensants, et politiquement correct, mais ne serait-ce pas déjà le cas ?
Notre mode de pensée est tout de même grandement basé sur la science avec la définition du mal et du bien pour l’avenir de l’humain, L’utilisation d’une langue commune pour tous annihile bien les spécificités. Et j’en passe bien d’autres exemples. Bon je pousse un peu loin mais pas tant que cela, la plupart des sujets traitant de science fiction, fantastique et anticipation montre pour la plupart un mode de vie meilleur que celui dans lequel nous vivons, ou sinon on nous brandit à la figure un démon étant la cause d’effets que nous n’avons pas soupesé en temps utile (je prendrais arbitrairement New York 1997 ou encore Mad Max pour exemple).
En fait chaque auteur démontre par l’utopie, la science fiction les limites d’un monde parfait ou son anarchie simplement parce que l’histoire a du piquant, ou encore c’est une autre manière de passer la censure. Donc utopie négatif non, irréalisable certainement !
Message de Baai
Quelle conclusion en tirer ? Je manque d'éléments, mais je me demande : et si la SF n'existait pas, et si véritablement elle ne pouvait pas exister au-delà des politiques éditoriales forcément factices ?
Message de FautVoir
Donc oui, elle est accessoire, mais sans elle le plat est différent, la sauce tourne, et le vrai sujet du bouquin est altéré, diminué
Une autre façon de voir les choses ? Une ouverture d’esprit ? Ou la plus grande manipulation de l’esprit humain, en l’encensant d’être si particuliers pour en fait démontrer nos limites.
Bon j'espère ne pas avoir trop été hors-sujet et contribuer un peu à quelque chose !