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[aelita+eXistenZ] Pot-pourri essayisme sf
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a corpse of hilda |
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Alpha & Oméga
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Re: Re: Ma vision de eXistenZ
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25/02/2003, 19h35 |
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Re: Re: Re: Ma vision de eXistenZ
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25/02/2003, 19h39 |
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Euh, je revient à la charge avec la BD, vous connaissez Druillet ?
Vous seriez ravis pour ce qui concerne la scatophilie et le reste du Zizi sexuel... |
25/02/2003, 22h30 |
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Or donc : si l'utopie est une branche essentielle de la littérature de SF (de la spéculation sur les sciences sociales et politiques), il faut donc remonter à Platon et la République, ou au moins à L'Utopie de Thomas More, en 1516, que l'on peut lire dans son intégralité ici, au format PDF (la description de l'île d'Utopie commence en page 33). La définition de la SF par Pierre Versins, 30 ans après l'avoir lue, me semble toujours la plus juste, parce qu'elle ratisse large, mais pas trop large : "littératures conjecturales romanesques rationnelles. Quatre mots : ni trop, ni trop peu. Selon cette définition, Frankenstein est de la SF, Dracula n'en est pas (le fantastique peut d'ailleurs être défini de la même manière, en remplaçant rationnelles par irrationnelles). Dans le premier cas, et même si la mère Shelley en savait autant en matière de science que moi, et ne cherche d'ailleurs pas à faire illusion, elle prend tout de même le soin de justifier son monstre par une création mécanique. Stoker, lui, puise dans le folklore et prend soin de ne pas injecter la moindre dose de rationalité dans son petit monstre. Selon cette définition, les films de Cronemberg sont bien de la SF. Ceux de Lucas aussi, même s'il se contente de réécrire Ulysse comme des milliers d'autres avant lui. La SF cesse d'être liée à une thématique (le futur, les robots, les ET) mais repose sur une spéculation. Elle permet de mettre dans la même famille Ballard, Verne, Heinlein et... Thomas More. Elle se détache, surtout, des littératures dites de genre, inéluctablement liées à une époque ou un milieu (polar, western...). Il y a toujours eu de la SF, et il y en aura toujours, elle ne sera simplement pas forcément identifiée comme telle, le terme lui-même étant relativement récent et constituant plus une facilité éditoriale qu'autre chose. Citation :
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Au final, l'écrivain qui a peut-être le mieux synthétisé toutes les formes de spéculation qui conduisent à écrire de la SF (délibérément ou à l'insu de son plein gré), est Herbert dans les 4 premiers volumes de Dune. On y trouve le voyage extraordinaire, le thème messianique, l'utopie en marche, et son horrible concrétisation. Le tout n'étant peut-être qu'une étude peu déguisée des absolus, mais de foutrement belle manière, et sans aucun respect pour les conventions de la littérature sérielle. Edit : Citation :
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26/02/2003, 00h02 |
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Pr Jozhef Kelso |
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