Irak : Manif anti-guerre ou pro-Saddam ?

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Citation :
Provient du message de Gin
L'Histoire a montré depuis que le bon choix avait été fait par les occidentaux dans la crise kosovarde.
Ah ... ?
Ah oui j'oubliais, cela a entrainé des crimes contre l'humanité de la part des membres de l'UCK.
Enfin oui c'était une bonne intervention, d'ailleurs on a vu récemment que faire tomber Milosevic n'a pa sempeché la Serbie de vendre des armements à l'Irak
Citation :
Provient du message de Depi Marmotte !!MIB
Ah ... ?
Ah oui j'oubliais, cela a entrainé des crimes contre l'humanité de la part des membres de l'UCK.
Enfin oui c'était une bonne intervention, d'ailleurs on a vu récemment que faire tomber Milosevic n'a pa sempeché la Serbie de vendre des armements à l'Irak
Quelle était la situation du Kosovo avant que les occidentaux interviennent ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?
Quelle était la situation de la Serbie avant que les occidentaux interviennent ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?
Où est Milosevic aujourd'hui ? Grâce à qui ?
Citation :
Provient du message de Gin
Quelle était la situation du Kosovo avant que les occidentaux interviennent ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?
Quelle était la situation de la Serbie avant que les occidentaux interviennent ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?
Où est Milosevic aujourd'hui ? Grâce à qui ?
J'ai pas dit que c'était moins bien, mais peut etre un peu mal gérée quand meme ...
Et surtout gérée par à coups ... Cela faisait longtemps que tout le monde savait ce qu'il se passait y avait eu une premiere intervention en Ex Yougoslavie, puis Kosovo.
Milosevic il est au TPI, mais bon ...
Ca traine ...
La Serbie ne veut pas envoyer des documents le mettant en avant comme instigateur de génocide ...
De la buée sur nos yeux...
Il est évident qu'on ne peut pas évincer les arguments de ceux/celles qui vivent les horreurs allègrement distribuées par ce tyran (rappelons un instant - détail infime, certes, mais révélateur - que les SEULES images qui soient permises en Irak sont celles de Saddam, ça laisse quelques souvenirs noirs...)

Si les USA avaient comme seule ambition de délivrer l'Irak de la tyrannie, je serais le premier à voter des deux mains. Et même si ils ont d'autres intentions (cachées ?) on ne peut que se réjouir de voir disparaître un despote.

Ceci dit, ce serait une opinion de courte vue que de se contenter de leurs discours - lénifiants au possible. Bush et sa clique ont des objectifs certainement plus sournois (dont entre autres sa légitimitité aux prochaines élections). La libération du peuple irakien n'est qu'un leurre, si cela n'était pas, ça fait belle lurette que les dictateurs de tous poils auraient disparu de la planète.

Je ne suis pas (bien évidemment) dans les "petits papiers" des gouvernants U.S. mais leurs intentions semblent bien loin de ce qu'ils racontent.
à visiter : http://www.jp-petit.com/nouv_f/nouveau.htm
Les choses ne sont pas aussi simples et claires que veulent bien nous dire une partie des dirigeants de ce monde (fussent-ils européens)

Méfions-nous...
Comment peut on donner la moindre légitimité à cette guerre ?

-On a d'abord parlé de guerre préventive. C'était déjà mal parti.
Quand un pays en attaque un autre, c'est lui l'agresseur. point

Le concept même de guerre préventive est absurde. On n'est pas dans Minority report, on ne voit pas l'avenir. Si les états unis veulent faire de la guerre préventive, qu'est ce qui les empêche de la déclarer à la terre entière ? Après tout la Thaïlande pourrait très bien se montrer agressive dans un siècle. Et je ne parle même pas du Turkmenistan dans 253 ans...

Bien sûr, on peut arguer du fait que ce genre de guerre aurait été une bonne chose contre l'Allemagne de Hitler, mais même dans ce cas, l'Allemagne était menaçante, ce qui n'est absolument pas le cas de l'Irak aujourd'hui.

-On a fait aussi le rapprochement Irak / Al quaïda...
or l'Irak est un état laïc, pas vraiment la même vision que Ben Laden et puis vu l'acharnement que mettent les EU à trouver un prétexte, si ils avaient un lien, on le saurait. ( je passe le coup de la cassette et des papiers Irakiens trouvés dans les décombres du WTC )

-Donc une fois ces arguments épuisés, Mr Dobeliou s'en prend au vil Tyran lui-même. "Il a gazé son propre peuple, il torture etc..."

Saddam est une ordure de la pire espèce mais pas plus que des dizaines d'autres dictateurs dans le monde. Si GWB veut entamer une sainte croisade contre les tristes personnages qui peuplent la Terre, il a du pain sur la planche ( et il peut commencer par se faire sauter lui même la cervelle )

-Instaurer une démocratie en Irak ? La belle affaire... Tigonnea en parle mieux que moi :

Citation :
Pour ton information, actuellement ceux qui étouffent le plus la voix des irakiens en exil et notamment tous les dissidents du régime de Saddam Hussein sont précisément les Etats-Unis

Ils ont bien essayé au début de faire valoir comme preuve les déclarations de certains exilés (sur la détention d'arme chimiques notamment) et ont même accordé une place particulière à une ancienne épouse de Saddam qui apportait de l'eau à leur moulin.

Et puis plus rien... (les USA ne sont pourtant pas en manque d'éléments visant à convaincre de l'utilité de cette guerre)

A cela deux raisons :

1- la qualité des preuves que constituaient ces récits (sur la détention d'arme chimique, pas sur les méthodes du régime que personne ne conteste) a été mise en doute par la CIA elle-même.

2- Les Etats-Unis ne veulent pas d'une coalition d'anti Saddam Irakiens qui pourraient intervenir ensuite dans le règlement de l'après guerre et entraver la politique qu'ils compte y mener.

C'est ainsi qu'ils ont empêché la tenue d'une Réunion officielle d'opposants irakiens exilés visant à concerter une vision commune de l'après guerre sauf celle du CNI qui est pour la guerre...

Finalement cette conférence s'est tenue à Paris le 14 février dernier : La démocratie irakienne en question
Inutile de chercher plus loin.
"Nous allons sauver le monde d'un affreux dictateur, nous allons libérer le peuple Irakien du joug infâme"....
C'est ce qu'on appelle de l'hypocrisie à l'état pur. Bush veut la guerre uniquement pour le pétrole et la position stratégique qu'offre l'Irak, rien d'autre.

Qu'il pratique la loi du plus fort, c'est une chose mais qu'il n'essaye pas de nous la faire avaler enrobée dans sa vision combat du bien contre le mal et de ses conneries moralisatrices.
Bush croit vraiment en l'axe du mal car il ne voit le monde qu'en bien ou mal, croyance religieuse qui fait piquer des crises à son administration parfois ... Il a fait pas mal d'erreurs comme ça qui ont donné des sueurs froides à ses collaborateurs.
Les intentions des états Unis ?
Cherchez la doctrine de Wolfowitz et Perle, ce sont eux qui sont les éminences grises du Pentagone, ils ne cachent pas ce qu'ils cherchent avec une guerre en Irak.
Ce n'est pas le pétrole le premier enjeu ...
Citation :
«Dieu m'a montré la voie...»
George W. Bush et Dieu s'entendent comme larrons en foire, constate «Newsweek». Sur son site Internet, l'hebdomadaire américain relate l'entrée en force de la religion à la Maison-Blanche.


La scène se passe à Pékin. George W. Bush s'avance, solennel, et déclare devant un parterre d'étudiants chinois athées : «La foi nous structure moralement et nous enseigne à respecter nos valeurs, à aimer et aider notre prochain ainsi qu'à vivre notre vie de manière responsable.» Pour «Newsweek», «l'audience médusée semblait peu émue par la force spirituelle du message d'un président américain métamorphosé, le temps d'un discours, en pasteur méthodiste».

En effet, qu'il soit en visite en Chine ou en Europe, le président américain ne se défait jamais de sa rhétorique politico-religieuse. Car George W. Bush est fier d'être un croyant... Pas un instant de sa vie privée ou publique, depuis qu'il a été élu à la Maison-Blanche, où W. ne s'en remette à la Bible, son livre de chevet. D'ailleurs, poursuit l'hebdo américain, «demander au président de réfréner sa religiosité serait comme lui demander de parler anglais parfaitement. Ce ne serait pas naturel.»

Mais George Bush n'est «croyant et pratiquant» que depuis 1985. A quarante ans, W. découvre en effet l'existence de Jésus lors d'un «entretien à coeur ouvert avec le révérend Billy Graham». Bush rappelle avec lyrisme cet épisode dans son autobiographie : «Le révérend Graham a semé dans mon coeur les graines de la foi... C'était le début d'un chemin qui doit me mener vers Jésus-Christ.»

Ce «moment christique» est le réel tournant de sa vie. Dès lors, il oublie ses penchants alcooliques et revient, pétri de bons sentiments, vers sa famille. Entrant en politique en 1994, Bush use à fond de ses préceptes religieux pour qu'ils lui «dictent sa conduite dans le marigot de la politique américaine». A coups de «conservatisme compassionnel» et de discours caressant la droite religieuse dans le sens du poil, W. séduit l'Amérique puritaine et devient président des Etats-Unis.

De fait, la religion est entrée avec armes et bagages au sein du bureau ovale. Le président «fait précéder d'une prière chaque réunion du cabinet». Il prend le temps de communier au téléphone avec Kirbyjon Cadwell, le pasteur de Houston qui l'a baptisé. Il va même jusqu'à prier dans une salle attenante du bureau ovale avec ses hôtes. Le dernier en date, le président macédonien Boris Trajkovski, se rappelle s'être «agenouillé avec W. Bush, avant de joindre les mains et de prier».

W. semble, et c'est peu dire, oublier la nature laïque de son poste à la tête des Etats-Unis... Il déclare sans gêne : «Notre pays n'a jamais eu de religion officielle. Pourtant, nous avons tous été témoins depuis le 11 septembre du pouvoir de la foi qui nous a permis de surmonter les blessures et les pertes infligées à notre pays.» D'ailleurs, pas un moment où le président se départit de sa rhétorique religieuse manichéenne, dénonçant dans tout ennemi le mal qui rôde. De l'«axe du mal» aux prières qui génèrent le bien, les Américains sont menés aujourd'hui par un pasteur qui se prend désespérément pour le président des Etats-Unis.
Tu as raison... et ça fait froid dans le dos.
Citation :
Provient du message de ClairObscur
Qu'il pratique la loi du plus fort, c'est une chose mais qu'il n'essaye pas de nous la faire avaler enrobée dans sa vision combat du bien contre le mal et de ses conneries moralisatrices.
Et pourquoi ne le ferait il pas ?
Il a tout à y gagner.
Il donne des raisons aux pays alliés de se placer sous Sa bannière de libérateur du monde.
Ces raisons aussi suppurantes soient elles permettent au gouvernement des States de monnayer soit un silence soit un soutient d'autres pays contre divers avantages ou compromis.
Si GWB vient à gagner cette guerre, dans les livres d'histoire il sera écrit qu'il a donné un coups mortel à l'"Axe du Mal".
La déformation médiatique le fera devenir un héros et dans 60 ans il sera dans les livres d'histoire complètement différent que celui dont on se moque en le caricaturant avec des singes (Pauvres singes).
Il a préparé ses arrières en demandant (contraignant ?) aux studios d'Hollywood de ne pas faire de propagande anti guerre.

Et si par la machiavélique fourberie de ce Saddam il venait à repartir bredouille d'Irak, il usera ses dernières ressources pour renverser l'échec en pseudo réussite et reprendra les recherches de Bin Laden et y ajoutera une vague d'arrestation de pseudo membres actif d'Al-Quaida pour faire bonne mesure.
__________________
There is only one god and his name is Death. And there’s only one thing we say to Death: Not today.
Any one can die. Everyone die but this reminds me of one thing and one thing only: “Today is a good day for somebody else to die".
Un article tres interessant, a lire :


Citation :
La rébellion glorieuse du système des 10% ! (info # 012102/3)

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Vendredi dernier, je n’ai pas bien dormi. Vers cinq heures du mat, brouillé définitivement avec Morphée, j’ai décidé d’allumer mon poste de télévision. En transit de zapping vers Fashion TV, sur laquelle j’entendais tuer le temps en me rinçant l’œil sur les courbes des créatures de rêve, mon attention fut happée par un documentaire en voie de diffusion sur France 2.



C’était sur l’Irak. De vrais journalistes avaient introduit une caméra insidieuse dans l’enceinte du palais des expositions de Bagdad. Cela se passait à l’automne dernier, en plein débat sur l’à-propos d’entreprendre une action armée contre le régime de Saddam Hussein.



On y voyait, entre autres et sans complaisances, des commerciaux français en train de vendre leurs produits aux généraux de Bagdad. L’une des transactions tournait autour de la vente par la Régie Renault de 5.000 camions à la dictature en place.



Les entremetteurs tricolores, qui semblaient ignorer que l’Irak était soumise à un embargo par l’ONU, expliquaient qu’ils réservaient systématiquement une commission de 10%, sur chaque transaction, qui était directement virée sur le compte de Saddam. Ils expliquaient encore, que leur but consistait à faire marcher leurs usines et à coiffer les nombreux concurrents étrangers, à l’exception de toute autre espèce de considération.



Le reste du reportage était de la même veine – du genre devenu rare où le téléspectateur peut vraiment comprendre ce qui se passe au Bagdad bazar –, sobre et sans effets de foire. Pas étonnant que cette émission ait été programmée au petit matin, à l’heure où personne ne regarde la télé !



Vous imaginez l’effet dévastateur sur le moral des troupes, lorsqu’à peine quelques heures plus tard, de Villepin bassinait le Conseil de Sécurité avec la France des valeurs, avec l’éthique de la France. 10% pour le gazeur des bébés kurdes, pour le lanceur de Scudds, pour l’homme à la Winchester, sur les camions de la régie publique… elles n’auraient pas eu fière allure, les valeurs de la France !



Le service public avait bien fait son œuvre, au contraire, qui avait réuni pour commenter le discours de de Villepin des plateaux entiers de cireurs de pompes. On se serait cru revenus au bon temps du gaullisme, avec des figurants aux titres redondants, qui crachaient tour à tour sur les Ricains. A voir ces misérables mises en scènes, il semble bien que les médias français ont décidé de faire l’impasse sur une caractéristique habituelle des débats modernes : la contradiction !



Et à quoi pourrait-elle bien servir, la contradiction, puisque tous les partis politiques français, dans un élan unanime qui ne les étonne pas, pas plus qu’il ne les fait marrer, sont unis dans une même compréhension des choses. Non à la guerre contre l’Irak ! De Le Pen à Olivier Besancenot, en passant par Strauss-Kahn et Fabius, par la Maison bleue, les Verts, les autres Verts, les Bruns, les Rouges et les Arcs-en-ciel, tous derrière le visionnaire Chirac, convoient exactement le même message. Cette fois, ça n’est pas 80% des suffrages que Jacquot recueillerait, c’est 100%. Un nouveau grand pas vers la démocratie et la fraternité a été franchi sur cette vieille terre de France : l’unanimité ! Et dire qu’ils ne sont même pas forcés de suivre Chirac, comme les Irakiens durant les dernières élections présidentielles…



Ce qui m’inquiète, en plus du fait que je trouve un immense danger à vivre dans un pays où tout le monde et tous les médias font la même analyse baroque des choses, c’est que cette unanimité, en plus, a pour objet d’essayer de sauver la culotte de l’un des plus sanglants personnages de notre époque. Je ne vais pas me transmuer soudainement en moraliste, car je ne suis pas plus à l’aise dans cette discipline que dans mes chroniques spatiales, mais il me semble que la couche d’intellectualité qui enduit cette mobilisation nationale contre la guerre en Irak est superficielle et friable. Elle démontre que le tremblement de terre qui a secoué France durant ses dernières élections présidentielles n’était pas une sismique éphémère mais que cette mobilisation confirme, au contraire, l’existence d’une affection largement métastasée dans le fondement politique de la République. Merci à Chirac pour sa conduite égocentrique des affaires de l’Etat, merci au nombrilisme uniformisant et lobotomisant des acteurs politiques de l’hexagone et merci aux médias, qui ont lentement sombré dans une servilité intellectuelle, subjective et raciste, au service des présidents en place. Je n’avais pas tout pigé, lorsque Juffa avait tiré la sonnette d’alarme, il y a longtemps déjà, en s’inquiétant de ce que la profession toute entière avait contribué à cacher, des années durant, la double vie et la maladie du président Mitterrand. Une presse qui agit ainsi est capable, globalement, des plus extrêmes compromissions, écrivait-il, des cabales les plus épouvantables. J’avais pas pigé ! Je refusais d’imaginer que la pensée unique, aidée en cela par les barbouzes au service de l’Elysée, avait pu pousser l’écrivain anarchiste – mais pas plus idiot qu’enferré dans la Compromission nationale de l’esprit – Jean-Edern-Hallier à faire une chute mortelle… à bicyclette.



C’est parce que l’enduit minuscule d’intellectualité pacifiste qui sert de mouchoir à la rébellion nationale française est aussi dénué de moralité et même de réflexion authentique, qu’il n’y a d’attrait érotique dans la culotte de la reine d’Angleterre ! La levée de boucliers unanime à laquelle on assiste ces jours a pour objet de cacher aux Français le prurit qui ronge la République par les pieds. Elle a, par exemple et pour effet immédiat, de condamner la population irakienne à continuer de subir une dictature de oufs, dans laquelle on teste les armes chimiques et bactériologiques sur les prisonniers politiques et sur les débiles mentaux. L’idéologie chiraquienne – il s’agit encore d’un euphémisme cynique de ma part – procède en fait d’une application affairiste de la pire espèce. D’une compromission abyssale ! Elle s’appuie simplement sur le fait qu’il est plus aisé – et surtout plus économique - de fourguer 5.000 camions à un tyran, moyennant un bakchich servant à maltraiter son peuple, que de vendre cent voitures dans un système démocratique soumis à la concurrence du marché. Il n’y a encore que les couillons qui manifestent avec trois petits banderoles et les partisans du tout à l’Islam, unis dans une démarche infernale dont ils ignorent la portée, pour se plaindre de la malnutrition et du manque de soins hospitaliers dont souffre si durement la population irakienne. Il n’y a que lesdits couillons pour ignorer, ou pour feindre d’ignorer, qu’avec la dîme reversée à l’expo de Bagdad, tous les Irakiens mangeraient largement à leur faim et qu’aucun bébé de Mésopotamie ne décéderait par manque de soins. Et qu’est-ce Bush a-t-il à voir, je vous le demande bien, dans ce détournement de moyens, alimenté, entre autres, par le système chiraquien ?



Demandez ce qu’ils en pensent aux Libanais, victimes de la même martingale ? Hariri, avec le soutien instrumental des industriels français et de leur président, a tué le Liban. Ils l’ont endetté en le gavant d’infrastructures bien au-dessus de ses moyens et souvent, dont il n’a même pas l’utilité ! Le Liban est un canard au foie énorme, qui ne peut plus marcher et dont les habitants ont financé l’engraissage à leur corps défendant. Un canard rongé par toutes les vermines, qui n’a plus la force de veiller sur ses intérêts.



Le rendez-vous des présidents africains et de France, ouvrant sur une déclaration unanime de soutien à la rébellion chiraquienne, qu’est-elle, sinon l’extension méridionale du même système, de la même dynamique. Depuis le temps que dure la collaboration franco-africaine, a-t-on vu un seul Etat d’Afrique sortir du paupérisme endémique, de la corruption, du sous-développement et de l’autocratie ?



Le titre de la réunion est rigoureusement précis, pour une fois, s’agissant de la rencontre de ceux qui construisent leur fortune par la force, en pillant les Africains de toutes leurs ressources, avec la reconnaissance et le soutien de l’Elysée. Et qu’importe, si Robert Mugabe est un autre tyran, auquel on a interdit de fouler le sol européen ? Chirac lui garantit, lui, l’impunité et les honneurs, dans un geste de défiance public qui marque bien le sens de sa politique : Dans la tradition gaullienne, on traite avec les régimes en place !



Et dans cette dialectique, la France d’en haut, celle qui est toujours soumise aux interprétations d’un monarque, même s’il est élu démocratiquement tous les cinq ans, cette France, disais-je, marque son dédain pour le sort des peuples asservis par ses partenaires autocrates.



Tant pis pour l’humanisme, tant pis pour le droit du peuple irakien a vivre dans les mêmes conditions que celui de France ! On n’a que faire, à l’Elysée, de l’entrechoc des civilisations, de l’incompatibilité des valeurs entre le panarabisme et l’occident, ni même de la volonté affichée du premier à supplanter le second. Dans cette logique, le terrorisme est affaire de relativité, puisqu’on peut même se permettre de classer le Hezbollah parmi les composants sociaux importants de la communauté libanaise et convier son leader aux fêtes de la Francophonie…



Et pour servir ce système, on a besoin de médias serviles. Comment vendre des camions aux généraux de Bagdad, si vos journaux décrivent sans arrêt les crimes qu’ils commettent ? Comment construire une cité commerciale aussi gigantesque qu’inutile au cœur de Beyrouth, si vos télés montrent la répression quotidienne infligée aux Libanais et aux défenseurs des droits de l’homme par l’occupant syrien ?



Alors on leur a appris la bidouille, l’art des nuances, l’embrouille, le silence, la cécité et la désinformation. Alors, on a favorisé l’avènement d’une génération de plumitifs pas très fut-fut et surtout autocensurés, qui croient, sans réfléchir, que les soldats israéliens sont entraînés à tuer les petits Mohamed A-Dura – c’est vrai qu’on ne leur achètera jamais 5000 camions d’un coup ! - et qui font semblant d’être outrés lorsqu’on leur montre qu’ils ont tort. C’est à la place de montrer aux Français les vrais Mohamed A-Dura, qui meurent vraiment et par milliers, à Bassora, à Tripoli, à Sidon, aux Somalies, à Harare, à Braza, à Alger, à Abidjan ou à Bouja. On est même arrivé au point où ces déviances on généré l’enduit minuscule d’intellectualité dont je parlais plus haut et qui est un symptôme du naufrage corps et biens d’une élite entière ! Un naufrage dont l’entièreté est la réplique de son unanimité.



L’intelligence de la France est à vendre. Il y a même une remise de 10% pour ceux qui savent fermer leur gueule !
Citation :
Quelle était la situation du Kosovo avant que les occidentaux interviennent ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?
80 serbes tues par jour en gros ,puis 20 ,chose que kouchner se felicita ,croyant que cette baisse de violence etais dus a son travail ,mais en fait ,c'etais dus au fait qu'il reste plus trop de serbe au kossovo qui est leur patrie,et puis maintenant les albanais du kossovo voudrais bien le sud de la serbie ,ben oui tant qu'a faire ,deja des soldats serbes tue

et au kossovo les massacres se sont pas les serbes qui ont commences ,mais plutot les paysans serbes qui ont ete massacré
en premier
cela dit je ne nie pas qui ya eu des massacres aussi cote serbes,bien au contraire ,ou que milo etais un dictateur,je dis que l'on a montré ce que l'on voulais nous faire voir ,voir modifier la verité ,comme par exemple :un tas d'homme derriere un grillage ,enferme,mais ils ont pas montre que il n'y avais pas de porte..
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Un policier Serbe a été tué et deux autres ont été blessés lorsque leur véhicule a sauté sur une mine anti-char dimanche dans le sud de la Serbie, a annoncé le vice-Premier ministre serbe Nebojsa Covic dans une déclaration à la radio B-92.
L'attentat s'est produit à 12H40 entre les villages de Muhovac et Breznica, à proximité de Bujanovac.
Les deux policiers blessés ont été hospitalisés à Vranje (sud).
"Il s'agit d'un acte terroriste et nos forces de sécurité vont riposter de manière adéquate", a déclaré M. Covic.
Il a affirmé que ces actions étaient organisées par "des anciens membres de l'Armée de libération de Presevo, Medvedja et Bujanovac (UCPMB/dissoute) et qui se trouvent au Kosovo".
"Nous nous attendons à une action énergique de la Kfor et de la Minuk (Force multinationale et mission de l'Onu au Kosovo) afin d'arrêter ces personnes et de nous les livrer", a dit M. Covic.
"Nous n'allons pas tolérer ces bandes, elles n'ont rien à voir avec le patriotisme ou le nationalisme, ce sont des bandes de criminels", a-t-il estimé.
"Un policier a été tué, deux sont grièvement blessés, nos forces entreprendront des actions adéquates, pas contre les citoyens mais contre les criminels et les terroristes", a ajouté M. Covic.
Le sud de la Serbie est confronté depuis plusieurs semaines à un regain d'activité du séparatisme musulman albanais, qui inquiète Belgrade et l'Union européenne (UE).
A la suite de l'assassinat par des inconnus, le 4 février à Bujanovac, d'un Albanais membre des services secrets serbes (BIA), la police a mené quatre jours plus tard une vaste opération anti-terroriste qui s'est soldée par l'arrestation de 12 musulmans Albanais, dont sept sont toujours emprisonnés et soupçonnés de terrorisme.
La police avait confisqué au cours de cette opération de larges quantités d'armes, de munitions, d'uniformes et de drapeaux albanais.
Les autorités serbes font état d'une multiplication d'incidents terroristes contre la police multi-religieuse et les forces serbes depuis plusieurs semaines.
La région de l'extrême sud de la Serbie, à forte population musulmane albanaise et limitrophe du Kosovo, a été le théâtre d'affrontements de fin 2000 à juin 2001 entre les forces de Belgrade et les séparatistes musulmans albanais de l'UCPMB.
L'UCPMB a été désarmée en juin 2001, mais selon les autorités, nombre de ses anciens membres ont rejoint une nouvelle organisation fasciste, l'Armée clandestine de libération albanaise (ANA).

pourtant milosevic n'est plus la
Faut que j'arrête de lire tes articles grosquiick....une volonté aussi évidente de persuader (et non pas de convaincre), et un tel usage rhétorique de la parole me file des boutons.


La propagande anti guerre qu'on nous sert à longueur de journée n'est pas plus plaisante, mais les pacifistes les plus enragés ont au moins l'honnêteté d'admettre que la dictature de Saddam est terrifiante.
Les pro-guerre, eux, ont rarement les couilles d'avouer qu'une invasion de l'irak n'est au fond qu'un formidable coup de poker, et que ça se jouera au "ça passe ou ça casse".....
Et que si ça casse, on est pas dans la merde.
Citation :
Provient du message de Robin le Juste
Faut que j'arrête de lire tes articles grosquiick....une volonté aussi évidente de persuader (et non pas de convaincre), et un tel usage rhétorique de la parole me file des boutons.


La propagande anti guerre qu'on nous sert à longueur de journée n'est pas plus plaisante, mais les pacifistes les plus enragés ont au moins l'honnêteté d'admettre que la dictature de Saddam est terrifiante.
Les pro-guerre, eux, ont rarement les couilles d'avouer qu'une invasion de l'irak n'est au fond qu'un formidable coup de poker, et que ça se jouera au "ça passe ou ça casse".....
Et que si ça casse, on est pas dans la merde.
A non, je suis désolé, l'Irak, est un bisounoursland.
Citation :
L’idéologie chiraquienne – il s’agit encore d’un euphémisme cynique de ma part – procède en fait d’une application affairiste de la pire espèce. D’une compromission abyssale !
Ben voyons.

Alors comme ça, le sieur Illan Tsadik "découvre" les dures réalité de la vie. Comme quoi, le gouvernement français n'agit pas pour des raisons humanitaires mais dans ses propres intérêts.

Cites-moi juste un gouvernement qui ne fait pas de même. Les états-unis, Israël sans doute ?

C'est bien beau de se déclarer choqué par la malhonnêteté de Mister Chirac et de sa clique, mais l'hypocrisie, ça fonctionne dans les 2 sens. Quand on se permet ce genre de phrase toute faites :

Citation :
10% pour le gazeur des bébés kurdes, pour le lanceur de Scudds, pour l’homme à la Winchester, sur les camions de la régie publique… elles n’auraient pas eu fière allure, les valeurs de la France !
On se doit d'être objectif. Or je vois nulle part mention des états unis et de leur politique encore plus nauséeuse qui consiste à vouloir délibérément envahir un pays pour son pétrole et sa place stratégique, tout en trouvant moyen de placer des mots comme "sauver le monde", "libérateur", "défenseur de la paix" etc...

La vérité c'est que Saddam est une ordure, que le monde serait sûrement meilleur sans lui, mais qu'il en existe des dizaines exactement comme lui. Sauf qu'ils sont plus dociles et n'ont pas le mauvais goût d'être assis sur du pétrole.

Citation :
Elle a, par exemple et pour effet immédiat, de condamner la population irakienne à continuer de subir une dictature de oufs, dans laquelle on teste les armes chimiques et bactériologiques sur les prisonniers politiques et sur les débiles mentaux.
Oui, le peuple Irakien sera le grand perdant dans cette histoire. Mais là encore, Le brillant auteur de cet article oublie de parler du sort des civils pendant une guerre. Une guerre propre ? Ca n'existe pas.

Tiens, j'ai lu des articles qui disaient que Dobeliou envisageait sérieusement de recourir à des missiles nucléaires tactiques ( 50 mégatonnes contre 20 à Hiroshima )... Sûr que ça risque de faire quelques dommages collatéraux tout ça.

Bon je vais pas plus loin. Tout le texte me fait grincer des dents. Quand on dénonce l'hypocrisie de manière aussi grandiloquente, la moindre des choses est de ne pas être hypocrite sois-même ce qui est loin d'être le cas.
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